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Escatalens

Escatalens est une commune française située dans le centre du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale du Quercy.

Escatalens
Escatalens
Façade de la Mairie
Blason de Escatalens
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Grand Montauban
Maire
Mandat
Michel Cornille
2020-2026
Code postal 82700
Code commune 82052
Démographie
Gentilé Escatalinois
Population
municipale
1 115 hab. (2020 en augmentation de 4,01 % par rapport à 2014)
Densité 62 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 59′ 09″ nord, 1° 11′ 23″ est
Altitude Min. 75 m
Max. 101 m
Superficie 17,99 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montauban
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Beaumont-de-Lomagne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Escatalens
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Escatalens
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Escatalens

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le canal latéral à la Garonne, la Garonne, le ruisseau de Larone, le ruisseau de Pantagnac, le ruisseau de Rafié, le ruisseau de Verdié, le ruisseau de Sanguinenc et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste » et la « vallée de la Garonne de Muret à Moissac »), un espace protégé (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Escatalens est une commune rurale qui compte 1 115 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les Escatalinois ou Escatalinoises.

    Géographie

    Localisation

    Commune située en Bas-Montauban sur la route départementale 813 entre Grisolles et Castelsarrasin à proximité de Montech.

    Communes limitrophes

    Escatalens est limitrophe de sept autres communes. Les communes limitrophes sont Bourret, Cordes-Tolosannes, Lacourt-Saint-Pierre, La Ville-Dieu-du-Temple, Montbeton, Montech et Saint-Porquier.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 799 hectares ; son altitude varie de 75 à 181 mètres[2].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier d'Escatalens.

    La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Garonne, le ruisseau de Larone, le ruisseau de Pantagnac, le ruisseau de Rafié, le ruisseau de Verdié, le ruisseau de Sanguinenc, le ruisseau de la Forêt, le ruisseau de Mailhol, le ruisseau de Majoureau, le ruisseau du Bois de Garrigou et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 32 km de longueur totale[4] - [Carte 1].

    La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans l’océan Atlantique[5].

    Le ruisseau de Larone, d'une longueur totale de 23,6 km, prend sa source dans la commune de Montech et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Castelsarrasin, après avoir traversé 8 communes[6].

    Le ruisseau de Pantagnac, d'une longueur totale de 12,9 km, prend sa source dans la commune de Finhan et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Cordes-Tolosannes, après avoir traversé 4 communes[7].

    Le ruisseau de Rafié, d'une longueur totale de 15,5 km, prend sa source dans la commune de Montech et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Castelsarrasin, après avoir traversé 5 communes[8].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

    • Moyenne annuelle de température : 13,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 736 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castelsarrasin », sur la commune de Castelsarrasin, mise en service en 1990[14] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[15] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 691 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 14 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[18] à 14 °C pour 1991-2020[19].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[20] - [21].

    Un espace protégé est présent sur la commune : le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3 ha[22].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[24] :

    et un au titre de la directive oiseaux[24] :

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
    Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[27] : la « forêt d'Agre et d'Escatalens, bois de la Moutette, de la Barraque et de Fromissard » (671 ha), couvrant 6 communes du département[28], et « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » (5 075 ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[29] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [27] : « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » (6 874 ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[30].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Escatalens.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Escatalens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [31] - [I 1] - [32].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50 %), zones agricoles hétérogènes (22,8 %), forêts (10,4 %), zones urbanisées (4,7 %), mines, décharges et chantiers (4,5 %), cultures permanentes (4,2 %), eaux continentales[Note 9] (3,3 %), prairies (0,2 %)[33].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Voies de communication et transports

    Accès par la SNCF en gare de Montbartier, par l'autoroute A62 et les ancienne route nationale 113 et route nationale 123.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Escatalens est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[34]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Garonne, le canal latéral à la Garonne, le ruisseau de Pantagnac, le ruisseau de Verdié, le ruisseau de Rafié et le ruisseau de Larone. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[36]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996, 1999, 2000, 2006 et 2022[37] - [34].

    Escatalens est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 10] - [38].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Escatalens.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[39].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 419 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 419 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[40] - [Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[41].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1998, 2002, 2003, 2011 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[34].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[42].

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous la forme El feus des Catalencs en 1179[43] - [44].

    Albert Dauzat et Charles Rostaing, reprenant une proposition d’Emil Gamillscheg[45] émettent l'hypothèse d’un nom de personne germanique pris absolument, plus spécifiquement gotique, Skathaling, surnom signifiant « personne nuisible » cf. allemand Schädling. Certes, les noms gothiques ou plus généralement germaniques, employés seuls, sont nombreux dans la toponymie occitane, mais ces auteurs ne citent aucune forme ancienne sur laquelle s'appuyer comme dans toute étude étymologique[46]. La forme des Catalencs relevée en 1179 est incompatible avec cette explication.

    Ernest Nègre opte aussi pour un anthroponyme germanique pris absolument, mais de nature différente, à savoir : Gadelingus rapporté par Marie-Thérèse Morlet[47] - [44]. Cela veut dire que Les Catalencs, s'est vu précéder de en dans une locution signifiant « chez les Catalencs », or la contraction régulière de en + les a donné la particule es (écrite ès de manière moderne) et signifiant « chez » que l'on rencontre fréquemment dans la toponymie, d'où es Catalencs « chez les Catelencs » devenu Escatalens par agglutination.

    Histoire

    En accord avec l'abbé de Moissac, leur seigneur, les habitants d'Escatalens résolurent, en 1360, de construire un fort au milieu de la bastide ou auprès du château abbatial et ils s'engagèrent à fournir dix hommes la nuit et quatre le jour pour la garde du château[49].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[50] - [51].

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune fait partie de la deuxième circonscription de Tarn-et-Garonne du Grand Montauban et du canton de Beaumont-de-Lomagne (avant le redécoupage départemental de 2014, Escatalens faisait partie du canton de Montech) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes Garonne et Canal puis de la communauté de communes Grand Sud Tarn-et-Garonne jusqu'au .

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 En cours Michel Cornille DVD
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[53].

    En 2020, la commune comptait 1 115 habitants[Note 11], en augmentation de 4,01 % par rapport à 2014 (Tarn-et-Garonne : +3,86 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2001 0811 0191 1071 2131 1781 2251 2291 200
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1551 1711 1631 1161 0901 0831 0271 0431 026
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    993971901806775741768734768
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    7677665926236916899359971 056
    2018 2020 - - - - - - -
    1 1071 115-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[55].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[56] 1975[56] 1982[56] 1990[56] 1999[56] 2006[57] 2009[58] 2013[59]
    Rang de la commune dans le département 39 88 59 61 66 56 52 56
    Nombre de communes du département 195 195 195 195 195 195 195 195

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 379 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 1 034 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 450 â‚¬[I 4] (20 140 â‚¬ dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]7,3 %8,9 %9,8 %
    Département[I 7]8,4 %10,2 %10,3 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 665 personnes, parmi lesquelles on compte 79,8 % d'actifs (70,1 % ayant un emploi et 9,8 % de chômeurs) et 20,2 % d'inactifs[Note 13] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4] - [I 9]. Elle compte 179 emplois en 2018, contre 184 en 2013 et 177 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 472, soit un indicateur de concentration d'emploi de 37,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,4 %[I 10].

    Sur ces 472 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 60 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 94,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 3,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 1,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    55 établissements[Note 14] sont implantés à Escatalens au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble55
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    47,3 %(9,6 %)
    Construction1221,8 %(14,9 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1832,7 %(29,7 %)
    Activités immobilières11,8 %(3,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    610,9 %(14,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    610,9 %(13,6 %)
    Autres activités de services814,5 %(9,3 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,7 % du nombre total d'établissements de la commune (18 sur les 55 entreprises implantées à Escatalens), contre 29,7 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[60] :

    • Levasseur Lubrifiants, commerce de gros (commerce interentreprises) de combustibles et de produits annexes (346 k€)
    • SAS Cravero, activités de soutien aux cultures (100 k€)
    • EURL Senie, travaux d'installation électrique dans tous locaux (61 k€)
    • SARL GMS - Garonne Maconnerie Services, travaux de maçonnerie générale et gros Å“uvre de bâtiment (57 k€)
    • SARL Sellani, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (40 k€)

    Viticulture : Lavilledieu (IGP).

    Agriculture

    La commune est dans les « Vallées et Terrasses », une petite région agricole occupant le centre et une bande d'est en ouest du département de Tarn-et-Garonne[61]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

    1988200020102020
    Exploitations58342315
    SAU[Note 17] (ha)1 425862821668

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 58 lors du recensement agricole de 1988[Note 18] à 34 en 2000 puis à 23 en 2010[63] et enfin à 15 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 74 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[64] - [Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 425 ha en 1988 à 668 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 25 à 45 ha[63].

    Enseignement

    Escatalens fait partie de l'académie de Toulouse.

    La commune possède une école élémentaire Antoine de Saint-Exupéry, ainsi qu'une maison familiale rurale Sud Agromat.

    Film tourné à Escatalens

    Activités sportives

    Chasse, pétanque, pêche,

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason de Escatalens Blason
    D'argent au chevron de gueules, au chef du même.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[23].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    10. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    12. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    14. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    15. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    16. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    17. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    18. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[62].
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique d'Escatalens » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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    Site de l'Insee

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    Autres sources

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    64. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de Tarn-et-Garonne » (consulté le ).
    65. Église d'Escatalens, sur fondation-patrimoine.org (« Restaurer les décors exceptionnels de l’église Sainte-Marie-Madeleine d’Escatalens dans le Tarn-et-Garonne et promouvoir l’attractivité de la commune. »), (consulté le 8 décembre 2021)

    Pour approfondir

    Articles connexes

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