1820 en France
Cette page concerne l'année 1820 du calendrier grégorien.
1817 1818 1819 1820 1821 1822 1823 Décennies : 1790 1800 1810 1820 1830 1840 1850 Siècles : XVIIe XVIIIe XIXe XXe XXIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Afrique
Afrique du Sud, Algérie, Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap-Vert, Centrafrique, Comores, République du Congo, République démocratique du Congo, Côte d'Ivoire, Djibouti, Égypte, Érythrée, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Kenya, Lesotho, Liberia, Libye, Madagascar, Malawi, Mali, Mauritanie, Maurice, Maroc, Mozambique, Namibie, Niger, Nigeria, Ouganda, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, Seychelles, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Swaziland, Tanzanie, Tchad, Togo, Tunisie, Zambie et Zimbabwe Amérique
Antigua-et-Barbuda, Argentine, Bahamas, Barbade, Belize, Bolivie, Brésil, Canada (Nouveau-Brunswick et Québec), Chili, Colombie, Costa Rica, Cuba, République dominicaine, Dominique, Équateur, États-Unis, Grenade, Guatemala, Guyana, Haïti, Honduras, Jamaïque, Mexique, Nicaragua, Panama, Paraguay, Pérou, Saint-Christophe-et-Niévès, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Antigua-et-Barbuda, Salvador, Suriname, Trinité-et-Tobago, Uruguay et Venezuela Asie
Afghanistan, Arabie saoudite, Arménie, Azerbaïdjan, Bahreïn, Bangladesh, Bhoutan, Birmanie, Brunei, Cambodge, Chine, Chypre, Corée du Nord, Corée du Sud, Émirats arabes unis, Géorgie, Inde, Indonésie, Irak, Iran, Israël, Japon, Jordanie, Kazakhstan, Kirghizistan, Koweït, Laos, Liban, Malaisie, Maldives, Mongolie, Népal, Oman, Ouzbékistan, Pakistan, Philippines, Qatar, Russie, Singapour, Sri Lanka, Syrie, Tadjikistan, Thaïlande, Timor oriental, Turkménistan, Turquie, Viêt Nam et Yémen Europe
Allemagne, Albanie, Andorre, Arménie, Autriche, Azerbaïdjan, Belgique, Biélorussie, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Chypre, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France (Lorraine), Géorgie, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Kazakhstan, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Macédoine, Malte, Moldavie, Monaco, Monténégro, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni (), Russie, Saint-Marin, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse, République tchèque, Turquie, Ukraine et Vatican Océanie
Australie, États fédérés de Micronésie, Fidji, Salomon, Kiribati, Îles Marshall, Indonésie, Nauru, Nouvelle-Zélande, Palaos, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Samoa, Timor oriental, Tonga, Tuvalu et Vanuatu |
|
Événements
- 13 février : assassinat du duc de Berry (fils du futur Charles X), le seul des Bourbons de la branche aînée dont l'épouse est en âge d’avoir des enfants[1], par l’ouvrier sellier Louis Pierre Louvel, provoquant la démission du cabinet Decazes à la demande de la famille royale. La duchesse de Berry se trouve être enceinte de l'enfant du miracle[2].
- 21 février : second gouvernement Richelieu (fin en 1821)[3]. Face à l’opposition libérale, il tente d’adopter des mesures de réaction modérées. Début de la seconde terreur blanche. La censure est rétablie, la liberté individuelle suspendue. De nombreux journaux sont réduits au silence ou ruinés par des procès multipliés[4].
- 25 février : Vidocq, chef de la Sûreté, démantèle à Berny-en-Santerre une bande organisée de « chauffeurs »[5].
- 28 mars : loi restreignant les libertés individuelles[6].
- 31 mars : loi sur la publication des journaux et écrits périodiques[6]. Elle rétablit censure et autorisation préalable, restreignant la liberté de la presse.
- 2-3 juin : troubles à Paris pendant les discussions sur la loi électorale. Les étudiants se réunissent autour du palais Bourbon pour protester. À la suite des provocations de la garde royale, des députés libéraux sont attaqués et un étudiant en droit, Lallemend, est tué place du Carrousel le . Le 6 juin, 6 000 personnes se réunissent dans le calme pour ses obsèques au Père Lachaise[7].
- 29 juin : la loi du double vote est promulguée[8].
- 19 août : conspiration militaire dite du « Bazar français », projet d'une insurrection qui éclaterait simultanément à Paris, à Lyon, à Colmar et dans plusieurs autres villes[9]. Le complot libéral est élaboré dans la garnison de Paris, dans le but d’utiliser l’armée pour renverser le ministère. Découvert avant tout début d’exécution, il ne peut être sévèrement poursuivi[4].
- 29 septembre : naissance du duc de Bordeaux, fils posthume du duc de Berry[10].
- 7-8 octobre : un banquet offert à Saumur à Benjamin Constant par les libéraux de la ville est troublé par les élèves de l'école de cavalerie, en majorité royalistes. Le , il assiègent la maison où il loge, jettent des pierres et somment le député de la Sarthe de quitter la ville. Dispersés par la garde nationale, ils reviennent le lendemain pour empêcher le banquet. La garde nationale intervient à nouveau. Plusieurs coups de feu sont tirés ; il y a plusieurs blessés de part et d'autre. Constant quitte la ville le 9 octobre[11].
- 11 octobre : ordonnance du roi concertant le rétablissement de l'Administration des forêts[10].
- 17 octobre : exécution à Rosières-en-Santerre (Somme), des trois meneurs des « chauffeurs du Santerre », dont Prudence Pezé alias la « Louve de Rainecourt »[12].
- 23 octobre : ordonnance portant réorganisation des corps d'infanterie français[13].
- 1er novembre : le marquis de Lauriston est nommé ministre de la maison du roi[10].
- 4 et 13 novembre : élections législatives, nette victoire des ultras[14].
- 19 décembre : discours du roi à l'ouverture de la session législative[10].
- 21 décembre : à la suite des élections de novembre, une ordonnance nomme Lainé, Villèle et Corbière, ministres sans portefeuille[14]
Articles connexes
Notes et références
- Sa belle-sœur, la duchesse d'Angoulême, ayant 41 ans et n'ayant pas d'enfant.
- Thierry Vareilles, Histoire d'attentats politiques, de l'an 44 av. Jésus-Christ à nos jours, Éditions L'Harmattan, , 232 p. (ISBN 978-2-7475-9685-5, présentation en ligne)
- Jean-Chrétien-Ferdinand Hœfer, Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, avec les renseignement bibliographiques et l'indication des sources à consulter : Renoult-Saint-André, vol. 42, Firmin-Dodot, (présentation en ligne)
- Jean Vidalenc, La Restauration, 1814-1830, Presses universitaires de France (ISBN 978-2-7059-1048-8, présentation en ligne)
- Bruno Roy-Henry, Vidocq, du bagne à la préfecture, Archipel, , 328 p. (ISBN 978-2-8098-2555-8, présentation en ligne)
- Jean Baptiste Duvergier, Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlemens avis du Conseil d'état, vol. 22, A. Guyot et Scribe, (présentation en ligne), p. 407, 415
- Jacques-Olivier Boudon, Citoyenneté, République et Démocratie en France : 1789-1899=, Armand Colin, , 320 p. (ISBN 978-2-200-60045-7, présentation en ligne)
- Jean-Baptiste Sirey,, Recueil général des lois et des arrêts, Recueil Sirey, (présentation en ligne)
- Achille Tenaille de Vaulabelle, Chute de l'empire : Histoire des deux restaurations jusqu’à la chute de Charles X, vol. 5, Perrotin, (présentation en ligne)
- Ludovic Lalanne, Dictionnaire historique de la France, Hachette, (présentation en ligne)
- Achille de Vaulabelle, Chute de l'empire. Histoire des deux restaurations jusqu’à la chute de Charles X, vol. 5, Perroti, (présentation en ligne)
- Jean-Michel Hareux, Histoire de Davenescourt, vol. 1, Sté d'études & de recherches historiques et archéologiques, , 287 p. (ISBN 978-2-9513220-5-9, présentation en ligne)
- Bulletin des lois de la République française, vol. 11, Imprimerie royale, (présentation en ligne)
- Guy Antonetti, Les ministres des Finances de la Révolution française au Second Empire : Dictionnaire biographique 1814-1848, Institut de la gestion publique et du développement économique, , 619 p. (ISBN 978-2-8218-2826-1, présentation en ligne), p. 109