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Esquerdes

Esquerdes [ekɛʁd] est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Pas-de-Calais en rĂ©gion Hauts-de-France.

Esquerdes
Esquerdes
L'Ă©glise Saint-Martin,
classée au monument historique.
Blason de Esquerdes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Pas-de-Calais
Arrondissement Saint-Omer
Intercommunalité CC du Pays de Lumbres
Maire
Mandat
Olivier Obert
2020-2026
Code postal 62380
Code commune 62309
DĂ©mographie
Gentilé Esquerdois
Population
municipale
1 631 hab. (2020 en augmentation de 2,26 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 174 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 42â€Č 19″ nord, 2° 11â€Č 18″ est
Altitude Min. 25 m
Max. 139 m
Superficie 9,4 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lumbres
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Omer
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Lumbres
LĂ©gislatives 6e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Esquerdes
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Esquerdes
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Esquerdes
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Esquerdes

    La commune fait partie de la communautĂ© de communes du Pays de Lumbres qui regroupe 36 communes et compte 24 153 habitants en 2019.

    C'est un petit village du Pas-de-Calais de 939 hectares, situĂ© entre Saint-Omer et Lumbres dans la vallĂ©e de l'Aa, son altitude varie entre 27 et 136 m.

    Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune, situĂ©e dans la vallĂ©e l'Aa, se trouve Ă  12 km au sud-ouest de la commune de Saint-Omer (chef-lieu d'arrondissement) et fait partie de la couronne de l'Aire d'attraction de Saint-Omer.

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

    Communes limitrophes d’Esquerdes
    Setques Wisques
    Elnes Esquerdes Hallines
    Wavrans-sur-l'Aa Remilly-Wirquin

    Hydrographie

    l'Aa traversant Esquerdes.

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

    La commune est traversĂ©e par le fleuve l'Aa, un cours d'eau naturel de 56 km, qui prend sa source dans la commune de Bourthes et se jette dans le canal de NeufossĂ© au niveau de la commune de Saint-Omer[1].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré de type 4 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2].

    Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-aprÚs[2].

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 872 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,3 j

    Espace protégé

    Le plateau des landes.
    Le bois d' Esquerdes.

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[3].

    Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protĂ©gĂ© : le parc naturel rĂ©gional des Caps et Marais d'Opale, d’une superficie de 132 499 hectares rĂ©parties sur 153 communes[4].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Le territoire communal comprend six ZNIEFF de type 1[Note 3] :

    • la montagne de Lumbres, d’une superficie de 294 hectares et d'une altitude variant de 36 Ă  143 mĂštres. Ce site situĂ© sur le versant droit de la vallĂ©e de l’Aa, au sud-est de Lumbres, est un vaste promontoire boisĂ©[5] ;
    • les ravins de Pihem et Noir Cornet et coteau de Wizernes. Cette ZNIEFF s’étend le long de la rive droite de l’Aa oĂč elle forme un ensemble des plus remarquables tant d’un point de vue paysager qu’écologique[6].
    • la VallĂ©e de l'Aa entre Lumbres et Wizernes, d’une superficie de 168 hectares et d'une altitude variant de 25 Ă  36 mĂštres. Ce site se rattache Ă  l'ensemble Ă©cologique constituĂ© par la moyenne vallĂ©e de l’Aa et ses versants entre Remilly-Wirquin et Wizernes (ZNIEFF de type 2)[7] ;
    • le coteau de Setques, d’une superficie de 27 hectares et d'une altitude variant de 35 Ă  85 mĂštres. Ce site, remarquable par son relief, sa pente abrupte et sa hauteur (environ 70 mĂštres), est constituĂ©, dans sa partie infĂ©rieure de craies marneuses du Turonien moyen et infĂ©rieur, puis de craies blanches Ă  silex du Turonien supĂ©rieur et du SĂ©nonien surmontĂ© d’une couche d’argile Ă  silex[8] ;
    • le bois et les landes de Wisques, d’une superficie de 175 hectares et d'une altitude variant de 89 Ă  126 mĂštres. Ce site occupe une des nombreuses buttes sablo-argileuses relictuelles couronnant les hauts de versants et les plateaux de la vallĂ©e de l’Aa[9] ;
    • le bois d’Esquerdes et la vallĂ©e Pruvost, d’une superficie de 194 hectares et d'une altitude variant de 55 Ă  136 mĂštres. C'est un petit bois situĂ© sur le plateau d’Artois, Ă  proximitĂ© de la vallĂ©e de l’Aa, dont l'interĂȘt est la prĂ©sence d'une hĂȘtraie et d'une Ă©rablaie[10].

    et une ZNIEFF de type 2[Note 4] : la moyenne vallĂ©e de l’Aa et ses versants entre Remilly-Wirquin et Wizernes. La moyenne vallĂ©e de l’Aa et ses versants reprĂ©sentent un remarquable ensemble Ă©cologique associant des habitats trĂšs diffĂ©rents constituant des complexes de vĂ©gĂ©tations souvent complĂ©mentaires[11].

    Site Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce rĂ©seau est constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS). Dans les zones de ce rĂ©seau, les États Membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[12].

    Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : les pelouses, bois acides Ă  neutrocalcicoles, landes nord-atlantiques du plateau d'Helfaut et le systĂšme alluvial de la moyenne vallĂ©e de l'Aa d'une superficie de 389 hectares et rĂ©partis sur 14 communes[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Esquerdes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Lumbres, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 8 communes[17] et 9 226 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (71,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (72,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (70,5 %), forĂȘts (22,5 %), zones urbanisĂ©es (6,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,5 %), prairies (0,1 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[23].

    Voies de communication

    La commune est desservie par la route départementale D 211 et est située, d'une part, à km de la sortie no 3 de l'autoroute A 26, aussi appelé autoroute des Anglais, reliant Calais à Troyes, et d'autre part, à proximité de la RN 42 reliant Boulogne-sur-Mer à Saint-Omer[24].

    Transport ferroviaire

    La commune se trouve Ă  10 km, au sud-ouest, de la gare de Saint-Omer, situĂ©e sur les lignes de Lille aux Fontinettes et de Saint-Omer Ă  Hesdigneul, desservie par des trains TER Hauts-de-France[25].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Squerdia (857), Squerda (960), Swerdes (1146), Squerdes (1166), Zwerda et Suerdan (1175), Suerdes (1178), Zwerdes (1200), Esquerdes et Escuerdes (1240), Squerdes (1250), Schuerdes (1293), Eskuerdes (1319), Esquerdes (1365), Escuerdes (XIVe siÚcle), Escouerdes (1448), Esquerdres (1631), Querde (1759), Equerdes (1793)[26], Equerdes en 1793 ; Equerdes et Esquerdes depuis 1801[27].

    Étymologie

    Du germanique skarda[28], escherde, en vieux français signifiait « écaille » ou « terrain raboteux » - selon d'autres interprétations, il signifierait « passage ».

    Histoire

    Le bois de l'ancienne poudrerie nationale d'Esquerdes, inondé (janvier 1992).

    Village ancien, Esquerdes se trouvait sur la grande voie romaine La LeulÚne qui allait de Thérouanne à Sangatte, sur la cÎte. Une prospection archéologique de 1984, a permis de découvrir sur deux sites dits les Tripoux et le Paradis des traces de la période néolithique (silex et os taillés).

    En 1209, l'Ă©vĂȘque de ThĂ©rouanne, Jean, dĂ©clare que le chevalier Mathieu de Squerda et sa femme Mabilie ont vendu au chapitre de ThĂ©rouanne l'autel de Lenseus (Linzeux), les dĂźmes et les demeures voisines du cimetiĂšre moyennant 27 marcs parisis et l'annulation d'un cens annuel de 5 sous, dĂ» au chapitre[29].

    Il y avait au moins deux seigneuries à EsquÚdres[30], soit distinctes dÚs l'origine, soit séparées à partir d'une souche commune :

    • celle du chĂąteau Ă©tait un fief des d'EstrĂ©es, possession d'une branche qui devint aussi maĂźtresse de Vez : dont au XIVe siĂšcle Hector de Vez, suivi de son fils Jean (d'EstrĂ©es) de Vez et d'Esquerdes (fl. Ă  partir de 1370 ; † vers 1399), chambellan des ducs de Bourgogne et d'OrlĂ©ans ; sa fille ou niĂšce Jeanne de Vez d'Esquerdes (dite aussi de St-Clair : St-Clair ?)[31] maria Bernard de Thil-ChĂąteauvillain, et ils cĂ©dĂšrent Esquerdes en 1441/1442 Ă  Jeanne/Marguerite de La TrĂ©moĂŻlle († 1468)[32], petite-niĂšce de Guy VI de La TrĂ©moĂŻlle et mĂšre du marĂ©chal de CrĂšvecƓur.
    • Cette derniĂšre, avant d'Ă©pouser Jacques de CrĂšvecƓur[33], fut en effet la femme de Philippe du Bois de Fiennes d'Annequin (fils de Jean II du Bois)[34], titulaire de l'autre seigneurie dite du Bois d'Esquerdes que Jeanne/Marguerite reçut en douaire ; les Fiennes sont rĂ©putĂ©s avoir acquis le Bois d'Esquerdes par le mariage de Robert de Fiennes de Heuchin avec Colle/Caule/Claude, fille homonyme de Caule/Colas, dernier fils de WalĂ©ran de Limbourg-Luxembourg, dans la 2e moitiĂ© du XIIIe siĂšcle. Ainsi, par son 1° mari et par son acquisition de 1442, Jeanne rĂ©unit la terre d'Esquerdes, qui Ă©chut ensuite Ă  son fils le marĂ©chal Philippe (nĂ© en 1418 ? ou plutĂŽt ap. 1433-† 1494 ; Sans postĂ©ritĂ©), puis aux neveux de ce dernier, Jean IV et l'Ă©vĂȘque de BĂ©ziers Antoine du Bois (de Fiennes) d'Esquerdes (v. 1470-1537), deux fils de Jean III du Bois d'Esquerdes, le propre demi-frĂšre aĂźnĂ© utĂ©rin du marĂ©chal Philippe et fils aĂźnĂ© de Jeanne/Marguerite.

    La commune a gardé de son passé certains monuments ou sites remarquables :

    L'histoire d'Esquerdes est liĂ©e Ă  l'Ă©volution de deux industries, celle du papier et celle de la poudre, qui se sont dĂ©veloppĂ©es de l'Ă©poque de Louis XIV jusqu'au XXe siĂšcle et qui ont permis un accroissement de sa population. En 1790, la commune Ă©tait assez importante (avec ses 500 habitants environ) pour ĂȘtre nommĂ©e chef-lieu de canton. Deux cents ans plus tard, ce chiffre avait triplĂ©.

    En 1850, le moulin de Confosse du baron De Colbert fut racheté par Charles Verschaeve, marchand de papier à Lille. L'industrie du papier se développa et prospéra dans la vallée de l'Aa (ou plusieurs autres papeteries se sont également installées sur les sites d'anciens moulins à eau). La Maison du papier, conçue avec le parc naturel régional et inaugurée le , témoigne de cette activité, et fait revivre cette histoire, via des expositions et animations ainsi qu'un atelier de création artistique sur le thÚme du papier.

    La Poudrerie nationale d'Esquerdes fut crĂ©Ă©e Ă  la fin du XVIIe siĂšcle par la RĂ©gie Royale des Poudres et SalpĂȘtres sous Louis XIV, par son ministre des affaires militaires, Michel Le Tellier. Deux moulins qui existaient alors sur le site furent transformĂ©s en moulins Ă  poudre (broyage du salpĂȘtre et du charbon de bois produit Ă  partir d'aulne glutineux dans la proche "carbonnerie" ou "carbonniĂšre". La poudrerie cessa ses activitĂ©s en 1970. Environ 130 bĂątiments Ă©parpillĂ©s dans un terrain de plus de 30 ha servaient Ă  abriter ou fabriquer des explosifs, non sans avoir polluĂ© le sol par d'importantes quantitĂ©s de nitrates (la nitre est en effet l'un des principaux composĂ©s de la poudre). AbandonnĂ©s durant environ 40, certains de ces bĂątiments ont Ă©tĂ© "transpercĂ©s" par des arbres qui ont recolonisĂ© toute la cette friche industrielle.
    Le site a Ă©tĂ© achetĂ© par un propriĂ©taire anglais. Il a ensuite Ă©tĂ© acquis pour moitiĂ© par le conseil gĂ©nĂ©ral pour l'ouvrir au public (sur la partie dont il est propriĂ©taire) aprĂšs avoir Ă©tĂ© nettoyĂ© et amĂ©nagĂ© avec l'aide de l'EPF (Établissement public foncier, organisme qui associe l'État et le conseil rĂ©gional du Nord-Pas-de-Calais pour faire du portage foncier et un prĂ©-amĂ©nagement) et pour l'autre moitiĂ© a Ă©tĂ© achetĂ© par une sociĂ©tĂ© civile immobiliĂšre de chasseurs.
    Il est épisodiquement touché par des inondations qui n'y sont pas anormales puisqu'il a été volontairement construit dans le lit mineur et majeur de l'Aa, justement pour qu'on puisse l'inonder en cas d'incendie pour limiter le risque d'explosion de munitions.

    En , le dĂ©partement, propriĂ©taire du parc, y amĂ©nageait un parc arborĂ©, un parking et un chemin de dĂ©couverte pour accueillir le public. La commune prit en charge la rĂ©novation du bĂątiment principal, devenu dĂ©sormais salle des fĂȘtes, ainsi que la cheminĂ©e, inaugurĂ©es respectivement le et le .

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, un site de lancement de missiles V1 est construit[36].

    Politique et administration

    La mairie.

    DĂ©coupage territorial

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Omer du département du Pas-de-Calais, depuis 1801[27].

    Commune et intercommunalités

    La commune est membre de la communauté de communes du Pays de Lumbres.

    Circonscriptions administratives

    La commune est rattachée au canton de Lumbres, depuis 1801[27].

    Circonscriptions Ă©lectorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixiÚme circonscription du Pas-de-Calais.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs aprĂšs la Seconde Guerre mondiale
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1947 1977 Paul TĂ©tart SFIO
    1977 1995 André Robitaille PS
    1995 2014 Gilbert Chiquet
    2014 2020 Francis Sagnier DVG
    2020 En cours
    (au 17 février 2022)
    Olivier Obert Ouvrier[37] - [38]

    Équipements et services publics

    Enseignement

    La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

    La commune administre deux Ă©coles communales du primaire : l’école Ă©lĂ©mentaire Pierre Brossolette et l'Ă©cole maternelle Marcelle Maillot[39].

    Justice, sécurité, secours et défense

    La commune dépend du tribunal judiciaire de Saint-Omer, du conseil de prud'hommes de Saint-Omer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pÎle nationalité du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer et du tribunal pour enfants de Saint-Omer[40].

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Esquerdois[41].

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[43].

    En 2020, la commune comptait 1 631 habitants[Note 7], en augmentation de 2,26 % par rapport Ă  2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    504511582652702679742774742
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    833812822770840930901995994
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9601 0041 0741 1231 1711 1941 0321 2421 156
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 1471 2051 1821 2781 5301 4601 5691 5841 549
    2017 2020 - - - - - - -
    1 6291 631-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee Ă  partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  38,0 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 23,5 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 24,9 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 815 hommes pour 812 femmes, soit un taux de 50,09 % d'hommes, légÚrement supérieur au taux départemental (48,5 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,0
    5,8
    75-89 ans
    9,5
    14,8
    60-74 ans
    15,2
    18,7
    45-59 ans
    18,6
    21,2
    30-44 ans
    18,8
    17,6
    15-29 ans
    15,7
    21,4
    0-14 ans
    21,2
    Pyramide des ùges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[46]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,5
    5,4
    75-89 ans
    8,9
    15,9
    60-74 ans
    17,3
    20,2
    45-59 ans
    19,4
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,6
    15-29 ans
    16,3
    20,3
    0-14 ans
    18,3

    Manifestations culturelles et festivités

    En saison, de mai à septembre, la commune est desservie par le Chemin de fer touristique de la vallée de l'Aa (CFTVA). Il circule sur les quinze kilomÚtres de voie ferrée, entre Arques et Lumbres, durant lesquels un bénévole anime et commente le parcours[47].

    Culture locale et patrimoine

    Monument historique

    • L'Ă©glise Saint-Martin fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [48].
    • L'Ă©glise Saint-Martin.
      L'Ă©glise Saint-Martin.
    • Une partie de la nef et le chƓur.(Photographie de Camille Enlart)
      Une partie de la nef et le chƓur.
      (Photographie de Camille Enlart)
    • La voĂ»te lambrissĂ©e. (Photographie de Camille Enlart)
      La voûte lambrissée. (Photographie de Camille Enlart)

    Autres lieux et monuments

    • ChĂąteau du marĂ©chal Philippe de CrĂšvecƓur des Querdes.
      ChĂąteau du marĂ©chal Philippe de CrĂšvecƓur des Querdes.
    • Tour du chĂąteau du marĂ©chal Philippe de CrĂšvecƓur des Querdes.
      Tour du chĂąteau du marĂ©chal Philippe de CrĂšvecƓur des Querdes.
    • L'ancienne ferme fortifiĂ©e en pierre calcaire blanche et l'Ă©glise.
      L'ancienne ferme fortifiée en pierre calcaire blanche et l'église.
    • La gare.
      La gare.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Esquerdes Blason
    De gueules Ă  trois chevrons d'or[50].
    DĂ©tails
    Armes de la famille de CrùvecƓur.

    Adopté par la municipalité au début des années 1990.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Le climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© de type 4 apparaĂźt comme une transition entre l'ocĂ©anique franc (type 5) et l’ocĂ©anique dĂ©gradĂ© (type 3). Entre le Nord-Pas-de-Calais et la Normandie il s'agit d’une fine bande tandis qu'Ă  l’Ouest, cette transition s'Ă©largit jusqu'Ă  atteindre plus de 150 km. Elle affecte Ă©galement le sud-ouest du Massif central, de la Dordogne Ă  l'Aveyron et le nord des PyrĂ©nĂ©es. La tempĂ©rature moyenne annuelle est assez Ă©levĂ©e (12,5°C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8/an) et chauds soutenu (entre 15 et 23/an). L'amplitude thermique annuelle (juillet-janvier) est proche du minimum et la variabilitĂ© interannuelle moyenne. Les prĂ©cipitations, moyennes en cumul annuel (800-900 mm) tombent surtout l'hiver, l’étĂ© Ă©tant assez sec. (Source : CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography).
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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