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Bélâbre

Bélâbre est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.

Bélâbre
Bélâbre
L'hôtel de ville en 2017.
Blason de Bélâbre
Blason
Bélâbre
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre
Arrondissement Le Blanc
Intercommunalité Communauté de communes Marche Occitane - Val d'Anglin
Maire
Mandat
Laurent Laroche
2020-2026
Code postal 36370
Code commune 36016
Démographie
Gentilé Bélabrais
Population
municipale
934 hab. (2020 en diminution de 6,51 % par rapport à 2014)
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 33′ 08″ nord, 1° 09′ 32″ est
Altitude Min. 95 m
Max. 156 m
Superficie 40,14 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Le Blanc
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Gaultier
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bélâbre
Géolocalisation sur la carte : France
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Bélâbre
Géolocalisation sur la carte : Indre
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Bélâbre
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Bélâbre
Liens
Site web ville-belabre.fr

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans le sud-ouest[1] du département, à la limite avec le département de la Vienne.

    Elle est située dans la région naturelle de la Brenne, au sein du parc naturel régional de la Brenne.

    Les communes limitrophes[1] sont : Chalais (km), Mauvières (km), Liglet (km), Ruffec (km), Ciron (11 km), Lignac (11 km) et Le Blanc (12 km).

    Les communes chefs-lieux[1] et préfectorales sont : Saint-Gaultier (22 km), Le Blanc (12 km), Châteauroux (50 km), La Châtre (63 km) et Issoudun (77 km).

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Hameaux et lieux-dits

    Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : la Fumasse, les Gorciers, Nesme, Jovard et Puyrajoux[2].

    Géologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].

    Hydrographie

    Le territoire communal est arrosé par la rivière Anglin[2] et comprend plusieurs étangs.

    • L'étang Bouteiller en 2017.
      L'étang Bouteiller en 2017.
    • La rivière Anglin en 2019.
      La rivière Anglin en 2019.

    Climat

    Normales et records pour la période 1981-2010 à la station météorologique de Châteauroux - Déols
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,3 1,3 3,5 5,3 9,2 12,4 14,4 14,3 11,2 8,5 4,1 1,8 7,3
    Température moyenne (°C) 4,2 4,9 8 10,4 14,4 17,8 20,2 20 16,6 12,8 7,5 4,7 11,8
    Température maximale moyenne (°C) 7,1 8,6 12,6 15,5 19,6 23,1 26 25,6 21,9 17,1 11 7,6 16,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −22,8
    16-01-1985
    −22,8
    14-02-1929
    −10,8
    01-03-2005
    −4,2
    07-04-1929
    −1,4
    11-05-1928
    1,2
    01-06-1936
    4
    10-07-1948
    4,5
    06-08-1967
    0
    30-09-1936
    −5,2
    30-10-1997
    −8,7
    24-11-1998
    −17
    10-12-1967
    −22,8
    16-01-1985
    Température maximale la plus basse (°C)
    date du record
    −14,9
    16-01-1985
    −10,8
    02-03-1956
    −1,9
    05-04-1971
    1,5
    06-04-1911
    6,9
    04-05-1977
    11,1
    09-06-1956
    12,8
    19-07-1966
    13,9
    31-08-2007
    9,5
    29-09-1919
    2,8
    27-10-1931
    −2,9
    22-11-1993
    −10,2
    20-12-1938
    −14,9
    16-01-1985
    Température minimale la plus haute (°C)
    date du record
    12
    02-01-1916
    12,1
    27-02-1960
    14,9
    11-03-1981
    14,5
    28-04-1913
    18
    12-05-1912
    22,3
    28-06-2005
    23
    21-07-1995
    23,3
    06-08-2018
    20,5
    05-09-2017
    18,9
    01-10-2001
    15,1
    07-11-1954
    13,4
    04-12-1961
    23,3
    06-08-2018
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    18,5
    05-01-1999
    24
    27-02-2019
    28
    25-03-1955
    31,5
    22-04-1893
    34,5
    29-05-1944
    37,7
    26-06-1947
    40,2
    28-07-1947
    40,5
    02-08-1906
    38
    01-09-1906
    30,3
    07-10-2009
    24,5
    02-11-1899
    20,5
    16-12-1989
    40,5
    02-08-1906
    Ensoleillement (h) 72,1 91,9 155,6 178,5 208,6 210,4 231,7 235,5 189,5 128,3 79,6 59 1 840,7
    ETp Penman (mm) 13,8 23,2 56,1 82,1 112,9 132,8 147,8 131,5 79,5 41,3 15,9 10,2 847,1
    Record de vent (km/h)
    date du record
    105,4
    NC
    132,1
    23-02-2009
    126
    NC
    104,4
    NC
    94,5
    NC
    109,8
    13-06-2002
    104,4
    NC
    115,2
    NC
    104,4
    NC
    97,2
    NC
    100,8
    NC
    126
    NC
    132,1
    NC
    Record de la pression la plus basse (hPa)
    date du record
    973,1
    NC
    965
    NC
    983,7
    NC
    981,8
    NC
    989,6
    NC
    991,6
    NC
    978,2
    NC
    996,9
    NC
    989,9
    NC
    980,1
    NC
    973
    NC
    967,9
    NC
    965
    NC
    Record de la pression la plus haute (hPa)
    date du record
    1 045,1
    NC
    1 043,4
    NC
    1 046,7
    NC
    1 035,7
    NC
    1 033,5
    NC
    1 047,5
    NC
    1 030,6
    NC
    1 030,6
    NC
    1 034,9
    NC
    1 035,6
    NC
    1 040,2
    NC
    1 045,6
    NC
    1 047,5
    NC
    Précipitations (mm) 59,2 48,8 52,1 65,8 73,3 54,9 56,6 56,1 64,3 73,8 64,9 67,3 737,1
    Record de pluie en 24 h (mm)
    date du record
    48,7
    20-01-1910
    29,7
    05-02-1955
    32,4
    29-03-1978
    42,6
    18-04-1964
    54,1
    12-05-1910
    67,6
    04-06-2002
    60,4
    08-07-1919
    66,1
    29-08-1945
    58,6
    17-09-1975
    43
    29-10-1981
    35,2
    05-11-1962
    51,6
    24-12-1995
    67,6
    04-06-2002
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 4,9 5,3 5 5,8 6,2 7,5 7,4 7,2 8,3 6,4 5,7 5,9 6,3
    Source : Infoclimat.fr
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
    7,1
    1,3
    59,2
    8,6
    1,3
    48,8
    12,6
    3,5
    52,1
    15,5
    5,3
    65,8
    19,6
    9,2
    73,3
    23,1
    12,4
    54,9
    26
    14,4
    56,6
    25,6
    14,3
    56,1
    21,9
    11,2
    64,3
    17,1
    8,5
    73,8
    11
    4,1
    64,9
    7,6
    1,8
    67,3
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Voies routières

    Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 10, 15, 53, 54, 54C, 61, 98 et 927[4].

    Transports

    La ligne du Blanc à Argenton-sur-Creuse via Saint-Benoît-du-Sault passait par le territoire communal, trois gares (Puyrajoux, Bélâbre et La Gendarmerie) desservaient la commune. La gare ferroviaire la plus proche est la gare d'Argenton-sur-Creuse[4], à 35 km.

    Bélâbre n'est pas desservie par des dessertes de bus.

    L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[4], à 64 km.

    Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée de pays de la Brenne[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Bélâbre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Blanc, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8] - [9].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (31,2 %), zones agricoles hétérogènes (25,3 %), prairies (21,1 %), terres arables (19 %), zones urbanisées (1,7 %), eaux continentales[Note 3] (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Logement

    Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[12] de la commune :

    Date du relevé 2013 2015
    Nombre total de logements 734 727
    Résidences principales 68,7 % 66,7 %
    Résidences secondaires 18,8 % 19,9 %
    Logements vacants 12,5 % 13,3 %
    Part des ménages propriétaires de leur résidence principale 78,1 % 78,1 %

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Bélâbre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].

    Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Luzeraize, est classée au niveau de risque 4, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[15].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bélâbre.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[16].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 726 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 708 sont en en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17] - [18].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1993, 2009, 2011, 2016, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[13].

    Toponymie

    Ses habitants sont appelés les Bélabrais[19].

    Histoire

    Entre Bélâbre et Mauvières, existe une pierre couchée sur l’ancien chemin de Puyrajoux au Blanc, c’est une pierre levée.

    Aussi énigmatique que ce mégalithe est le lieu-dit « le Cimetière au Chien » en limite des communes de Chalais, Ruffec et Ciron. Les anciennes paroisses qui ont formé la commune de Bélâbre sont encore marquées par leurs églises. Le prieuré de Jovard dépendait de l’abbaye de Méobecq. L’église formée d’une nef et d’un clocher est dédiée à la Vierge et garde deux statues de bois. On y venait autrefois « en voyage ». Il fallait suivre un parcours marqué de sept croix jusqu’à la fontaine du Magnoux où l’on jetait quelques pièces de monnaie. Ce pèlerinage se continue toujours. L’église de Nesme fut propriété des bénédictins de Saint-Savin-sur-Gartempe qui la reçurent en don en 1092. À l’Épeau, le prieuré dépendait de Grandmont.

    Par lettre de 1372, le roi Charles V donnait à son « amé et féal chevalier Jehan de Pocquières...le chastel de Bel arbre, assis en Guienne, à trois lieues ou environ prez de Oblanc, confisqué sur Périchon de Naillac[20], Anglais tenant le party ennemy, et valant 120 livres de rente » Les deux seigneuries voisines de la Salle et de Bel Arbre furent réunies en 1498. La terre de Bélâbre appartint successivement à Pierre III de Pocquières, à Louis de Chazerat (mi-XVIe siècle, bailli du duché de Berry pour Marguerite de Valois, époux en 1530 de l'héritière Anne de Pocquières), à Jean de Durfort de Born († 1613 ; curateur d'Anne de Pocquières — âgée, veuve et sans postérité — dès avant 1593).

    Les guerres de Religion n’épargnèrent pas Bélâbre qui avait un temple de l’église réformée. Deux sièges, l’un en 1587 par les calvinistes, l’autre en 1591 par les Ligueurs, apportèrent leurs ravages.

    Armand-Léon de Durfort de Born — fils de Jean de Durfort[21] et époux d'une cousine issue de germain de Sully : Lucrèce de Béthune, fille de Florestan de Béthune-Mareuil de Congy — était lieutenant général de l’artillerie royale. Sa ruine devait amener le « chasteau et maison forte, garnie d’un portail, tours, pavillons, fossés, pont-levis et basse-cour » à Jacques Ier Lecoigneux (1588/1589-1651)[22] - [23]. Lié à Gaston d'Orléans dont il fut le chancelier, père de François Le Coigneux (1624-1702 ; son fils aîné, conseiller-clerc au Parlement, frondeur et poète), il était président à mortier au Parlement de Paris et joua un rôle important pendant la Fronde. Exilé pendant un temps, il revint en France à la mort de Louis XIII et obtint l’érection de son domaine — Bélâbre, Liglet, Ajoux, la Luzeraise et le Châtelier, acquis en 1649 — en marquisat le 8 juillet 1650. Par sa troisième femme Eléonore de Chaumont épousée en 1640, il pouvait exciper d'une parenté avec les Durfort de Born : la grand-mère maternelle d'Eléonore, Renée de Polignac, était la sœur de Louise de Polignac, la femme de Jean de Durfort et la mère d'Armand-Léon de Durfort de Born ; Renée et Louise de Polignac étaient filles de Christophe de Polignac d'Escoyeux, dont la mère était une Pocquières.

    Son deuxième fils, le 2e marquis de Bélâbre Gabriel Lecoigneux († 1709 ; demi-frère de François), conseiller du roi en ses conseils, réalisa un parc magnifique qui bordait l’Anglin. Son dernier fils homonyme Jacques Lecoigneux, † 1686, le seul né d'Eléonore de Chaumont, marquis de Montmélian et Mortefontaine, lui aussi président à mortier au Parlement de Paris, convola également trois fois : sa deuxième épouse, mariée en 1659, fut Marie d'Aloigny de Rochefort du Blanc, sœur du maréchal. Polyxène Le Coigneux (1641-1705), sœur de Jacques et demi-sœur de François et de Gabriel, épousa Henri-Emmanuel Hurault de Vibraye. Fils de Gabriel, le 3e marquis Jacques II Lecoigneux (1683-1728) fut colonel de régiment de Bélâbre puis brigadier des armées du roi. Fils de Jacques II, le 4e marquis Louis-Jacques Lecoigneux (1715-1752) agrandit encore les possessions familiales. Fils de Louis-Jacques, le 5e marquis de Bélâbre Jacques Louis Guy Lecoigneux (1751-1813 ; postérité), lieutenant des maréchaux de France en 1789, devait émigrer à la Révolution.

    Un descendant de la famille Lecoigneux eut en 1832 une singulière idée. Ayant lu un récit historique qui faisait à tort mourir à Bélâbre Guillaume de Flavy, capitaine de Compiègne parfois jugé responsable de la capture de Jeanne d’Arc, il fit élever sur un îlot de l’Anglin un tombeau doté d’un gisant d’emprunt. Les historiens rétablirent un jour la vérité mais le plus cocasse dans le destin de ce tombeau figuré, ce fut la crédulité populaire qui vit dans le gisant non pas un personnage historique mais « saint Greluchon », favorable aux femmes désirant avoir enfant. Elles venaient se baigner dans un bras de la rivière proche du monument.

    Après la jacquerie de Buzançais en 1847 (provoquée par la cherté du blé), des émeutes ont lieu à Bélâbre[24].

    Le terroir porte des traces d’anciennes forges de fer. Le dernier haut-fourneau s’est éteint en 1875. L’église actuelle date de 1852.

    À la suite du redécoupage cantonal de 2014[25], la commune n'est plus chef-lieu de canton. En 2023, le conseil municipal vote pour l'installation d'un Centre d'accueil de demandeurs d'asile (CADA) au cœur du village, avec une capacité de 38 places, mais ce projet provoque des tensions[26]. Le dossier est officialisé par la préfecture et géré par l’association Viltaïs de Moulins (Allier)[27].

    Politique et administration

    La commune dépend de l'arrondissement du Blanc, du canton de Saint-Gaultier, de la première circonscription de l'Indre et de la communauté de communes Marche Occitane - Val d'Anglin[28].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981 ? Adrien Couturaud
    1997[29] - [30] mars 2014 René Duplant UMP Conseiller général de l'Indre (2001-2015)
    Agent général d'assurances retraité
    mars 2014[31] En cours Laurent Laroche SE Directeur à La Poste

    Instances judiciaires et administratives

    La commune dispose des services suivants :

    • L'office de tourisme en 2019.
      L'office de tourisme en 2019.
    • La gendarmerie en 2019.
      La gendarmerie en 2019.
    • Le centre de secours en 2019.
      Le centre de secours en 2019.
    • Le centre d'entretien et d'exploitation des routes du conseil départemental de l'Indre en 2019.
      Le centre d'entretien et d'exploitation des routes du conseil départental de l'Indre en 2019.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].

    En 2020, la commune comptait 934 habitants[Note 4], en diminution de 6,51 % par rapport à 2014 (Indre : −3,3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1268989201 0312 0002 1362 1652 2342 346
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2172 2212 2102 1252 1052 1202 0852 0111 918
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 8751 8741 8131 5561 5451 5071 4921 5151 363
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 2771 3361 2601 0671 0621 0299769691 020
    2015 2020 - - - - - - -
    980934-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dépend de la circonscription académique du Blanc.

    Médias

    La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.

    Cultes

    Culte catholique

    La commune de Bélâbre dépend de l'archidiocèse de Bourges, du doyenné du Val de Creuse[42] et de la paroisse du Blanc. Le lieu de culte est l'église de Nesmes.

    Économie

    La commune se situe dans la zone d’emploi du Blanc et dans le bassin de vie du Blanc[28].

    Un camping est présent dans la commune. Il s'agit du camping municipal La Quintaine qui dispose de 26 emplacements[43].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    • Église de Nesmes, dotée d'un clocher-château d'eau[44].
    • Monument aux morts

    Personnalités liées à la commune

    • François-Jacques Pâtureau de Miran, seigneur de Miran, la Place, les Varennes, le Chatelier, Brenne, et Sigougnolles, conseiller du roi, né le 6 janvier 1727 à Bélabre et décédé le 16 octobre 1806 (79 ans) à Châteauroux. Il fut négociant, conseiller du roi, greffier en chef en l'élection de Châteauroux, président du tribunal de commerce de l'Indre, grand notable électeur de l'Empire en 1803 et 1806[45].

    Héraldique, logotype et devise

    Blason de Bélâbre Blason
    D'azur aux trois porcs-épics d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Logotype de la commune de Bélâbre :

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Pierre Brunaud, Les cantons de Saint-Benoît-du-Sault et Bélâbre, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, , 128 p. (ISBN 2842534956).
    • Maxime-Jules Berry, Bélâbre : monographie de Maxime-Jules Berry, Royer, 1950, réédition 1992, 375 p..
    • Daniel Fabre, Bélâbre en 1789, Bernard Royer, , 215 p..
    • Guillaume Cotinat, Bélâbre, du compagnon du chevalier Bayard aux marquis Le Coigneux, La Marnière, , 245 p..
    • Gaston Chéreau, Le pays qui a perdu son âme, réédition 1993

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Indre », sur le site de Lion 1906, consulté le 3 septembre 2018.
    2. « Bélâbre » sur Géoportail., consulté le 17 septembre 2018.
    3. « Didacticiel de la règlementation parasismique : Indre », sur le site de la Prévention du risque sismique, consulté le 3 septembre 2018.
    4. « Bélâbre », sur le site de ViaMichelin, consulté le 3 septembre 2018.
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. « Comparateur de territoire : Commune de Bélâbre (36016) », sur le site de l'Insee, consulté le 28 octobre 2018.
    13. « Les risques près de chez moi - commune de Bélâbre », sur Géorisques (consulté le )
    14. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    15. « Atlas du risque de feux de forêt en Centre – Val de Loire », sur www.centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    16. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Indre », sur /www.indre.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
    17. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    18. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    19. « Nom des habitants des communes françaises, Bélâbre », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
    20. Importante famille féodale du Bas-Berry, de la Brenne, de la Basse-Marche, les Naillac eurent Château-Naillac, Le Blanc, Le Bouchet, Gargilesse, la vicomté de Bridiers...
    21. « Durfort de Born, p. 754 », sur Histoire généalogique et chronologique de la Maison royale de France, t. V, par le Père Anselme et Honoré Caille du Fourny, aux Libraires associés à Paris, 1730.
    22. « Le Coigneux, p. 2-5 », sur Racines & Histoire.
    23. « Château de Bélâbre : les Lecoigneux », sur Ville de Bélâbre.
    24. Bernard Moreau, Marianne bâillonnée : les républicains de l’Indre et le coup d’État du 2 décembre 1851, Chaillac, Points d’Æncrage, , 109 p. (ISBN 2911853059), p. 9.
    25. « LOI no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral », JORF no 0114 du 18 mai 2013 p. 8242, (consulté le ).
    26. Emeline Ferry, À Bélâbre, l'arrivée d'un centre de demandeurs d'asile provoque des tensions, francebleu.fr, 24 février 2023
    27. Jean-Michel Bonnin, Des habitants de Bélâbre inquiets de l’ouverture d’un centre d’accueil pour migrants, lanouvellerepublique.fr, 24 février 2023
    28. « Commune de Bélâbre (36016) », sur le site de l'Insee, consulté le 28 octobre 2018.
    29. « Résultats des élections municipales 2001 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
    30. « Résultats des élections municipales 2008 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
    31. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
    32. Site de La Poste : Un bureau de poste, consulté le 22 août 2012.
    33. Site de Berry Province, consulté le 5 février 2013.
    34. Site de Région de Gendarmerie du Centre : Groupement de l'Indre, consulté le 23 août 2012.
    35. Site du conseil départemental de l'Indre : Avec le Département, des routes encore plus sûres !, consulté le 9 mars 2016.
    36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    40. « Liste des établissements scolaires de l'Indre - Année scolaire 2018/2019 » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
    41. « Regroupements pédagogiques intercommunaux (R.P.I.) » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
    42. Site de l'archidiocèse de Bourges : Doyenné du Val de Creuse, consulté le 4 mai 2013.
    43. « La Quintaine », sur le site de campingfrance.com (consulté le ).
    44. Site de l'association de sauvegarde du patrimoine historique, rural, culturel et naturel : Un clocher-château d'eau, consulté le 2 avril 2016.
    45. AD Indre registres paroissiaux Bélabre, Argenton-sur-Creuse, Châteauroux, grands notables éditions du CNRS.
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