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Fez (coiffure)

Le fez (en berbère : ⴼⴰⵙ , en arabe : فاس / fās, en turc : fes, en grec φέσι / fési) ou tarbouche (en arabe : طربوش, ṭarbūš, en berbère : ⴰⵟⵕⴱⵓⵛ[1], aṭeṛbuc) est un couvre-chef masculin en feutre, souvent rouge, en forme de cône tronqué, orné d'un gland noir fixé sur le dessus. Ce bonnet sans bord, originaire de la Grèce antique[2] - [3] - [4], a été adopté par de nombreux groupes ethniques et religieux pendant les siècles suivants et notamment dans l'Empire ottoman du XIXe siècle. Dans sa longue histoire, le fez a été porté par plusieurs peuples, dont les Grecs, les Turcs, les Arabes, les Bosniaques, les Albanais, les Berbères, les Arméniens, les Levantins et diverses populations de religion musulmane. De nos jours, il est de plus en plus rarement porté.

Un fez.

Étymologie et dénominations

Le mot fez provient du turc fes, terme qui provient probablement du nom de la ville de Fès au Maroc, lieu où ce couvre-chef était principalement fabriqué[5]. Le mot tarbouche provient de l'arabe ṭarbūš (طَربْوش), terme dérivé des mots persans sar (سَر) signifiant « tête », et puš (پوش), radical présent de pušidan (پوشیدن), « couvrir, porter », et signifie donc littéralement « couvre-tête ».

En turc il est appelé fes, en grec fési (φέσι), en syriaque sarp̄ūšā (ܤܱܪܦܘܿܫܳܐ), en hébreu tarbūš (תרבוש), en amazigh aṭerbuc, en kurde fes ou fês.

Au Maghreb, on l'appelle aussi tarbouch, terbouch, chachya megidi ou chachya stambouli en arabe maghrébin.

Formes

Le fez peut avoir plusieurs formes. Il s'agit d'une coiffe en feutre sans bords, en forme de cône avec le dessus plat. Le modèle le plus ancien a une forme de bonnet, entouré par un long turban qui peut être blanc, rouge ou noir. Quand il est adopté à Constantinople, sa forme se modifie. Il devient plus arrondi et plus petit. À un moment, le turban disparaît, et le rouge devient la couleur la plus employée. Le fez tient sa nuance rouge caractéristique des baies rouge brillant du Cornouiller mâle (Cornus mas, kızılcık en turc).

Origines et histoire du fez dans l’Empire ottoman

Mahmoud II après ses réformes de mode (c. 1830).

Les origines du fez ottoman, et conséquemment celles des couvre-chefs dérivés de lui – c'est-à-dire le tarbouche arabe et la chéchia –, sont à trouver dans la Grèce antique[2] - [3] - [4]. Le bonnet sans bord, fait de velours ou de feutre, a été très largement porté par les Byzantins et leurs empereurs au Moyen Âge[2] - [6] - [7]. Les Ottomans ont adopté ce « fez » grec lors de la conquête de l'Anatolie[8] - [6].

Durant le règne du Sultan Mahmoud II (1808–1839), la mode européenne a progressivement remplacé les vêtements traditionnels portés par les membres de la cour ottomane. Le changement a été rapidement suivi par la population et les domestiques les plus âgés, suivis par les membres de la classe dirigeante et les classes émancipées à travers tout l'Empire. Toutefois, alors que la mode des pantalons et des vestes européennes était progressivement adoptée, elle ne s'étendit pas aux couvre-chefs. En effet, les chapeaux à visière ou à larges bords tels que les chapeaux haut-de-forme sont incompatibles avec la prescription de l'islam faite aux hommes de toucher le sol du front pendant la prière.

Le fez était, à ce qu'on sait, proposé au sultan Mahmoud II par l'amiral Mehmed Husrev Pacha, qui était gouverneur en Égypte et diverses autres provinces, puis Capitan pacha dans la guerre d'indépendance grecque. En 1827, il fut nommé commandant de la nouvelle armée ottomane (Asakir-i Mansure-i Muhammediyye, « Le soldat victorieux de Mahomet », autrement appelée Armée Mansure), formée sur le modèle occidental, en 1827, qui remplaçait les janissaires[9]. Puis, en 1829, le sultan émit un firman qui indiquait que le fez dans sa forme modifiée ferait partie intégrante du costume de tous les dignitaires civils et religieux[10]. Le fez, en remplaçant le turban musulman, agissait en fait comme moyen d'une nouvelle politique d'ottomanisme et, en dernier lieu, visait à l'homogénéisation des différentes populations de l'Empire ottoman[11] - [12]. La couleur rouge et le nom du fez ottoman moderne pourraient être liés à la ville éponyme du Maroc[2] - [13] - [14] - [15].

Abdülmecid II portant un fez (1923).

À la création de la Turquie, après la Première Guerre mondiale, Mustafa Kemal voit le fez comme un symbole du féodalisme. En fait, dans son Plan pour un état moderne, laïque, turc (1925), il dénonce le fez comme d'origine grecque :

« On a dit que nous Turcs avons un costume national. Mais néanmoins, quoi que ce soit que nous portons, il n'est certainement pas de notre invention. Le fez est d'origine grecque. Peu de nous pourraient indiquer ce que c'est notre costume national. Je vois, par exemple, un homme vêtu d'un fez enrobé d'un turban vert. Il est habillé d'une veste à manches, et porte sur cela un manteau comme le mien. […] Mais de quelle sorte de tenue s'agit-il en effet ? Comment un homme civilisé peut-il se ridiculiser aux yeux de tout le monde en s'affublant d'un costume si étranger ? Tous les employés du gouvernement et tous nos concitoyens seront tenus de supprimer de tels anachronismes vestimentaires. »[16]

Ainsi l'histoire se répétait sous des traits variés ; le fez, introduit à peu près cent ans auparavant comme moyen de l'homogénéisation des populations ottomanes par la Sublime Porte, serait désormais expulsé comme "costume étranger" d'une Turquie définitivement nationalisée et occidentalisante.

Le fez a été interdit par une loi du , les hommes turcs devant porter un chapeau européen[17].

Usage militaire du fez

Des soldats ottomans, portant le fez, dans la Guerre gréco-turque (1897).

Une variante du fez a été utilisée par l'armée turque entre le XVe et XVIIIe siècles. Il était alors constitué d'une calotte en métal autour de laquelle était fixée une cotte de mailles destinée à protéger le cou et le haut des épaules. Le fez, probablement rembourré, dépassait de la calotte de 2,5 à cm, et servait de protection contre les projectiles. Il pouvait également être entouré d'un turban. Le fez rouge avec un gland bleu était la coiffure de l'armée turque depuis les années 1840 jusqu'à l'introduction en 1910 de l'uniforme kaki et du casque sans visière. Les seules exceptions notables étaient la cavalerie et l'artillerie, dont les soldats portaient des chapeaux en peau d'agneau ornés de tissu coloré, et les régiments albanais qui arboraient un fez blanc. Pendant la Première Guerre mondiale, le fez est porté par les unités de réserve de la marine et parfois par les soldats en permission.

Othon Ier, roi de Grèce, dans l'habit des Evzones (c. 1835).

Les régiments de l'armée grecque dit Evzones (infanterie légère) avaient leur propre version du fez, de 1837 à la Seconde Guerre mondiale. De nos jours, il fait partie de l'uniforme de parade de la garde présidentielle à Athènes.

Dans le cours du XIXe siècle, le fez est largement employé comme uniforme des soldats recrutés localement dans les colonies. Les troupes françaises d'Afrique du Nord, créés à la suite de la conquête de l'Algérie en 1831, portaient un couvre-chef similaire mais non rigide : la chéchia, coiffure traditionnelle des troupes d’Afrique. En tissu de laine cardée feutré de couleur cramoisie, tirant sur le pourpre, elle devenait caractéristique des zouaves (troupe formée initialement de soldats kabyles, mais exclusivement européenne de 1842) comme des tirailleurs algériens et tunisiens, des Chasseurs d'Afrique (majoritairement européens) comme des spahis algériens et tunisiens et enfin des corps de troupe d'artillerie indigène.

Soldat zouave pendant la guerre de Crimée (1853–56).

Pendant la domination britannique (1858–1947), deux régiments indiens, recrutés dans les zones musulmanes portaient des fez (bien que le turban soit très répandu parmi les cipayes et les sowars, aussi bien hindous que musulmans). Les King's African Rifles anglais (recrutés depuis 1902 en Afrique orientale britannique) avaient des fez rayés rouges et noirs, alors que la Royal West African Frontier Force en avait des plus petits, rouges. L'armée égyptienne avait le modèle classique turc jusqu'en 1950. Le régiment des Caraïbes de l'armée britannique portait le fez comme un élément intégrant de son uniforme jusqu'à ce que l'unité soit dissoute en 1928. La tradition s'est maintenue dans le régiment de la Barbade, avec un turban blanc enroulé autour de la base.

La Force publique belge au Congo (1885–1908) avait de larges fez semblables à ceux des tirailleurs sénégalais ou des Companhias Indigenas portugaises. Les Askaris en Afrique orientale allemande (1885–1919) portaient leurs fez kaki en toutes occasions. Les régiments au service de l'Italie de Somalie et d'Érythrée (colonialisées en 1889) avaient de hauts fez rouges ornés de pompons assortis à la couleur de l'unité. Les bataillons libyens et les escadrons de l'armée coloniale italienne portaient des fez rouges plus petits sur des calottes blanches. Sur le sol européen, l'infanterie des Bosniaques musulmans (la Bosnisch-hercegovinische Infanterie (de)), créée dans la Monarchie austro-hongroise depuis 1882, se caractérisait par le port du fez lors de la Première Guerre mondiale. Dans la Deuxième Guerre mondiale, la 13e division SS de montagne Handschar, recrutée parmi les Bosniaques musulmans, avait également des fez.

Soldats de la 13e division de montagne de la Waffen SS Handschar, lisant une brochure éducative, intitulée Islam et Judaïsme (Midi de la France, été 1943).

Le fez est un élément coloré et pittoresque de l'uniforme. Pourtant, il est peu pratique, et ce à différents points de vue. Il doit être couvert, sous peine de servir de cible aux tirs ennemis, et assure une faible protection contre le soleil. Par conséquent, il a été progressivement relégué aux parades ou aux tenues de permission pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a été remplacé par des chapeaux à larges bords ou des chapeaux de paille pour les autres occasions. Cependant, la police coloniale continuait de considérer le fez comme le chapeau militaire pour les indigènes.

Les armées d'après la colonisation se sont assez rapidement débarrassées du fez. Il est toutefois encore porté dans les uniformes de cérémonies des Gardes Rouges au Sénégal en tant qu'élément de leur tenue de type spahi, et dans certains cas par les Bersaglieri italiens (créés en 1836). Ceux-ci ont adopté le fez comme coiffure informelle à travers l'influence des zouaves français, aux côtés desquels ils ont combattu lors de la guerre de Crimée (1853–56). Les Regulares espagnols (créés en 1911 et composés de Maures) qui stationnent dans les enclaves espagnoles au Maroc de Ceuta et Melilla ont un uniforme de parade qui comprend fez et manteau blanc traditionnel. Les Forces Frontalières du Liberia, indépendante depuis 1847, bien que n'étant pas une armée coloniale, ont porté le fez jusque dans les années 1940. Les unités Philippines ont brièvement porté un fez noir, au début de la domination des États-Unis (originant dans les années 1889–1899). Un fez vert était porté par les porte-lance de Bahawalpur au Pakistan à la fin des années 1960.

Usage autour du monde

Europe

Le fez a été importé dans les Balkans durant l'occupation byzantine, et a été porté plus largement pendant la période ottomane : différentes populations slaves l'ont alors adopté, comme les Bosniaques. Le fez est un des nombreux chapeaux qui ont pu être portés par les jeunes Occidentaux à la fin du XIXe siècle. Ce n'était pas le style le plus répandu, mais il a néanmoins été porté. Un fez noir plus léger était porté par les Chemises noires fascistes en Italie.

Afrique du Nord

En Afrique du Nord et ailleurs, le fez est resté en usage à ce jour, soit comme habit populaire, soit comme marque de l'identité musulmane. En Tunisie, il a été introduit lors des conquêtes musulmanes et porte le nom de « Chéchia », donné par les artisans de la ville de Kairouan, en référence à une coiffe rouge portée par les soldats musulmans originaires de la ville de « Chach », nom que portait à cette époque la ville de Tachkent aujourd’hui capitale de l’Ouzbékistan. Plus tard, lors des conquêtes ottomanes, une nouvelle coupe de « Chéchia » inspirée de la culture ottomane sera introduite et sera portée par les individus appartenant aux classes les plus aisées, tandis que le peuple continuera de porter la coiffe sous sa forme kairouanaise. Au Maroc, le fez fait toujours partie des traditions marocaines, porté avec une djellaba blanche et des belgha jaunes ou blanches ; cette tenue est également celle des groupes de musique arabo-andalouse. En Algérie (qui a fait partie de l'Empire ottoman) cette coiffe est appelée « Chéchia d'Istanbul », et est portée avec une djellaba (de différentes couleurs) ou avec la tenue ottomane traditionnelle. Le fez est également porté par certains dignitaires religieux ou par des fidèles.

Asie du Sud et du Sud-Est

Chez les musulmans d'Asie, le fez est connu sous le nom de rumi topi (le chapeau romain). Il était le symbole de l'identité musulmane, et était le signe distinctif des Indiens musulmans, qui montraient ainsi leur soutien au califat à la tête duquel se trouvait l'empereur ottoman. Par la suite, il a été associé à la Ligue Musulmane, le parti politique qui a contribué à la création du Pakistan. Le vétéran pakistanais Nawabzada Nasrullah Khan était parmi les rares personnes à encore porter le fez à sa mort en 2003.

En Indonésie, le pays qui compte la plus grande population musulmane au monde, le fez fait partie intégrante de la culture. On l'appelle peci en bahasa. Le peci est noir, de forme elliptique et il est parfois orné de broderies. Il est porté lors de diverses cérémonies, le plus souvent religieuses, et de temps en temps pour des occasions formelles par des personnalités officielles. Les Malais du Cap, descendants de populations originaires d'Asie du Sud-Est déplacées à partir du XVIIe siècle, ont également adopté le fez.

Amérique

Dans les États-Unis, un usage du fez oriental s'est établi dans certaines fraternités depuis le XIXe siècle. Les Shriners (membres d'une société maçonnique américaine créée dans les années 1870) portent un fez décoré de symboles d'inspiration arabo-musulmane dans leur tenue rituelle. Au XXe siècle, l'ordre du Moorish Science Temple of America, composé essentiellement d’Afro-américains se réclamant d'obédience musulmane, adopte également le fez.

Représentations culturelles

Barbarin de Tarascon (Petit Moniteur universel du soir, 1869-12-09)
  • Lors de sa parution en 1869 sous forme de feuilleton dans le Petit Moniteur, le héros d'Alphonse Daudet Tartarin de Tarascon (alors appelé Barbarin) était représenté coiffé d'un fez par l'illustrateur Louis Émile Benassit.
  • Dans les années 1930, le personnage du premier dessin animé arabe, Mish Mish Effendi est coiffé du tarbouche[18].
  • En 1964 dans Les Barbouzes de Georges Lautner, le personnel de l'hôtel d'Istanbul porte un fez.
  • En 2006, dans le film OSS 117, le fez est sujet à plusieurs plaisanteries de la part de Lucien Bramard/Hubert Bonisseur de La Bath.
  • Dans la série Doctor Who, le onzième docteur porte à plusieurs reprises un fez rouge sans gland, qui est devenu un des symboles associés à cette incarnation du personnage. Ainsi, il n'est pas rare de constater le port du fez par de nombreux fans lors des conventions autour de la série.
  • En 2012, le jeu vidéo indépendant FEZ a été appelé ainsi en référence au fez que porte le personnage principal.
  • Dans la série Gravity Falls, l'oncle Stan possède un fez.
  • En 2012, dans le film Ce que le jour doit à la nuit, le fez est porté par plusieurs habitants algériens.
  • En 2018, dans le film Wonder Woman, le fez est porté par Sameer (Saïd Taghmaoui), un des protagonistes accompagnant Diana (Wonder Woman).

Notes et références

  1. « ⵜⴰⵎⴰⵡⴰⵍⵜ ⵏ ⵉⵎⵥⵥⵢⴰⵏⵏ », sur ircam.ma (consulté le ).
  2. Ruth Turner Wilcox, The Mode in Hats and Headdress. A Historical Survey with 198 Plates. Dover Publications, Mineola/NY 2008 (= réimpression de Scribner, New York 1959), p. 33 (cf. les illustrations pp. 30 et 35).
  3. Wilfred T. F. Castle, Grand Turk. An Historical Outline of Life and Events, of Culture and Politics, of Trade and Travel During the Last Years of the Ottoman Empire and the First Years of the Turkish Republic. Hutchinson, London et al. 1943, p. 15.
  4. Encyclopædia Britannica Online – Tarboosh.
  5. (en) « fez | Origin and meaning of fez by Online Etymology Dictionary », sur www.etymonline.com (consulté le )
  6. Richard Davey, The Sultan and His Subjects. Gorgias Press, p. 162 (réimpression ; édition originale en deux volumes : Chapman and Hall, Londres 1897.).
  7. William Spencer, Political Evolution in the Middle East. Lippincott, Philadelphia 1962, p. 69.
  8. Ibrahim Kaya, Social Theory and Later Modernities. The Turkish experience. Liverpool University Press, Liverpool 2004, p. 59 et 119.
  9. Alexander Maxwell, Patriots Against Fashion. Clothing and Nationalism in Europe’s Age of Revolutions. Palgrave Macmillan, 2014, cap. The Fez as Minimal National Uniform.
  10. Hale Yilmaz, Becoming Turkish. Nationalist Reforms and Cultural Negotiations in Early Republican Turkey, 1923–1945. Syracuse University Press, New York 2013, p. 23.
  11. Mary Neuburger: The Orient Within. Muslim Minorities and the Negotiation of Nationhood in Modern Bulgaria. Cornell University Press, Ithaca et Londres 2004, p. 90.
  12. Erdem Kabadayı, Working from home : Division of labor among female workers of Feshane in late nineteenth-century Istanbul. In : Duygu Köksal et Anastasia Falierou (edd.), A Social History of Late Ottoman Women. New Perspectives, Brill, Leyde et Boston 2013, p. 65–81, ici p. 66.
  13. Iōanna Papantōniou, Greek Dress. From Ancient Times to the Early 20th Century. Commercial Bank of Greece, Athènes 2000, p. 235.
  14. Le fez est présenté comme une mode grecque des îles de la mer Égée, originellement apprise des corsaires barbaresques, dans Ruth Mandel, Cosmopolitan Anxieties: Turkish Challenges to Citizenship and Belonging in Germany. Duke University Press, Durham and London 2008, p. 299.
  15. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, la plupart des fez turcs étaient importés, le plus souvent de l'Austrie et de la Tunisie : Ebru Boyar et Kate Fleet, A Social History of Ottoman Istanbul. Cambridge University Press, Cambridge 2010, p. 303.
  16. Marvin E. Gettleman et Stuart Schaar (edd.), The Middle East and Islamic World Reader. An Historical Reader for the 21st Century. Grove Press, New York 1997, p. 126.
  17. MAGED MANSY, « Mustapha Kemal impose le chapeau aux Turcs », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  18. « Mishmish_frenkel », sur ajoe.org (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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