Lathus-Saint-RĂ©my
Lathus-Saint-Rémy est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Lathus-Saint-RĂ©my | |||||
Panneau d'entrée du bourg de Lathus. | |||||
Logo | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Vienne | ||||
Arrondissement | Montmorillon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Vienne et Gartempe | ||||
Maire Mandat |
Antoine Selosse 2020-2026 |
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Code postal | 86390 | ||||
Code commune | 86120 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
1 217 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 12 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 46° 20âČ 04âł nord, 0° 57âČ 33âł est | ||||
Altitude | Min. 94 m Max. 228 m |
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Superficie | 98,28 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Montmorillon (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Montmorillon | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Vienne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | https://www.lathus-saint-remy.fr/ | ||||
GĂ©ographie
Localisation
Située dans le sud-est de la Vienne, Lathus-Saint-Rémy est limitrophe du département de la Haute-Vienne.
C'est la plus grande commune en superficie du département. Elle occupe, par ailleurs, le 169e rang au niveau national.
Communes limitrophes
GĂ©ologie et relief
La région de Lathus-Saint-Rémy présente un paysage de bocage et de vallées.
Le terroir se compose[2] :
- sur les plateaux du seuil du Poitou :
- de terres de brandes pour 4 %,
- d'argile Ă silex peu profonde pour 35 %
- de sols limoneux sur altérite pour 7 %
- sur les collines et les plateaux des massifs anciens:
- de sols sur granite Ă deux micas pour 42 %,
- de sols sur leucogranite pour 2 %,
- de sols sur micaschistes pour 4 %?
- et de vallées et de terrasses alluviales, étroites et encaissées pour 5 %
En 2006, 94 % de la superficie de la commune Ă©tait occupĂ©e par l'agriculture et 6 % par des forĂȘts et des milieux semi-naturels[3]. C'est donc un terroir agricole essentiellement vouĂ© Ă l'Ă©levage, dont le sol pauvre a les brandes pour vĂ©gĂ©tation naturelle.
La lande est, ici, de type atlantique: elle est souvent dominĂ©e par la bruyĂšre arborescente et lâajonc dâEurope qui constituent un couvert difficilement pĂ©nĂ©trable pouvant atteindre 3 m de hauteur. Dans ce cas, la lande prend le nom rĂ©gional de « brandes ». Câest un espace issu de la dĂ©gradation et de lâexploitation intensive de la forĂȘt originelle. La lande couvrait jusquâĂ la fin du XIXe siĂšcle plusieurs dizaines de milliers dâhectares (90 000 ha pour le dĂ©partement de la Vienne vers 1877). Cette terre a Ă©tĂ© largement mise en culture Ă la suite de dĂ©frichements ou boisĂ©e avec du pin maritime. Il sâagit maintenant dâespaces marginaux et menacĂ©s car considĂ©rĂ©s comme « improductifs ». Pourtant, la lande joue un rĂŽle majeur pour une biodiversitĂ© qui sâest adaptĂ©e et a survĂ©cu en leur sein et il sâagit Ă©galement dâun espace refuge pour de nombreuses espĂšces de mammifĂšres.
La Gartempe a creusé son lit dans la roche granitique. Au cours des siÚcles, elle a sculpté un site tout à fait exceptionnel : le Roc d'Enfer.
Hydrographie
La commune est traversée par 32,9 km de cours d'eau dont les principaux sont
- La Gartempe sur une longueur de 9,2 km,
- Le Gué De Lande sur une longueur de 5,7 km,
- La Petite Blourde sur une longueur de 5,3 km,
- Le Salleron sur une longueur de 4,2 km,
- Le Ris Conedoux sur une longueur de 2,9 km,
- Le ruisseau de L'Ă©tang sur une longueur de 2,8 km,
- Le ruisseau de Montagné sur une longueur de 1,9 km,
- Le ruisseau de La Barre sur une longueur de 1,1 km.
Neuf cours dâeau bĂ©nĂ©ficient dâun classement afin de protĂ©ger ou de restaurer leur continuitĂ© Ă©cologique: la construction de tout nouvel ouvrage faisant obstacle Ă la continuitĂ© Ă©cologique est interdit[4] :
- l'affluent de la Gartempe,
- l'affluent de la Petite Blourde,
- l'affluent du Salleron,
- Ris Conedoux,
- la Gartempe,
- la Petite Blourde,
- le Gué de Lande,
- le Salleron,
- les Equilandes.
En outre, pour la partie de la Gartempe situĂ©e sur le territoire communal, des amĂ©nagements doivent permettre dâassurer ou de rĂ©tablir la libre circulation des poissons migrateurs et le transit des sĂ©diments.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[5]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Montmorillon », sur la commune de Montmorillon, mise en service en 1990[11] et qui se trouve Ă 12 km Ă vol d'oiseau[12] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 789,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[13]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă 57 km[14], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[15] Ă 11,7 °C pour 1981-2010[16], puis Ă 12,2 °C pour 1991-2020[17].
Urbanisme
Typologie
Lathus-Saint-Rémy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [18] - [19] - [20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montmorillon, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21] - [22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (93,4 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (93,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (57,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (25 %), terres arables (11 %), forĂȘts (5,5 %), zones urbanisĂ©es (0,8 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,3 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,1 %)[23].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Lathus-Saint-RĂ©my est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă un risque particulier : le risque de radon[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Petite Blourde, la Gartempe et le Salleron. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2010[26] - [24].
Lathus-Saint-RĂ©my est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2014, le deuxiĂšme plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2015-2024[27]. Les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement sont dĂ©finies dans un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du [Note 8] - [28], celles relatives Ă l'emploi du feu et au brĂ»lage des dĂ©chets verts le sont dans un arrĂȘtĂ© permanent du [29] - [30].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[31]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[32]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[33]. 25,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [34].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1993, 1996, 2003, 2005, 2009, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[24].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Lathus-Saint-RĂ©my est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[35].
Toponymie
Le nom de la commune proviendrait du latin latus qui signifie cÎté. Ce nom évoque la situation du bourg, à la frontiÚre entre le territoire des Pictons et celui des Lémovices[36].
La commune de Lathus a fusionnĂ© avec la commune de Saint-Remy-en-Montmorillon Ă la suite de l'arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du . La fusion entre les deux territoires a pris effet le sous le nom de Lathus. La commune a pris son nom actuel le Ă la suite d'une dĂ©cision ministĂ©rielle et de la parution dâun dĂ©cret en date du .
Histoire
Lathus est une trĂšs ancienne paroisse dĂ©diĂ©e Ă saint Maurice d'Agaune, vocable qui situe sa crĂ©ation Ă la charniĂšre entre lâAntiquitĂ© et le Haut Moyen Ăge. Sa vaste Ă©tendue confirme cette anciennetĂ©.
LâĂ©glise du bourg Ă©tait autrefois fortifiĂ©e. Dans la campagne, plusieurs demeures ont eu un passĂ© de maison forte (chĂąteau du Cluseau, la Duranderie,la tour de Lenet).
L'influence culturelle limousine y était sensible (choix des prénoms et tradition de migration saisonniÚre maçonnante sous l'Ancien Régime).
La principale souche noble résidant à Lathus au XVIIIe siÚcle était la famille de Blom.
La commune rurale voisine de Saint-Rémy-en-Montmorillon (ce nom est en fait une corruption du Saint-Romois originel, qui renvoie à saint Romain et non à saint Remi de Reims) a été rattachée administrativement à Lathus en 1972.
Les FFI du groupe Amilcar défilent à Lathus, le , alors que les Allemands sont encore présents dans la région[37].
Politique et administration
Intercommunalité
Depuis 2015, Lathus-Saint-Rémy est dans le canton de Montmorillon (No 12) du département de la Vienne. Avant la réforme des départements, Lathus-Saint-Rémy était dans le canton No 17 de Montmorillon dans la 3e circonscription.
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour dâassises de la Vienne.
Services publics
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
Gestion de lâeau et assainissement
Deux organismes sont chargés de la gestion des riviÚres :
- Le syndicat intercommunal d'aménagement hydraulique et piscicole de la Gartempe ;
- Le syndicat mixte du Pays Montmorillonnais.
La commune a adhĂ©rĂ© Ă un SAGE (schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux): SAGE Vienne. Les schĂ©mas dâamĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) dĂ©finissent les objectifs et les rĂšgles, au niveau local, afin de concilier la satisfaction des diffĂ©rents usages, la prĂ©servation et la valorisation de ce patrimoine, et de gĂ©rer collectivement, de maniĂšre cohĂ©rente et intĂ©grĂ©, la ressource en eau sur un bassin. Toutes les dĂ©cisions prises dans le domaine de lâeau par les services de lâĂtat et les collectivitĂ©s locales doivent en effet ĂȘtre compatibles avec le SAGE[40].
La directive-cadre sur l'eau (D.C.E.) adoptĂ©e par lâEurope en 2000 impose lâatteinte dâun bon Ă©tat des eaux en 2015. Afin de respecter ces objectifs, des Ă©tats des lieux ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s, des enjeux identifiĂ©s, puis des programmes de reconquĂȘte ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s, avec la dĂ©finition de politiques Ă conduire et dâactions Ă mener, pour la pĂ©riode 2010-2015. Ces actions sont dĂ©finies par unitĂ© hydrographiques de rĂ©fĂ©rence (U.H.R.), c'est-Ă -dire par territoire ayant une cohĂ©rence hydrographique (bassin versant), de lâhabitat et des organismes qui y vivent, hydrogĂ©ologique et socio-Ă©conomique. La commune appartient ainsi deux U.H.R : lâU.H.R. Gartempe pour 84 % et lâU.H.R. Vienne aval pour 16 %[3].
Les eaux usées de la commune sont traitées dans deux stations d'épuration situées sur le territoire communal[41].
Les eaux du site de baignade en eau douce Lathus-Saint-Remy - La Voulzie ont été classées "Bon / Suffisante"[42].
Traitement des déchets et économie circulaire
La commune a aménagé une déchÚterie[43].
DĂ©mographie
En 2020, la densité de population de la commune est de 12,4 hab./km2. Celle du département est de 62,9 hab./km2. Elle est de 82,1 hab./km2 pour la région Occitanie et de 106,1 hab./km2 pour la France.
Les derniÚres statistiques démographiques ont été fixées en 2009 et publiées en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 1 250 personnes. à cela il faut soustraire les résidences secondaires (23 personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 1 227 habitants.
La diminution de 4 % de la population de la commune de 1999 Ă 2006 sâintĂšgre dans une Ă©volution gĂ©nĂ©rale Ă lâensemble des communes rurales du dĂ©partement de la Vienne. Les zones rurales perdent de leurs habitants au profit dâune vaste rĂ©gion circonscrite autour des deux grandes mĂ©tropoles du dĂ©partement : Poitiers et ChĂątellerault, et plus particuliĂšrement au profit des cantons limitrophes de la prĂ©fecture.
La répartition par sexe de la population est la suivante:
- en 1999 : 49,8 % d'hommes et 50,2 % de femmes.
- en 2005 : 50,1 % d'hommes et 49,9 % de femmes.
En 2005 :
- Le nombre de célibataires était de : 23,7 % dans la population.
- Les couples mariés représentaient 59,6 % de la population,
- Les divorcés étaient 5,3 %,
- Le nombre de veuves et veufs Ă©tait de 11,4 % Ă Lathus-Saint-RĂ©my.
Ăconomie
Agriculture
Lathus est une importante commune agricole avec de gros Ă©levages d'ovins et bovins.
Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes[47], il n'y a plus que 73 exploitations agricoles en 2010 contre 95 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont légÚrement diminué et sont passées de 8 933 hectares en 2000 à 8 168 hectares en 2010. 16 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 2 % pour les oléagineux (surtout du colza et un peu de tournesol), 64 % pour le fourrage et 16 % reste en herbes. En 2000, 5 hectares étaient consacrés à la vigne[47].
35 exploitations en 2010 (contre 47 en 2000) abritent un Ă©levage important de bovins (5 929 tĂȘtes en 2010 contre 4 798 en 2000)[47]. Câest un des troupeaux de bovins les plus importants de la Vienne qui rassemblent 48 000 tĂȘtes en 2011[48].
47 exploitations en 2010 (contre 72 en 2000) se consacrent Ă l'Ă©levage des ovins qui est l'activitĂ© principale (22 781 tĂȘtes en 2010 contre 32 147 tĂȘtes en 2000)[47]. Cette Ă©volution est conforme Ă la tendance globale du dĂ©partement de la Vienne. En effet, le troupeau dâovins, exclusivement destinĂ© Ă la production de viande, a diminuĂ© de 43,7 % de 1990 Ă 2007[48]. En 2011, le nombre de tĂȘtes dans le dĂ©partement de la Vienne Ă©tait de 214 300[49].
L'Ă©levage de volailles a disparu en 2010 (168 tĂȘtes sur 7 fermes en 2000)[47].
Tourisme
Le centre de plein air Pierre Boulzaguet ayant pour activitĂ©s principales le canoĂ«-kayak et lâČĂ©quitation donne Ă cette petite bourgade une rĂ©alitĂ© touristique confortĂ©e par le site au bord de la Gartempe dĂ©nommĂ© le âRoc dâČenferâ, que les courants forts et la gĂ©ologie rendent attractifs.
Activité et emploi
Le taux d'activité était de 70,5 % en 2005 et 64,7 % en 1999.
Le taux de chĂŽmage en 2005 Ă©tait de 8,9 % et en 1999 il Ă©tait de 10,4 %.
Les retraités et les pré-retraités représentaient 36,1 % de la population en 2005 et 29,6 % en 1999.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine religieux
- L'Ă©glise Saint-Maurice de Lathus-Saint-RĂ©my est de style roman. La nef a Ă©tĂ© inscrite au titre des monuments historique en 1926[50]. L'Ăglise, Ă l'exception de la nef et de la sacristie moderne a Ă©tĂ© classĂ© au titre des monuments historique en 1930[50].
- LâĂ©glise du hameau Saint-RĂ©my-en-Montmorillon, rattachĂ©e aujourdâhui Ă la commune de Lathus-Saint-RĂ©my, date du XIXe siĂšcle. Elle remplace un Ă©difice plus ancien quâil fallut raser pour des raisons de sĂ©curitĂ©. Elle abrite une statue de saint Roch en bois de chĂątaignier polychrome (XVe siĂšcle) parfaitement conservĂ©e. Elle Ă©tait lâobjet de pĂšlerinages importants tout comme la petite fontaine proche de lâĂ©glise.
Patrimoine civil
- Un dolmen classĂ© monument historique depuis 1889. Avec, le dĂ©veloppement de l'agriculture intensive, et surtout Ă partir de 1955, date du dĂ©but du remembrement, nombre de dolmen ont Ă©tĂ© dĂ©mantelĂ©s. Le dolmen de Marchain est situĂ© dans un hameau, prĂšs d'un ruisseau et Ă 174 mĂštres d'altitude. Il est constituĂ© de blocs de granit. La dalle de couverture est triangulaire. Elle est soutenue par trois orthostrates qui dĂ©limitent une chambre funĂ©raire de 1,8 m par 1,3 m. Le dolmen Ă©tait utilisĂ© comme sĂ©pulture collective. Ă l'origine, ce dolmen Ă©tait recouvert de pierres et de terre pour former une butte artificielle appelĂ©e tumulus. Une entrĂ©e permettait d'y accĂ©der pour y placer les morts. ĂrodĂ©e par le temps et la pluie, la butte s'est dĂ©gradĂ©e et seules les plus grosses pierres sont restĂ©es. Les tumuli de Bougon dans le dĂ©partement voisin des Deux-SĂšvres permettent de se donner une idĂ©e de ce que devait ĂȘtre ces sites Ă la prĂ©histoire.
- Le chùteau de Cluzeau est inscrit comme monument historique depuis 1993. Il a été construit sur l'emplacement d'un ancien fort roman. Le chùteau est cité pour la premiÚre fois en 1404 et dépendait de Montmorillon. Les du Breuil, seigneurs du lieu, construisent le chùteau actuel dans la deuxiÚme moitié du XVe siÚcle. Sa configuration est irréguliÚre en raison du socle rocheux et de la présence de l'ancien donjon. Celui-ci a été remanié au cours du XVIIIe siÚcle pour le mettre au goût du jour. Le logis est flanqué de deux tours et il est desservi par une tourelle d'escalier. L'élévation se compose d'un rez-de-chaussée et d'un étage. à chaque étage, trois salles ont été aménagées. Une chapelle complÚte l'ensemble seigneurial. Des souterrains partent du chùteau et servaient de refuge.
- Le donjon de Lenest est le vestige d'un chùteau datant du XIVe. Il est situé à environ 4 km de Lathus, sur la route de Saulgé et situé sur cette commune.
Patrimoine naturel
Huit sites sont classĂ©s comme zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) qui couvrent 10 % de la surface communale[51]:
- Les Portes d'Enfer,
- Le coteau de La Barlottiere,
- Le Chambon,
- Les landes de Sainte-Marie,
- L'Ă©tang de La Poterie,
- Les landes de Montmorillon,
- La vallée du Salleron,
- La haute vallée de la Gartempe.
Le site du Camp de Montmorillon et des landes de Sainte-Marie est classé comme zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO)[52]
Trois sites sont inscrites en tant que monument naturel[53]:
- La vallée de la Gartempe,
- Les rives de la Gartempe,
- un ChĂȘne PĂ©donculĂ©.
Deux arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux de protection de biotope (APPB) couvrant moins de 1 % de la surface communale concernent les landes de Sainte-Marie et les Portes d'Enfer.
Trois espaces naturels de la commune bénéficient de protections issues d'engagements internationaux relevant de la directive habitats -faune-flore. Ces espaces représentent 6 % de la surface communale et il s'agit de[54] :
- Les brandes de Montmorillon,
- La vallée de la Gartempe,
- La vallée du Salleron.
Les sites des brandes de Montmorillon et des landes de Sainte-Marie sont aussi classés par la Directive oiseaux qui assure la protection des oiseaux sauvages et de leurs biotopes[54].
Le territoire correspondant à la Haute Vallée de la Gartempe est géré par le Conservatoire d'espaces naturels de Poitou-Charentes et couvre moins de 1 % de la surface communale[55].
Arbres remarquables
Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[56], il y a deux arbres remarquables sur la commune qui sont un chĂȘne pĂ©donculĂ© situĂ© au lieudit la CustiĂšre et un Sophora du Japon situĂ© au lieudit Boussigny.
LâĂ©tang de la Poterie
Il est situĂ© sur la commune de Lathus-Saint-Remy. C'est une zone classĂ©e dâintĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[51]. Câest un petit plan dâeau situĂ© en tĂȘte de bassin du ruisseau de la Montagne, un petit affluent de la rive droite de la Gartempe situĂ©e quelque 3 km Ă lâouest du dĂ©partement de la Vienne. Bien que modeste (environ 200 m) lâaltitude du site est dĂ©jĂ significative dans le contexte rĂ©gional et, de fait, la zone est situĂ©e sur le socle granitique de la bordure occidentale du Massif central et Ă©voque dĂ©jĂ fortement les basses montagnes limousines voisines, dans un paysage de collines couvertes de prairies naturelles et de haies bocagĂšres dissĂ©quĂ©es profondĂ©ment par de petites riviĂšres au courant rapide comme la Brame ou la Gartempe. Sur ce substrat de granite, les sols de haut de pente et de tĂȘtes de thalwegs, assez profonds, sont installĂ©s sur une altĂ©rite sablo-argileuse Ă tendance hydromorphe et les eaux de lâĂ©tang sont pauvres en nutriments.
Cette conjonction de facteurs a permis Ă une population de batraciens et de reptiles trĂšs diversifiĂ©e de coloniser lâĂ©tang et ses rives, notamment la cistude dâEurope. Sa prĂ©sence dans le dĂ©partement de la Vienne est trĂšs rare. En effet, cette tortue aquatique est la seule tortue dâeau douce indigĂšne des rĂ©gions tempĂ©rĂ©es de France. Elle connaĂźt un dĂ©clin alarmant dans toute lâEurope de lâOuest et donc en France. Aquatiques durant la majeure partie de lâannĂ©e, les cistudes viennent Ă terre aprĂšs lâaccouplement pour dĂ©poser leurs 8 Ă 15 Ćufs dans un terrier creusĂ© Ă lâaide leurs pattes arriĂšre dans la terre meuble ou sableuse des rives. AprĂšs leur Ă©closion les jeunes tortues, mesurant Ă peine plus de 2 cm, regagnent le milieu aquatique, pĂ©riode oĂč elles sont trĂšs exposĂ©es Ă la prĂ©dation (corvidĂ©s, ardĂ©idĂ©s). Entre septembre et mars, les cistudes hivernent en sâenfouissant dans des trous creusĂ©s sur les berges. La disparition des zones humides, leur fragmentation, la dĂ©gradation de la qualitĂ© des eaux et lâintroduction dâespĂšces exotiques (poissons, tortue de Floride, Ă©crevisses amĂ©ricaines, ragondins) constituent les principales menaces pesant sur lâespĂšce. La cistude est protĂ©gĂ©e en France.
Sur le site, la cistude est accompagnĂ©e par plusieurs autres espĂšces peu communes, notamment des amphibiens comme la rainette verte ou le crapaud calamite. Ce dernier est un amphibien qui est aussi en trĂšs forte rĂ©gression dans toute lâEurope occidentale. Ce petit crapaud gris-olivĂątre Ă dos marquĂ© dâune ligne mĂ©diane jaune vif est une espĂšce de mĆurs nocturnes qui se nourrit dâinsectes, de vers et de limaces et a besoin dâun substrat meuble - sableux de prĂ©fĂ©rence - pour sâenfouir durant la pĂ©riode de repos hivernal. Cet animal ainsi que la reinette sont protĂ©gĂ©s en France.
La vallée du Salleron
La vallĂ©e du Salleron est un site classĂ© zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[51]. Le site intĂšgre une grande partie du cours de la riviĂšre qui est un affluent de lâAnglin ainsi que ses affluents. Le Salleron est une petite riviĂšre dâeaux vives avec une forte dĂ©nivellation depuis ses sources jusquâĂ la confluence avec lâAnglin. Ses eaux sont de bonne qualitĂ© et bien oxygĂ©nĂ©es. Son lit est riche en sĂ©diments grossiers (sables et graviers). Son bassin versant est Ă dominante forestiĂšre et bocagĂšre et il est encore peu touchĂ© par lâintensification agricole.
LâintĂ©rĂȘt biologique du site, qui justifie son classement et sa protection, rĂ©side dans la prĂ©sence importante de la Lamproie de Planer qui est un poisson menacĂ© de disparition dans toute lâEurope. La Lamproie de Planer exige des eaux de trĂšs bonne qualitĂ© et des sĂ©diments Ă granulomĂ©trie moyenne Ă grossiĂšre pour vivre et se reproduire.
De nos jours, les principales menaces sur cet environnement fragile sont: un ralentissement anormal du courant qui modifierait le tri mĂ©canique des sĂ©diments, ou une pollution chimique (toxiques, mĂ©taux lourds) ou organique (eutrophisation par surcharge des eaux en nutriments provoquant une pullulation dâalgues et une rĂ©duction de lâoxygĂšne dissous). La crĂ©ation dâĂ©tangs destinĂ©s Ă la pĂȘche le long du cours du Salleron constitue un risque important du aux vidanges des Ă©tangs. Elles pourraient, en effet, transfĂ©rer des maladies aux lamproies, provoquer un rĂ©chauffement des eaux du Salleron et introduire des espĂšces piscicoles exotiques. De mĂȘme, la transformation des prairies naturelles du bassin versant en cultures cĂ©rĂ©aliĂšres intensives pourrait avoir dâimportantes rĂ©percussions sur la balance trophique et sĂ©dimentaire des eaux (apport dâengrais et de produits phytosanitaires), voire, en cas dâirrigation, sur les dĂ©bits en pĂ©riode dâĂ©tiage.
La prĂ©sence dâune petite population de Cistude dâEurope, une espĂšce de tortue, est un autre facteur important justifiant la protection du site. Cette tortue aquatique connaĂźt, en effet, un dĂ©clin alarmant dans toute lâEurope de lâOuest. Elle est victime de la disparition des zones humides ou de leur fragmentation, de la dĂ©gradation de la qualitĂ© des eaux et de lâintroduction dâespĂšces exotiques comme la Tortue de Floride, les Ă©crevisses amĂ©ricaines, ou le ragondin.
La haute vallĂ©e de la Gartempe â Les « Portes dâEnfer »
La haute vallĂ©e de la Gartempe est un tronçon de la riviĂšre dâune longueur de 6 km. Elle se situe Ă la fois sur la commune de Lathus-Saint-RĂ©my et sur la commune de SaulgĂ©, dans le sud-est du dĂ©partement, sur la bordure occidentale du Massif central. La vallĂ©e de la Gartempe y est Ă©troite et profonde, localement encaissĂ©e entre des escarpements rocheux granitiques. Les parois rocheuses sont ensoleillĂ©es ou ombragĂ©es selon lâorientation. Le microclimat est frais et humide. La vĂ©gĂ©tation est variĂ©e : des lambeaux de landes calcifuges Ă bruyĂšres, des pelouses hygrophiles rases sur dalles, des bois de ravins...
LâoriginalitĂ© de sa vĂ©gĂ©tation, de sa flore, de sa faune ainsi que son intĂ©rĂȘt paysager â connu sous le nom des « Portes dâEnfer », le site est un des plus spectaculaires de la rĂ©gion â justifient la protection et le classement de cette partie de la vallĂ©e de la Gartempe. Plusieurs espĂšces rares ou menacĂ©es (poissons, batraciens, oiseaux, insectes) ont trouvĂ© refuge dans ce site.
Des habitats sont particuliÚrement riches ou originaux en plantes rares et protégées :
- les dalles suintantes accueillent lâOphioglosse des Açores et lâIsoĂšte Ă©pineux,
- les fissures et les rochers ombragés sont propices à une flore bryologique et ptéridologique trÚs riche,
- les vires rocheuses arides sont couvertes de Millepertuis à feuilles linéaires,
- les lambeaux de landes sĂšches accueillent lâHĂ©lianthĂšme en ombelle,
- les ravins sont couverts dâune forĂȘt de ravins Ă tendance submontagnarde.
Ainsi, y ont été recensés :
- lâAigremoine odorante,
- lâAnogramme Ă feuilles minces,
- lâArnosĂ©ris naine,
- la Balsamine des bois,
- la Centenille naine,
- la Ciboulette,
- la Cicendie filiforme et la Cicendie fluette,
- la Corydale Ă bulbe plein,
- la Doradille de Billot et la Doradille septentrionale,
- lâĂgopode podagraire,
- lâEragrostide poilue,
- la Grande luzule,
- la Gratiole officinale,
- lâHĂ©lianthĂšme en ombelle,
- lâIsoĂšte Ă©pineux,
- le Jonc en tĂȘtes,
- le Millepertuis à feuilles linéaires,
- lâOphioglosse commune,
- lâOphioglosse des Açores,
- lâOsmonde royale,
- le Poirier Ă feuilles en cĆur,
- la PrimevÚre élevée, occupe des sites trÚs disséminés dans la région dont les conditions climatiques ne lui convient pas.
- la Scléranthe vivace,
- la SĂ©rapias langue,
- la Spargoute de printemps,
- la Spergulaire des moissons,
- la Véronique des montagnes, occupe des sites trÚs disséminés dans la région dont les conditions climatiques ne lui convient pas.
Lâavifaune est remarquable. On y a recensĂ© la prĂ©sence de l'Alouette lulu (espĂšce protĂ©gĂ©e sur tout le territoire français), de la Bergeronnette des ruisseaux, de la BondrĂ©e apivore (espĂšce protĂ©gĂ©e sur tout le territoire français), du Cincle plongeur (un des rares sites de nidification du Cincle plongeur en Poitou-Charentes), et du Pie-griĂšche Ă©corcheur (espĂšce protĂ©gĂ©e sur tout le territoire français).
Les amphibiens sont représentés par la Rainette verte qui est une espÚce protégée sur tout le territoire français et le Sonneur à ventre jaune, un petit crapaud menacé en Europe.
Les insectes sont représentés par le rare Cuivré des marais qui fréquente certaines prairies humides du site ou le Gomphe à crochets.
Parmi les poissons présents dans les eaux de la Gartempe, figurent le Chabot, la Lamproie fluviatile et, surtout, le Saumon atlantique, une espÚce en trÚs forte régression en France (elle a disparu de la Seine, du Rhin, des affluents de la Garonne et se trouve en danger dans le bassin de la Loire).
Les mollusques sont représentés par la Mulette épaisse.
Toutefois, depuis les annĂ©es 1980, cette zone est menacĂ©e par le dĂ©veloppement des loisirs de plein-air (pratique de lâescalade, compĂ©titions rĂ©guliĂšres de canoĂ«-kayak) ou par la conversion des prairies naturelles en cultures cĂ©rĂ©aliĂšres provoquant une pollution des eaux.
Personnalités liées à la commune
- Jehan Goudon, seigneur de LesraudiÚre, est prévÎt prominéral de la maréchaussée de Montmorillon, en 1664. Il réside à Lathus avec son épouse dame Marie Delaforest.
- Robert-RaphaĂ«l Mercier, (nĂ© Ă BĂ©lĂąbre - dĂ©cĂ©dĂ© Ă Saint-RĂ©my-en-Montmorillon) est fils de gĂ©omĂštre. Il est notaire Ă Plaisance oĂč il rĂ©side cĂ©libataire. Il se marie avec demoiselle Marie-Justine Marsaudon (1820-?), originaire de Saint-RĂ©my-en-Montmorillon, en 1845. Il est Ă©lu maire de Plaisance de 1848 Ă 1855. Il accĂšde aux mĂȘmes fonctions Ă©lectives que son beau-pĂšre, Jacques-Gilbert Marsaudon (1797-1875), en devenant maire de la commune de Saint-RĂ©my-en-Montmorillon en 1881.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[8].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le brĂ»lage des dĂ©chets verts Ă lâair libre ou Ă lâaide dâincinĂ©rateurs individuels est interdit toute lâannĂ©e et sur lâensemble du dĂ©partement de la Vienne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Chambre RĂ©gionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
- Observatoire régional de l'environnement de Poitou-Charentes
- DREAL Poitou-Charentes / MNHN, 2012/2013
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Montmorillon - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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- « Orthodromie entre Lathus-Saint-Rémy et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
- Agreste â Bulletin no 12 de mai 2013
- Panorama de lâAgriculture en Vienne â juin 2012 â Chambre dâAgriculture de la Vienne
- « Eglise Saint-Maurice », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes, 2011
- MNHN, DREAL Poitou-Charentes, 2011
- DREAL Poitou-Charentes / SDAP, 2013
- DREAL Poitou-Charentes / MNHN, 2013
- Conservatoire d'Espaces Naturels de Poitou-Charentes, 2015
- Poitou-Charentes Nature, 2000