Plaisance (Vienne)
Plaisance est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Plaisance | |||||
Façade de l'église Notre-Dame. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Vienne | ||||
Arrondissement | Montmorillon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Vienne et Gartempe | ||||
Maire Mandat |
Aurélien Tabuteau 2020-2026 |
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Code postal | 86500 | ||||
Code commune | 86192 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Plaisançois | ||||
Population municipale |
176 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 13 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 19′ 57″ nord, 0° 52′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 138 m Max. 211 m |
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Superficie | 13,11 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Montmorillon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Montmorillon | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Vienne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Géographie
Localisation
Petite commune rurale située en région Nouvelle-Aquitaine, au Sud-Est du département de la Vienne, dans l'arrondissement et le canton de Montmorillon.
La commune est proche du parc naturel régional de la Brenne.
Communes limitrophes
Hydrographie
La Blourde est le principal cours d'eau qui traverse la commune de Plaisance.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montmorillon », sur la commune de Montmorillon, mise en service en 1990[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de précipitations de 789,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 51 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[13].
Voies de communication et transports
Les gares et les haltes ferroviaires les plus proches sont situées dans les communes suivantes :
- Lathus à 7,5 km.
- Montmorillon à 9,5 km.
- Lussac-les-Chateaux à 14 km.
- Le Dorat à 21,3 km.
- Bellac à 26,8 km.
Les aéroports les plus proches sont l'aéroport de Poitiers-Biard situé à 51,5 km et celui de Limoges-Bellegarde situé à 57,5 km.
Urbanisme
Typologie
Plaisance est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montmorillon, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,9 %), zones agricoles hétérogènes (20,9 %), prairies (16,1 %), forêts (1,1 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Plaisance est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Petite Blourde. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[22] - [20].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[23]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[24]. 47,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8] - [25].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2016 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[20].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Plaisance est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[26].
Toponymie
Des reliques ramenées de la ville italienne de Plaisance pourrait expliquer le nom de la commune[27].
Histoire
Il s'agit d'une ancienne bourgade fortifiée dépendant des châtellenie et sénéchaussée de Montmorillon.
Plaisance accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires, comme le brûlement des titres féodaux[28].
Politique et administration
Intercommunalité
Plaisance est une commune membre de la communauté de communes du Montmorillonnais devenue la communauté de communes Vienne et Gartempe le .
liste des maires
Instances judiciaires et administratives
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne et de la cour d’assises de la Vienne.
Services publics
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].
En 2020, la commune comptait 176 habitants[Note 9], en augmentation de 7,98 % par rapport à 2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 49 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
La diminution de 20 % de la population de la commune de 1999 à 2006 s’intègre dans une évolution générale à l’ensemble des communes rurales du département de la Vienne. Les zones rurales perdent de leurs habitants au profit d’une vaste région circonscrite autour des deux grandes métropoles du département : Poitiers et Châtellerault, et plus particulièrement au profit des cantons limitrophes de la préfecture.
Économie
Selon la direction Régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Foret de Poitou-Charentes[33], il n'y a plus que neuf exploitations agricoles en 2010 contre dix en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont paradoxalement augmenté de 47 % et sont passées de 1 024 hectares en 2000 à 1 507 hectares en 2010[33]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne vingt hectares[34].
24 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement et un peu d'orge), 6 % pour les oléagineux (tournesol), 51 % pour le fourrage et 16 % restent en herbes[33].
Quatre exploitations en 2010 comme en 2000 abritent un élevage de bovins (761 têtes en 2010 contre 356 en 2000)[33].
Six exploitations en 2010 (contre neuf en 2000) abritent un important élevage d'ovins (3 912 têtes en 2010 contre 4 924 têtes en 2000)[33]. Cette évolution est conforme à la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007[35]. En 2011, le nombre de têtes dans le département de la Vienne était de 214 300[36].
Un élevage industriel de volailles s'est développé dans trois fermes au cours de cette décennie (22 656 têtes en 2010)[33].
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
- Pierre-levée de Chiroux : dolmen classé comme Monument historique par l'arrêté du .
- Château de l'Âge, avec ses douves.
- Presbytère du XVIIe siècle.
L'église Notre-Dame
L'église Notre-Dame est du XIIIe siècle. Elle présente un caractère gothique avec survivances romanes (sanctuaire gothique). L'église, a, en effet, subi plusieurs campagnes de constructions. Malgré la destruction du chevet, l'église a gardé son enveloppe architecturale du XIIe siècle.
Sa façade est de type limousin avec un portail en arc brisé polylobé et des modillons historiés. Le portail est aussi encadré de quatre voussures ornées d'un tore que prolongent des colonnettes de piédroits d'après la formule limousine. Deux profondes arcades sont situées de chaque côté du portail et rappellent celles des façades des églises du Dorat et de La Souterraine, situées en Marche.
La saillie du portail est amortie par une corniche à modillons. L'un d'entre eux représente un visage qui tire la langue, aux yeux effrayés et au nez crochu. Ce visage aux traits marqués par la souffrance est celui d'une femme aux cheveux arrangés en deux longues tresses remontées de chaque côté de la tête. Cette sculpture pourrait être un symbole du mensonge.
Parmi les deux reliefs sculptés sur la façade, un personnage debout et en mouvement, une main posée sur le genou, parait danser. Le modelé précis de son corps et de son visage, l'émergence d'un réseau de lignes pour traduire la matière de ses vêtements et la finition des détails (yeux, menton creusé d'une fossette…) suggère un ciseau très habile.
Sur le chapiteau extérieur gauche de la baie occidentale, deux quadrupèdes, les pattes reposant sur l'astragale moulurée, sont adossés et en marché. Avant de s'élancer vers le haut de la corbeille où elles s'achèvent en enroulement de volute, deux tiges se courbent sur le dos de chaque animal. Le chapiteau fait partie de la série qui marque la première campagne de construction de l'église. Il se distingue des chapiteaux à crochets de style gothique de l'élévation intérieure.
La nef, de deux travées, a été modifiée lors de la campagne de construction au début du XIIIe siècle. Elle est de style gothique. Elle est alors voûtée pour couvrir les travées carrées. Chaque travée est alors coiffée d'une croisée d'ogives très élancée qui rappelle le style angevin. Elle a de fausses tribunes.
À la suite de la destruction des parties orientales au XVIIe siècle, le chœur est aménagé dans la travée orientale de la nef.
Les travées des bas-côtés sont couvertes de berceaux brisés transversaux. Elles communiquent entre elles par d'étroits passages qui s'appuient sur des grands arcs qui sont plaqués contre les murs gouttereaux. La construction de ces derniers serait apparemment antérieure à celle des arcs.
Dans cette combinaison de voûtes qui associe les berceaux transversaux et les voûtes d'ogives, il faut y voir toute l'originalité d'une solution architecturale adoptée au XIIIe siècle pour couvrir l'édifice.
De petites ouvertures situées au-dessus des grandes arcades des deux premières travées prouvent la présence de combles aménagés. Ils sont contemporains du système de voutement de la nef.
Trois pierres tombales décorées d’étendards sont visibles dans le dallage de la nef. L'une d'entre elles est datée de 1200 et représente une bannière de forme rectangulaire. L'autre pierre tombale est datée du XIVe siècle et représente un pennon de forme rectangulaire. La dernière tombe serait du XIIIe siècle. La bannière est de forme carrée.
L'église a été classée comme Monument historique par l'arrêté du [37]. Elle rappelle la chapelle Saint-Laurent de Montmorillon avec son beau portail polylobé.
L'ancienne lanterne des morts
La commune de Plaisance abrite une ancienne lanterne des morts en partie détruite. Elle date du XIIIe siècle. Elle est située dans le cimetière.
Les hypothèses les plus diverses ont été émises quant à leur fonction : phare destiné à guider les voyageurs égarés; enseigne indiquant un cimetière, donc un lieu dangereux à éviter; fanal permettant aux morts quittant leurs tombes pour hanter les vivants de retrouver leur cimetière à l'aube…
Toutefois, il est vraisemblable que les lanternes aient été des fanaux funéraires. Dès l'Antiquité, il était de tradition d'entretenir une flamme auprès des tombes. Cette coutume fut reprise par les premiers chrétiens pour qui la mort n'est qu'un passage de la lumière terrestre vers la lumière céleste. Les tombeaux s'ornèrent de bougies. Elles furent ensuite remplacées par une bougie de pierre, plus solide, résistante aux intempéries : la lanterne des morts.
La lanterne des morts de Plaisance a été transformée en une croix hosannière à une date inconnue. La croix tire son nom de l’hébreu "Hosanna", premier mot d'un hymne qui était chanté le jour des Rameaux. Par tradition, les villageois se rendaient en procession ce jour-là jusqu'au cimetière. Une fois la procession arrivée au pied de ce calvaire, les paroissiens, ensemble, chantaient l'Hosanna.
Le socle de pierre conserve l'autel dirigé vers l'orient. Au nord, est visible la base de la porte taillée dans la pierre permettant de pénétrer dans l'ancienne colonne creuse de la lanterne.
La croix est classée comme Monument historique depuis 1917.
Autres édifices
- Au cimetière, au pied de l'ancienne lanterne des morts, il est possible de voir un caveau. Il est formé d'une excavation rectangulaire traversée à mi-hauteur par des dalles de pierres espacées régulièrement en laissant visible le fond. Il s'agit d'un caveau pourrissoir : au Moyen Âge, les religieux du prieuré faisaient déposer les cadavres des frères afin de permettre le décharnement du corps. Les religieux recueillaient ensuite les ossements qui, possibles reliques, avaient un caractère sacré. Le caveau a été classé Monument historique par l'arrêté du .
- Au cimetière, pierres tombales du XIIIe siècle, des seigneurs de Blom. Elles sont classées comme Monument historique depuis 1986.
- Le presbytère dont l'élévation et la toiture ont été inscrits comme Monument historique par l'arrêté du .
Personnalités liées à la commune
Personnalités liées à l'histoire de la commune :[38]
- Sylvain Bonneau est curé de Plaisance. Il est maire de la commune de 1789 à 1792.
- Louis René Bazille Vacher de Lapouge (décédé le à Mazerolles) est issu d'une famille bourgeoise. Il est major de la Garde Nationale de Plaisance vers 1791. Il est procureur de la commune de Notre-Dame de Plaisance, lorsqu'il est élu officier public, le , pour rédiger les actes destinés à constater les naissances, mariages et décès des citoyens.
- Germain Normand (né vers 1757 à Montmorillon - décédé le à Plaisance), est issu d'une famille de cultivateurs originaires de Montmorillon. Il est marchand, cultivateur, fermier puis propriétaire. Il se fait remarquer par son implication dans la vie de la commune de Plaisance. Il accède à la charge de maire de cette même commune en 1792. Il conserve cette fonction jusqu'à la fin de l'année 1810. Il est élu agent de la commune de Plaisance, chargé de l'état civil le .
- Antoine Charles Bonnesset (né vers 1772 - décédé le à Plaisance) est fils de tanneur et originaire de Lussac-les-Châteaux. Il est officier de santé dans l'armée impériale, où il obtient son diplôme de chirurgien. Il est élu agent de la commune de Plaisance le . Il est maire de cette même commune de 1811 à 1815.
- Pierre Delavergne, originaire de la commune d'Angles-sur-l'Anglin, fils du directeur des postes aux lettres de la paroisse Saint-Martin d'Angles, il est notaire et beau frère d’Antoine Charles Bonnesset, à qui il succède à la fonction de maire de Plaisance de 1815 à 1819.
- Jean Bost Lamondie (né vers 1775) est issu d'une famille de hauts fonctionnaires. Son père, Félix Bost (1738-1778) est notaire royal à Plaisance, lorsqu'il voit le jour. Son père meurt alors qu'il n'a à peine trois ans. Cultivateur et propriétaire, il épouse Marie Julie Normand (1778-1829), avant 1800. Cette dernière est la fille de l'ancien maire Germain Normand. Jean accède à la même fonction que son beau-père de 1820 à 1824.
- Joseph Pascal Gaillard (né le à Montmorillon - décédé après 1848) est notaire royal à Plaisance. Il s'unit à Plaisance, avec mademoiselle Susanne Marie Julie Eugénie Bost Lamondie (1807-?) en 1827. Il accède aux mêmes fonctions de maire que son beau-père, Jean Bost Lamondie de 1824 à 1828 et de 1843 à 1848.
- Henri Joseph Normand (né vers 1781 - décédé le à Plaisance) est chirurgien puis docteur en médecine à Plaisance. Il est adjoint au maire Joseph Pascal Gaillard, puis maire de la commune de 1828 à 1843.
- Robert Raphaël Mercier (né le à Bélâbre - décédé le à Saint-Rémy-en-Montmorillon) est fils de géomètre. Il est notaire à Plaisance où il réside célibataire. Il se marie avec Mademoiselle Marie Justine Marsaudon (1820-?), originaire de Saint-Rémy-en-Montmorillon, en 1845. Il est élu maire de Plaisance de 1848 à 1855. Il accède aux mêmes fonctions électives que son beau-père, Jacques Gilbert Marsaudon (1797-1875), en devenant maire de Saint-Rémy-en-Montmorillon en 1881.
- Guillaume Audoux (né le à Montmorillon - décédé le à Plaisance) est issu d'une grande famille de commerçants du secteur. Il est charcutier et accède à la fonction de maire de Plaisance en 1855. Ses mandats prennent fin à sa mort, en 1870.
- Jean-Baptiste Mirel (né le à Plaisance) est issu d'une lignée familiale de maréchaux-ferrants. Il est maréchal et propriétaire. Il s'unit à Marie Françoise Gransagne en 1863. Il est maire de Plaisance de 1870 à 1878.
- Louis Mirel (né le à Plaisance) est le frère de Jean-Baptiste Mirel. Il est maréchal et propriétaire. Il épouse Virginie Audoux en 1877. Il succède à son frère dans les mêmes fonctions, de 1878 à 1888.
- Marie Ferdinand Martial Henri Penin de la Raudière dit Henri Penin (né le au château de Beaupuy, propriété de son père, à Saulgé) est issu d'une famille bourgeoise. Son arrière-grand-père paternel, Jean Penin, était garde du corps du Roi en 1777. Il est le petit-fils de Jean Antoine Penin (1777-1843) maire de Saint-Pierre-les-Églises vers 1811 et de Pierre Ferdinand Boucquet Dupin Duris (1800-1854) maire du Dorat vers 1851. Il épouse Lucie Cormier puis est élu maire de Plaisance de mai 1908 à décembre 1919.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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- « Orthodromie entre Plaisance et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
- Agreste – Enquête Structure 2007
- Agreste – Bulletin n°12 de Mai 2013
- Panorama de l’Agriculture en Vienne – Juin 2012 – Chambre d’Agriculture de la Vienne
- « Eglise Notre-Dame », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- Site des Archives Départementales de la Vienne