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Gidy

Gidy est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Gidy
Gidy
Mairie de Gidy en juin 2014.
Blason de Gidy
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loiret
Arrondissement Orléans
Intercommunalité Communauté de communes de la Beauce loirétaine
Maire
Mandat
Benoît Perdereau
2020-2026
Code postal 45520
Code commune 45154
DĂ©mographie
Gentilé Gidéens[1]
Population
municipale
2 043 hab. (2020 en augmentation de 13,94 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 85 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 59′ 22″ nord, 1° 50′ 08″ est
Altitude Min. 117 m
Max. 128 m
Superficie 23,91 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Orléans
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Meung-sur-Loire
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.gidy.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
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    Avec les communes environnantes
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    La commune de Gidy se trouve dans le quadrant nord-ouest du dĂ©partement du Loiret, dans la rĂ©gion agricole de la Beauce riche[2] et l'aire urbaine d'OrlĂ©ans[3]. Ă€ vol d'oiseau, elle se situe Ă  10,9 km d'OrlĂ©ans[4], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  10,8 km d'Artenay, ancien chef-lieu du canton dont dĂ©pendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie d'OrlĂ©ans[3].

    Les communes les plus proches sont : Cercottes (3,4 km), Boulay-les-Barres (km), Bricy (4,1 km), HuĂŞtre (4,3 km), Chevilly (5,2 km), Saran (5,4 km), Ormes (5,4 km), Coinces (7,4 km), IngrĂ© (7,9 km) et Sougy (7,9 km)[5].

    Lieux-dits et Ă©carts

    Malvoviers, la Générale, le Cas Rouge, Au bout du Bois, Montaigu.

    GĂ©ologie et relief

    Carte géologique de la commune de Gidy.
    • qOE : Limons et lĹ“ss quaternaires
    • m2MSO : Marnes et sables de l'OrlĂ©anais (Burdigalien)
    • m2MCO : Marnes et calcaires de l'OrlĂ©anais (Burdigalien)
    ( : Gouffre, aven
    $ : Carrière à ciel ouvert

    La rĂ©gion d’OrlĂ©ans se situe dans le sud du Bassin parisien, vaste cuvette composĂ©e d’un empilement de couches sĂ©dimentaires d’origines essentiellement dĂ©tritiques (issus de l’érosion d’anciennes chaĂ®nes de montagnes) et carbonatĂ©es (prĂ©cipitation de carbonate de calcium). Ces dĂ©pĂ´ts s'Ă©tagent du Trias (- 250 millions d’annĂ©es) au Pliocène (- 23 millions d’annĂ©es) et se font surtout en contexte marin, mais aussi en milieu lacustre. Les successions de pĂ©riodes glaciaires et interglaciaires au Quaternaire aboutissent Ă  la configuration gĂ©omorphologique actuelle : altĂ©ration plus ou moins profonde des roches en place, terrasses alluviales anciennes perchĂ©es sur les plateaux et incision de la vallĂ©e actuelle de la Loire[6] - [7].

    Les calcaires de Beauce, qui constituent le socle du territoire communal, se forment Ă  l'Aquitanien (de - 23 Ă  - 20,5 millions d’annĂ©es). Leur partie supĂ©rieure, les marnes et calcaires de l’OrlĂ©anais (m2MCO), affleure en de nombreux endroits de la commune, dont le bourg[8]. Les marnes et sables de l’OrlĂ©anais (m2MSO), premiers dĂ©pĂ´ts burdigaliens (de – 20,44 Ă  – 15,97 millions d'annĂ©es) recouvrant les calcaires de Beauce, occupent diffĂ©rentes parties de la commune. Ces sables sont essentiellement composĂ©s de grains de quartz Ă©moussĂ©s, accompagnĂ©s de feldspaths kaolinisĂ©s et friables, de silex Ă  patine noire et de graviers calcaires particulièrement frĂ©quents Ă  la base de la formation[9] - [8]. Cette formation est elle-mĂŞme surmontĂ©e par des limons et lĹ“ss (qOE), datĂ©s du Quaternaire, qui affleurent sur une petite poche centrale de la commune[10].

    FragmentĂ©s et fissurĂ©s, les calcaires peuvent ĂŞtre le siège de phĂ©nomènes karstiques. Les circulations prĂ©fĂ©rentielles d’eaux souterraines Ă©rodent ces calcaires en profondeur et entraĂ®nent la formation de dĂ©pressions, gouffre ou dolines. Les manifestations en surface de ces fragilitĂ©s ne sont pas rares dans la rĂ©gion orlĂ©anaise. 39 cavitĂ©s ont Ă©tĂ© inventoriĂ©es par le service rĂ©gional Centre du BRGM sur la commune, en octobre 2003 : six gouffres et des dolines (dĂ©pressions circulaires ou elliptiques liĂ©e Ă  l'activitĂ© karstique)[11].

    Le territoire communal est relativement plat puisque la dénivelée maximale est de 11 mètres. L'altitude du territoire varie en effet de 117 mètres à 128 mètres[12] - [13].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,3 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,6 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,1 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 668 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,3 j

    La commune bĂ©nĂ©ficie d’un climat « ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes du Loiret. Le climat reste ocĂ©anique mais avec de belles dĂ©gradations. Les tempĂ©ratures sont intermĂ©diaires et les prĂ©cipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en Ă©tĂ©, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportĂ©es Ă  l’ensemble français. La variabilitĂ© interannuelle des prĂ©cipitations est minimale tandis que celle des tempĂ©ratures est Ă©levĂ©e[14].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[14]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Cette Ă©volution peut ĂŞtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, OrlĂ©ans-Bricy, mise en service en 1938[15] - et qui se trouve Ă  4,10 km Ă  vol d'oiseau[Note 2], oĂą la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[16], Ă  11,2 °C pour 1981-2010[17], puis Ă  11,7 °C pour 1991-2020[18].

    Hydrographie

    RĂ©seau hydrographique de Gidy.

    Le rĂ©seau hydrographique communal, d'une longueur totale de 1,13 km, comprend divers petits cours d'eau[19].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Gidy ne comprend pas de ZNIEFF[20].

    Toponymie

    Le toponyme Gidy est dérivé de l'ancienne Gesidiacum ou Villa Gesidii. Le village s'est donc développé à partir du domaine de Gesidius, un riche propriétaire terrien de l'époque gallo-romaine, le vocable en bas latin Gesidiacus étant issu du gentilice Gesidius, suivi du suffixe acus[21] - [22]. Selon Jacques Soyer, le nom Gaulois d’origine serait Gidius[23].

    Les mentions en attestant sont nombreuses : Gisdi en 1156[24], Gidiacus en 1167[25], Gisdiacus en 1171[26], Gidiacus en 1236[27], Gidi au XIIIe siècle[28], Gidy en juin 1399[29], Gidy en octobre 1485[30], Gidy en 1740[31] - [23] - [22], Gidy au XVIIIe siècle sur la Carte de Cassini, ou en 1801, dans l'arrêté du 5 vendémiaire an IX portant réduction des justices de paix du département du Loiret[32].

    Histoire

    De l’époque du Moyen Âge, il ne reste que la découverte d'une Nécropole trouvée sur les terres de Gidy. Le sarcophage se trouve actuellement exposé au musée d'Artenay.

    La forme romane "Gisdi" apparait dans la copie d'un acte latin en 1156 établi à Orléans qui confirme la donation de "Paganus de Gisdi" aux templiers, sous l'égide de Louis VII et de son vassal le comte Thibaut. Ces derniers sont les garants de cet acte puisqu'ils sont cosignataires.

    L'objet de la transaction est un terrain pour construire un four, ce qui doit permettre à la nouvelle institution de tirer de nouveaux profits, étant donné que le droit de cuire le pain relève d'un droit banal et gratifie l'institution templière locale du rang de seigneurie. Des maisons viennent compléter ce don, l'utilisation peut être personnelle ou bien locative.

    Gidiacus vers 1167 vient d'un nom gaulois latinisé Gidius. On trouve Gidiacum mentionné lors d'une donation faite aux habitants par le seigneur Thibault Gaudin, de 300 arpents de bois (150 hectares) au lieu-dit "Bois Meinart" ou "bois des Usages". Privilège et rente exceptionnels qui tout au long des décennies allaient occasionner aux habitants de Gidy de multiples procès et de grandes déceptions.

    Nouvelle organisation territoriale

    Le dĂ©cret de l'AssemblĂ©e Nationale du dĂ©crète « il y aura une municipalitĂ© dans chaque ville, bourg, paroisse ou communautĂ© de campagne »[33]. En 1790, dans le cadre de la crĂ©ation des dĂ©partements, le Loiret compte alors 367 municipalitĂ©s, rattachĂ©es Ă  59 cantons et 7 districts[34]. La municipalitĂ© de Gidy est rattachĂ©e au canton de Gidy et au district d'OrlĂ©ans[35]. Le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposĂ© par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition d’un membre, dĂ©crète que toutes les dĂ©nominations de ville, bourg ou village sont supprimĂ©es et que celle de commune leur est substituĂ©e »[36]. Ainsi la municipalitĂ© de Gidy devient formellement « commune de Gidy » en 1793[35].

    Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[37] - [38]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[37]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 58 à 31[Note 3] - [39]. Gidy est alors rattachée au canton Ingré et à l'Arrondissement d'Orléans par arrêté du 9 vendémiaire an X ()[40] - [35] - [41]. En 1806, la commune est rattachée au canton d'Artenay, un canton nouveau formé d'une commune de l'ancien canton d'Ingré, supprimé, de sept communes issues du canton de Neuville et de trois issues du canton de Patay[42]. Cette organisation va rester inchangée jusqu'en 2015.

    Époque contemporaine

    Jusqu'au début du XXe siècle, il consistait essentiellement en terres labourables, en bois. Une partie des terres était en vignes, une autre partie en culture de blé.

    En 1824, il y avait 125 ha 84 a de vignes (cadastre de 1808). En 1925, 50 ha. En 1941, il n’en restait que 13 ha. Une petite vigne a perdurĂ© rue de la mi-voie jusqu’à la moitiĂ© des annĂ©es 2000, avant la construction d'un lotissement.

    Les moulins du village n'existent plus, le dernier a été démoli par son propriétaire en 1927.

    La mairie actuelle a été construite entre 1902 et 1903 ainsi que le groupe scolaire.

    Mairie pendant l'occupation

    Existait alors l'école des garçons (bâtiment à droite de la mairie) ainsi qu'une autre école qui se trouvait près de l'église (maison se trouvant au bout du parking actuel). La mairie précédente était devant l'entrée du presbytère sur la place.

    Le , vers 11 h 40, un avion de chasse Mirage F1 s'écrase au nord de Gidy. Le pilote tentait de rejoindre en catastrophe la base de Bricy, toute proche, un réacteur en feu. Il s'éjecte et son avion se pulvérise dans les champs[43].

    Urbanisme

    Typologie

    Gidy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [44] - [45] - [46].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'OrlĂ©ans, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[47] - [48].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,2 %), forêts (7,5 %), zones urbanisées (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %)[49].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    • Carte orthophotographique de la commune en 2016.
      Carte orthophotographique de la commune en 2016.

    Plan local d'urbanisme

    La commune prescrit l'élaboration d'un plan d'occupation des sols en juin 1987 puis en mai 1993. Le document est approuvé en juillet 1996 puis révisé en septembre 1999[50].

    La loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains du 13 décembre 2000, dite loi SRU, complétée par la loi urbanisme et habitat du 2 juillet 2003, marque une évolution de la planification urbaine en créant notamment les plans locaux d’urbanisme (PLU), vecteurs de projets de territoire, appelés à se substituer progressivement aux plans d’occupation des sols. Le PLU contient deux éléments nouveaux par rapport au POS : le plan d'aménagement et de développement durable (PADD), qui exprime le projet de la ville par des orientations générales en matière d'urbanisme, de développement, d'équipement et de préservation de l'environnement et les orientations d'aménagement et de programmation (OAP) qui correspondent à des zooms qui peuvent porter sur des quartiers ou secteurs à mettre en valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager, ou sur l'aménagement d'un espace public, etc. Dans ce cadre le conseil municipal prescrit la révision du Plan d’occupation des sols et sa transformation en plan local d'urbanisme le 26 février 2003. Après une enquête publique qui se déroule en mai 2006, le document est approuvé le 20 septembre 2006. Il fait ensuite l'objet d'une révision simplifiée en décembre 2003 puis en novembre 2007[50] - [51].

    Documents d'orientations intercommunaux

    La commune est membre du Pays Loire Beauce, qui regroupe 38 communes. En 2012 les Pays Forêt d'Orléans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val-sud sont les seuls territoires du département du Loiret ne disposant pas de schéma de cohérence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intérêt de cet outil pour l'avenir des territoires, les élus de ces pays décident d'engager une démarche commune d'élaboration de SCoT. Le comité syndical du Pays Loire Beauce se prononce majoritairement en janvier 2013 pour prendre la compétence « Elaboration, gestion et suivi du Schéma de Cohérence Territoriale » dans ses statuts[52]. Le périmètre de SCoT à l'échelle des 38 communes composant le Pays Loire Beauce est arrêté par le Comité Syndical le 26 juin 2013[53]. Les trois SCoT sont lancés officiellement et simultanément à La Ferté-Saint-Aubin le 21 juin 2014[54], l'assistance à maîtrise d'ouvrage étant confiée à un seul bureau d'études[55]. Après étude et concertation de 2014 à 2017, le document doit être approuvé en 2018[56].

    Voies de communication et transports

    RĂ©seau routier principal de la commune de Gidy (avec indication du trafic routier 2014).

    Infrastructures routières

    La commune est traversĂ©e par l'autoroute A10 et deux routes dĂ©partementales : la RD 102 (22 154 vĂ©hicules/jour en 2014 au nord du bourg et 1 321 Ă  l'est), qui relie Cercottes Ă  Rouvray-Sainte-Croix[57] et la RD 702 (3 187 vĂ©hicules/jour), qui relie la commune Ă  OrlĂ©ans[57]. ComplĂ©tant ces voies, la commune est sillonnĂ©e de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

    L'autoroute A10, dite « L'Aquitaine », relie Paris à Bordeaux (au niveau de sa rocade) via Orléans, Tours, Poitiers et Niort. Elle traverse la partie ouest de la commune mais n'a aucun échange avec son territoire.

    Transports en commun

    En 2016, la commune est desservie par la ligne régulière de transports par autocar 1A du réseau Ulys du Conseil départemental du Loiret qui relie Orgères-en-Beauce - Rouvray-Sainte-Croix - Orléans. Cette ligne propose un nombre de dessertes variable en fonction des jours ouvrables de la semaine[58]. Des correspondances SNCF sont assurées à la gare d'Orléans et TAO et Transbeauce à la Gare routière d'Orléans. À compter du , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du 7 août 2015[59]. Dans ce cadre le Réseau de mobilité interurbaine « Rémi » remplace chacun des réseaux départementaux et en particulier le réseau Ulys dans le Loiret et entre en service à compter de la rentrée scolaire du [60].

    Risques naturels et technologiques

    La commune de Gidy est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à un risque technologique : le risque de transport de matières dangereuses[61]. Entre 1989 et 2019, neuf arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : trois pour des inondations et coulées de boues et six pour des mouvements de terrains[62].

    Risques naturels

    Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[63].

    Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[64]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumise à un aléa « moyen » face à ce risque et différentes poches dont le bourg en aléa « fort », selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[65].

    Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[66]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[62].

    Risques technologiques

    La commune est exposée au risque de transport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'un oléoduc exploité par la société Trapil[67] et d'un itinéraire routier structurant supportant un fort trafic (l'autoroute A10)[61] - [68].

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune de Gidy est membre de la communauté de communes de la Beauce loirétaine[69], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Patay. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux qui sont, en 2020 : le Syndicat pour la gestion de la fourrière animale des communes et communautés du Loiret, l'Agence Loiret Numérique, le Syndicat intercommunal de ramassage et de retraitement des ordures ménagères (SMIRTOM) de la région d'Artenay, le PETR Pays Loire Beauce (200075869) et le Syndicat mixte d'aménagement hydraulique (SMAH) du bassin de la Retrêve et de son affluent le ruisseau du Renard[70].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Orléans, au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[69]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Meung-sur-Loire pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[69], et de la deuxième circonscription du Loiret pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[71].

    Conseil municipal et maire

    Depuis les Ă©lections municipales de 2014, le conseil municipal de Gidy, commune de plus de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin proportionnel de liste Ă  deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[72], pour un mandat de six ans renouvelable[73]. Il est composĂ© de 15 membres[74]. L'exĂ©cutif communal est constituĂ© par le maire, Ă©lu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-Ă -dire pour la durĂ©e du mandat du conseil.

    Jean-Michel Lopes a Ă©tĂ© rĂ©Ă©lu le avec 73 % des voix. Pour ce vote, il y avait 1 172 inscrits et 852 votants[75].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    ? ? Joseph Isambier
    mars 1983 mars 2001 Michel Perdereau
    mars 2001 mars 2014 Jean-Michel Lopes SE
    mars 2014 En cours Benoît Perdereau[76] - [77] Agriculteur sur moyenne exploitation

    Équipements et services

    Gestion des déchets

    Au 31 décembre 2016, la commune est membre du SIRTOM de la région d'Artenay (SIRTOMRA) de la région de Beaugency, créé en 1971. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 6] en porte à porte, des emballages ménagers recyclables en porte à porte ou en points d’apport volontaire, du verre en points d’apport volontaire et des papiers en points d’apport volontaire[78]. Un réseau de quatre déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche de la commune est située sur la commune d'Artenay[78].

    L'élimination et la valorisation énergétique des déchets est effectuée dans l'outil de traitement appelé BEGEVAL[79], installé à Pithiviers et géré par le syndicat de traitement Beauce Gâtinais Valorisation (BGV) qui regroupe le territoire des trois syndicats de collecte : SMETOM, SITOMAP et SIRTOMRA. Cet outil est composé d’un centre de valorisation matière qui trie les emballages issus de la collecte sélective, les journaux-magazines et les cartons de déchetteries, et d’un centre de valorisation énergétique qui incinère les ordures ménagères résiduelles et le tout-venant incinérable des déchetteries ainsi que les refus du centre de tri[80].

    Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes de la Beauce loirétaine, en application de la loi NOTRe du [81].

    Production et distribution d'eau

    Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[82]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable de Gidy - Cercottes - Huêtres, un syndicat créé en 1948 desservant trois communes : Cercottes, Gidy et Huêtre[83] - [84] - [85]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du 1er janvier 2020. Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[86] - [87].

    Assainissement

    La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usĂ©es, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrĂ´le des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[88], est assurĂ©e par la commune elle-mĂŞme[89]. La commune est raccordĂ©e Ă  une station d'Ă©puration situĂ©e sur le territoire communal mise en service le et dont la capacitĂ© nominale de traitement est de 1 500 EH, soit 225 m3/jour. Cet Ă©quipement utilise un procĂ©dĂ© d'Ă©puration biologique dit « Ă  boues activĂ©es ». Son exploitation est assurĂ©e par Gidy[90] - [91].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[92]. En 2016, la communauté de communes de la Beauce loirétaine assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[93] - [94].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[95]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[96].

    En 2020, la commune comptait 2 043 habitants[Note 7], en augmentation de 13,94 % par rapport Ă  2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    798703758747812860868817904
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    929912928854807801810802898
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    747721701624660629623650688
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    7357361 0371 2521 4501 4821 5041 6261 982
    2020 - - - - - - - -
    2 043--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[97] puis Insee Ă  partir de 2006[98].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'économie de la commune est axée sur l'industrie pharmaceutique. Elle compte également 23 agriculteurs et une dizaine d'artisans commerçants[99].

    L'unité d'appui clinique Servier est implantée sur la commune. Il s'agit d'une unité de production de médicaments pour essais cliniques[100] - [101].

    Un centre de tri de la société Amazon est implanté sur la commune depuis novembre 2016.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Saint-Sulpice.

    Personnalité liée à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Gidy

    Les armes de Gidy se blasonnent ainsi :

    D'azur au pont de deux arches d'argent, ouvert du même, maçonné de sable, sur une rivière aussi d'azur mouvant de la pointe, sommé d'une église aussi d'argent mouvant du flanc senestre, surmonté d'un pampre de vigne, mouvant en bande de l'angle dextre du chef, tigé et feuillé de sinople, fruité de pourpre et d'une cotice en barre brochante d'argent haussée à dextre, chargée d'un épi de blé soudé d'or, à la filière cousue aussi de sinople.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. La suppression d'un canton d'Orléans par la loi du 8 pluviôse an IX () avait ramené le nombre de cantons initial de 59 à 58
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Gidy : un nouveau bâtiment pour Amazon. France 3 région

    • Cartes
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    Références

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    26. Archives départementales 45-H, Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle d’Orléans,p. 526
    27. Cartulaire de Sainte-Croix d’Orléans, p. 334
    28. Archives départementales 45-G, chapitre Sainte-Croix d’Orléans
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    30. Archives nationales -JJ 216, no 154, fol. 117
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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 2, OrlĂ©ans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Collectif, Loiret : un dĂ©partement Ă  l'Ă©lĂ©gance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
    • AbbĂ© Patron, DĂ©partement du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, ComĂ©dit, 1991, rĂ©Ă©dition de 1870, 511 p. (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
    • Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

    Article connexe

    Liens externes

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