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FĂ©chain

Féchain est une commune française située dans le département du Nord (59) en région Hauts-de-France.

FĂ©chain
FĂ©chain
La mairie.
Blason de FĂ©chain
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Nord
Arrondissement Douai
Intercommunalité Douaisis Agglo
Maire
Mandat
Alain Wallart
2020-2026
Code postal 59247
Code commune 59224
DĂ©mographie
Gentilé Féchinois
Population
municipale
1 675 hab. (2020 en diminution de 6,32 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 326 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 15â€Č 59″ nord, 3° 12â€Č 53″ est
Altitude 38 m
Min. 31 m
Max. 71 m
Superficie 5,14 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Féchain
(ville-centre)
Aire d'attraction Douai
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton d'Aniche
LĂ©gislatives Dix-septiĂšme circonscription
Localisation
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FĂ©chain
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FĂ©chain
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FĂ©chain

    GĂ©ographie

    Localisation

    FĂ©chain.

    La commune est située à 15 kilomÚtres au sud-est de Douai et à 10 kilomÚtres au nord de Cambrai.

    Un net contraste paysager la caractĂ©rise. En effet, elle est situĂ©e au contact de la vallĂ©e de la SensĂ©e, formant une dĂ©pression au sud, et du plateau agricole de l’Ostrevent au nord, dont l’altitude s’élĂšve jusqu’à 71 mĂštres.

    La vallĂ©e de la SensĂ©e reprĂ©sente une coupure naturelle au sud du territoire communal. Cette derniĂšre, prĂ©sentant un fond de vallĂ©e trĂšs large et trĂšs humide, est trĂšs verdoyante : marĂ©cageuse, succession de bois et d’étangs (pour la plupart issus de l’extraction de la tourbe) dans laquelle le cours du canal se perd.

    FĂ©chain dans son canton et son arrondissement.

    Communes limitrophes

    Entrée de la commune.

    GĂ©ologie et relief

    La superficie de la commune est de 514 hectares ; son altitude varie de 31 Ă  71 mĂštres[1].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 2,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 695 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Cambrai-Épinoy », sur la commune d'Épinoy, mise en service en 1954[8] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10] Ă  10,5 °C pour 1981-2010[11], puis Ă  10,9 °C pour 1991-2020[12].

    Hydrographie

    Au sud , le village est traversé d'est en ouest par la riviÚre La Sensée qui alimente le Canal éponyme et qui forme de nombreux étangs qui étaient, autrefois, d'importants viviers à poissons. Dans les années 1900, cet endroit est devenu un lieu de promenades et aujourd'hui, c'est un site de loisirs avec ses nombreuses résidences seconraires.

    Activités dans les étangs de Fléchain dans les années 1900.
    .

    Urbanisme

    Typologie

    FĂ©chain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [13] - [14] - [15]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de FĂ©chain, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 3 communes[16] et 2 882 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (60,7 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (62,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (60,7 %), zones urbanisĂ©es (24,9 %), eaux continentales[Note 7] (11,1 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (3,2 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[22].

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par les lignes 20 et 119 du rĂ©seau urbain ÉvĂ©ole ainsi que par la ligne 828 du rĂ©seau interurbain Arc-en-Ciel 3.

    Histoire

    Le monument aux morts.

    C’est sur un territoire bordĂ© au nord par une colline crayeuse relativement Ă©levĂ©e, et au sud par la zone humide formĂ©e par la SensĂ©e et ses Ă©tangs que les premiers habitants de FĂ©chain trouvĂšrent tout ce qu’il leur Ă©tait nĂ©cessaire pour s’installer : de l’eau, du bois, du gibier, du poisson, et des silex indispensables Ă  la confection des outils.

    Des gĂ©nĂ©rations se sont succĂ©dĂ© sur le territoire du XLe au VIIe siĂšcle av. J.-C. (fin de l’ñge du bronze). Elles y ont laissĂ© plusieurs mĂ©galithes, malheureusement dĂ©truits lors de la PremiĂšre Guerre mondiale. Des traces subsistent nĂ©anmoins avec notamment le polissoir, dĂ©couvert en 1968. VoilĂ  probablement pourquoi FĂ©chain s’appelait autrefois Felshen (nom d’origine germanique signifiant la pierre).

    De petites fermes gauloises furent érigées à Féchain lors du second ùge du fer (entre le XVIe et le IXe siÚcle av. J.-C.). Plusieurs tombeaux gaulois atrébates datant du Haut-Empire romain (entre le Ier et le IIIe siÚcle) ont également été découverts sur le territoire.

    De 400 Ă  l’an mil, les rois francs mĂ©rovingiens, puis carolingiens administrent leur royaume en le divisant en comtĂ©s. La rive gauche de la SensĂ©e fait alors partie du comtĂ© d’Ostrevant. La rive sud est rĂ©partie entre le comtĂ© d’Artois et le comtĂ© du CambrĂ©sis.

    De 879 Ă  884, les Vikings pillent la rĂ©gion. Ils reviendront rĂ©guliĂšrement jusqu’à la fin du IXe siĂšcle. En 881, ils incendient Cambrai, Arras et tous les monastĂšres de la Scarpe. Louis III, tente en vain de les arrĂȘter en fortifiant le site de l’ancienne forteresse gauloise d’Etrun-Paillencourt.

    Au XIIe siĂšcle, le territoire de FĂ©chain est trĂšs morcelĂ©. Ainsi, quatre maisons fortes sont le siĂšge de seigneuries Ă©clissĂ©es d'ensembles anciens plus vastes. En outre, la seigneurie de FĂ©chain possĂšde un chĂąteau qui se trouve au centre du village. Son existence est attestĂ©e au XVIIe siĂšcle (notamment dans une gouache des albums de CroĂż), mais il disparait totalement vers 1845. FĂ©chain est alors divisĂ©e en plusieurs fiefs relevant de juridictions diffĂ©rentes : le comtĂ© de Hainaut et le comtĂ© d'Artois et l'Ă©vĂȘchĂ© de Cambrai.

    Sur le plan religieux, Féchain, qui sera par la suite érigée en paroisse indépendante, n'est en 1128 qu'une dépendance de Fressain.

    C'est Ă  cette Ă©poque que la premiĂšre mention du village apparait dans les textes, dĂšs 1154, dans le cartulaire de l'abbaye de Vicoigne, sous la forme Fechen. D'autres appellations apparaissent dans les siĂšcles suivants: Fecen (en 1161, dans des titres de l'abbaye Saint-Aubert de Cambrai), Fechaing, Feschen ou encore Fecaing.

    En 1200, les Anglais détruisent la ville.

    En 1230, Hugues de Waziers, seigneur de FĂ©chain, prend le nom de sa terre et se fait appeler Hugo de FĂ©cang.

    Les guerres des XVe et XVIe siÚcles ruinent à leur tour toute la région. En 1521, François Ier dévaste Bouchain et ses environs.

    En 1629, Féchain est administré par Maximilien de Sainte-Aldegonde, gouverneur de Bouchain.

    De 1659 Ă  1748, Antoine Hyacinthe de Blondel Drouhot est le seigneur de FĂ©chain et du Barlet et ses armes, armorial de sable Ă  la bande d’or, sont toujours celles de la commune.

    En 1705, la ville est détruite par un ouragan.

    Le fils d’Antoine, Louis Hyacinthe de Blondel, baron de Drouhot et seigneur de FĂ©chain s’exile Ă  Tournai lors de la RĂ©volution française.

    Au printemps 1834 Féchain connait une épidémie de choléra.

    Dans la nuit du au , l'église Saint-Vaast est atteinte par la foudre et, malgré les efforts des paroissiens, brûle entiÚrement.

    Les consĂ©quences de la PremiĂšre Guerre mondiale sont encore plus graves puisque la commune est dĂ©truite Ă  80 %, ce qui lui vaut d'ĂȘtre dĂ©corĂ©e de la croix de guerre 1914-1918 avec citation Ă  l'ordre de l'armĂ©e.

    Cartes postales anciennes

    Carte postale du village vers 1905.
    Ruines du village au lendemain de la guerre.14-18.
    Ruines du village au lendemain de la guerre.14-18.
    Ruines du village au lendemain de la guerre.14-18.

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Lors du premier tour des Ă©lections municipales le , dix-neuf siĂšges sont Ă  pourvoir ; on dĂ©nombre 1 219 inscrits, dont 642 votants (52,67 %), 2 votes blancs (0,31 %) et 619 suffrages exprimĂ©s (98,42 %). La liste Une Ă©quipe solide pour FĂ©chain menĂ©e par le maire sortant Alain Wallart[23] recueille 406 voix (65,59 %) et remporte ainsi seize siĂšges au conseil municipal, contre trois pour la liste FĂ©chain 2020 le renouveau menĂ©e par Yves PĂ©tain avec 213 voix (34,41 %)[24] - [25].

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement Ă©tant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de dix-neuf[26].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    9 mai 1953 LĂ©on Herlaut
    21 mars 1959 Achille Moret
    27 juin 1963 LĂ©on Herlaut
    8 septembre 1963
    27 mars 1965 Edmond Boulanger
    24 juin 1995 Henry Datichy
    En cours
    (au 13 juillet 2015[27])
    Alain Wallart DVG

    Jumelages

    Au 13 juillet 2015, Féchain n'est jumelée avec aucune commune[28].

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[30].

    En 2020, la commune comptait 1 675 habitants[Note 8], en diminution de 6,32 % par rapport Ă  2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7858449281 0571 1101 1551 1261 1381 147
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1551 2191 2751 3361 3801 3721 3731 3781 328
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2821 2601 2921 1801 2781 3001 2931 2891 295
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 4021 4191 5151 8421 7621 8711 8431 8361 849
    2015 2020 - - - - - - -
    1 7581 675-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee Ă  partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  28,8 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 35,0 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,5 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 805 hommes pour 917 femmes, soit un taux de 53,25 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[33]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,6
    90 ou +
    3,9
    8,2
    75-89 ans
    13,5
    19,6
    60-74 ans
    22,5
    23,4
    45-59 ans
    19,6
    15,1
    30-44 ans
    14,6
    16,3
    15-29 ans
    12,0
    15,8
    0-14 ans
    14,0
    Pyramide des ùges du département du Nord en 2018 en pourcentage[34]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Manifestations culturelles et festivités

    DĂšs le XIXe siĂšcle, on trouve trace de plusieurs ducasses Ă  FĂ©chain : l'une le premier dimanche qui suit le , une autre le premier dimanche du mois d'octobre. En 1898, la ducasse d'octobre est dĂ©placĂ©e au premier dimanche du mois d'avril, puis Ă  PĂąques. À partir de 1907, dernier changement, la ducasse se dĂ©roule dĂ©sormais le troisiĂšme dimanche de mai.

    Le , la commune de FĂ©chain organise sa premiĂšre foire Ă  l'oignon. Plus de 30 000 personnes dĂ©couvrent alors cette nouvelle foire et dĂ©gustent la fameuse soupe Ă  l'oignon. Depuis, la tradition perdure chaque annĂ©e.

    Culture locale et patrimoine

    Le polissoir

    Le polissoir.

    En 1968, un polissoir est découvert à Aubencheul-au-Bac lors des travaux d'élargissement de la rive droite de la Sensée. Le mégalithe est alors déplacé à Féchain au niveau de l'église Saint-Vaast.

    Il est datĂ© de la pĂ©riode nĂ©olithique (entre le LXe et le XXXe siĂšcle av. J.-C.). Il s’agit d’un monolithe dont la partie supĂ©rieure est creusĂ©e de cuvettes et de rainures. Il Ă©tait utilisĂ© pour le polissage des haches en silex. Les cuvettes sont formĂ©es par le polissage de la face des haches et les rainures par les tranchants.

    Le polissoir, le plus grand de la région, est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le [35]. Ce grÚs qui pÚse environ 7 tonnes, est haut de 1,10 m. Il faisait partie d'un bloc plus important de 2,00 m de large sur 4,00 m de long.

    La pierre au beurre

    Trois mégalithes furent recensés sur le territoire de Féchain. Ils furent détruits lors de la PremiÚre Guerre mondiale.

    Entre FĂ©chain et Aubigny-au-Bac, au bord d’un ancien chemin qui rejoignait Cambrai Ă  Valenciennes, plantĂ© dans le bois de nui devant la chapelle Sainte-Anne, un mĂ©galithe ressemblant Ă  une aiguille de grĂšs de 2,50 m environ Ă©tait appelĂ© la pierre au beurre.

    Un tableau de Charles Bigarne, réalisé en 1868, représente la chapelle Sainte-Anne au pied de deux grands arbres parmi lesquels un tilleul dont le tronc atteignait 6 mÚtres de diamÚtre. Au premier plan de la toile se dresse la pierre au beurre. Sa forme effilée et la régularité de ses faces font plus penser à une borne qu'à un menhir.

    Cette pierre levĂ©e, dont l'origine Ă©tait perdue, a alimentĂ© l'imagination populaire. La lĂ©gende raconte qu’en approchant l’oreille, on entendait clairement le bruit de la vieille battant son beurre. On l'appelait aussi la pierre tonnante et depuis sa disparition, c'est la chapelle Saint-Anne qui, selon la croyance populaire, a hĂ©ritĂ© du pouvoir d'Ă©loigner l'orage de FĂ©chain.

    À quelques dizaines de mĂštres de lĂ , un second mĂ©galithe plus petit a Ă©galement Ă©tĂ© dĂ©truit au cours de la PremiĂšre Guerre mondiale. Un troisiĂšme mĂ©galithe, dressĂ©e Ă  200 m au nord du cimetiĂšre, a subi le mĂȘme sort.

    L'Ă©glise Saint-Vaast

    Pilier de l'ancienne Ă©glise.
    L'Ă©glise Saint-Vaast.

    Dédiée à saint Vaast, la premiÚre église de Féchain datait du XIIIe siÚcle.

    OrientĂ©e est-ouest, elle reposait sur des murailles basses et Ă©paisses, en briques ordinaires, sur six larges piliers dont la base seule Ă©tait en pierre (le chƓur, en hĂ©micycle, Ă©tait moins Ă©levĂ© que la nef principale). D'un cĂŽtĂ© se trouvait une petite sacristie; de l'autre, la chapelle dite « du chĂąteau. » OpposĂ©e au chƓur, s'Ă©levait une tour carrĂ©e qui mesurait 25 mĂštres environ et Ă©tait surmontĂ©e d'une flĂšche. Le plafond de la nef Ă©tait un lambris en forme de berceau ogival. L'Ă©glise fut totalement dĂ©truite lors d'un incendie provoquĂ© par la foudre dans la nuit du au .

    C'est en 1902 que la construction de l'église actuelle est entreprise. Elle fut bénie le . Elle développe une architecture simple de style néo-roman sur un plan à trois nefs.

    La chapelle Saint-Roch

    La chapelle Saint-Roch.

    Cette chapelle communale est implantĂ©e au croisement de la rue Alfred-Merliot et de la rue de l'ÉgalitĂ©. Un plan de FĂ©chain de 1690 prouve la prĂ©sence Ă  cet endroit d'une chapelle Saint-Roch; existence confirmĂ©e au XVIIIe siĂšcle par deux autres plans : elle Ă©tait bĂątie Ă  l'extrĂ©mitĂ© de la seigneurie de FĂ©chain. Cette construction a dĂ» disparaitre Ă  la RĂ©volution française, car elle ne figure plus sur le cadastre de 1812, mais son souvenir reste prĂ©sent dans les mĂ©moires puisque la rue de l'ÉgalitĂ© qui la longeait du cĂŽtĂ© de sa façade s'appelait alors rue de la Chapelle-Saint-Roch. En 1865, le plan cadastral nous la signale reconstruite au mĂȘme emplacement Ă  la croisĂ©e des deux rues; elle a sans doute Ă©tĂ© rĂ©Ă©difiĂ©e au milieu du XIXe siĂšcle lors d'une Ă©pidĂ©mie de cholĂ©ra. EndommagĂ©e lors de la PremiĂšre Guerre mondiale, elle sera rebĂątie entre 1924 et 1925, en mĂȘme temps que la chapelle de l'Érmitage avec laquelle elle a des liens de parentĂ© Ă©vidents: mĂȘmes matĂ©riaux employĂ©s, traitement ornemental identique; ce sont deux constructions jumelles, conçues et rĂ©alisĂ©es par les mĂȘmes personnes.

    La chapelle Sainte-Anne ou chapelle de l'Ermitage

    La chapelle Sainte-Anne.

    ImplantĂ©e sur le territoire de la commune de FĂ©chain aux confins d'Aubigny-au-Bac, en bordure de la route dĂ©partementale 148 reliant ces deux localitĂ©s, cette chapelle communale est isolĂ©e Ă  proximitĂ© des marais. Deux grands tilleuls, Ă  l'arriĂšre de l'Ă©difice, constituent le dĂ©cor vĂ©gĂ©tal qui ajoute encore au caractĂšre champĂȘtre du site. L'absence de preuves Ă©crites rĂ©duit aux conjectures la probable antiquitĂ© de cette fondation. Elle est connue localement sous le vocable de chapelle de l'Ermitage, du nom d'un lieu-dit qui conserve le souvenir d'anachorĂštes ayant vĂ©cu dans les parages Ă  une Ă©poque reculĂ©e. Autrefois, elle Ă©tait dĂ©diĂ©e Ă  Notre-Dame des Fontaines ce qui tendrait Ă  dĂ©montrer qu'une source existait Ă  cet endroit. Or on sait que l'Église a christianisĂ© certaines sources notamment quand un ermite vivait Ă  proximitĂ©. C'est au XVIIe ou au XVIIIe siĂšcle que l'ancien vocable a Ă©tĂ© abandonnĂ© et que la chapelle a Ă©tĂ© placĂ©e sous le patronage de sainte Anne. DĂ©truit pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, l'Ă©difice a Ă©tĂ© reconstruit entre 1924 et 1925.

    La chapelle Sainte-Marie ou chapelle de la Vierge

    La chapelle Sainte-Marie.

    Cette chapelle privĂ©e est situĂ©e au centre du village, Ă  proximitĂ© de la place, rue Pierre-Bochu, Ă  cĂŽtĂ© du portail de la ferme Dessery. Une chapelle dĂ©diĂ©e Ă  Notre-Dame-de-Bonsecours existait dĂ©jĂ  en 1840, mais elle est tombĂ©e en ruines. L'oratoire actuel fut construit en 1850 par François-AndrĂ© Delille, cultivateur Ă  FĂ©chain. À l'origine consacrĂ©e Ă  sainte Marie, elle est dĂ©sormais appelĂ©e chapelle de la Vierge.

    La grotte Notre-Dame de Lourdes

    La grotte Notre-Dame de Lourdes

    Cette grotte communale est dĂ©diĂ©e Ă  Notre-Dame de Lourdes. Elle est accolĂ©e au cĂŽtĂ© gauche du chevet de l'Ă©glise Saint-Vaast, est situĂ©e dans un petit square plantĂ© d'arbres. La grotte est inaugurĂ©e le par l'archevĂȘque de Cambrai.

    Construite grùce à la souscription volontaire des paroissiens et au regroupement de blocs de grÚs donnés par des cultivateurs, elle est unique dans sa structure de pierres naturelles. Elle a une hauteur de 5,50 m et une longueur de 12,00 m.

    On ne célÚbre plus de messe à la grotte pour l'Assomption; en revanche, pendant tout le mois de mai, on y récite encore le chapelet chaque jeudi soir entre 18 et 19 heures.

    Le Fraitmelz

    La ferme située dans la rue Jean-Baptiste-Hosselet est une ancienne demeure seigneuriale du XVIIIe siÚcle : la maison forte du Fraitmelz.

    D'aprĂšs la date gravĂ©e sur l'une des pierres du pigeonnier, les bĂątiments ont Ă©tĂ© reconstruits ou restaurĂ©s en 1739. La maison forte Ă©tait autrefois entourĂ©e de fossĂ©s de cinq Ă  six mĂštres de large, qui ont subsistĂ© jusqu'en 1914. À l'origine, la ferme comportait deux bĂątiments identiques construits de chaque cĂŽtĂ© du porche. Aujourd'hui, seuls l'entrĂ©e et le corps de logis ouest subsistent. Ce logis est bĂąti de plain pied sur un soubassement en grĂšs. L'Ă©paisseur des murs visible au niveau des fenĂȘtres atteste l'anciennetĂ© de la bĂątisse.

    Symbole de privilĂšge seigneurial, la prĂ©sence d'un colombier au centre de la propriĂ©tĂ© laisse penser que cette ferme a peut-ĂȘtre appartenu Ă  une abbaye ou Ă  une famille noble. Ce colombier privĂ© est visible de la rue.

    Andy, le géant en fauteuil roulant

    Dans la continuité de la tradition et à l'occasion de la proclamation de 2003, année européenne des personnes handicapées, un nouveau géant est né : Andy.

    Andy fait partie des gĂ©ants traditionnels. C'est aussi le premier gĂ©ant handicapĂ© d'Europe en fauteuil. Il symbolise l'intĂ©gration du handicap dans le monde moderne. Il pĂšse 75 kg et mesure 2,70 m.

    Andy a été baptisé à Arleux le . La marquise de Trainel est sa marraine et Ignace de Fressain son parrain.

    Personnalités liées à la commune

    Irma Sablon.
    • Maximilien de Sainte-Aldegonde (1586-1635), gouverneur de Bouchain, chevalier de l'ordre de la Toison d'or, administre FĂ©chain en 1629. Il meurt le Ă  Saint-Omer.
    • Auguste le ClĂ©ment de Taintignies (1779-1818) est nĂ© Ă  FĂ©chain le . Ancien adjoint au maire de Tournai, il devient le maire d'Ere-lez-Tournai. Auguste le ClĂ©ment de Taintignies meurt le Ă  Tournai.
    • Louis le ClĂ©ment de Taintignies (1789-1834) est nĂ© Ă  FĂ©chain le . Page Ă  la cour de France puis lieutenant dans le Ier de hussards, et enfin chef d'escadron dans leXIIIe, officier d'ordonnance de NapolĂ©on, chevalier de la LĂ©gion d'honneur, Louis le ClĂ©ment de Taintignies meurt le Ă  Tournai.
    • Irma Sablon (1842-1949) est nĂ©e Ă  Bermerain le . Elle passe 85 ans Ă  FĂ©chain, au 40, de la rue Jean-Baptiste-Hosselet. NommĂ©e le , elle occupe durant 37 ans le poste d'enseignante. Elle prend la direction de l'Ă©cole de FĂ©chain en 1872. À 107 ans, Irma Sablon est Ă©levĂ©e au rang de chevalier de la LĂ©gion d’honneur et d'officier de l’instruction publique et devint la doyenne des Français. Elle meurt le Ă  l'Ăąge de 108 ans. L'Ă©cole maternelle du village, inaugurĂ©e le , lui rend hommage en portant son nom.
    • Ernest Cavro (1880-1972), neveu d'Irma Sablon, entomologiste. RetraitĂ©, il s'installe Ă  FĂ©chain, rue Jean-Baptiste-Hosselet.

    Folklore

    Féhain a pour géants Andy et Madame Irma[36].

    HĂ©raldique

    Les armes de Féchain se blasonnent ainsi : « De sable à la bande d'or. »

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestiÚre, [lire en ligne].
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    8. « Station mĂ©tĂ©ofrance Cambrai-Épinoy - mĂ©tadonnĂ©es », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consultĂ© le )
    9. « Orthodromie entre FĂ©chain et Épinoy », sur fr.distance.to (consultĂ© le ).
    10. « Station mĂ©tĂ©orologique de Cambrai-Épinoy - Normales pour la pĂ©riode 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
    11. « Station mĂ©tĂ©orologique de Cambrai-Épinoy - Normales pour la pĂ©riode 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
    12. « Station mĂ©tĂ©orologique de Cambrai-Épinoy - Normales pour la pĂ©riode 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consultĂ© le )
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Unité urbaine 2020 de Féchain », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    17. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Douai », sur insee.fr (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    23. « Alain Wallart veut concrĂ©tiser deux projets essentiels », La Voix du Nord, Ă©dition Douaisis, no 24162,‎ , p. 24.
    24. « Élections municipales, FĂ©chain », La Voix du Nord, Ă©dition Douaisis, no 24165,‎ , p. 32.
    25. « Élections municipales 2020 - 1er tour, FĂ©chain », L'Observateur du Douaisis, no 897,‎ , p. 9.
    26. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    27. « Accueil > La MunicipalitĂ© > L’équipe municipale > WALLART Alain », sur le site de la mairie (consultĂ© le ).
    28. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministÚre des Affaires étrangÚres (consulté le ).
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    33. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de FĂ©chain (59224) », (consultĂ© le ).
    34. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement du Nord (59) », (consultĂ© le ).
    35. « Polissoir », notice no PA00107522, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    36. Benjamin Dubrulle, « Le SOS de passionnĂ©s pour sauver des gĂ©ants abandonnĂ©s », La Voix du Nord, no 24596,‎ , p. 14-15
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