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Ganagobie

Ganagobie ( Ganagòbia en occitan provençal) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur et connue principalement par son abbaye.

Ganagobie
Ganagobie
Vue aérienne
Blason de Ganagobie
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
DĂ©partement Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Digne-les-Bains
Intercommunalité Provence-Alpes Agglomération
Maire
Mandat
Sylvie Belmonte
2020-2026
Code postal 04310
Code commune 04091
DĂ©mographie
Gentilé Ganagobiens
Population
municipale
92 hab. (2020 en augmentation de 15 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 8,8 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 00′ 34″ nord, 5° 55′ 00″ est
Altitude Min. 367 m
Max. 719 m
Superficie 10,5 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Château-Arnoux-Saint-Auban
Législatives Première circonscription
Localisation
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Ganagobie
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Ganagobie
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Ganagobie
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Ganagobie

    Ses habitants sont appelés les Ganagobiens[1] - [2].

    GĂ©ographie

    Localisation

    Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
    Ganagobie et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

    Ganagobie est composé de plusieurs villages et hameaux[3].

    Du nord au sud :

    • Pont-Bernard, partagĂ© avec la commune de Peyruis, proche de la ligne de chemin de fer, est Ă  une altitude de 390 m ;
    • le village chef-lieu est installĂ© sur une ligne de crĂŞte au nord-est du plateau de Ganagobie, Ă  une altitude de 530 m ;
    • Le BelvĂ©dère est au sud du bourg de Ganagobie sur un replat Ă  570 m, au bout de la route goudronnĂ©e qui part de Pont-Bernard ;
    • l'abbaye de Ganagobie, sur le plateau, Ă  650 m. C'est le principal attrait touristique de la commune.
    Communes limitrophes de Ganagobie
    Peyruis
    Sigonce Ganagobie Les MĂ©es
    Lurs

    GĂ©ologie et relief

    Colline couverte de forĂŞts, avec une vaste zone plate au sommet.
    La colline du couvent de Ganagobie.

    La commune compte 771 ha de bois et forĂŞts, soit 73 % de sa superficie[1].

    Massif des Alpes et localisation des Baronnies.

    La commune comporte trois entités paysagères :

    • la vallĂ©e (et le lit) de la Durance pour une très faible part de la commune.
    • un relief vallonnĂ© (marnes et grès)[4] couvert de forĂŞts pour la grande majoritĂ© de la commune.
    • au-dessus, le plateau de Ganagobie, site inscrit[5] pour le monastère et ses alentours, la vĂ©gĂ©tation (chĂŞnes verts, pins d'Alep) et le paysage. Il offre de nombreuses grottes qui permettent l’établissement d’habitats troglodytes, qui ont Ă©tĂ© occupĂ©s Ă  l’époque prĂ©historique, au Moyen Ă‚ge et par la RĂ©sistance[5].

    Des allées sillonnent les bois et permettent d'atteindre deux belvédères, perchés au sommet de murailles verticales : l'un domine la vallée de la Durance et le plateau de Valensole ; l'autre, à l'opposé, le bassin de Forcalquier.

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau sur la commune ou Ă  son aval[6] :

    • rivière la Durance,
    • ravin le beuvon.

    Ganagobie dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 300 Équivalent-habitants[7].

    Climat

    Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[8].

    Les stations météos proches de Ganagobie sont situées à l’aérodrome de Château-Arnoux-Saint-Auban et Forcalquier[9].

    Voies routières

    Ganagobie est desservie par la départementale RD 4096, ancienne route nationale 96, qui est construite dans la vallée de la Durance. L'autoroute A51 est construite parallèlement au tracé de la Route départementale 4096[3].

    Deux routes s'embranchent sur la RD 4096 et gravissent le plateau :

    • la RD 30, construite seulement en 1953[10] qui commence sur l'ancien tracĂ© de la 4096 (qui est aussi celui de la via Domitia) et escalade le plateau par le sud pour donner accès au monastère ;
    • une route communale part de Pont-Bernard et rejoint le village moderne par le versant nord du plateau.

    Plusieurs chemins et pistes forestières complètent le réseau viaire.

    Autre infrastructure de transport, le canal de Manosque suit le pied du talus ; il franchit les ravins par quatorze ponts, passe dans un tunnel et sort de la commune en franchissant le ravin du Buès par un siphon.

    Transports en commun

    Transport en Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur

    • Transports collectifs du DĂ©partement[11].
    SNCF

    Risques naturels et technologiques

    Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. L'ancien canton de Peyruis auquel appartenait Ganagobie est en zone 2 (sismicité moyenne) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[14], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[15]. La commune de Ganagobie est également exposée à trois autres risques naturels[15] :

    • feu de forĂŞt,
    • inondation (dans la vallĂ©e de la Durance),
    • mouvement de terrain.

    La commune de Ganagobie est également exposée à deux risques d’origine technologique :

    Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 2005 pour le seul risque d’inondation[16] et le Dicrim n’existe pas[21].

    Pollution radioactive

    L’entreprise Isotopchim, appartenant au couple Friedeling, a été active de 1987 à 2001 à Ganagobie[22] - [23]. Elle était spécialisée dans le marquage isotopique avec le carbone 14, radioactif, de molécules organiques[24], activité jugée non-rentable par le CEA. Les conditions dans lesquelles l’activité est exercée conduisent à d’importants rejets radioactifs (90 % du carbone 14 utilisé[24]). Isotopchim utilise également du tritium, radioactif[23] - [25], du phosphore 32, du phosphore 33 et du soufre 35, sans autorisation[25]. Des rejets ont lieu par une cheminée de 40 m, un jardin d’enfants étant situé à proximité[25].

    En 1995, l’Opri mesure une contamination radioactive[24]. La préfecture, sous le coup d’un recours pour carence à agir[25], prononce deux suspensions administratives de l’activité[24] (tout en autorisant des campagnes d’activité exceptionnelles[25]), puis interdit l’activité[24]. Isotopchim continue de produire des déchets malgré l’interdiction préfectorale et le couple Friedeling stocke les déchets dans leur villa[23]. En 1998, un scandale éclate, des boues radioactives ayant été évacuées comme de simples déchets. Le lieu de déversement de ces déchets radioactifs est inconnu, excepté pour un chargement qui a abouti dans la décharge de Fontienne[25].

    Isotopchim est finalement liquidĂ©e en 2000[24]. Le couple Friedeling est condamnĂ© en 2003 Ă  de la prison avec sursis et Ă  100 000 € d’amende, la procĂ©dure Ă©tant Ă©puisĂ©e en Cour de cassation en 2007[23] - [25]. L’amende n’a pas Ă©tĂ© payĂ©e[23].

    La radioactivité de l’activité et des déchets stockés dans la villa a pollué le terrain environnant, les taux relevés par l’Aprii-Rad augmentant constamment. Les opérations de dépollution commencent en décembre 2002[26]. Les déchets radioactifs stockés sur le site de l’entreprise ont été évacués de mars à juin 2008[22] - [26], quelques centaines de litres de liquides radioactifs et 600 kg de boues radioactives[27].

    En 2008, les mesures effectuées par l’Andra confirment une pollution radioactive des sols[22], dépassant l’enceinte d’Isotopchim et touchant la place du Belvédère et les bâtiments environnants. Les cultures du monastère de Ganagobie sont également touchées jusqu’au début des années 2000[24]. Les opérations de dépollution qui ont eu lieu en 2008-2010 ont coûté environ 3,9 millions d’euros[28] mais devaient se poursuivre en 2012 par l’évacuation de boues restantes[26].

    Jean-Pierre Frideling a pu créer avec sa fille une nouvelle entreprise à Aix-en-Provence, poursuivie pour des faits similaires[29].

    Urbanisme

    Typologie

    Ganagobie est une commune rurale[Note 1] - [30]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[31] - [32]. La commune est en outre hors attraction des villes[33] - [34].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (77,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (15,1 %), terres arables (7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[35].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[36].

    Toponymie

    La localité apparaît pour la première fois dans les textes au Xe siècle : cella Ganagobiacensis et podium Ganaguobiense. On trouve dans les siècles suivants plusieurs variantes : Canagobiensis, Canagobiacensis, Canacopiensis, Ganegobie, Ganagobiæ, Ganagobia[37].

    Les toponymistes reconnaissent généralement la difficulté à établir la signification du nom de la commune, seule la racine oronymique (gan- / kan- ) étant assurée. Charles Rostaing émet une hypothèse, selon laquelle le nom est formé de la racine oronymique (désignant une montagne) *GaN-, le deuxième élément étant une répétition[38]. Il corrige cette hypothèse en assignant la deuxième partie du nom au thème *kopp-, rattaché aux lieux aquatiques, le nom désignant alors « les sources du plateau » ou la « source de la montagne ». Cette hypothèse est reprise par l'association Alpes de Lumière[37] et les Fénié[39]. Selon Ernest Nègre, le nom dérive de l'occitan cana, roseau, combiné à l’adjectif gòbia, tordu, le terme désignant une tour tordue[40].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Le territoire de la commune est frĂ©quentĂ© depuis la PrĂ©histoire : l'extrĂ©mitĂ© nord du plateau abritait un village prĂ©historique, retranchĂ© derrière un rempart de 120 m, constituant ainsi un oppidum[41] - [42]. Cet oppidum, dit de Villevieille, du nom du village qui lui a succĂ©dĂ©, appartenait aux Sogiontiques Ă©tait Ă©tabli sur le plateau de Villevieille. Dans l’AntiquitĂ©, le territoire de Ganagobie fait partie de celui des Sogiontiques (Sogiontii), dont le territoire s’étend du sud des Baronnies Ă  la Durance. Les Sogiontiques sont fĂ©dĂ©rĂ©s aux Voconces, et après la conquĂŞte romaine, ils sont rattachĂ©s avec eux Ă  la province romaine de Narbonnaise. Au IIe siècle, ils sont dĂ©tachĂ©s des Voconces et forment une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)[43].

    Moyen Ă‚ge

    Alors que le sud-est de la Gaule était une terre burgonde, le roi des Ostrogoths Théodoric le Grand fait la conquête de la région entre la Durance, le Rhône et l’Isère en 510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en 526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgonde Gondemar III, la régente ostrogothe Amalasonthe lui rend ce territoire[44]. À cette époque, deux fermes sont installées sur le plateau de Ganagobie, au nord pour la première et à l'emplacement du prieuré pour la seconde. La position privilégiée du site serait une des raisons de ces occupations[45].

    Le prieuré est fondé à la fin du Xe siècle[5]. La seigneurie appartenait aux évêques de Sisteron, qui en font don à l’abbaye de Cluny[41]. Ce monastère conserve une grande importance jusqu’au XVe siècle : il abrite un temps les reliques de saint Honorat d'Arles, transportées de l’abbaye de Lérins.

    En 1471, la communauté de Ganagobie est complètement dépeuplée par la crise du XIVe siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans)[41].

    Temps modernes

    En 1491, l’abbé de Cluny fait le siège du prieuré pour en reprendre le contrôle. Les luttes pour sa possession durent jusqu’à la Révolution française[5].

    Époque contemporaine

    Le bac du Loup, situé sur la commune, et qui permettait le passage de la Durance, est supprimé lors de la construction du pont des Mées en 1843. Ce pont, emporté par une crue dévastatrice le jour de son inauguration, doit être reconstruit, ce qui donne un sursis au bac, qui est remis en service jusqu’en 1857[46].

    Comme de nombreuses communes du département, Ganagobie se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[47]. Aucune instruction n’est donnée aux filles : ni la loi Falloux (1851), qui impose l’ouverture d’une école de filles aux communes de plus de 800 habitants[48], ni la première loi Duruy (1867), qui abaisse ce seuil à 500 habitants, ne concernent Ganagobie[49]. Ce n’est qu’avec les lois Ferry que les filles de la commune sont régulièrement scolarisées.

    Pour prĂ©parer le dĂ©barquement de Provence, deux Ă©quipes Jedburgh sont parachutĂ©es les 8 et 9 aoĂ»t afin d’agir sur les arrières allemands, et notamment sur les voies de communication. Disposant de 3 000 FFI, elles prennent le contrĂ´le de la RN 96 qui permet de remonter la vallĂ©e de la Durance de Manosque Ă  Veynes[50]. Au cours des opĂ©rations suivant le dĂ©barquement, les forces alliĂ©es franchissent très tĂ´t les premières dĂ©fenses allemandes, et se lancent dans de rapides offensives de dĂ©bordement, afin de couper les voies de retraite Ă  la Wehrmacht. Une colonne, partie le 17 aoĂ»t de Vidauban[51], franchit la Durance le 20 aoĂ»t au sud de Mirabeau[52]. Le 143e rĂ©giment d’infanterie US forme une colonne qui remonte la vallĂ©e de la Durance toute la journĂ©e du 20 aoĂ»t et libère les villes et villages sur son passage, dont Ganagobie. La colonne remonte toutefois rapidement la vallĂ©e, sans s’attarder Ă  des dĂ©tours par les villages : elle traverse la commune sans traverser le chef-lieu[53].

    Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à Ganagobie. Le vin produit, de qualité médiocre, était destiné à l’autoconsommation. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[54].

    Politique et administration

    Administration municipale

    De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de neuf membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[55]). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Bernadette Auric a été réélue conseillère municipale avec le meilleur total de 61 voix, soit 76,25 % des suffrages exprimés. La participation a été de 88,89 %. Elle a ensuite été nommée maire par le conseil municipal[56].

    Depuis 1987, une communauté d'un quinzaine de moines bénédictins de la congrégation de Solesmes est installée dans le monastère, en provenance de l'abbaye d'Hautecombe, abandonnée à cause d'une présence touristique croissante à l'excès.

    Liste des maires

    L'élection du maire est la grande innovation de la Révolution de 1789. De 1790 à 1795, les maires sont élus au suffrage censitaire pour deux ans. De 1795 à 1800, il n’y a pas de maires, la commune se contente de désigner un agent municipal qui est délégué à la municipalité de canton.

    En 1799-1800, le Consulat revient sur l'élection des maires, qui sont désormais nommés par le pouvoir central. Ce système est conservé par les régimes suivants, à l'exception de la Deuxième République (1848-1851). Après avoir conservé le système autoritaire, la Troisième République libéralise par la loi du 5 avril 1884 l'administration des communes : le conseil municipal, élu au suffrage universel, élit le maire en son sein.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1945 Daniel Garcin[57]
    mars 1995 En cours
    (au 21 octobre 2014)
    Sylvie Belmonte[58] - [59] - [60] DVD Retraitée
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Ganagobie fait partie :

    Instances judiciaires et administratives

    Ganagobie est une des quatre communes de l'ancien canton de Peyruis qui totalisait 4 255 habitants en 2012[61]. Le canton a fait partie de l'arrondissement de Forcalquier depuis 1801 et de la deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence. Ganagobie faisait partie du canton de Peyruis de 1802 Ă  2015 après avoir fait partie du canton de Lurs de 1793 Ă  1801 et du canton de Saint-Étienne-les-Orgues de 1801 Ă  1802[62]. Ă€ la suite du redĂ©coupage des cantons du dĂ©partement, la commune est rattachĂ©e au canton de Château-Arnoux-Saint-Auban[63].

    La commune fait partie des juridictions d'instance et de commerce de Manosque, prud'homale et de grande instance de Digne-les-Bains, mais aussi de la cour administrative d'appel de Marseille et de la cour d'appel d'Aix-en-Provence[64].

    Fiscalité locale

    L'imposition des ménages et des entreprises à Ganagobie en 2010[65]
    Taxe Part communale Part départementale Part régionale
    Taxe d'habitation 8,67 %5,53 %0,00 %
    Taxe foncière sur les propriétés bâties 35,19 %14,49 %2,36 %
    Taxe foncière sur les propriétés non bâties 107,53 %47,16 %8,85 %

    La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

    La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[66]). La part intercommunale de la CFE s'élève à 31,57 %[65].

    Budget et fiscalité 2019

    En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[67] :

    • total des produits de fonctionnement : 312 000 â‚¬, soit 3 431 â‚¬ par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 327 000 â‚¬, soit 3 593 â‚¬ par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 154 000 â‚¬, soit 1 690 â‚¬ par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 117 000 â‚¬, soit 1 288 â‚¬ par habitant ;
    • endettement : 115 000 â‚¬, soit 1 266 â‚¬ par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 8,67 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s bâties : 35,19 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 107,53 % ;
    • taxe additionnelle Ă  la taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017[68].

    Population et société

    Évolution démographique


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[69]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[70].

    En 2020, la commune comptait 92 habitants[Note 2], en augmentation de 15 % par rapport Ă  2014 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,39 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
    936888797992107122117
    1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
    125117109817373737261
    1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
    614431343246262411
    1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
    111012150647591105106
    2012 2017 2020 - - - - - -
    849692------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[62] puis Insee Ă  partir de 2006[71].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution démographique avant 1765
    1471
    inhabitée

    L’histoire démographique de Ganagobie, après l'abandon complet du terroir au XVe siècle et le long mouvement de croissance jusqu’au début du XIXe siècle, est marquée par une période d’« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure des années 1820 à 1861[72]. L’exode rural provoque ensuite un mouvement de baisse de la population de longue durée, et rapide. Dès 1891, la commune enregistre la perte de plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1851[72]. Le mouvement de baisse se prolonge jusqu'aux années 1970. Depuis, la population a repris une croissance vigoureuse et est revenue aux niveaux du début du XIXe siècle.

    Enseignement

    La commune ne dispose ni d’école maternelle ni d’école primaire[73]. Les élèves vont à l’école publique primaire de Dauphin ou à celle de Saint-Michel-l'Observatoire. Ensuite les élèves sont affectés au collège Le Mont-d'Or à Manosque[74] - [75]. Puis les élèves sont dirigés vers les lycées de Manosque[76], soit le lycée polyvalent Les Iscles[77] soit le lycée Félix-Esclangon[78].

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[79] :

    • MĂ©cecins, infirmiers, hinĂ©sithĂ©rapeutes Ă  Peyruis, Les mĂ©es,
    • Pharmacies Ă  Peyruis, Les mĂ©es
    • HĂ´pitaux Ă  Oraison, SistĂ©ron.

    Cultes

    Économie

    L'économie de la commune dépend de deux sources de revenus, l'agriculture, de type méditerranéenne[83], et le tourisme culturel[84].

    Agriculture

    À la suite du développement de l’abbaye, il y avait toute une population de travailleurs ou d’agriculteurs qui s’était initialement établie sur le plateau[85].

    • Vignobles.

    Tourisme

    • Restaurants Ă  Peyruis,
    • Chambres d'hĂ´tes,
    • Campings Ă  Oraison, Manosque.

    Commerces

    • Commerces de proximitĂ© Ă  Oraison, Peyruis[86].

    Aperçu général

    En 2009, la population active s’élevait à 59 personnes, dont neuf chômeurs[87] (six fin 2011[88]). Ces travailleurs sont majoritairement salariés (38 sur 51)[89] et travaillent majoritairement hors de la commune (41 actifs sur 51)[89].

    Agriculture

    Miel de lavande.

    Fin 2010, le secteur primaire (agriculture, sylviculture, pêche) comptait deux établissements actifs au sens de l’Insee (exploitants non-professionnels inclus) et un seul emploi salarié[90].

    Le nombre d’exploitations professionnelles, selon l’enquête Agreste du ministère de l’Agriculture, est de trois en 2010, chiffre stable depuis 2000[91].

    Les agriculteurs de la commune de Ganagobie peuvent prétendre à trois labels appellation d'origine contrôlée (AOC) (dont le banon) et à neuf labels indication géographique protégée (IGP) (petit épeautre, miel de Provence, agneau de Sisteron)[92].

    La culture de l’olivier est pratiquĂ©e dans la commune depuis des siècles, tout en Ă©tant limitĂ©e Ă  des surfaces restreintes. Le terroir de la commune se situe en effet Ă  la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement ĂŞtre exploitĂ© au-delĂ  des 650 mètres. Actuellement, l’oliveraie communale compte moins de 1 000 pieds[93]. L’huile produite Ă  partir des olives rĂ©coltĂ©es dans la commune bĂ©nĂ©ficie des AOC huile d’olive de Provence et huile d’olive de Haute-Provence[92].

    Parmi les labels couvrant la commune, ceux concernant le vin (alpes-de-haute-provence (IGP) blanc, rouge et rosé et VDP de Méditerranée blanc, rouge et rosé) ne sont pas utilisés, la vigne n’étant pas cultivée pour une production commerciale à Ganagobie[54].

    • Productions agricoles
    • Huile de Provence AOC.
      Huile de Provence AOC.
    • Petit Ă©peautre.
      Petit Ă©peautre.
    • Agneau de Sisteron Ă©levĂ© sous sa mère.
      Agneau de Sisteron élevé sous sa mère.
    • Ruches Ă  la Combe du Pommier.
      Ruches Ă  la Combe du Pommier.
    • Plateau d'AOC Banon dans un restaurant de Revest-du-Bion.
      Plateau d'AOC Banon dans un restaurant de Revest-du-Bion.

    Industrie

    Fin 2010, le secteur secondaire (industrie et construction) comptait six établissements, employant deux salariés[90].

    Activités de service

    Fin 2010, le secteur tertiaire (commerces, services) comptait quatre établissements (avec huit emplois salariés), auxquels s’ajoutent les trois établissements du secteur administratif (regroupé avec le secteur sanitaire et social et l’enseignement), salariant une seule personne[90].

    D'après l’Observatoire départemental du tourisme, la fonction touristique est faible pour la commune, qui ne dispose d’aucune structure d’hébergement à finalité touristique recensée[94].

    L’unique résidence secondaire n’apporte pas non plus de capacité d’accueil[95] - [96].

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Notre-Dame de l'abbaye de Ganagobie.
    Cabanon pointu au centre de l'ancien clos du monastère.

    Tout le plateau de Ganagobie est couvert de chênes verts ; on peut y voir des remparts du XIIe siècle, ainsi que les ruines d'une église du VIIIe siècle. Une cabane de pierres sèches se trouve au centre d'un ancien enclos ("garenne") devant l'abbaye. Si des cartes postales des années 1950-1960 la disent « gauloise » (une autre carte postale des années 1920-1930 l’attribue aux Cavares), il s'agit en fait d'un cabanon en pierre sèche du XIXe siècle[101].

    HĂ©raldique

    Blason de Ganagobie Blason
    D'azur Ă  une montagne d'or, autour de laquelle est Ă©crit en cercle GANAGOBIE en lettres capitales de sable[102].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Guy Barruol, Nerte Dautier, Bernard Mondon (coord.), Le mont Ventoux. EncyclopĂ©die d'une montagne provençale
      • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p.
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      • Abbaye Notre-Dame de Ganagobie, Moisenay : Gaud, 2000, 48 p. illustrĂ©es, collection Monuments et histoires, (ISBN 2-84080-047-0). Contient une bibliographie
      • (de + en + fr) L’Abbaye Notre-Dame de Ganagobie, texte CommunautĂ© des bĂ©nĂ©dictins ; photographie Robert Callier. Rennes : Ed. Ouest-France, 2010. 31 p. illustrĂ©es, collection Monographie patrimoine, (ISBN 978-2-7373-4888-4)
      • Ganagobie et ses mosaĂŻques, Archives dĂ©partementales et conservation des antiquitĂ©s et objets d'art des Alpes-de-Haute-Provence, 76 pages, 2017
      • Gustave Arnaud d'Agnel, Notice archĂ©ologique sur le prieurĂ© de Ganagobie (Basses-Alpes) : Ă©glise et cloĂ®tre du XIIe siècle, Paris : Imprimerie nationale, 1911, 16 p. illustrĂ©es, extrait du Bulletin archĂ©ologique, 1910 [lire en ligne].
      • Guy Barruol, Ganagobie, Saint-LĂ©ger-Vauban : Zodiaque, 1987, 63 p. illustrĂ©es, collection La Carte du ciel, (ISBN 2-7369-0031-6).
      • Guy Barruol, Claude Bassier, Michel Fixot, photos François-Xavier Emery, Ganagobie : le plateau, le prieurĂ© roman, randonnĂ©es, Mane : Alpes de Lumière, 1986, 140 p. illustrĂ©es, collection Sites et monuments de Haute-Provence. Contient une bibliographie
      • Guy Barruol, « Le Pont romain de Ganagobie (Basses-Alpes) », Gallia, vol. 21, n° 2 (1963), p. 314-323 illustrations. [lire en ligne].
      • Cyprien Bernard, Notice historique sur Ganagobie, canton de Peyruis, arrondissement de Forcalquier (Basses-Alpes), Digne : Chaspoul, 1909, 26 p. – Extrait des Annales des Basses-Alpes, n° 113 (1909) [lire en ligne] et n° 114 (1909) [lire en ligne].
      • De Boucqueval, Relation de la confidence et usurpation du prieurĂ© de Ganagobie en Provence, 1633, 15 p., Factum relatif Ă  l’usurpation du prieurĂ© de Ganagobie par Lambert Du Bousquet, sieur de Sigonce, au prĂ©judice du sieur Jacques Gaffarel, prieur du Monastère de Ganagobie [lire en ligne].
      • Charles Bourgeois, « Jacques Gaffarel, bibliothĂ©caire du cardinal de Richelieu : 1601-1681 », Revue de la SociĂ©tĂ© française des docteurs en pharmacie, n° 64 (avril-mai-juin 1965), 32 p. ill. – Il existe un tirĂ© Ă  part. – Jacques Gaffarel a Ă©tĂ© prieur de Ganagobie.
      • Bulletin du Monastère de Ganagobie, Ganagobie : Monastère Notre-Dame, depuis 1992, ISSN 1242-2452 (trimestriel).
      • Romain Clair, « Les Origines de Ganagobie et de Valensole », Chroniques de Haute-Provence, n° 330-331 (1997), p. 61-66.
      • Jules Corriol, (1876-1964 ; abbĂ©), Comment les familles montent et disparaissent : essai d’étude sociale, Forcalquier : A. Reynaud, 1937. – 111 p. illustrĂ©es, Concerne, entre autres, la famille Du Bousquet qui a vĂ©cu Ă  Ganagobie et Sigonce [lire en ligne].
      • Jules Corriol, Histoire du prieurĂ© de Ganagobie, Forcalquier : A. Reynaud, 1961, 47 p. illustrĂ©es [lire en ligne].
      • DĂ©couvrir Ganagobie avec les moines, Marseille : Les ClĂ©s de l’Europe, 1993, 34 p.
      • Édouard Dupriez, Edouard (1903-1984), Ganagobie, Saint-Pierre-de-Curtille : Abbaye d’Hautecombe, 1976, 14 p. illustrĂ©es. Il existe plusieurs Ă©ditions. L’auteur, bien que son nom ne figure pas dans la brochure, est Dom Edouard Dupriez.
      • Michel Fixot, Jean-Pierre Pelletier (1941-), « Fouille de sauvetage au prieurĂ© de Ganagobie (Alpes-de-Haute-Provence) », ArchĂ©ologie mĂ©diĂ©vale, n° 6 (1976), p. 287-327 illustrĂ©es
      • Jacques Gaffarel, (1601?-1681), « Quatre lettres inĂ©dites de Jacques Gaffarel », Ă©d. Philippe Tamizey de Larroque, Annales des Basses-Alpes, n° 20 (1886), p. 406-415 [lire en ligne], n° 21 (1886), p. 498-508 [lire en ligne]. – Jacques Gaffarel a Ă©tĂ© prieur de Ganagobie.
      • Paul Gaffarel, (1843-1920), « Jacques Gaffarel : 1601-1681 », Annales des Basses-Alpes, n° 93 (1904), p. 374-406 [lire en ligne], n° 94 (1904), p. 463-491 [lire en ligne], n° 95 (1904), p. 501-536 [lire en ligne].
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      • Michel Fixot, Jean-Pierre Pelletier, Guy Barruol (directeurs de la publication), Ganagobie : mille ans d’un monastère en Provence , Forcalquier : Alpes de lumière, 2004, 264 p. illustrĂ©es, (ISBN 2-906162-32-9). – Première Ă©dition chez le mĂŞme Ă©diteur en 1996.
      • Michel Heymès, « De Ganagobie Ă  la MĂ©sopotamie : aux origines du symbole du tĂ©tramorphe », Chroniques de Haute-Provence, n° 351 (2004), p. 113-119 illustrĂ©es
      • Charles Jacques Labadille, V’lĂ  un brin de terre pour les ciels fauves de Ganagobie : chants et poèmes / ill. Charles Abbads. Caen : Ed. de l’Ecchymose, 1976. – 19 p. illustrĂ©es
      • A. Milon, PrĂ©cis historique sur le monastère de Ganagobie, arrondissement de Forcalquier..., Tours : P. Bouserez, [1880]. – 20 p. – Extrait des : Comptes-rendus du congrès tenu au Mans et Ă  Laval par la SociĂ©tĂ© française d’archĂ©ologie en mai 1878 [lire en ligne].
      • Nouvelles de Ganagobie / [collectif]. – Paris : Association Saint-Mayeul de Ganagobie, 1990-1994. – ISSN 1150-5389. – Publication trimestrielle.
      • Michel Pascal, (1941-), Charles Wright, Ă€ quoi servent les moines ? Dialogue entre un jeune homme et un homme de Dieu ; prĂ©f. RenĂ©-Hugues de Lacheisserie. Paris : Bourin, 2011. 338 p. – (ISBN 978-2-84941-234-3). – Charles Wright s’est entretenu durant de longues heures avec Dom Michel Pascal, abbĂ© Ă©mĂ©rite du monastère de Ganagobie. Il a aussi partagĂ© la vie de la communautĂ© bĂ©nĂ©dictine durant plusieurs semaines.
      • Philidor PĂ©lestor, Ganagobie : essai de rimes..., Digne : Imprimerie bas-alpine, 1941. – 8 p. illustrĂ©es
      • Annie Perrier-Robert, La France et ses trĂ©sors. Tome 5 : Provence, Corse, CĂ´te d’Azur. – Paris : Larousse, 1986. – Les p. 81 Ă  100 sont consacrĂ©es Ă  Ganagobie et Ă  Mariana (Corse).
      • Fernand Pouillon, (1912-1986), Aix-en-Provence : inventaire et monographie suivis des relevĂ©s de bastides, de rĂ©sidences provençales et de l’abbaye de Ganagobie, Paris : Jardin de Flore, 1976. – 68 p. ill. – (ISBN 2-85967-000-9). – Cette nouvelle Ă©dition contient une bibliographie et une monographie de France Arudy.
      • Philippe Tamizey de Larroque, (1828-1898), « Note sur le prieurĂ© de Ganagobie », Annales des Basses-Alpes, n° 21 (1886), p. 518-520. Est prĂ©cĂ©dĂ© de plusieurs Ă©tudes sur Jacques Gaffarel, prieur de Ganagobie : GĂ©nĂ©alogie des Gaffarel (p. 509-515) ; Acte de dĂ©cès de Jacques Gaffarel (p. 515-517) ; Note sur la maison natale de Gaffarel (p. 517-518) [lire en ligne].
      • Jacques Thirion (1926-2007), « Ganagobie et ses mosaĂŻques », Revue artistique de France, n° 49 (1980), p. 50-69.
      • Carlo Bertelli (trad. de l'italien), Les MosaĂŻques, Paris, Bordas, , 360 p. (ISBN 2-04-027012-4)
        Ganagobie , L'occident médiéval et l'Islam, pp.172-173,175,178
      • May Vieillard-TroĂŻekouroff, (19..?-1991), « Lurs en Provence et Ganagobie : Ă  propos d'un inventaire palĂ©ochrĂ©tien et prĂ©-roman de Haute-Provence », Cahiers archĂ©ologiques, n° 16 (1966), p. 221-225 ill.
      • La randonnĂ©e Ă  Ganagobie
      • DĂ©couverte du plateau de Ganagobie
      • CavitĂ©s souterraines
      • Villevieille de Ganagobie, par Paul Courbon
      • RenĂ© Dinkel, L'EncyclopĂ©die du patrimoine (Monuments historiques, Patrimoine bâti et naturel - Protection, restauration, rĂ©glementation. Doctrines - Techniques : Pratiques), Paris, Ă©ditions Les EncyclopĂ©dies du patrimoine, , 1512 p. (ISBN 2-911200-00-4)
        Notice Mosaïques, pp. 938-939 ; Chapitre VI La conservation intégrée, Le prieuré de Ganagobie pp.184 à 187, 193 note 13
      • Coordination gĂ©nĂ©rale : RenĂ© Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. RĂ©daction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie RĂ©ol. Direction rĂ©gionale des antiquitĂ©s prĂ©historiques (DRAP) : GĂ©rard Sauzade. Direction rĂ©gionale des antiquitĂ©s historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-CongĂ©s Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la MĂ©diterranĂ©e - IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes CĂ´te d’Azur, Marseille, Direction rĂ©gionale des affaires culturelles et Conseil rĂ©gional de Provence – Alpes - CĂ´te d’Azur (Office RĂ©gional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
        Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Ganagobie, pp. 20-21

      Articles connexes

      Liens externes

      Notes et références

      Insee
      1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
      2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
      Autres réferences
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      6. L'eau dans la commune
      7. Station d'Ă©puration
      8. Table climatique
      9. Météo-France, « Réseau des postes du Sud-Est », Climathèque, consultée le 11 mars 2013.
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      11. Transports collectifs du DĂ©partement
      12. Paca Mobilité
      13. Comment venir au monastère
      14. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39.
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      18. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80.
      19. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 81.
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      42. Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 144.
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      44. Audrey Becker-Piriou, « De Galla Placidia à Amalasonthe, des femmes dans la diplomatie romano- barbare en Occident ? », Revue historique, 2008/3, no 647, p. 531.
      45. Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 103.
      46. Notice du pont suspendu des Mées, par Guy Barruol in Guy Barruol, Philippe Autran et Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre : les ponts de Haute-Provence de l’Antiquité à nos jours, Les Alpes de Lumière no 153, Forcalquier 2006, p 93-95
      47. Jean-Christophe Labadie (directeur), Les Maisons d’école, Digne-les-Bains, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, 2013, (ISBN 978-2-86-004-015-0), p. 9.
      48. Labadie, op. cit., p. 16.
      49. Labadie, op. cit., p. 18.
      50. Henri Julien (directeur de publication), Guide du débarquement de Provence, 15 août 1944, Digne-les-Bains, Éditions de Haute-Provence, 1994, (ISBN 2-909800-68-7), p. 250.
      51. Henri Julien, op. cit., p. 80.
      52. Henri Julien, op. cit., p. 81.
      53. Henri Julien, op. cit., p. 251.
      54. André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence XIXe-XXIe siècles », Méditerranée, 109 | 2007, p. 56 et 59.
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      58. Bernadette Auric est l’une des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Philippe de Villiers (MPF) à l’élection présidentielle de 1995, cf Conseil constitutionnel, liste des citoyens ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République, Journal officiel de la République française du 12 avril 1995, page 5736, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010.
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      68. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
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      73. « Établissement primaires publics des Alpes-de-Haute-Provence », Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence.
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      77. « Site du lycée Les Iscles », Académie Aix-Marseille,
      78. « Site du lycée Félix-Esclangon », Académie Aix-Marseille,
      79. Professionnels et établissements de santé
      80. Offices au Monastère de Ganagobie
      81. Les 4 rives
      82. Diocèse de Gap
      83. Village de Ganagobie
      84. Ganagobie sur Provence 7
      85. Le plateau de Villevieille
      86. Commerces de proximité
      87. Insee, Dossier local - Commune : Ganagobie, p. 5 (mis Ă  jour le 28 juin 2012).
      88. Insee, Dossier local, p. 8.
      89. Insee, Dossier local, p. 7.
      90. Insee, Dossier local, p. 15.
      91. Ministère de l'Agriculture, « Orientation technico-économique de l’exploitation », Recensements agricoles 2010 et 2000. (lien : attention, le fichier fait 4,4 Mio).
      92. « Liste des appellations AOC et IGP à Ganagobie », sur INAO.
      93. André de Réparaz, op. cit., p. 58.
      94. Observatoire départemental du tourisme, Atlas de l'hébergement touristique, décembre 2008.
      95. Insee, Dossier local, op. cit., p. 16.
      96. Insee, « Hébergements touristiques des communes, 2008, 2009 et 2012 », Insee, 2012 (fichier de 20,8 Mio).
      97. Différents arrêtés de 1886 à 1988, Notice no PA00080404, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 10 novembre 2008.
      98. Arrêté du 1er octobre, Notice no PA00080403, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 23 août.
      99. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p 373.
      100. Arrêté du 28 janvier 1949, Notice no PM04000176, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 10 novembre 2008.
      101. La cabane en pierre sèche de Ganagobie (Alpes-de-Haute-Provence) : de la « hutte des Cavares » à la « borie de Ganagobie ».
      102. Banque du Blason.
      103. Robert Sausse, Monticelli, consulté le 29 juin 2012.
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