Vidauban
Vidauban est une commune française située dans le département du Var, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, sur les bords de l'Argens. Elle connaît une croissance démographique rapide : 8 546 habitants en 2005, 12 693 habitants en 2020 selon l'INSEE[1].
Vidauban | |||||
Église Saint-Jean-Baptiste. | |||||
Héraldique |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Var | ||||
Arrondissement | Draguignan | ||||
Intercommunalité | Dracénie Provence Verdon agglomération | ||||
Maire Mandat |
Claude Pianetti (LR) 2020-2026 |
||||
Code postal | 83550 | ||||
Code commune | 83148 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Vidaubannais | ||||
Population municipale |
12 693 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 172 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 25′ 34″ nord, 6° 25′ 57″ est | ||||
Altitude | Min. 29 m Max. 324 m |
||||
Superficie | 73,93 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Vidauban (ville isolée) |
||||
Aire d'attraction | Vidauban (commune-centre) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Vidauban (bureau centralisateur) |
||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Var
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
| |||||
Géographie
Localisation
Vidauban est située à l'extrémité nord de la plaine des Maures, à la fois dans la partie orientale du massif des Maures et dans la moyenne vallée de l'Argens.
Elle est distante de 6 km des Arcs, 11 du Luc et 18 de Draguignan[2].
Géologie et relief
Son territoire couvre 7 393 hectares. Plus de 4 000 ha se composent de forêts et plus de 1 100 ha sont agricole surtout occupé par la monoculture de la vigne. Une partie des exploitations produisent un vin d’appellation « A.O.C » ou « vin de pays ».
Climat
Selon la classification de Köppen et Geiger, le climat est classé de type Csa[5].
Voies routières
C'est une commune viticole, traversée par la RN 7 (devenue départementale N 7) et l'autoroute A8. Ces deux voies routières majeures du département délimitent assez nettement le nord (pins d'Alep, chênes, peupliers) et le sud (pins parasols, bruyères et grès rosés) de cette commune traversée par l'Argens.
Le a été mise en service la déviation de la départementale N 7 à Vidauban. Cette voie de contournement d'environ 3 km, dont la maîtrise d'ouvrage a été confiée au conseil général du Var, a nécessité 200 000 m3 de terrassement, cinq bassins de traitement des eaux, deux carrefours giratoires, cinq passages supérieurs et un inférieur. Elle diminue désormais les importantes difficultés de circulation liées aux lourds trafics en transit dans l'agglomération.
Transports en commun
- Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
La commune est desservie par les réseaux de lignes régulières Varlib et Tedbus[6].
Lignes SNCF
Vidauban est desservie par la ligne de Marseille-Saint-Charles à Vintimille, avec un arrêt en gare de Vidauban.
- Autres gares SNCF : Gare de Nice-Ville et Gare de Toulon.
Hydrographie et les eaux souterraines
La commune est traversée par l'Aille et la Florièye, deux affluents de l'Argens.
Cours d'eau sur la commune ou à son aval[7] :
- fleuve l'Argens[8],
- rivière l'Aille[9],
- vallons de Souate, des Bertrands, de Saint-Daumas, de Belleïman, de Sartouresse, des Bugades, du Cros d'Aillé, de Réoulet, de Grimaud, du Verne, de Bozole,
- ruisseaux de la Condamine[10], Florièye[11], de Fenouils[12], du Cavalier[13], d'Emponse[14], de Règue courte[15], de la Rine[16], de la Berthe[17], de Langastoua[18], de Mouresse[19], de Pedeban[20], de l'Arguillet[21], la Blaquière, Vallat le marri ruisseau,
- ravin du Nartassier.
Protection de l'environnement
- Station d'épuration Intercom « Taradeau-Vidauban »[22] - [23] d'une capacité de 23 694 équivalent-habitants.
Urbanisme
Typologie
Vidauban est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [24] - [25] - [26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vidauban, une unité urbaine monocommunale[27] de 12 693 habitants en 2020, constituant une ville isolée[28] - [29].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vidauban, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui concerne 1 commune, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[30] - [31].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (40,7 %), cultures permanentes (20,3 %), forêts (18,6 %), zones urbanisées (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %)[32].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[33].
Toponymie
Attestée sous la forme in castro Vite Albano (« la vigne d'Auban ») en 1014[34].
L'origine du mot Vidauban est Vitis Alba (vigne blanche), c'est-à-dire la clématite ( vidalbo en occitan) que l'on trouve sur les rives de l’Argens. On trouve aussi, dans d'anciens documents, les appellations de Vicus Albanorum et Castrum de Vidalban. Le nom de Vidauban est d'origine romaine. Quelques ruines, inscriptions et le passage de la voie romaine en attestent. Cette écriture se retrouve plus précisément sur une carte de 1293 sous la forme Vidalban[35].
Histoire
Antiquité et Moyen Âge
Les enceintes fortifiées, situées sur les hauteurs de Sainte-Brigitte, au fort des Mûres, à Châteauneuf, confirment une présence humaine à l'âge de fer.
Les vestiges de voie romaine ont été dégagés dans le secteur des Blaïs. D'autres permettent de penser que l'antique cité de Forum Voconii devait se situer entre le hameau actuel des Blaïs et le domaine des termes au Cannet des Maures.
Vers la fin du premier millénaire, pour éviter les Sarrasins implantés à la Garde Freinet, les habitants se repliaient alors sur les hauteurs mais temporairement, leur vie s'organisant le long de la route d'Italie bordée d'un dizaine de chapelles. C'est à cette époque que l'existence de Castrum nomine Vite Albano apparaît dans les chartes[36]. C'était une possession de la famille princière des comtes de Marseille.
Par la suite, le « fief très noble de Vidalban » apparaît dans diverses transactions, même s’il demeure dans le patrimoine des vicomtes.
Au XIVe siècle, le lieu de Vidauban était déjà formé en communauté. Les habitants possédaient une bonne partie des terres cultivables et leurs biens ne devaient pas être soumis à la "tasque" en grains et vins.
En 1390, le fief de Vidauban revient à Raimond de Villeneuve, fils de Giraud, baron des Arcs. Il demeurera dans cette famille pendant plus de 300 ans.
Dans la deuxième partie du XVe siècle, l'histoire de Vidauban est très mal connue. On sait seulement que le terroir a été momentanément déserté par la population, et que l’ancien village, dans le secteur dit « Derrière le château », a été détruit en 1500[37].
XVIe au XIXe siècle
En 1511, un « acte d’habitation » est signé entre Louis de Villeneuve et 17 « manants ». Le seigneur dispose de ses privilèges (justice, impôts…), mais les habitants peuvent se constituer en communauté ; ils peuvent aussi élire des administrateurs qui, pendant leur mandat d’un an, s’occupent des affaires communales et des services publics. Ce contrat régira les rapports entre seigneur et habitants jusqu’à la Révolution de 1789.
Au début du XVIe siècle, le village se déplace en direction de la route d'Italie, autour de l'église actuelle. L'époque des Villeneuves durera jusqu'en 1698, date à laquelle le comte de Vintimille recevra, de messire de Raity, le fief, terre et seigneurie de Vidauban. À cette époque-là, Vidauban compte 146 chefs de familles, 83 maisons habitées et 72 non habitées.
Lors des derniers soubresauts des princes ligueurs le duc d'Épernon fut battu par le duc de Guise, envoyé par : Henri IV.
En 1707, le village est pillé et brûlé, l’église exceptée, par l’armée de Savoie qui venait de lever le siège de Toulon. De nombreux habitants parviennent à fuir ; d’autres, réfugiés dans l’église, y seront massacrés. Le village sera progressivement reconstruit. Une nouvelle invasion aura encore lieu en 1747.
En 1776, Vidauban compte 1 205 habitants. En 1786, l’ancien cimetière, Derrière le Château, est abandonné au profit de celui de l’Aubrède.
C'est ainsi que débutent, le , l'estimation, fixation, évaluation et cotisation de toutes les propriétés, droits et revenus appartenant au seigneur, comte de Vintimille. Le 12 frimaire an II () des lots sont formés et vendus. 1793 est aussi l’année de la destruction du château. Par la suite, l’ancienne place du château deviendra la place de la Mairie.
Lors de la Deuxième République, Vidauban est une commune dont la population est républicaine convaincue : les huit chambrées comptent 560 membres en 1849[38]. Par ailleurs, Cavaignac recueille 170 voix en , Ledru-Rollin 83, et Louis-Napoléon Bonaparte seulement 113[38].
Après le coup d'État du 2 décembre 1851, la commune se soulève dès que la nouvelle de la dissolution de l’Assemblée nationale par Louis-Napoléon Bonaparte est connue. Ainsi, le jeudi , c’est la prise du pouvoir à Vidauban, durant laquelle Les républicains s’emparent de la mairie. Le , les colonnes d’insurgés venant du Luc et de la Garde-Freinet se rallient à Vidauban. Les Vidaubannais se joignent à elles et partent le lendemain, , vers Les Arcs pour la bataille d’Aups[39]. Le , marquera pourtant le début d’une terrible répression, qui laissera une cinquantaine de morts parmi les 6 000 hommes de l’armée républicaine, notamment à Lorgues.
Après la bataille, c’est le 6e régiment d'infanterie qui occupe le village et impose le retour à l’ordre[40]. 288 Vidaubannais sont poursuivis, et 77 condamnés (dont 39 par contumace) : avec les deux morts de la commune, on peut estimer à environ 300 au moins le nombre de Vidaubannais ayant participé à la résistance au coup d’État[41].
Avant 1850, on dénombrait beaucoup de fours à poix sur le territoire communal. La plupart produisait de la poix « navale », substance résineuse et collante. À la fin du XIXe siècle, Vidauban est devenue une commune à vocation semi-industrielle, prospère notamment grâce à l’industrie du liège et des bouchons.
Les Templiers et les Hospitaliers
Au XIIIe siècle, Vidauban est sans doute située au sud de la colline de Sainte-Brigitte, dans le secteur dit Derrière le Château. En 1220, Bertrand et Jourdan de Vidauban donnent des biens à l’ordre du Temple, lesquels formeront plus tard la commanderie d’Astros, dépendant de la commanderie du Ruou[42].
La Révolution atteint Vidauban en 1790, avec l'application d'un décret de l'Assemblée nationale demandant le recensement des « biens nationaux », autrement dit des biens des nobles, du clergé et, à Vidauban, de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. En effet, les Hospitaliers avaient pris possession du domaine d’Astros, à la suite de la dissolution de l’ordre des Templiers par Philippe le Bel en 1308.
XXe siècle
Lors de la Première Guerre mondiale, la commune met à la disposition de la 15e région militaire l’établissement numéro 12, pour l’assistance aux convalescents militaires (ACM). Cette structure dispose de 20 lits pour accueillir les blessés du front.
Le village de Vidauban est occupé pendant la Seconde Guerre mondiale, d'abord par les Italiens, qui s’y installent en 1942, puis par les Allemands en 1943. Pressentant un débarquement imminent en Provence, beaucoup de Vidaubannais sont mobilisés en 1944 pour le travail obligatoire aux défenses du littoral, au Lavandou et à La Londe. Le village est libéré par les troupes américaines le après-midi, à la suite du débarquement de l’opération « Dragoon » qui a eu lieu la veille sur les côtes varoises.
Politique et administration
Liste des maires
Intercommunalité
Vidauban fait partie de la communauté de Dracénie Provence Verdon agglomération (ex-Communauté d'Agglomération Dracénoise) qui regroupe vingt-trois communes du département du Var, dont Draguignan[47] de 110 019 habitants en 2019[48], créée le . Les 23 communes composant la communauté d'agglomération en 2019 sont (par ordre alphabétique) :
- Communes fondatrices
- Draguignan ; Châteaudouble ; Figanières ; La Motte ; Les Arcs ; Lorgues ; Taradeau ; Trans-en-Provence
- Communes ayant adhéré ultérieurement
- Ampus ; Bargemon ; Bargème ; Callas ; Claviers ; Comps-sur-Artuby ; Flayosc ; La Bastide ; La Roque-Esclapon ; Le Muy ; Montferrat ; Saint-Antonin-du-Var ; Salernes ; Sillans-la-Cascade ; Vidauban
Urbanisme
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme qui a été approuvé par délibération du conseil municipal du [49] - [50].
La commune bénéficiera du schéma de cohérence territoriale (SCOT) de la Dracénie[51] en cours d'instruction.
Budget et fiscalité 2020
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[52] :
- total des produits de fonctionnement : 12 066 000 €, soit 1 005 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 10 586 000 €, soit 881 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 539 000 €, soit 449 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 538 000 €, soit 448 € par habitant ;
- endettement : 9 019 000 €, soit 751 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 14,62 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 22,05 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 113,92 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 980 €[53].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[54] - [Note 3].
En 2020, la commune comptait 12 693 habitants[Note 4], en augmentation de 13,82 % par rapport à 2014 (Var : +4,52 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
- 1 école maternelle.
- 1 école élémentaire[57].
- 2 écoles primaires.
- 1 collège[58].
Santé
Professionnels et établissements de santé[59] :
- Médecins,
- Pharmacies,
- Hôpitaux à Le Luc (12 km), Trans-en-Provence (13 km),
- Le Centre hospitalier de la Dracénie se trouve à Draguignan, à 17 km[60] - [61]. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des disciplines[62] : pôles médico-technique ; santé mentale ; cancérologie ; gériatrie ; femme-mère-enfant ; médecine-urgences ; interventionnel.
Sports
Vidauban est ville départ de la 2e étape du Tour du Haut-Var 2019.
Cultes
- Culte catholique[63], Diocèse de Fréjus-Toulon.
- Confession musulmane[64].
Économie
Agriculture
Profitant de la notoriété grandissante des vins Côtes-de-provence, qui ont accédé au rang d’Appellation d'origine contrôlée en 1977, la viticulture est devenue l’activité principale de la commune de Vidauban.
Elle réunit aujourd'hui cinq châteaux[65], cinq domaines[66], une cave coopérative[67] et la maison du rosé-Pôle et Œnologie de la chambre d'agriculture[68].
Le vin rosé représente 80 % des volumes produits.
Les domaines d’Astros sont célèbres pour leur opération « Cueillez les pommes »[69] avec leurs 10 000 pommiers d’une douzaine de variétés différentes, mais aussi par le tournage du "château de ma mère"[70].
Tourisme
Vidauban, placée au cœur du Var, est le point de départ idéal pour découvrir les sites historiques et culturels de la Provence. Sa situation privilégiée, ses paysages et sa végétation en font un cadre agréable, qui n'est éloigné de la côte méditerranéenne que de 25 kilomètres, et de moins de 100 kilomètres des premières stations de ski des Alpes du Sud.
Commerces et services
Au , la commune comptait[73] :
- 31 entreprises relevant du secteur de l'industrie,
- 99 entreprises relevant du secteur de la construction,
- 116 entreprises relevant du secteur du commerce,
- 151 entreprises relevant du secteur des services.
Anciennes activités industrielles :
Culture locale et patrimoine
- Chapelle Sainte Brigitte.
- Ancienne chapelle du château St-Julien d'Aille[77].
- Monument aux morts.
- Four à poix Clavels.
Lieux et monuments
- Les monuments historiques sur la commune[78] :
- le domaine des châteaux d'Astros[79], route de Lorgues a bénéficié d'une protection au titre des monuments historiques par arrêté du [80] :
- le vieux château et ses dépendances[81] ;
- commanderie de Templiers[82], Château fort dit le Château Vieux[83] - [79] ;
- le pigeonnier[84] ;
- la chapelle Saint-Lambert[85] ;
- les parties du canal d'irrigation, y compris les ponts-aqueducs[86] ;
- le château neuf et ses dépendances[87] - [88] ;
- le parc du château neuf, y compris son mur de clôture et le square des Quatre-Saisons[89] ;
- l'allée de platanes bordant la départementale[90] ;
- les parties du canal d'irrigation[91].
- le domaine des châteaux d'Astros[79], route de Lorgues a bénéficié d'une protection au titre des monuments historiques par arrêté du [80] :
- Le parc du château d'Astros[92].
- L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste[93] - [94], sa cloche de 1898[95] et son orgue polyphone Louis Debierre[96].
- Les chapelles :
- La chapelle Saint-Lambert[85] - [97] ;
- La chapelle dite La Capelette[98] ;
- La chapelle Sainte-Anne[99] ;
- La chapelle Sainte Brigitte[100] ;
- L'ancienne chapelle dédiée à Saint-Julien[101] dans le Château Saint Julien d'Aille. En 1014, l’Abbaye Saint-Victor de Marseille[102], alors propriétaire du domaine, y fit édifier une chapelle[103]. Une bulle papale datant de 1095 sanctifie ces lieux à Saint Julien[104]. Le château Saint Julien d'Aille doit son nom à Saint Julien, centurion romain martyrisé en l'an 304 après J.C. et à l'Aille, petite rivière affluent de l'Argens qui longe le domaine[105] ;
- L'ancienne chapelle des Pénitents[106] - [107];
- La chapelle de Saint-Pons[108] - [109].
- Croix monumentale, chemin de Saint-Pons[110].
- Oratoire, chemin de Saint-Pons, lieu-dit Bourgarel[111].
- Monuments commémoratifs :
- Les 7 fours à poix recensés sur la commune : Clavels[117]...
- Ancien moulin à blé[118].
- Les fontaines et lavoirs :
Personnalités liées à la commune
- Famille Le Clerc de Lassigny, qui possédait le château vers 1690[123].
- André Thomas Perreimond (1766-1844), général des armées de la République et de l'Empire, né dans la commune.
- Le , le tueur en série Joseph Vacher assassina une fille de fermier, Louise Marcel, 13 ans.
- Henri Michel (1907-1986), historien de la Seconde Guerre mondiale.
- Sim : les cendres de Sim ont été dispersées au jardin du souvenir du crématorium.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Vidauban, un village situé au coeur du vignoble de la riche vallée de l’Argens et au pied du massif des Maures
- Georges Cayol, « Vidauban et le coup d’État », p. 164-195 de Provence 1851 : une insurrection pour la République, Actes des journées de 1997 à Château-Arnoux et de 1998 à Toulon, Association pour le 150e anniversaire de la résistance au coup d’État du , Les Mées, 2000.
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France au Moyen Âge, Strasbourg, éditions Publitotal, 1978, reprint 1991, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Page 1220 : Vidauban
- Les maisons et commanderies des templiers de France : Var, Maison du Temple d'Astros
- Vidauban : Inventaire sommaire des archives communales antérieures à 1790
- Henri Michel, Une enfance provençale au temps de la première guerre mondiale - Vidauban dans la mémoire d’Henri Michel, Éditions C'est-à-dire, Forcalquier, 2012.
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Les sentiers de randonnées & VTT[125] au cœur du domaine du Château St Julien d'Aille, brochure réalisée avec le Conservatoire d'espaces naturels Provence-Alpes-Côte d'Azur[126].
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA
- Site de la direction régionale de l’environnement (DIREN) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement de la commune
- Système d’information géographique du Var (SIG Var) : Vidauban
- « Populations légales 2020 − Ces données sont disponibles sur toutes les communes de France hors Mayotte | Insee », sur www.insee.fr (consulté le )
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Populations légales 2020 − Commune de Vidauban (83148) | Insee », sur www.insee.fr (consulté le )
- Itinéraire
- Document d'information communal sur les risques majeurs
- Didacticiel de la règlementation parasismique
- Table climatique
- réseau de lignes régulières Tedbus
- L'eau dans la commune
- Fleuve L'argens
- Rivière L'aille
- Ruisseau de la Condamine
- Ruisseau Florièye
- Ruisseau de Fenouils
- Ruisseau du Cavalier
- Ruisseau d'Emponse
- Ruisseau de Règue Courte
- Ruisseau de la Rine
- Ruisseau de la Berthe
- Ruisseau de Langastoua
- Ruisseau de Mouresse
- Ruisseau de Pedeban
- Ruisseau de l'Arguillet
- Station d'épuration Intercom. Taradeau-Vidauban
- Description de la station VIDAUBAN TARADEAU
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Vidauban », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Vidauban », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Les toponymes de la vigne
- Un peu d'histoire
- « bourg castral de Vidauban », notice no IA83001207, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Petite histoire de Vidauban.
- Georges Cayol, Vidauban et le coup d’État, p. 174.
- Georges Cayol, Vidauban et le coup d’État, p 181-182
- Georges Cayol, Vidauban et le coup d’État, p 185
- Georges Cayol, Vidauban et le coup d’État, p 189
- « bourg castral d'Astros », notice no IA83001206, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques (1897) pp.442-443 «
- La fiche biographique de PELLEGRIN Charles, Magloire sur le Maitron en ligne
- La fiche biographique de MOURIES Marcel, Victor sur le Maitron en ligne
- La fiche biographique de VASSAL Clément, Gabriel, Maxime sur le Maitron en ligne
- Vidauban en Dracénie
- Les Comptes des Groupements à Fiscalité Propre (GFP) : CA Dracénoise – Var
- Documents d'urbanisme
- PLU, sur Géoportail de l'urbanisme.
- Schéma de Cohérence Territoriale de la Dracénie
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- École élémentaire
- Les établissements scolaires
- Professionnels et établissements de santé
- Centre hospitalier de la Dracénie
- Professionnels et établissements de santé
- « Département de l’Information Médicale », sur ch-dracenie.fr (consulté le ).
- Paroisse de Vidanban
- Mosquée de Vidauban sur le site de l'Observatoire du patrimoine religieux
- Domaines viticoles et vins de Vidauban. Châteaux : Cavalier, D'Astros, Matheron, Saint Julien D'Aille, Verez
- Domaines : Mouresse, des Blaïs, des Nibas, des Rouges, des Ferraud
- « Coopérative vinicole dite Cave coopérative la Vidaubanaise », notice no IA00127120, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Maison du rosé-Pôle et Œnologie de la chambre d'agriculture
- Château d’Astros sur la Route des vins de Provence
- le Château de la Buzine (le Château de ma Mère)
- Hébergement, restauration
- La Bastide d'Einesi
- Commerces et services
- « tuilerie lieu-dit le Plan », notice no IA00064522, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « 2e tuilerie », notice no IA00064545, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Scierie Bou », notice no IA00064527, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- (fr+en)Château St Julien d'Aille
- Liste des immeubles protégés au titre des monuments historiques en 2009 : Var : Commune de Vidauban (JORF n°0084 du 10 avril 2010 p. 6840)
- « Domaine des châteaux d'Astros », notice no PA83000019, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Domaine des châteaux d'Astros, sur Monumentum
- (cad. OA 184)
- Plan des bois de la commanderie hospitalière d'Astros située sur la commune de Vidauban (1769)
- « Commanderie de Templiers, Château fort dit le Château Vieux », notice no IA00064497, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- (cad. OA 190)
- (cad. OA 196)
- (cad. OA 138 à 142, 144, 145, 190 à 195, 197 à 199, 202, 203, 207, 208, 223 à 225, 234, 236, 237, 277, 281 à 284)
- (cad. OA 147)
- « Château dit le Château Neuf », notice no IA00064530, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- (cad. OA 101, 148 à 163, 165, 168 à 172, 174, 178, 179)
- no 48 (cad. OA 90 à 92, 94 à 98, 115, 164, 248)
- (cad. OA 121, 146 à 148, 150, 151, 153 à 157, 162, 166 à 169, 171 à 173)
- « parc du château d'Astros, pré-inventaire (jardins remarquables ; documentation préalable) », notice no IA83000415, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Eglise paroissiale Saint-Jean-Baptiste », notice no IA00064460, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- L'église Saint-Jean-Baptiste
- Notice no IM83001009, base Palissy, ministère français de la Culture cloche dite Angélus Maximin
- Les orgues polyphones Debierre : église Saint-Jean-Baptiste (provient d'Algérie)
- « Chapelle Saint-Lambert », notice no IA00064525, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « chapelle dite La Capelette », notice no IA83000961, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Chapelle Sainte-Anne », notice no IA00064526, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Chapelle romane Sainte Brigitte
- Château Saint Julien d'Aille
- Le temporel de Saint-Victor, Diocèse de Fréjus, Vallée de l'Argens, p.416
- Salon ancienne chapelle Château Saint Julien d’Aille
- Saint Julien de Brioude, Martyr (✝ v. 304)
- Brochure Château St Julien d'Aille, un vignoble au cœur de la Provence)
- Ancienne Chapelle des Pénitents
- Pénitents en Provence
- « Chapelle Saint-Pons », notice no IA00064494, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Le culte du saint martyr s'est répandu dans toute la Provence à partir du Xe siècle
- « croix monumentale », notice no PA00081562, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « oratoire », notice no IA83000975, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Monument aux morts de la Guerre de 1914-1918 », notice no IA00064458, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « monument aux morts de la guerre de 1914-1918 », notice no IA83000980, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « monument aux morts : de la guerre de 1914-1918 », notice no IM83001130, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « monument aux morts : de la guerre de 1914-1918 », notice no IM83001142, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « plaque commémorative : de la guerre de 1914-1918 », notice no IM83000980, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Poix et fours à poix en Provence
- « Moulin à blé », notice no IA00064531, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Fontaine du Lion », notice no IA00064456, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no IM83001125, base Palissy, ministère français de la Culture fontaine monumentale : fontaine du lion
- « 2e fontaine place Clémenceau », notice no IM83001124, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « lavoir des Espassiers », notice no IA00064453, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Nicolas Viton de Saint Allais, Nobiliare universel de France, ou recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, (lire en ligne).
- Vexillologie Provençale : Vidauban
- Grand tour Plateau = 3,9 km; Grand tour Forêt = 4,4 km; Grand tour Plateau Sud = 2,9 km
- Agence française pour la biodiversité (AFB)