Independence Day (film, 1996)
Independence Day : Le Jour de la riposte ou Le Jour de l'indépendance au Québec (parfois abrégé ID4) est un film de science-fiction américain réalisé par Roland Emmerich et sorti en 1996. Il raconte l'invasion d'extraterrestres venus piller les ressources de la Terre, devant lesquels des groupes d'individus et de familles fuient et convergent vers le désert du Nevada. Avec le reste de la population américaine, ils espèrent participer à une bataille de la dernière chance pour la survie de l'espèce humaine. Symboliquement cette bataille a lieu le , le jour de la fête nationale américaine.
Le Jour de la riposte
Titre québécois | Le Jour de l’indépendance |
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Titre original | Independence Day |
Réalisation | Roland Emmerich |
Scénario |
Dean Devlin Roland Emmerich |
Musique | David Arnold |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Centropolis Entertainment 20th Century Fox |
Pays de production | États-Unis |
Genre | science-fiction, action |
Durée |
145 minutes 153 minutes (édition spéciale) |
Sortie | 1996 |
Série
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Une suite, Independence Day: Resurgence, est sortie en 2016.
Synopsis
En 1996, un radiotélescope du programme SETI capte des ondes émises par un vaisseau extraterrestre démesuré qui s'est immobilisé en orbite géostationnaire lointaine. Le Pentagone, averti de cette présence, décide de garder le secret sur cette découverte. Peu de temps après, de gigantesques vaisseaux spatiaux entrent dans l'atmosphère puis prennent lentement position au-dessus de diverses mégapoles mondiales. À Washington, le président des États-Unis Thomas J. Whitmore (Bill Pullman) s'interroge sur la conduite à tenir.
David Levinson (Jeff Goldblum) est analyste informaticien. Il découvre qu'un signal provenant du vaisseau extraterrestre et capté par un radiotélescope joue le rôle d'un compte à rebours. Il décide d'en informer en haut lieu en prenant contact avec son ex-femme Constance Spano qui est conseillère à la Maison-Blanche. Le président décide alors l'évacuation générale, mais il est trop tard : de chacun des vaisseaux surgit un rayon surpuissant qui détruit instantanément les buildings et tous leurs environs. Le lendemain, les lieux visés ne sont plus que ruines et désolation. Le nombre de victimes est très lourd.
Steven Hiller (Will Smith) est capitaine de l'US Marine Corps (USMC). Avec les quelques survivants, le président Whitmore, qui a échappé de justesse à la destruction de la capitale à bord d'Air Force One, décide d'organiser la riposte. Une première attaque aérienne massive est lancée sur les vaisseaux, mais aussitôt le combat engagé, les pilotes humains constatent que leur armement ne peut percer le bouclier énergétique qui entoure ceux-ci. Écrasés sous le nombre des chasseurs sortis des vaisseaux envahisseurs — et équipés eux aussi de boucliers infranchissables — les avions sont abattus les uns après les autres, à l'exception de celui du capitaine Steven Hiller, qui parvient à mener son adversaire dans un dédale rocheux avant de l'aveugler avec sa toile de parachute et de le faire s'écraser.
Hiller se retrouve dans le désert du comté de Lincoln, au sud-est du Nevada, en compagnie de l'extraterrestre qu'il a assommé et qu'il traîne derrière lui. Il est rejoint un peu plus tard par un convoi de caravanes tractées par des personnes ayant échappé à l'anéantissement, et qu'il va guider vers la Zone 51.
Dans les ruines de Los Angeles, Jasmine Dubrow, compagne de Steven Hiller ayant survécu à l'anéantissement avec son fils Dylan, parvient à dégager plusieurs survivants des décombres, parmi lesquels la Première dame des États-Unis, Marilyn Whitmore, dont l'hélicoptère s'est écrasé peu de temps après le début de la destruction de la ville.
Thomas Whitmore se rend dans la Zone 51. Il y apprend alors que ce n'est pas la première fois que les Humains se trouvent confrontés à ces extraterrestres : un chasseur extraterrestre s'est en effet écrasé en 1947 aux alentours de Roswell et a été récupéré dans la plus grande discrétion par l'US Air Force.
Dans le laboratoire médical de la Zone 51, des scientifiques entament l'ouverture de la combinaison biomécanique de l'extraterrestre capturé par Steven Hiller, toujours inconscient et tenu pour mort, mais l'opération se transforme en désastre, car l'extraterrestre se réveille soudain et tue les scientifiques présents par télépathie. Après une tentative de négociation infructueuse, l'extraterrestre est abattu alors qu'il tente de tuer le président américain.
Ce dernier ayant perçu quelques bribes du passé et des intentions belliqueuses de l'espèce extraterrestre, il décide d'utiliser l'arme nucléaire pour détruire le vaisseau au-dessus de Houston, mais une fois l'explosion dissipée, l'euphorie s'évanouit aussi vite qu'elle est apparue : le vaisseau protégé par son bouclier énergétique est toujours intact.
Désemparés, les rescapés ne savent plus quelle piste explorer jusqu'à ce que David Levinson, sous le coup d'une rude gueule de bois et avec l'aide de son père Julius Levinson, ait une soudaine inspiration. L'idée, à la fois d'une simplicité folle et d'une audace sans précédent, consiste à implanter dans le système informatique du vaisseau-mère en orbite terrestre un virus informatique qui désactivera par signal satellite les boucliers de tous les vaisseaux extraterrestres.
Steven Hiller et David Levinson se portent volontaires pour piloter le chasseur extraterrestre détenu dans la Zone 51 et réparé par les scientifiques afin d'accéder au vaisseau-mère pour y implanter le virus. Sur Terre, la contre-offensive planétaire est lancée le , et Thomas Whitmore la mène personnellement à bord de son F-18, tandis que le virus de David Levinson désactive les boucliers de tous les vaisseaux. Cependant, la trop faible puissance des missiles air-air ne permet pas de détruire ceux-ci, d'autant plus que les chasseurs extraterrestres se lancent dans la bataille pour protéger les vaisseaux-mère.
Alors qu'un vaisseau est sur le point d'émettre son rayon destructeur sur la Zone 51, le pilote Russell Casse, qui ne peut tirer son dernier missile, bloqué, se sacrifie en lançant son F-18 dans l'émetteur du rayon. Les dégâts infligés à son arme principale entraînent une réaction en chaîne destructrice dans tout le vaisseau, qui s'écrase.
Pendant ce temps, leur chasseur extraterrestre bloqué dans le vaisseau-mère, Steven Hiller et David Levinson tentent le tout pour le tout. Après avoir tiré un missile pourvu d'une ogive nucléaire de très forte puissance qui s'est fiché dans la structure du vaisseau, ils parviennent à se délivrer du dispositif qui retenait leur chasseur et à quitter in extremis le vaisseau-mère avant que l'explosion nucléaire le désintègre.
Steven Hiller et David Levinson, qui se sont écrasés dans le désert à leur retour, sont rejoints par Thomas Whitmore et leurs épouses respectives et assistent à la chute de débris du vaisseau-mère. Pendant ce temps, l'on voit l'euphorie des autochtones de chaque régions du globe avec des vues sur des monuments ou paysages célèbres (Kilimandjaro, pyramides de Gizeh...) ainsi que des vaisseaux Aliens en flammes qui se sont écrasés à côté.
Fiche technique
- Titre original : Independence Day
- Titre français complet : Independence Day : Le jour de la riposte[1]
- Titre québécois : Le Jour de l'indépendance[1]
- Réalisation : Roland Emmerich
- Scénario : Dean Devlin et Roland Emmerich
- Storyboard : Peter Ramsey
- Musique : David Arnold
- Photographie : Karl Walter Lindenlaub
- Montage : David Brenner
- Production : Dean Devlin, Roland Emmerich, Ute Emmerich et William Fay
- Sociétés de production : Centropolis Entertainment et 20th Century Fox
- Société de distribution : 20th Century Fox
- Pays de production : États-Unis
- Langue originale : anglais
- Format : couleurs - 2,35:1 - DTS - 35 mm
- Genre : science-fiction et action
- Durée : 145 minutes / 153 minutes (édition spéciale, 2010)
- Budget total : 95 000 000 $[2]
- Budget de production (estimation) : 75 000 000 $
- Budget publicitaire (estimation) : 20 000 000 $
- Dates de sortie[1] :
- États-Unis : (première mondiale à Westwood, Californie), (sortie nationale)
- Canada :
- France :
- Belgique :
Distribution
- Jeff Goldblum (VF : Bernard Lanneau ; VQ : Luis de Cespedes) : David Levinson
- Will Smith (VF : Serge Faliu[Note 1] ; VQ : Pierre Auger) : capitaine Steven « Steve » Hiller
- Bill Pullman (VF : Robert Guilmard ; VQ : Daniel Picard) : Président Thomas J. Whitmore
- Margaret Colin (VF : Dominique Westberg ; VQ : Madeleine Arsenault) : Constance « Connie » Spano
- Randy Quaid (VF : Gilbert Lévy ; VQ : Marc Bellier) : pilote Russell Casse
- Mary McDonnell (VF : Céline Monsarrat ; VQ : Danièle Panneton) : Première dame Marilyn Whitmore
- Judd Hirsch (VF : Michel Fortin ; VQ : Jean Fontaine) : Julius Levinson, le père de David
- Vivica A. Fox (VF : Annie Milon ; VQ : Linda Roy) : Jasmine Dubrow
- Robert Loggia (VF : Léon Dony ; VQ : Ronald France) : général William M. Grey, Commandant du Corps des Marines
- James Rebhorn (VF : Jean-Pierre Leroux ; VQ : Vincent Davy) : Albert Nimziki, Secrétaire à la Défense
- Harvey Fierstein (VF : Jacques Frantz ; VQ : Normand Lévesque) : Marty Gilbert
- Adam Baldwin (VF : Guillaume Orsat ; VQ : Jean-Luc Montminy) : Major Mitchell
- Brent Spiner (VF : Michel Papineschi ; VQ : Jean-Marie Moncelet) : Dr Brackish Okun
- James Duval (VF : Emmanuel Garijo) : Miguel Casse
- Lisa Jakub (VQ : Caroline Dhavernas) : Alicia Casse
- Giuseppe Andrews : Troy Casse
- Ross Bagley (VQ : Lawrence Arcouette) : Dylan Dubrow
- Bill Smitrovich : lieutenant-colonel Watson
- Mae Whitman (VF : Kelly Marot) : Patricia Whitmore
- Harry Connick Jr. (VF : Olivier Cuvellier ; VQ : Bernard Fortin) : capitaine Jimmy Widler
- Kiersten Warren (VF : Natacha Muller) : Tiffany
- John Storey : Dr Issacs
- Frank Novak (en) : Teddy
- Devon Gummersall : Philip
- Mirron E. Willis : Dean, assistant présidentiel
- Ross Lacy (VF : Mathias Kozlowski) : Roy, assistant présidentiel
- David Pressman (VF : Maurice Decoster) : Alex, assistant présidentiel personnel de Whitmore
- Robert Pine (VF : Joseph Falcucci) : Glenn Parness, chef de cabinet de la Maison-Blanche
- Barbara Beck (VF : Catherine Privat) : Monica Soloway, journaliste TV à bord de l'hélicoptère
- John Bradley (VF : Gabriel Le Doze) : Lucas
- Jon Matthews (VF : Georges Caudron) : Thomson, soldat en Irak
- Jim Piddock (VF : Gabriel Le Doze) : Reginald, chef soldat en Irak
- Raphael Sbarge (VF : Maurice Decoster) : technicien en chef
- Dan Lauria (VF : Achille Orsoni) : commandant
- Leland Orser : assistant médical #1
- Carlos Lacámara (en) (VF : Vincent Ropion) : opérateur radar
- Jay Acovone (VF : Philippe Vincent) : sergent de garde à l'entrée de la Zone 51
- Derek Webster (VF : Jean-François Vlérick) : pilote de l'hélicoptère « Comité d'accueil »
- Jeff Phillips (VF : Philippe Vincent) : pilote du bombardier Northrop B-2 Spirit
- Andrew Keegan (VQ : Martin Watier) : garçon plus âgé
- Morton Kondracke (VF : Jérôme Keen) : lui-même
Production
Développement
Roland Emmerich et Dean Devlin ont l'idée du film lors de la promotion de Stargate, la porte des étoiles, imaginant l'impact qu'aurait l'arrivée de gigantesques vaisseaux extra-terrestres à travers le monde. Ils écrivent le scénario en 30 jours et le soumettent aux studios, dont Fox qui achète le projet et accepte de le financer pour un budget de 69,5 millions de dollars[6]. Emmerich et Devlin comptent finir le film avant Mars Attacks! de Tim Burton, qui parodie le genre et devait sortir en aux États-Unis. Le titre du film, Independence Day, est donc choisi pour fixer une sortie le , date de la fête nationale américaine[7].
Choix des interprètes
Kevin Spacey est envisagé pour le rôle du président Whitmore, qui revient finalement à Bill Pullman. Le personnage est modifié en conséquence, pour le rendre bien intentionné dès le début du film. Le studio est très réticent que Will Smith joue le pilote, car l'acteur n'est pas assez connu à l'international. Pour imposer son choix, Emmerich menace d'amener le projet à Universal[8].
Tournage
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb. Le film a été tourné :
- Aux États-Unis :
- À Bonneville Salt Flats, Skull Valley, Lake Point (en) et Tooele dans l'Utah
- À Quartzsite et dans le désert des Mojaves en Arizona
- À White Sands et au Karl G. Jansky Very Large Array dans le Nouveau-Mexique
- À Pittsburgh et Philadelphie en Pennsylvanie
- À Blue Ridge en Géorgie
- À Rachel au Nevada
- À Grants Pass dans l'Oregon
- À Washington (district de Columbia)
- À West New York dans le New Jersey
- À Los Angeles, Santa Clarita, Fontana et Windsor en Californie
- À Colorado Springs dans le Colorado
- À Michigan City dans l'Indiana
- À Dallas au Texas
- À New York
- À Stockholm en Suède
- À Reykjavik en Islande
- Devant les pyramides de Gizeh en Égypte
- Devant le Kilimandjaro en Tanzanie
- À Sydney en Australie
Roland Emmerich encourage les acteurs à improviser des répliques non prévues par le scénario. C'est notamment le cas de la scène où Will Smith traverse le désert de sel. Pour donner de la spontanéité au discours du président, Bill Pullman s'inspire de celui de Robert Kennedy à la suite de l'assassinat de Martin Luther King[6].
Post-production
La fin d'origine montrait Russell Casse détruire le vaisseau ennemi à bord de son biplan, le pilote ayant été rejeté par les militaires avant la bataille. À la suite de la réaction hilare du public lors d'une projection-test, la fin fut modifiée peu avant la sortie du film pour que le personnage combatte dans un F-18[9].
Bande originale
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section proviennent du générique de fin de l'œuvre audiovisuelle présentée ici. Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.Musiques non mentionnées dans le générique
- It's the End of the World as We Know It (And I Feel Fine) (en) par R.E.M. de (dans la station d'observation du programme SETI, l'employé de garde s'entraîne au golf sur son tapis de putting).
- Oh Vicky par Bill Elliott (en) (David Levinson et son père Julius jouent une partie d'échecs).
- About You par Greta.
- Rumble par Link Wray de (au comptoir du diner, Russell, ivre, subit les railleries de autres clients, il se lève pour sortir, la terre tremble, tous sont pétrifiés par ce qu'ils voient).
- Boom Boom Booty par U.P.F.
- Stand By par Sophie Zelmani de .
- Live It Cool par Lydia Rhodes de .
La musique originale est composée par David Arnold, qui avait déjà collaboré avec Roland Emmerich sur Stargate, la porte des étoiles. Arnold fait appel à son fidèle orchestrateur Nicholas Dodd pour diriger l'orchestre de 90 musiciens accompagné d'un chœur de 46 personnes[10]. L'album d'origine comprend 14 pistes pour 50 minutes de musique :
- 1969 - We Came In Peace, durée : 2 min 4 s.
- S.E.T.I. - Radio Signal, durée : 1 min 52 s.
- The Darkest Day, durée : 4 min 12 s.
- Canceled Leave, durée : 1 min 46 s.
- Evacuation, durée : 5 min 48 s.
- Fire Storm, durée : 1 min 23 s.
- Aftermath, durée : 3 min 36 s.
- Base Attack, durée : 6 min 11 s.
- El Toro Destroyed, durée : 1 min 32 s.
- International Code, durée : 1 min 32 s.
- The President's Speech, durée : 3 min 11 s.
- The Day We Fight Back, durée : 4 min 58 s.
- Jolly Roger, durée : 3 min 17 s.
- End Titles, durée : 9 min 9 s.
Accueil
Accueil critique
Site | Note |
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Metacritic | 59/100[11] |
Rotten Tomatoes | 65 %[12] |
Allociné | [13] |
Périodique | Note |
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Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film récolte 65 % d'opinions favorables pour 71 critiques[12]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 59⁄100 pour 19 critiques[11].
En France, le site Allociné propose une note moyenne de 2,4⁄5 à partir de l'interprétation de critiques provenant 5 titres de presse[13].
Le film a reçu une très mauvaise critique de la part des journaux français. Ainsi, Vincent Remy, dans sa critique de Télérama[14], voit dans le film « une monumentale connerie, recyclage ranci d'Alien, Rencontres du troisième type, et autre Croisière du Poséidon. » Jean-Luc Wachthausen dans Le Figaro[15], résumait le film en « deux heures vingt minutes de trucages, d’images de synthèse, de combats gigantesques qui renvoient La Guerre des étoiles ou Top Gun au rang de charmants gadgets » et Yann Tobin dans Positif[16] jugeait que « La niaiserie du scénario n’a d’égale que sa valeur symbolique et sociologique, dans sa culture du politiquement correct. »
Box-office
Le film a rapporté 817 400 891 $, une performance qui l'inscrit parmi les plus gros succès du box-office mondial.
Ressortie
Le film ressort en 2010 dans une version longue « édition spéciale » contenant 8 minutes de scènes supplémentaires[19].
Distinctions
- 1997
- Oscars du cinéma : Meilleurs effets visuels, Meilleur son
- Saturn Awards (nommé)
- Amanda Awards, Norvège
- Awards of the Japanese Academy (nommé)
- BAFTA Film Award (nommé)
- Blockbuster Entertainment Awards (Will Smith)
- Czech Lions, Box Office Award
- Grammy Awards, Meilleure composition instrumentale (David Arnold)
- MTV Movie Awards, meilleur baiser (Will Smith et Vivica A. Fox)
- Mainichi Film Concours
- People's Choice Awards
- Razzie Awards (nommé)
- Satellite Awards
- Sci-Fi Universe Magazine, Universe Reader's Choice Award
- Young Artist Awards, Ross Bagley
Analyse
Références à d'autres œuvres
- Dans le commentaire audio du film, Roland Emmerich et Dean Devlin revendiquent l'influence de Star Wars, notamment pour la scène d'ouverture avec le vaisseau mère qui s'avance en contre-plongée vers la Terre.
- Dans le van de Russell Case, Troy le plus jeune fils, regarde une scène du film Le Jour où la Terre s'arrêta (1951), à la télévision, dont la réception est perturbée par les signaux de communication des extraterrestres.
- L'idée de grands vaisseaux extra-terrestres survolant les capitales du monde, ainsi que la scène où une adolescente se voit proposer de perdre sa virginité avant la fin du monde, sont clairement inspirés par la mini-série V diffusée au début des années 80.
- L'image d'un ovni caché par un grand nuage renvoie à Rencontres du troisième type de Steven Spielberg.
- Lorsque le capitaine « Steve » Hiller arrive à la base de la Zone 51 avec un extraterrestre encore en vie, l'un des intervenants dit « Guess who's coming to dinner », c'est une référence au film Devine qui vient dîner ? de 1967 de Stanley Kramer avec Sidney Poitier.
- Lorsque David et « Steve » s'installent dans le vaisseau afin d'aller implanter le virus dans le vaisseau mère, David installe son ordinateur portable et au moment de se lancer une image d'accueil apparaît laissant entendre une voix disant « Bonjour, David. » Cette voix et l'image d'accueil sont des références au film 2001, l'Odyssée de l'espace de 1968 de Stanley Kubrick et son personnage d'ordinateur HAL 9000. L'image d'accueil est l'œil rouge de HAL 9000.
- Quand David et Steven s'échappent du vaisseau mère dans une course contre la montre, le premier s'exclame dans la version originale « Must go faster! » : une référence directe à une réplique de Ian Malcolm, également interprété par Jeff Goldblum, lors de la poursuite du T-Rex dans Jurassic Park.
Autour du film
Adaptation en jeu vidéo
Independence Day est le jeu vidéo adapté du film. Développé par Radical Entertainment, il est sorti en 1997 sur Windows, Saturn et PlayStation.
Suite
En 2009, Roland Emmerich a annoncé non pas une mais deux suites au film. Ils se dérouleront à notre époque mais dans un monde qui a grandement évolué grâce aux technologies extraterrestres récupérées sur les épaves[20] - [21]. En , cependant, il signale que l'écriture du scénario n'a pas avancé : « Je refuse d'écrire quoi que ce soit avant qu'il y ait du neuf. » a-t-il déclaré[22]. Independence Day: Resurgence sort en 2016.
Références dans d'autres œuvres
- La fin de l'épisode Chinpokomon de la série South Park est une reprise du film, avec notamment la communication en morse.
- Le niveau Katina du jeu vidéo Star Fox 64 est une référence aux événements du film.
- Dans la cinématique de fin de Metal Slug 2 et Metal Slug X, un pilote en avion de l'Armée Rebelle se sacrifie en fonçant dans la source du rayon du vaisseau mère alors que celui-ci était en train de le charger, tout comme le personnage de Russel Casse dans ce film.
- Dans le film Stonehenge Apocalypse, il est fait allusion implicitement au film lors de la séquence montrant la découverte du compte à rebours (c'est un schéma similaire qui est découvert).
Notes et références
Notes
- Dans la version longue de 2010, Lucien Jean-Baptiste double Will Smith pour une scène supplémentaire.
Références
- (en) Dates de sortie sur l’Internet Movie Database
- « Independence Day (1996) - Financial Information », sur The Numbers (consulté le ).
- « Fiche du doublage français du film » sur Allodoublage, consulté le 3 décembre 2014
- « Fiche du doublage français du film » sur Voxofilm, consulté le 3 décembre 2014
- « Fiche du doublage québécois du film » sur Doublage.qc.ca, consulté le 3 décembre 2014
- (en-US) Aaron Couch et Aaron Couch, « “You Can’t Actually Blow Up the White House”: An Oral History of ‘Independence Day’ », sur The Hollywood Reporter, (consulté le )
- (en-US) « The Story Behind Independence Day's Title: 'We Can Come Up With Something Better Later' », sur Gizmodo (consulté le )
- « Interview Roland Emmerich - Anonymous - (2011) - Vidéo Dailymotion », sur Dailymotion (consulté le )
- « Independence Day Alternate Ending » (consulté le )
- « Filmtracks: Independence Day (David Arnold) », sur www.filmtracks.com (consulté le )
- (en) « Independence Day Reviews », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le ).
- (en) « Independence Day (1996) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le ).
- « Independence Day - critiques presse », sur Allociné (consulté le ).
- Vincent Remy, « Independance Day », Télérama, (lire en ligne)
- Jean-Luc Wachthausen, « Independence Day », Le Figaro,
- Yann Tobin, « Independence Day », Positif, no 428,
- (en) « Independence Day », sur Box Office Mojo (consulté le )
- « Independence Day », sur JP box-office.com (consulté le )
- http://www.movie-censorship.com/report.php?ID=587558
- Les suites de Independence Day sur Ozap.com
- Nouvelles infos du scénario des suites d'Indépendance Day sur Ozap.com
- Roland Emmerich À propos de Independence Day 2 et Fondation filmsactu.com, 15 février 2011
Voir aussi
Bibliographie
- Laurence Alfonsi, « La réception du film lndependence Day en France. Un exemple de contre-acculturation? », Cinémas, vol. 8, no 3, , p. 9–29 (lire en ligne)
- Julia Baudin, « Un formidable popcorn movie », Le Républicain Lorrain N°1410, Groupe Républicain Lorrain Communication, Woippy, , p. 16, (ISSN 0397-0639)
Articles connexes
- Science-fiction militaire
- Vaisseau spatial et vaisseau-monde
- Chronologie du cinéma de science-fiction
- Zone 51
- Liste des films, téléfilms et séries de science-fiction
- Liste de films avec ovni
- Liste d'extraterrestres au cinéma
- Liste d'acteurs ayant incarné un président à l'écran
- Liste des plus gros succès du box-office mondial
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Ciné-Ressources
- Cinémathèque québécoise
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) BFI National Archive
- (en) British Film Institute
- (it) Cinematografo.it
- (de + en) Filmportal
- (pl) Filmweb.pl
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- (en) LUMIERE
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- (de) OFDb
- (en) Oscars du cinéma
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- (en) Metacritic
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :