Le Dorat
Le Dorat (Le Daurat en occitan marchois) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Le Dorat | |||||
Collégiale du Dorat. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Haute-Vienne | ||||
Arrondissement | Bellac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Haut Limousin en Marche | ||||
Maire Mandat |
Bruno Schira 2020-2026 |
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Code postal | 87210 | ||||
Code commune | 87059 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Dorachons | ||||
Population municipale |
1 535 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 65 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 46° 12âČ 58âł nord, 1° 04âČ 56âł est | ||||
Altitude | 224 m Min. 177 m Max. 271 m |
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Superficie | 23,77 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de ChĂąteauponsac | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-Vienne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | https://ledorat.fr/ | ||||
Ses habitants sont appelés les Dorachons ou les Doratiens[1]. La ville est considérée comme la capitale traditionnelle de la Basse Marche.
Le Dorat fait partie des labels de qualité Petites villes de demain et Petites Cités de CaractÚre.
GĂ©ographie
La ville est située à 50 km au nord de Limoges. Elle est traversée par le Courtoison.
Au nord-ouest, les limites de la commune suivent le cours de la Brame.
Une gare SNCF sur la ligne Limoges - Poitiers permet, en prenant le TGV Ă Poitiers, dâaccĂ©der rapidement Ă Paris.
Voulons fut réunie au Dorat par l'ordonnance du . La délimitation entre les communes du Dorat et de Dinsac fut fixée par l'ordonnance du .
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1966 permet de connaĂźtre en continu l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[9]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,8 | 0,7 | 2,5 | 4,2 | 8,1 | 11 | 12,7 | 12,2 | 9,4 | 7,6 | 3,3 | 1,4 | 6,2 |
Température moyenne (°C) | 4,5 | 5,2 | 7,9 | 10,1 | 14,2 | 17,4 | 19,6 | 19,3 | 16 | 12,8 | 7,6 | 5 | 11,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,2 | 9,8 | 13,3 | 16,1 | 20,3 | 23,7 | 26,6 | 26,5 | 22,6 | 17,9 | 11,9 | 8,6 | 17,2 |
Record de froid (°C) date du record |
â25 16.01.85 |
â18,9 06.02.12 |
â12,9 01.03.05 |
â6 04.04.96 |
â2,5 08.05.74 |
0 05.06.76 |
3 03.07.79 |
2 28.08.74 |
â1,9 18.09.71 |
â7,5 30.10.97 |
â11 22.11.93 |
â12,5 31.12.96 |
â25 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19 24.01.67 |
23 20.02.98 |
26 24.03.96 |
32,3 30.04.05 |
33,7 26.05.05 |
38,8 30.06.15 |
38,5 16.07.15 |
41 05.08.03 |
35 14.09.20 |
30,5 01.10.11 |
24,7 08.11.15 |
19,5 16.12.89 |
41 2003 |
Précipitations (mm) | 86,6 | 70,9 | 67 | 77,6 | 87,4 | 65,9 | 53,7 | 61,5 | 68,2 | 89,9 | 87,6 | 88,9 | 905,2 |
Urbanisme
Typologie
Le Dorat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [10] - [11] - [12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13] - [14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (90,2 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (91,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (80,1 %), zones urbanisĂ©es (7,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (6,1 %), terres arables (4 %), forĂȘts (1,8 %)[15].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune du Dorat est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse) et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă un risque particulier : le risque de radon[16]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[17].
Risques naturels
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[18]. 6,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (27 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 5] - [19].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[16].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune du Dorat est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[20].
Toponymie
L'Ă©glise du Dorat est attestĂ©e en 1075 sous la forme ecclesia Dauratensis, puis on trouve, en occitan, del Daurat vers 1115, et en latin, de Dorato vers 1315. Ces formes anciennes se rattachent au verbe occitan daurar « dorer, orner, parer », le participe daurat qualifiant un nom masculin sous-entendu. Ce nom a remplacĂ© un nom plus ancien : Sancto Petro Scotariensis ecclesie (fin du Xe siĂšcle), qui Ă©voque peut-ĂȘtre une fondation de Scots, c'est-Ă -dire de moines irlandais[21].
Histoire
Les origines
Les origines du Dorat sont difficiles à appréhender[22]. Pourtant le chartrier des chanoines du Dorat, réactualisé lors de la construction de la collégiale au XIIe siÚcle, nous donne quelques pistes[23].
- Deux noms apparaissent dans les documents au XIe siĂšcle: Saint-Pierre Deaurato (oratoire de Saint-Pierre) et Scotorensis (qui a pu donner le nom du ruisseau du Courtoison).
- Une charte de fondation de la communauté de chanoines par un laïc, un certain Boson, marquis, datée d'environ 970 a été étudiée par l'universitaire Anne Massoni[24].
- L'essentiel des documents produits concerne des donations au chapitre des chanoines et des conflits juridiques avec les descendants de Boson, marquis, devenus les comtes de La Marche concernant la taxation des marchands passant par la ville du Dorat.
Un Moyen Ăge turbulent
Le Dorat est un site stratégique que les puissants veulent contrÎler.
D'un point de vue local:
- Les chanoines sous l'Ă©gide de l'abbĂ© Ranulf, Ă©vĂȘque schismatique de Limoges, font construire la trĂšs belle collĂ©giale romane au dĂ©but du XIIe siĂšcle[25]. Aujourd'hui, il est impossible de savoir oĂč Ă©tait l'Ă©difice antĂ©rieur (pas de documents mentionnant un lieu prĂ©cis et les fouilles archĂ©ologiques prĂ©ventives ne donnent rien). Les chanoines y organisent un culte autour des deux saints locaux IsraĂ«l (+1014) et ThĂ©obald (+1070), anciens chanoines de la communautĂ©.
- Les comtes de La Marche matĂ©rialisent leur pouvoir autour d'une motte dominant le carrefour routier, de mĂȘme que la "roche" des chanoines[26].
D'un point de vue régional et national:
- Au XIIIe siÚcle, Gérauld de Maulmont, bras droit en Limousin, du roi Philippe IV le Bel se fait élire abbé du Dorat.
- En 1356, le Prince Noir, Edouard de Galles, s'empare de la ville du Dorat et de sa motte.
- A la fin du XIVe et dĂ©but du XVe siĂšcle, le Roi de France, via le duc de Berry reconquiert son territoire, en mettant Ă la tĂȘte du chapitre la famille du Cher, cliente du duc de Berry; et en Ă©rigeant une tour dĂ©fensive sur l'abside de la collĂ©giale.
- La reconquĂȘte du pouvoir royal français s'Ă©tend jusqu'au XVIe siĂšcle, avec la fortification de la ville entre 1430 et 1530 environs sous l'Ă©gide des Bourbons, comte de La Marche et les diffĂ©rents passages des Rois de France.
- En 1572, un tribunal royal sĂ©dentaire s'implante au cĆur de la ville mettant en difficultĂ© le pouvoir sĂ©culaire des chanoines de la collĂ©giale.
Lâassassinat de Claude de La Pouge, reflet d'une pĂ©riode troublĂ©e et prospĂšre
En 1578, le lieutenant général de la Sénéchaussée, représentant du Sénéchal est assassiné au Dorat à la suite d'une cabale. Trois raisons principales sont à la source de cet événement: raisons politique, religieuse et sentimentale.
Tout d'abord, en 1572, un Ă©dit royal confirme l'installation d'un tribunal au cĆur de la ville du Dorat. Claude de La Pouge y dĂ©tient la charge la plus importante. Il entre alors en conflit avec le pouvoir sĂ©culaire des chanoines de la ville. Il entre aussi en concurrence avec le pouvoir des bourgeois ou consuls de la citĂ© qui dĂ©tiennent de nombreuses libertĂ©s depuis l'accord de la charte de 1566 et ont un pouvoir Ă©conomique fort.
Ensuite, en pleines guerres de religion, le lieutenant général doit faire appliquer la tolérance religieuse, politique royale par excellence, qui génÚre des malentendus à la fois à l'encontre des protestants et des catholiques dorachons[27].
Enfin, Claude de La Pouge, selon les mĆurs de son Ă©poque, entretient deux femmes, qui sont les Ă©pouses de ses subalternes.
Tout ces paramÚtres rendent la situation explosive et la font déboucher sur l'assassinat de lieutenant général.
La maison dite de Claude de La Pouge, a été identifiée comme telle par erreur. En réalité, elle se situe quelques mÚtres plus loin en face[28].
Le Dorat, cité religieuse
Le Dorat se caractérise par ses nombreuses communautés religieuses.
Du Xe siÚcle à la Révolution Française, le chapitre de chanoines est une institution riche et puissante. A l'ombre de sa trÚs belle collégiale, le chapitre est le premier propriétaire foncier de la région. Les chanoines habitent de belles maisons. La demeure de l'abbé est reconstruite vers 1760, il s'agit d'un véritable hÎtel particulier. Le chapitre possÚde aussi une "psalette"[29] réputée. A la veille de la Révolution, la communauté est à son apogée.
En 1559, le culte protestant était célébré publiquement au Dorat[30].
En rĂ©action Ă l'influence protestante, deux couvents voient le jour au dĂ©but du XVIIe siĂšcle au Dorat. Un couvent de sĆurs bĂ©nĂ©dictines, actuel collĂšge Pierre Robert, et un couvent de frĂšres rĂ©collets franciscains Ă l'entrĂ©e de la ville, cĂŽtĂ© Nord, sont fondĂ©s grĂące aux libĂ©ralitĂ©s des notables catholiques. Ces deux Ă©tablissements ferment Ă la RĂ©volution.
Dans la deuxiĂšme moitiĂ© du XIXe siĂšcle, durant la pĂ©riode du renouveau catholique, trois Ă©tablissements voient le jour de nouveau : le couvent apostolique des sĆurs Marie-Joseph et de la MisĂ©ricorde, un monastĂšre du carmel et un couvent de franciscaines associĂ© Ă une maison de retraite pour prĂȘtres ĂągĂ©s.
XVIIIe siĂšcle
Au XVIIIe siĂšcle, la bourgeoisie du Dorat adopte les idĂ©es des LumiĂšres. Les religieux agissent de mĂȘme. De belles maisons bourgeoises sont construites. Durant la RĂ©volution française, les chanoines s'impliquent fortement, occupant les principales fonctions administratives. Les chanoines les plus conservateurs et fidĂšles Ă Rome sont dĂ©portĂ©s.
Politique et administration
Liste des maires
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2011[32].
Jumelages
- Santillana del Mar (Espagne) dans la province de Cantabrie : c'est grùce aux échanges entre élÚves espagnols et français mis en place par les professeurs Annick Beaulieu pour Le Dorat et Miguel Izquierdo pour Santillana del Mar que ce jumelage commence et s'officialise en 1986 avec la signature des maires Bertrand Clisson pour Le Dorat et Antonio Sandi pour Santillana.
- Wissembourg (France) : En , les habitants de Wissembourg (Bas-Rhin) Ă©vacuĂ©s sont accueillis au Dorat pendant une annĂ©e. Ils vivaient dâune allocation journaliĂšre. Ăcoles, maisons particuliĂšres, logements inoccupĂ©s furent rĂ©quisitionnĂ©s pour les loger. La scolarisation des enfants fut amĂ©nagĂ©e en alternance avec celle des Dorachons. MalgrĂ© les problĂšmes de langue et des diffĂ©rences de comportement, des liens dâamitiĂ© se sont tissĂ©s. Des habitants des deux communes ont continuĂ© Ă entretenir des contacts.
En réalité le jumelage eut lieu en 1968 sous l'impulsion du maire Maßtre Bertrand Clisson qui trouva par l'intermédiaire des Cités Unies la Ville de Santillana del Mar qui présentait des points communs avec Le Dorat (population, collégiale)
Ville | Pays | PĂ©riode | ||
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Santillana del Mar[33] | Espagne | depuis | ||
Wissembourg[33] | France | depuis |
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[35].
En 2020, la commune comptait 1 535 habitants[Note 6], en diminution de 11,17 % par rapport Ă 2014 (Haute-Vienne : â1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
2015 | % | 2010 | % | ||
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Ensemble | 1 703 | 100,0 | 1 757 | 100,0 | |
0 Ă 14 ans | 163 | 9,6 | 172 | 9,8 | |
15 Ă 29 ans | 187 | 11,0 | 177 | 10,1 | |
30 Ă 44 ans | 168 | 9,9 | 209 | 11,9 | |
45 Ă 59 ans | 325 | 19,1 | 393 | 22,4 | |
60 Ă 74 ans | 414 | 24,3 | 373 | 21,2 | |
75 ans ou plus | 446 | 26,2 | 433 | 24,6 |
Hommes | % | Femmes | % | ||
---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 752 | 100,0 | 951 | 100,0 | |
0 Ă 14 ans | 73 | 9,7 | 90 | 9,5 | |
15 Ă 29 ans | 90 | 12,0 | 97 | 10,2 | |
30 Ă 44 ans | 85 | 11,3 | 83 | 8,7 | |
45 Ă 59 ans | 161 | 21,4 | 164 | 17,2 | |
60 Ă 74 ans | 190 | 25,3 | 224 | 23,6 | |
75 Ă 89 ans | 140 | 18,6 | 221 | 23,2 | |
90 ans ou plus | 13 | 1,7 | 72 | 7,6 | |
0 Ă 19 ans | 97 | 12,9 | 125 | 13,1 | |
20 Ă 64 ans | 384 | 51,1 | 384 | 40,4 | |
65 ans ou plus | 271 | 36,0 | 442 | 46,5 |
Ăconomie
- Un collÚge et un lycée professionnel publics.
- HĂŽpital intercommunal du Haut Limousin (H.I.H.L), premier employeur du nord de la Haute-Vienne (80 lits).
- Usine Allande (lingerie Soutien-gorge - 60 salariés).
- Usine Lindor (60 salariés - négoce de gros).
- Porcelaine Doralaine (groupe DeshouliÚres - 60 salariés).
- Porcelaines de Limoges et du Dorat (45 salariés).
- PrĂšs de 80 Ă©tablissements de commerce et service (alimentation gĂ©nĂ©rale, boulangerie, charcuterie, moyenne surface alimentaire, Ă©quipement de la personne et de la maison, jardinerie, librairie, pharmacie, coiffure, automobileâŠ)
- HĂŽtel des entreprises au sein duquel se trouve lâAssociation rĂ©gionale de tĂ©lĂ©travail, et qui propose des bureaux meublĂ©s et cĂąblĂ©s, une salle de rĂ©union, un espace bureautique et des services Ă coĂ»ts partagĂ©s.
- Deux hĂŽtels totalisant une vingtaine de chambres et des chambres dâhĂŽtes.
- Un camping-caravaning.
- Plusieurs restaurants et cafés.
- Un hippodrome Ă la Sagne avec trois courses annuelles et un concours hippique dâenvergure nationale.
- Ălevages de chevaux avec haras.
- Des circuits axés sur le patrimoine, le cheval ou la randonnée.
- Des installations sportives et de loisirs (stade de foot, gymnase, cinĂ©ma, salle multimĂ©diaâŠ).
- Un cinéma
Culture locale et patrimoine
FĂȘtes
- Foire : Le 13 de chaque mois.
- FĂȘte communale : Les et
- Marché des Producteurs : 5 Jeudis de fin juin à fin août.
- Championnat du monde de tonte de moutons : Du 4 au
- FĂȘte de Saint-IsraĂ«l et ThĂ©obald : Du dimanche aprĂšs le au dimanche suivant.
- Brocante : Le premier weekend d'octobre
- Marché de Noël : Le premier dimanche de décembre
La collégiale Saint-Pierre
L'édifice a été classé au titre des monuments historique en 1846[40].
Dans les rues
- Rue Saint-Michel : lâhĂŽtel du Chalard
- Rue Raymond-Chameaux : la maison de Saint-Savin
- GrandâRue : lâhĂŽtel Boucheul du XVIIIe siĂšcle avec une porte monumentale. La clĂ© pendante est chargĂ©e dâun Ă©cu. Les jambages sont terminĂ©s par des pilastres Ă chapiteaux Ă boules.
Place SaintâJean
Ancienne porte de ville. Demeures des XVIe, XVIIe et XVIIIe siĂšcles, coiffĂ©es dâamples toitures Ă la Mansart et pourvues de lucarnes Ă la capucine. Quatre dâentre elles attirent plus particuliĂšrement lâattention :
- LâhĂŽtel du Theil ou Dutheil de La RochĂšre au numĂ©ro 4 (siĂšge du directoire du district du Dorat pendant la RĂ©volution)
- LâhĂŽtel Aubugeois au numĂ©ro 1 (XVIIIe siĂšcle)
- LâhĂŽtel Bouquet Dupin au numĂ©ro 3 (XVIIIe siĂšcle)
- LâhĂŽtel Junien au numĂ©ro 16
HĂŽtel de La Pouge
Au 1 rue Saint-Michel[41], se trouve la maison du lieutenant-général de la sénéchaussée Claude de la Pouge.
Identifiée par erreur comme la maison de Claude de La Pouge, elle est réalité construite en 1654 à l'emplacement de plusieurs "masures". Son commanditaire est Joseph Philippes de La Rivallerie, lieutenant criminel de la Sénéchaussée. Elle est surtout habitée par son neveu Jean Philippes, chanoine qui y fait de nombreux remaniements en 1699.
Ă l'angle nord-ouest, une Ă©chauguette repose sur une poivriĂšre en granit. La toiture en bardeaux de chĂątaignier est surmontĂ©e d'un Ă©pi de faĂźtage en cuivre. Trois fenĂȘtres de guet sont toujours visibles. La porte est valorisĂ©e par un chapiteau ionique surmontĂ© d'une urne portant un pot Ă feu garni de draperie royale. Au-dessus de la porte, un oculus ovale, surmontĂ© d'une console Ă feuilles d'acanthe.
CollĂšge Pierre-Robert
Article détaillé CollÚge Pierre Robert
Le carmel
Le carmel du Dorat fut fondé le . La chapelle a été consacrée le . Dans les jardins subsiste encore la tour Saint-Antoine, vestige des remparts de la ville.
Le monument aux morts
Le monument aux morts du Dorat, Ă©rigĂ© sur la place de la CollĂ©giale, reprend la forme d'une lanterne des morts. Construit en kersantite, il est lâĆuvre, en 1926, du sculpteur limougeaud Henri Coutheillas (1862 â 1927), sur les plans de lâarchitecte Elie Berteau[42]. Il a Ă©tĂ© inaugurĂ© le .
Ancien hospice de Grandchamp
Lâhospice de Notre-Dame-de-la-Consolation[43] a Ă©tĂ© fondĂ© par la famille Robert, sur sa propriĂ©tĂ© de Grandchamp, le long de la route de Droux, pour y hĂ©berger des vieillards. Construit entre 1880 et 1885, il comprend une chapelle centrale et deux pavillons symĂ©triques de deux niveaux et cinq travĂ©es, au nord celui des femmes, au sud celui des hommes. La chapelle, monument historique depuis le , suit un plan en croix latine. L'intĂ©rieur est voĂ»tĂ© d'ogives en calcaire sur piliers Ă chapiteaux sculptĂ©s. Les vitraux, datant de 1885, reprĂ©sentent la Sainte Famille, les saints patrons des fondateurs, saint IsraĂ«l et saint ThĂ©obald, ainsi que la NativitĂ© et la Passion du Christ. Les deux pavillons, dont les façades et toitures sont inscrites Ă lâinventaire, sont caractĂ©risĂ©s simplement crĂ©pis. LâintĂ©rieur a Ă©tĂ© en partie modifiĂ© pour permettre l'habitation.
- Domaine d'Escurat.
- La fuite en Ăgypte. Vitrail de la collĂ©giale. Didron, 1880.
- Le portail de la collégiale Saint-Pierre.
- La Porte BergĂšre.
- La collégiale.
- Couvent du Carmel
- la chapelle du cimetiĂšre
- la chapelle des SĆurs de Marie-Joseph et de la MisĂ©ricorde
- la chapelle Notre Dame du temple
- la chapelle des hospices de Grandchamp
Personnalités liées à la commune
- Saint Israël (950-1014)
- Saint Théobald (990-1070)
- Pierre Robert, du Dorat (1589-1658) Le collĂšge du Dorat porte son nom.
- Jacques, marquis du Theil (1741 - 1808), président de l'assemblée de la noblesse de la Basse-Marche en 1789.
- Jacques Lesterpt, dit Lesterpt lâaĂźnĂ©, (1745- 1823) dĂ©putĂ© du tiers Ă©tat de la Basse-Marche aux Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789, membre de la Convention nationale et membre des Cinq-Cents sous le Directoire.
- BenoĂźt Lesterpt-Beauvais (1750-1793), dĂ©putĂ© du tiers Ă©tat de la Basse-Marche aux Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789, puis dĂ©putĂ© de la Haute-Vienne Ă la Convention nationale.
- Arthur de La GuéronniÚre (1816-1875), Homme politique, journaliste, diplomate, écrivain, Grand officier de la Légion d'honneur
- Charles de La GuéronniÚre (1827-1866), frÚre du précédent, Haut fonctionnaire, Commandeur de la Légion d'honneur
- Charles Blanchaud (1840 - 1920), poĂšte
- René Paul Gustave Trouvé (1867-1935), homme politique
- Joseph Guillemot (1899-1975), athlĂšte, champion olympique du 5000 mĂštres Ă Anvers en 1920[44]
HĂ©raldique
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Les armoiries du Dorat[45] se blasonnent ainsi : |
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Spécialités culinaires
- Le macaron
- Le clafoutis
- Le pùté aux pommes de terre
Philatélie
Un timbre postal, d'une valeur de 1,45 franc, représentant la collégiale du Dorat a été émis le [46].
Voir aussi
Bibliographie
- Histoire du Dorat par Henri Aubugeois de La Ville du Bost (1880), réimpression chez Res Universis (1992)
- Histoire de l'Ă©glise du Dorat, par Charles Blanchaud, Le Dorat, 1918.
- Guillaume Lavaud, Le dossier hagiographique des saints IsraĂ«l et ThĂ©obald du Dorat, â Saint IsraĂ«l,chanoine de lâAn Mil - Etablissements canoniaux, pouvoir Ă©piscopal et seigneuries laĂŻques au temps des premiers CapĂ©tiens, Limousin et royaume de France â, colloque international organisĂ© par l'UniversitĂ© de Limoges et le CRIHAM, Nov 2014, Limoges-Le Dorat, France, Ă©d. Lavaud, 2020 hal-02557458
- L'église du Dorat, par René Fage, Paris, 1921
- La collégiale du Dorat, par l'abbé Philippe Schneider, 1980.
- Le Dorat en Basse-Marche, par Michel Courivaud, Le Livre d'histoire-Lorisse (2004).
- Le Dorat, capitale de la Basse-Marche, par l'Abbé P.E. Rougerie, Librairie Surenaud, 1865.
- Le Dorat à travers son passé, par J. Nouaillac, Editions Marcel Brulé, 1932.
- Les Ostensions de 1883 au Dorat, par le Comte Alfred de La GuéronniÚre, aux Librairies religieuses.
- Les Ostensions de 1911 au Dorat, Compte-rendu, Librairie Surenaud.
- Les prĂȘtres du Dorat martyrs et confesseurs de la foi pendant la rĂ©volution, Librairie Surenaud, 1925.
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Nom des habitants », sur www.habitants.fr (consulté le ).
- Carte IGN sur GĂ©oportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques prÚs de chez moi - commune du Dorat », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Ăvaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consultĂ© le )
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- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de lâIRSN, (consultĂ© le )
- Marcel Villoutreix, Les noms de lieux du Limousin, 2002, p. 188 (Travaux d'Archéologie Limousine, supplément n° 6).
- René Arnaud "Le Dorat, essai sur l'origine du nom" TAL tome 17, 1997.
- Jacques de Font-RĂ©aulx, Recueil de textes et d'analyses, concernant le chapitre Saint-Pierre du Dorat, BSHAL, 1927, tome 72.
- Anne Massoni, Aux origines du chapitre Saint-Pierre du Dorat, PULIM, 2019
- Eric Sparhubert, Le Dorat collégiale Saint-Pierre, Société Française d'Archéologie, 2014
- Michaël Thoury, Visite historique du Dorat, Scotorium, 2019
- Michel Cassan, Le temps des guerres de religion, le cas du Limousin Publisud, 1996
- recherches réalisées par Michaël Thoury, en cours de parution
- Ă©cole de chants
- Joseph Nouaillac, Histoire du Limousin et de la Marche limousine, Paris-Limoges-Nancy, Charles Lavauzelle et Cie, , 7e Ă©d., p. 196.
- « Les maires de la commune » (consulté le ).
- FICHE | Agenda 21 de Territoires - Le Dorat, consultée le 28 octobre 2017
- « https://ledorat.fr/jumelages/ »
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Ăvolution et structure de la population en 2015 ».
- « Eglise Saint-Pierre-Ús-Liens », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Mérimée : HÎtel de la Pouge », sur www.culture.gouv.fr (consulté le ).
- Elie Berteau sur www.francegenweb.org
- « Mérimée : Ancien hospice de Grandchamp ou Notre-Dame de la Consolation », sur www.culture.gouv.fr (consulté le ).
- « athlÚte olympique »
- « Blason⊠», sur armorialdefrance.fr.
- Le timbre