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Hem-Lenglet

Hem-Lenglet est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Hem-Lenglet
Hem-Lenglet
L'Ă©glise Saint-GĂ©ry en 2018.
Blason de Hem-Lenglet
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Nord
Arrondissement Cambrai
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Cambrai
Maire
Mandat
Yvette Blanchard Roussez
2020-2026
Code postal 59247
Code commune 59300
DĂ©mographie
Population
municipale
549 hab. (2020 en diminution de 4,69 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 111 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 15â€Č 31″ nord, 3° 13â€Č 45″ est
Altitude Min. 32 m
Max. 60 m
Superficie 4,94 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Féchain
(banlieue)
Aire d'attraction Cambrai
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Cambrai
LĂ©gislatives Dix-huitiĂšme circonscription
Localisation
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Hem-Lenglet
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Hem-Lenglet

    GĂ©ographie

    Photographie montrant le canal de la Sensée à Hem-Lenglet.
    Le canal de la Sensée à Hem-Lenglet.

    Commune situĂ©e sur le canal de la SensĂ©e, Hem-lenglet se situe au nord-ouest du CambrĂ©sis. Au nord du village, au-delĂ  de la SensĂ©e commence l'Ostrevent. À l'ouest se trouvent les collines de l'Artois et les plateaux de Picardie. La commune fait partie de la rĂ©gion agricole de l'Artois-CambrĂ©sis, de l'arrondissement de Cambrai, du canton de Cambrai Ouest. Elle se trouve Ă  une dizaine de kilomĂštres de Cambrai. Les communes riveraines sont FĂ©chain, Fressies, Wasnes-au-Bac, Paillencourt, Abancourt, Bantigny. La superficie d'Hem-Lenglet est de 494 ha.

    Infrastructures de communication

    La commune est reliée aux villages voisins par des routes départementales secondaires : CD 402, 71. Le canal de la Sensée traverse le nord du territoire. La route nationale 43, reliant Cambrai à Douai, est à 5 km d'Hem-Lenglet.

    La riviÚre de la Sensée, au nord du village, prend sa source à Rémy-Haulcourt, à l'altitude 47.00 (NGF), dans le Pas-de-Calais et se jette dans l'Escaut à Bouchain. La Sensée forme une frontiÚre entre Hem-Lenglet et Féchain. Elle est mitoyenne entre les arrondissements de Douai, de Valenciennes et de Cambrai.

    À l'Ă©poque de Jules CĂ©sar, en 57 av. J.-C., il y avait un guĂ© Ă  l'emplacement actuel du petit pont de la SensĂ©e. Un chemin reliait Cambrai Ă  Tournai : c'est la voie romaine q, cette voie fut mise Ă  jour lors de la construction de l'usine « la Salviam » et lors de la mise en place du pont, elle est actuellement remplacĂ©e par la D 402 entre le grand pont (canal de la SensĂ©e) et le petit pont (riviĂšre de la SensĂ©e).

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Hem-Lenglet
    FĂ©chain Wasnes-au-Bac
    Fressies Hem-Lenglet Paillencourt
    Abancourt Bantigny

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 2,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 698 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Pecquencourt », sur la commune de Pecquencourt, mise en service en 1962[7] et qui se trouve Ă  13 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 743,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et Ă  38 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  10,8 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11,3 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Hem-Lenglet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de FĂ©chain, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 3 communes[17] et 2 882 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cambrai dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (76,4 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (76,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (76,4 %), zones humides intĂ©rieures (10 %), zones urbanisĂ©es (6,4 %), eaux continentales[Note 8] (4,4 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (2,7 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Le village est mentionné dÚs 640, et à nouveau en 1307, sous le nom de Ham. On trouve également les noms Villa de Ham, Ham-en-Langlet ou Ham-en-Langlée, Hem-Lenglée, Hem-l'Engle, Enlangle[24]. Le mot germanique hem ou ham désigne une habitation. Lenglet viendrait selon Boniface[24] d'anglée, un « lieu terminé en pointe », une « portion de terre » (ou selon Mannier[25] un « lieu resserré et étroit », angulosus locus) et explique ce nom par la situation du village dans un méandre de la Sensée. Mannier y voit plutÎt le nom d'un homme. Des seigneurs de L'Anglée sont mentionnés dans les annales du Cambrésis.

    Histoire

    1161 l'Ă©vĂȘque Nicolas confirma un accord au sujet de la pĂȘcherie, entre l'abbaye St-Aubert et le chapitre St GĂ©ry de Cambrai. Cet acte mentionne Gaubert, chevalier et maire d'Hem. La seigneurie appartint jusqu'Ă  la RĂ©volution au chapitre St GĂ©ry.

    Au XIIe siĂšcle une partie de FĂ©chain appartenait Ă  Hem.

    1280 la pĂȘcherie d'Hem-Lenglet est vendue par Mathieu, seigneur de Marque, Ă  l'Abbaye de St Aubert. Le prĂ©vost de St GĂ©ry, Pierre de Neuvireuil, vend un domaine Ă  l'Abbaye St Aubert. Ce domaine se serait nommĂ© La Cense et aurait Ă©tĂ© situĂ© Ă  l'emplacement du vieux pont, alors qu'il n'y avait pas de canal. Mais lĂ  encore il n'y a pas de certitude. Ce domaine, La Cense, aurait Ă©tĂ© en bail Ă  Claude Voisin, dit le Capitaine Lamour.

    1518 le village s'appelait Hem-En-Langhelee Ă©mergeant du mot germanique : ham, terre ou prairie le long d'une riviĂšre.

    1596 DiĂ©go Delcamp, nommĂ© abbĂ© de St Aubert par le pape ClĂ©ment VIII, en opposition au vote des religieuses, vient prendre possession Ă  l'autel d'Hem-En-Langhelee, n'ayant osĂ© le faire dans l'Abbaye mĂȘme (selon le manuscrit de la bibliothĂšque municipale de Cambrai).

    1789 la seigneurie appartenait au chapitre St GĂ©ry.

    Vers 1810 le canal de la SensĂ©e fut creusĂ©, il semblerait que des prisonniers anglais aient pris part Ă  cette rĂ©alisation. À cette Ă©poque on remontait les terres Ă  l'aide d'un panier portĂ© sur le dos. Un pont fut construit en face de la source Jules CĂ©sar, il permettait aux habitants du marais Billoir et des Pintes de la Nation de rejoindre le village.

    1908 les anciens élÚves d'Hem-Lenglet se réunirent pour lancer la fanfare dont le seul survivant à ce jour demeure Monsieur Léon Décarpigny (drapeau de la musique en 1908). La bicyclette faisant son apparition, les ouvriers l'utilisÚrent pour aller à la verrerie d'Aniche et à Usinor.

    Depuis 1905 les salariés jouissaient du repos hebdomadaire, mais ils travaillaient encore 10 heures par jour et devenus vieux, ne touchaient qu'une trÚs maigre retraite (à partir de 1911).

    HĂ©raldique

    Les armes de Hem-Lenglet se blasonnent ainsi : D'azur Ă  un Ă©cusson d'argent en abĂźme, et une bande engrĂȘlĂ© de gueules brochant en bande sur le tout.

    Les Armoiries d'Hem-Lenglet sont celles de "la famille de Wingles qui tenait la mairie hĂ©rĂ©ditaire du village, possession du chapitre de St GĂ©ry de Cambrai". Elles sont d'azur Ă  un Ă©cusson d'argent en abĂźme, et un bĂąton engrĂȘlĂ© de gueules brochant en bande sur le tout.

    abĂźme = centre, cƓur de l'Ă©cu bĂąton = bande, barre engrĂȘlĂ© = bordĂ© de petites dentelures dont les cĂŽtĂ©s s'arrondissent lĂ©gĂšrement brochant = passant sur bande = diagonale

    Politique et administration

    Maire de 1802 Ă  1807 : Ch. J. Dupire[26] - [27].

    Tombe de Joseph Sallée dans le cimetiÚre communal.
    Titulaires de la fonction de maire de Hem-Lenglet
    IdentitĂ©PĂ©riodeDurĂ©eÉtiquette
    DĂ©butFin
    Hugues Verriez (d)[28]7 ans
    Yvette Blanchard-Roussez (d)[29]
    (née le )
    En cours15 ans et 4 mois
    Joseph Sallée (d)

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[31].

    En 2020, la commune comptait 549 habitants[Note 9], en diminution de 4,69 % par rapport Ă  2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    541571678675682738773752704
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    700734800782731747760727702
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    685642634496505487470509520
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    555577556466462470505509560
    2014 2019 2020 - - - - - -
    576548549------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee Ă  partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  32,3 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 27,9 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,5 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 281 hommes pour 276 femmes, soit un taux de 50,45 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    1,8
    5,8
    75-89 ans
    5,9
    21,4
    60-74 ans
    20,6
    21,4
    45-59 ans
    22,4
    16,3
    30-44 ans
    19,5
    18,1
    15-29 ans
    14,7
    16,7
    0-14 ans
    15,1
    Pyramide des ùges du département du Nord en 2018 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,1
    75-89 ans
    8,1
    14,3
    60-74 ans
    15,6
    19,2
    45-59 ans
    18,6
    19,6
    30-44 ans
    18,7
    20,7
    15-29 ans
    19,1
    20,7
    0-14 ans
    18,5

    Lieux et monuments

    Pigeonnier sur porche de la cense (ferme) du Marais, dit aussi cense du cabaret.

    La ferme du Marais apparaßt pour la 1re fois sur le plan cadastral de 1825, on l'appelait également à cette époque ferme du "Cabaret" car il y avait autrefois un cabaret devant la ferme (plan cadastral de 1825). Elle est aussi imposante qu'une ferme picarde ; elle en diffÚre cependant par le fait qu'un des cÎtés est ouvert. Hem-Lenglet est à la limite de l'aire d'extension de la ferme picarde. Elle fut achetée en 1839 par la famille Tribou au comte Baudouin d'Alsace.

    Lieudit la "Fontaine Jules César". Selon la légende, le sabot du cheval de Jules César aurait fait jaillir une source.

    Un monastĂšre se trouvait Ă  l'Anglet, l'Ă©vangĂ©lisation du village fut prĂȘchĂ©e par les moines.

    L'église d'Hem-Lenglet fut bùtie en 1601, rénovée en 1752 et réparée en 1813. La partie la plus ancienne est constituée par les fonts baptismaux en pierre noire qui datent de 1601. Elle fut placée sous la protection de saint Géry.

    Le clocher : En aoĂ»t 1858 la rĂ©paration du clocher est Ă  l'ordre du jour au conseil municipal. En 1907, le 7 avril, la foudre tomba sur le clocher et le dĂ©truisit complĂštement. Une photographie de l'Ă©glise avant 1914 ou peut-ĂȘtre mĂȘme 1907 montre un clocher Ă©lancĂ© Ă  six ou huit faces. Le cimetiĂšre qui daterait de 1794, Ă©tait attenant Ă  l'Ă©glise, il fut Ă©galement endommagĂ© par la foudre ; son portail se trouvait au milieu, il paraĂźt Ă©troit et haut. Le clocher fut reconstruit entre 1914 et 1916. Une sĂ©rie de photographies allemandes de 1916 le montrent Ă©galement modifiĂ©, avec 4 facettes, il est plus massif et moins Ă©lancĂ© que par le passĂ©. Chacune des facettes comporte une lucarne avec vitraux appelĂ©e clocheton. Une autre photographie de 1915 indique le nouveau clocher.

    Le cimetiĂšre : il existe Ă  l'emplacement actuel depuis au moins 1916 : photos allemandes 1916 : Französischer-Leichenzug → FunĂ©railles de Melle Catherine Dufour. Sa crĂ©ation daterait de 1902 avec Melle Massin comme 1re enterrĂ©e. C’est lors de son inauguration qu’un cortĂšge fut organisĂ© dans les rues du village : des groupes d’hommes dĂ©guisĂ©s sur des chevaux (2 photos ont pu ĂȘtre retrouvĂ©es : des Gaulois et des Allemands avec le casque pointu, on a parlĂ© de 1907).

    Pendant l'occupation allemande l'église servait d'infirmerie, un document montre une croix sur le toit de l'édifice versant nord. Les opérations chirurgicales étaient réalisées dans l'école des filles.

    En 1918 l'église fut bombardée lors du recul des armées allemandes ; les dégùts furent importants comme le témoignent les photos prises à l'époque. Les reliques furent égarées.

    AprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale l'Ă©glise a Ă©tĂ© reconstruite dans le mĂȘme style. Les cloches furent remplacĂ©es aprĂšs la tourmente:

    • la premiĂšre du poids de douze cents kilos s'appelle Flora-Gustave- Joseph ;
    • la seconde: Marie-JosĂšphe-Albertine-Françoise.
    • la troisiĂšme du poids de deux cents kilos fut offerte par les Anglais Ă  Mr Lebbe alors curĂ© de la paroisse. Par ce cadeau, ils ont voulu payer leur dette de reconnaissance Ă  notre ancien pasteur qui avait sauvĂ© sept soldats anglais. Venant de Craydon-London, elle n'a jamais pu ĂȘtre accordĂ©e avec les autres.

    Entre les deux guerres le cimetiÚre autour de l'église laisse place à une sorte de jardin, la grille est plus massive et a changé de place. La croix a été remplacée au sommet du clocher par une girouette.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Louis Boniface, Etude sur la signification des noms topographiques de l'arrondissement de Cambrai, Valenciennes, Impr. Louis Henry, (lire en ligne).
    • EugĂšne Mannier, Études Ă©tymologiques, historiques et comparatives sur les noms des villes, bourgs et villages du dĂ©partement du Nord, Paris, Auguste Aubry, Libraire-Éditeur, (lire en ligne).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Pecquencourt - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Hem-Lenglet et Pecquencourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Pecquencourt - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Hem-Lenglet et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    29. « Hem-Lenglet : Yvette blanchard, maire d’Hem-Lenglet a prĂ©sentĂ© ses vƓux Ă  la population », La Voix du Nord,  : « Yvette Blanchard, maire, dĂ©clara pour sa part : « C’est avec infiniment de plaisir que je vous prĂ©sente mes vƓux les plus chaleureux ». »
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