Hem-Lenglet
Hem-Lenglet est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Hem-Lenglet | |||||
L'Ă©glise Saint-GĂ©ry en 2018. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Hauts-de-France | ||||
DĂ©partement | Nord | ||||
Arrondissement | Cambrai | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Cambrai | ||||
Maire Mandat |
Yvette Blanchard Roussez 2020-2026 |
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Code postal | 59247 | ||||
Code commune | 59300 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
549 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 111 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 50° 15âČ 31âł nord, 3° 13âČ 45âł est | ||||
Altitude | Min. 32 m Max. 60 m |
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Superficie | 4,94 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Féchain (banlieue) |
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Aire d'attraction | Cambrai (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Cambrai | ||||
LĂ©gislatives | Dix-huitiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Nord
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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GĂ©ographie
Commune située sur le canal de la Sensée, Hem-lenglet se situe au nord-ouest du Cambrésis. Au nord du village, au-delà de la Sensée commence l'Ostrevent. à l'ouest se trouvent les collines de l'Artois et les plateaux de Picardie. La commune fait partie de la région agricole de l'Artois-Cambrésis, de l'arrondissement de Cambrai, du canton de Cambrai Ouest. Elle se trouve à une dizaine de kilomÚtres de Cambrai. Les communes riveraines sont Féchain, Fressies, Wasnes-au-Bac, Paillencourt, Abancourt, Bantigny. La superficie d'Hem-Lenglet est de 494 ha.
Infrastructures de communication
La commune est reliée aux villages voisins par des routes départementales secondaires : CD 402, 71. Le canal de la Sensée traverse le nord du territoire. La route nationale 43, reliant Cambrai à Douai, est à 5 km d'Hem-Lenglet.
La riviÚre de la Sensée, au nord du village, prend sa source à Rémy-Haulcourt, à l'altitude 47.00 (NGF), dans le Pas-de-Calais et se jette dans l'Escaut à Bouchain. La Sensée forme une frontiÚre entre Hem-Lenglet et Féchain. Elle est mitoyenne entre les arrondissements de Douai, de Valenciennes et de Cambrai.
à l'époque de Jules César, en 57 av. J.-C., il y avait un gué à l'emplacement actuel du petit pont de la Sensée. Un chemin reliait Cambrai à Tournai : c'est la voie romaine q, cette voie fut mise à jour lors de la construction de l'usine « la Salviam » et lors de la mise en place du pont, elle est actuellement remplacée par la D 402 entre le grand pont (canal de la Sensée) et le petit pont (riviÚre de la Sensée).
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Pecquencourt », sur la commune de Pecquencourt, mise en service en 1962[7] et qui se trouve Ă 13 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 743,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et Ă 38 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Hem-Lenglet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Féchain, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[17] et 2 882 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cambrai dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20] - [21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (76,4 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (76,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (76,4 %), zones humides intĂ©rieures (10 %), zones urbanisĂ©es (6,4 %), eaux continentales[Note 8] (4,4 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (2,7 %)[22].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le village est mentionné dÚs 640, et à nouveau en 1307, sous le nom de Ham. On trouve également les noms Villa de Ham, Ham-en-Langlet ou Ham-en-Langlée, Hem-Lenglée, Hem-l'Engle, Enlangle[24]. Le mot germanique hem ou ham désigne une habitation. Lenglet viendrait selon Boniface[24] d'anglée, un « lieu terminé en pointe », une « portion de terre » (ou selon Mannier[25] un « lieu resserré et étroit », angulosus locus) et explique ce nom par la situation du village dans un méandre de la Sensée. Mannier y voit plutÎt le nom d'un homme. Des seigneurs de L'Anglée sont mentionnés dans les annales du Cambrésis.
Histoire
1161 l'Ă©vĂȘque Nicolas confirma un accord au sujet de la pĂȘcherie, entre l'abbaye St-Aubert et le chapitre St GĂ©ry de Cambrai. Cet acte mentionne Gaubert, chevalier et maire d'Hem. La seigneurie appartint jusqu'Ă la RĂ©volution au chapitre St GĂ©ry.
Au XIIe siĂšcle une partie de FĂ©chain appartenait Ă Hem.
1280 la pĂȘcherie d'Hem-Lenglet est vendue par Mathieu, seigneur de Marque, Ă l'Abbaye de St Aubert. Le prĂ©vost de St GĂ©ry, Pierre de Neuvireuil, vend un domaine Ă l'Abbaye St Aubert. Ce domaine se serait nommĂ© La Cense et aurait Ă©tĂ© situĂ© Ă l'emplacement du vieux pont, alors qu'il n'y avait pas de canal. Mais lĂ encore il n'y a pas de certitude. Ce domaine, La Cense, aurait Ă©tĂ© en bail Ă Claude Voisin, dit le Capitaine Lamour.
1518 le village s'appelait Hem-En-Langhelee Ă©mergeant du mot germanique : ham, terre ou prairie le long d'une riviĂšre.
1596 DiĂ©go Delcamp, nommĂ© abbĂ© de St Aubert par le pape ClĂ©ment VIII, en opposition au vote des religieuses, vient prendre possession Ă l'autel d'Hem-En-Langhelee, n'ayant osĂ© le faire dans l'Abbaye mĂȘme (selon le manuscrit de la bibliothĂšque municipale de Cambrai).
1789 la seigneurie appartenait au chapitre St GĂ©ry.
Vers 1810 le canal de la Sensée fut creusé, il semblerait que des prisonniers anglais aient pris part à cette réalisation. à cette époque on remontait les terres à l'aide d'un panier porté sur le dos. Un pont fut construit en face de la source Jules César, il permettait aux habitants du marais Billoir et des Pintes de la Nation de rejoindre le village.
1908 les anciens élÚves d'Hem-Lenglet se réunirent pour lancer la fanfare dont le seul survivant à ce jour demeure Monsieur Léon Décarpigny (drapeau de la musique en 1908). La bicyclette faisant son apparition, les ouvriers l'utilisÚrent pour aller à la verrerie d'Aniche et à Usinor.
Depuis 1905 les salariés jouissaient du repos hebdomadaire, mais ils travaillaient encore 10 heures par jour et devenus vieux, ne touchaient qu'une trÚs maigre retraite (à partir de 1911).
HĂ©raldique
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Les armes de Hem-Lenglet se blasonnent ainsi : D'azur Ă un Ă©cusson d'argent en abĂźme, et une bande engrĂȘlĂ© de gueules brochant en bande sur le tout. |
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Les Armoiries d'Hem-Lenglet sont celles de "la famille de Wingles qui tenait la mairie hĂ©rĂ©ditaire du village, possession du chapitre de St GĂ©ry de Cambrai". Elles sont d'azur Ă un Ă©cusson d'argent en abĂźme, et un bĂąton engrĂȘlĂ© de gueules brochant en bande sur le tout.
abĂźme = centre, cĆur de l'Ă©cu bĂąton = bande, barre engrĂȘlĂ© = bordĂ© de petites dentelures dont les cĂŽtĂ©s s'arrondissent lĂ©gĂšrement brochant = passant sur bande = diagonale
Politique et administration
Maire de 1802 Ă 1807 : Ch. J. Dupire[26] - [27].
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[31].
En 2020, la commune comptait 549 habitants[Note 9], en diminution de 4,69 % par rapport Ă 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 32,3 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (39,5 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 27,9 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,5 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 281 hommes pour 276 femmes, soit un taux de 50,45 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
Pigeonnier sur porche de la cense (ferme) du Marais, dit aussi cense du cabaret.
La ferme du Marais apparaßt pour la 1re fois sur le plan cadastral de 1825, on l'appelait également à cette époque ferme du "Cabaret" car il y avait autrefois un cabaret devant la ferme (plan cadastral de 1825). Elle est aussi imposante qu'une ferme picarde ; elle en diffÚre cependant par le fait qu'un des cÎtés est ouvert. Hem-Lenglet est à la limite de l'aire d'extension de la ferme picarde. Elle fut achetée en 1839 par la famille Tribou au comte Baudouin d'Alsace.
Lieudit la "Fontaine Jules César". Selon la légende, le sabot du cheval de Jules César aurait fait jaillir une source.
Un monastĂšre se trouvait Ă l'Anglet, l'Ă©vangĂ©lisation du village fut prĂȘchĂ©e par les moines.
L'église d'Hem-Lenglet fut bùtie en 1601, rénovée en 1752 et réparée en 1813. La partie la plus ancienne est constituée par les fonts baptismaux en pierre noire qui datent de 1601. Elle fut placée sous la protection de saint Géry.
Le clocher : En aoĂ»t 1858 la rĂ©paration du clocher est Ă l'ordre du jour au conseil municipal. En 1907, le 7 avril, la foudre tomba sur le clocher et le dĂ©truisit complĂštement. Une photographie de l'Ă©glise avant 1914 ou peut-ĂȘtre mĂȘme 1907 montre un clocher Ă©lancĂ© Ă six ou huit faces. Le cimetiĂšre qui daterait de 1794, Ă©tait attenant Ă l'Ă©glise, il fut Ă©galement endommagĂ© par la foudre ; son portail se trouvait au milieu, il paraĂźt Ă©troit et haut. Le clocher fut reconstruit entre 1914 et 1916. Une sĂ©rie de photographies allemandes de 1916 le montrent Ă©galement modifiĂ©, avec 4 facettes, il est plus massif et moins Ă©lancĂ© que par le passĂ©. Chacune des facettes comporte une lucarne avec vitraux appelĂ©e clocheton. Une autre photographie de 1915 indique le nouveau clocher.
Le cimetiĂšre : il existe Ă l'emplacement actuel depuis au moins 1916 : photos allemandes 1916 : Französischer-Leichenzug â FunĂ©railles de Melle Catherine Dufour. Sa crĂ©ation daterait de 1902 avec Melle Massin comme 1re enterrĂ©e. Câest lors de son inauguration quâun cortĂšge fut organisĂ© dans les rues du village : des groupes dâhommes dĂ©guisĂ©s sur des chevaux (2 photos ont pu ĂȘtre retrouvĂ©es : des Gaulois et des Allemands avec le casque pointu, on a parlĂ© de 1907).
Pendant l'occupation allemande l'église servait d'infirmerie, un document montre une croix sur le toit de l'édifice versant nord. Les opérations chirurgicales étaient réalisées dans l'école des filles.
En 1918 l'église fut bombardée lors du recul des armées allemandes ; les dégùts furent importants comme le témoignent les photos prises à l'époque. Les reliques furent égarées.
AprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale l'Ă©glise a Ă©tĂ© reconstruite dans le mĂȘme style. Les cloches furent remplacĂ©es aprĂšs la tourmente:
- la premiĂšre du poids de douze cents kilos s'appelle Flora-Gustave- Joseph ;
- la seconde: Marie-JosÚphe-Albertine-Françoise.
- la troisiĂšme du poids de deux cents kilos fut offerte par les Anglais Ă Mr Lebbe alors curĂ© de la paroisse. Par ce cadeau, ils ont voulu payer leur dette de reconnaissance Ă notre ancien pasteur qui avait sauvĂ© sept soldats anglais. Venant de Craydon-London, elle n'a jamais pu ĂȘtre accordĂ©e avec les autres.
Entre les deux guerres le cimetiÚre autour de l'église laisse place à une sorte de jardin, la grille est plus massive et a changé de place. La croix a été remplacée au sommet du clocher par une girouette.
Pour approfondir
Bibliographie
- Louis Boniface, Etude sur la signification des noms topographiques de l'arrondissement de Cambrai, Valenciennes, Impr. Louis Henry, (lire en ligne).
- EugĂšne Mannier, Ătudes Ă©tymologiques, historiques et comparatives sur les noms des villes, bourgs et villages du dĂ©partement du Nord, Paris, Auguste Aubry, Libraire-Ăditeur, (lire en ligne).
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Pecquencourt - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
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- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
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- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Boniface 1866, p. 164.
- Mannier 1861, p. 286.
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 275, lire en ligne.
- « Annuaire statistique du département du Nord Année 1807 », p. 134-135 (images 164-165).
- BĂ©rangĂšre Flament, « Hem-Lenglet : « Jâai heureusement une trĂšs bonne Ă©quipe pour mâĂ©pauler » », La Voix du Nord, : « Lorsquâen 2001, le maire dâalors, Hugues Verriez, lui a demandĂ© de figurer sur sa liste, Yvette Blanchard a acceptĂ©. Et, de premiĂšre adjointe pendant un mandat, câest tout aussi naturellement quâelle est devenue, depuis deux mandats, maire. »
- « Hem-Lenglet : Yvette blanchard, maire dâHem-Lenglet a prĂ©sentĂ© ses vĆux Ă la population », La Voix du Nord, : « Yvette Blanchard, maire, dĂ©clara pour sa part : « Câest avec infiniment de plaisir que je vous prĂ©sente mes vĆux les plus chaleureux ». »
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - Commune de Hem-Lenglet (59300) », (consultĂ© le ).
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement du Nord (59) », (consultĂ© le ).