Marcq-en-Ostrevent
Marcq-en-Ostrevent est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.
Marcq-en-Ostrevent | |||||
La mairie en août 2019. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Douai | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Douaisis | ||||
Maire Mandat |
Thierry Prein 2020-2026 |
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Code postal | 59252 | ||||
Code commune | 59379 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Marcquois, Marcquoises[1] | ||||
Population municipale |
755 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 120 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 17′ 16″ nord, 3° 14′ 15″ est | ||||
Altitude | Min. 38 m Max. 69 m |
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Superficie | 6,27 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Douai (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Aniche | ||||
Législatives | Dix-septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Géographie
Communes limitrophes
La commune de Marcq-en-Ostrevent est entourée par Émerchicourt, Marquette-en-Ostrevant, Wasnes-au-Bac, Féchain, Fressain et Monchecourt.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pecquencourt », sur la commune de Pecquencourt, mise en service en 1962[8] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[9] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 743,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 35 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Marcq-en-Ostrevent est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18] - [19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93,7 %), zones urbanisées (6,3 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Voies de communication et transports
La commune est desservie par la ligne 115 et les circuits scolaires du réseau urbain Évéole et par la ligne 828 du réseau interurbain Arc-en-Ciel 3.
Histoire
Des fouilles archéologiques dans un champ près du stade ont révélé des traces d'habitat au VIe siècle juste après Clovis et la reine Brunehilde[22].
Héraldique
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Les armes de Marcq-en-Ostrevent se blasonnent ainsi : « D'argent à trois aigle éployées de sable. » |
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Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Lors du premier tour des élections municipales le , quinze sièges sont à pourvoir ; on dénombre 506 inscrits, dont 386 votants (76,28 %), 3 votes blancs (0,78 %) et 375 suffrages exprimés (97,15 %). À l'issue du premier tour, treize sièges, dont celui du maire sortant Thierry Prein, sont pourvus, deux restent à l'être. Avec 207 voix, Thierry Prein recueille le plus grand nombre de suffrages[23] - [24].
Liste des maires
Maire de 1802 Ã 1807 : P. J. Viard[25] - [26].
Dans le cimetière communal, les tombes de Jean-Baptiste Tondeur et Carolus Noël sont voisines.
Identité | Période | Durée | Étiquette | |
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Début | Fin | |||
Pierre Pagniez (d) | ||||
Lucien Rogé (d) ( - ) | 16 ans et 3 mois | apparenté PCF (d) | ||
Georges Dehon (d)[27] - [28] | 9 ans et 9 mois | indépendant | ||
Thierry Prein (d)[29] (né le ) | En cours | 9 ans et 4 mois | ||
Carolus Noël (d) ( - ) | ||||
Jean-Baptiste Tondeur (d) ( - ) |
- Tombe de Carolus Noël.
- Tombe de Jean-Baptiste Tondeur.
- Tombe de Lucien Rogé.
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].
En 2020, la commune comptait 755 habitants[Note 8], en augmentation de 5,59 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,6 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 370 hommes pour 374 femmes, soit un taux de 50,27 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
- L'église Saint-Sulpice
- La chapelle Saint-Roch
- La chapelle Notre-Dame-de-Lourdes
- La chapelle du calvaire
- La chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours
- L'entrée du lotissement le Domaine du Riot-des-Glennes.
- Le cœur du village.
- L'église Saint-Sulpice.
- La chapelle Saint-Roch.
- La chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours.
Personnalités liées à la commune
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Services publics Marcq-en-Ostrevent - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Pecquencourt - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Marcq-en-Ostrevent et Pecquencourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Pecquencourt - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Marcq-en-Ostrevent et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Douai », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- La Voix du Nord du 31 juillet 2009
- « Élections municipales, Marcq-en-Ostrevent », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24165,‎ , p. 34.
- « Élections municipales 2020 - 1er tour, Marcq-en-Ostrevent », L'Observateur du Douaisis, no 897,‎ , p. 9.
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 278, lire en ligne.
- « Annuaire statistique du département du Nord Année 1807 », p. 140-141 (images 170-171).
- Éric Turpin, « Portrait : Georges Dehon, le maire de Marcq-en-Ostrevent, raccroche son écharpe », France Bleu, : « À 78 ans et après deux mandats consécutifs, le maire de Marcq-en-Ostrevent aimerait enfin profiter de sa retraite et pouvoir partir en voyage. »
- « Marcq-en-Ostrevent, bilan des maires : Georges Dehon et son conseil auront sauvé l’école du village », La Voix du Nord, : « « 36 ans c’est assez. » Georges Dehon, maire sans étiquette de la commune depuis 2004, date où il a succédé à Lucien Rogé, a exercé dix ans cette fonction. Mais entré au conseil en 1977 comme simple conseiller, il a trente-six ans de responsabilités municipales qui sont allées croissant derrière lui. »
- « À Marcq-en-Ostrevent: Thierry Prein a pris ses fonctions de maire », La Voix du Nord, : « Après trente-sept ans au service de la commune, qui compte d’aujourd’hui 625 habitants, c’est avec beaucoup d’émotion que Georges Dehon, le maire sortant qui n’avait pas souhaité se représenter, a passé l’écharpe à son successeur Thierry Prein. »
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Marcq-en-Ostrevent (59379) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
- Benjamin Dubrulle, « Le SOS de passionnés pour sauver des géants abandonnés », La Voix du Nord, no 24596,‎ , p. 14-15