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Costa Brava

La Costa Brava est le nom donnĂ© Ă  la cĂ´te catalane sur la mer MĂ©diterranĂ©e, situĂ©e au nord-est de la Catalogne, dans la Province de GĂ©rone. Elle part de Portbou, Ă  cĂ´tĂ© de la frontière française, et s'Ă©tend sur 160 kilomètres et sur les 255 kilomètres du profil dĂ©chiquetĂ© de la Costa Brava jusqu’à Blanes, Ă  l’embouchure du fleuve Tordera. Elle est encadrĂ©e, au nord, par la cĂ´te Vermeille qui en est la continuation gĂ©omorphologique et, au sud, par la Costa del Maresme.

Costa Brava
Vue de la Costa Brava entre Sant Feliu de GuĂ­xols et Tossa de Mar.
Vue de la Costa Brava entre Sant Feliu de GuĂ­xols et Tossa de Mar.
Pays Drapeau de l'Espagne Espagne
Communauté autonome Drapeau de la Catalogne Catalogne
Province GĂ©rone
Aires protégées Parcs naturels du Cap de Creus et des Aiguamolls de l'Empordà, Îles Medes, réserve marine de Ses Negres
CoordonnĂ©es gĂ©ographiques 42° 00′ 00″ N, 3° 13′ 20″ E
Étendue d'eau Mer Méditerranée
Longueur 256 km
Extrémités Frontière française (nord)
Embouchure du Tordera (sud)
Nature des rivages Falaises, rochers, plages de sable
Cours d'eau FluviĂ , Muga, Ter, Tordera
Caps et péninsules Cap de Creus
ĂŽles ĂŽles Medes
Ports Blanes, L'Escala, PalamĂłs, El Port de la Selva, Roses, Sant Feliu de GuĂ­xols
Origine du nom Rivages rocheux déchiquetés
GĂ©olocalisation sur la carte : Espagne
(Voir situation sur carte : Espagne)
Costa Brava
GĂ©olocalisation sur la carte : Catalogne
(Voir situation sur carte : Catalogne)
Costa Brava

Origine du nom

La côte restée sauvage, vue depuis le monument à Sant Elm

Costa Brava signifie en catalan « côte abrupte » en référence à son littoral rocheux et morcelé. L’expression catalane costa brava « côte abrupte » existe depuis très longtemps en tant que locution nominale commune[1]. Par contre, l’utilisation de Costa Brava en tant que nom propre, pour désigner spécialement la zone en question, a été lancé pour la première fois en 1908 dans le journal La Veu de Catalunya par le poète Ferran Agulló, quand l'endroit inspirait les artistes et les rares touristes par sa beauté immaculée. Le le conseil municipal de la ville de Sant Feliu de Guíxols a inauguré une pierre commémorative à l'ermitage de Sant Elm, un promontoire au sud de la ville avec une chapelle de 1696, l'endroit même qui avait inspiré l'auteur.

Climat

Suivant sa diversité géographique, cette zone présente de nombreux climats et microclimats qui dépendent de l’altitude et de la proximité de la mer. En général, on peut dire que le climat est tempéré et doux, de type méditerranéen, caractérisé par des étés secs et chauds et par des hivers modérés.

Informations générales

Pierre commémorative à l'ermitatge de Sant Elm avec l'épigramme en catalan :
« Des d'aquesta trona de Sant-Elm Ferran Agulló intuí la idea de batejar la Costa Brava »
(traduction : « Depuis ce trône de Sant Elm, Ferran Agulló a eu l'idée de baptiser la Costa Brava »).

Langue

La Catalogne a deux langues officielles, le catalan et le castillan. La majorité de la population autochtone parle habituellement le catalan et la majorité de la population comprend et s’exprime parfaitement en castillan et en catalan.

Monnaie

Avec la création de la monnaie unique dans l’Union européenne, l’euro est l’unité monétaire depuis le 1er janvier 2002.

Horaires

Comme dans la majorité des pays européens, en hiver l’heure est avancée d’une heure (le dernier samedi octobre) par rapport à l’horaire solaire (GMT), différence qui passe à deux heures en l’été (le dernier samedi du mois de mars).

La journée de travail commence généralement entre 8 h et 9 h du matin et dure jusque vers 14 h. L’après-midi, les entreprises sont habituellement ouvertes de 16 h à 19 h.

Les repas ont lieu entre 13 h et 15 h pour le déjeuner et entre 20 h 30 et 22 h pour le dîner. Pendant le week-end, l’horaire est un peu retardé. La majorité des restaurants s’adapte aux habitudes des touristes.

Les horaires des bars sont très larges et très variés : la loi leur permet d’ouvrir jusqu’à 2 h 30 du dimanche au jeudi et jusqu’à 3 h les vendredis, samedis, dimanches et jours fériés. Cependant chaque bar adapte son horaire à la zone dans laquelle il se trouve et aux caractéristiques du local. Alors que les cafétérias répondent à la demande de la journée de travail, les bars de nuit ouvrent habituellement à partir de 17 h et restent ouverts jusqu’aux limites de l’heure de fermeture autorisée.

Les horaires d’ouverture et de fermeture des commerces varient suivant leur fonction et leur dimension. Les petits magasins ouvrent généralement entre 9 h et 10 h et ferment entre 20 h et 21 h ; par contre, les grands magasins et les grandes surfaces ouvrent en non-stop de 10 h à 22 h. Le dimanche, les magasins sont fermés sauf certains jours de l’année. Parfois, les petits établissements prennent un autre jour de congé, généralement le lundi matin.

Les horaires des banques vont en général de 8 h 30 à 14 h, du lundi au vendredi. Les banques ouvrent aussi le samedi de 8 h 30 à 13 h (sauf en été) et d’octobre à juin, les caisses d’épargne ouvrent le jeudi après-midi de 16 h 30 à 19 h 45.

Les organismes officiels et les mairies ont généralement un horaire continu de 8 h à 15 h, du lundi à vendredi.

Jours fériés

Outre ces fêtes, deux fêtes locales, chômées et payées, sont fixées sur proposition des communes par ordre du ministère catalan du Travail

DĂ©limitation

Le littoral de la Costa Brava, le plus septentrional de la Catalogne, s'Ă©tend sur quelque 220 kilomètres de la cĂ´te, en partant de Portbou, localitĂ© limitrophe de la frontière française jusqu’à Blanes, Ă  l’embouchure du fleuve Tordera, Ă  la limite de la cĂ´te du Maresme, dans la province de Barcelone. La Costa Brava comprend les rĂ©gions de l’Alt EmpordĂ  et du Baix EmpordĂ , du Gironès, du Pla de l’Estany et de la Selva.

Alt EmpordĂ 

L’Alt Empordà est la terre qui captiva Salvador Dalí et qui abrite deux des trois pointes de ce que l’on a appelé le Triangle Dalinien, soit le musée et les maisons dans lesquelles il passa la majeure partie de son existence. Dans cette région, marquée par la proximité de la mer et des Pyrénées, il faut insister sur l’intérêt que présentent le parc naturel de Cap de Creus, les ruines d'Empúries et le village médiéval de Sant Martí d'Empúries sur la commune de L'Escala, les marais du parc naturel des Aiguamolls de l'Empordà, Cadaqués et Sant Pere de Rodes ; à citer aussi certains villages de pêcheurs comme El Port de la Selva et les centres touristiques de Roses et Empuriabrava, sur la commune de Castelló d'Empúries.

Cette région est située à l’extrémité nord-est de la Péninsule Ibérique, au départ même de la Costa Brava, avec de petits villages littoraux comme Portbou et Colera. La capitale de la région, Figueres, est connue dans le monde entier pour le théâtre-musée Dalí, l’un des musées espagnols qui reçoit le plus de visites et où est réunie une grande partie de l'œuvre du peintre ; de là, on peut entreprendre un parcours à travers la vie de Salvador Dalí en rendant visite au château de Púbol (dans le Baix Empordà) et à sa maison de Portlligat, à Cadaqués. La ville principale de l'Alt Empordà offre aussi d’autres centres d’intérêt comme le musée des Jouets de Catalogne qui présente des jouets venus du monde entier et le musée de l'Empordà, centré sur une collection de trouvailles archéologiques et de peinture du XXe siècle, avec des œuvres de Joaquim Vayreda, Antoni Tàpies ou encore Modest Cuixart.

Baix EmpordĂ 

Le Baix Empordà, la région des calanques, occupe le centre de la Costa Brava. On peut citer la petite ville de Torroella de Montgrí et son centre touristique de L'Estartit d’où l’on peut visiter la réserve marine des îles Medes, situées face au massif du Montgrí ; les calanques de Begur (Sa Riera, Sa Tuna, Fornells, Aiguablava), celles de Palafrugell (Calella, Llafranc, Tamariu) et admirer le paysage que l’on aperçoit du phare de Sant Sebastià. Sont en outre de grand intérêt les visites du village ibère d’Ullastret et des villes médiévales de Monells, Pals et Peratallada, parfaitement restaurées. Les grands centres touristiques de la région sont Palamós, Castell-Platja d'Aro et Sant Feliu de Guíxols. La capitale de la région est La Bisbal d’Empordà, localité dont la tradition dans l’élaboration artisanale de la céramique a survécu grâce à l’activité d’un grand nombre de maîtres artisans. L’histoire et l’évolution de cette tradition céramiste sont racontées au Terracota-musée de la Céramique de La Bisbal.

La Selva

La Selva, appelée aussi « la région de l’eau », c’est la zone la plus méridionale du territoire et elle est caractérisée par le grand nombre des ressources qui dépendent de l’élément liquide. C’est précisément du contraste entre la mer et l'eau douce qu’est née l’une des propositions les plus exceptionnelles de cette région : le jardin botanique de Santa Clotilde, à Lloret de Mar, et ceux de Pinya de Rosa et Marimurtra, à Blanes. Nous y trouverons un excellent exemple de ce que l’intelligence humaine peut créer lorsqu’elle est capable de jouer respectueusement avec la nature, l’eau et le paysage. Cette offre est complétée par des stations balnéaires et, dans l'arrière pays, des sources qui jaillissent des montagnes du Montseny et des Guilleries. Et après il y a la vieille ville de Tossa de Mar, l’un des plus beaux souvenirs de cette côte. Cette zone dispose de deux grands centres touristiques sur le littoral, Lloret de Mar et Blanes et, dans l’arrière-pays, de belles localités comme Breda, Arbúcies et Sant Hilari Sacalm. En outre, la région offre des stations thermales à Caldes de Malavella et à Santa Coloma de Farners, sa capitale, dont la vieille ville se pelotonne autour de l’église paroissiale, consacrée en 950.

El Pla de l’Estany

Pla de l'Estany c'est une petite rĂ©gion qui entoure l’un des phĂ©nomènes naturels les plus passionnants du sud de l’Europe : le lac de Banyoles. Il s’agit d’un lac naturel d’origine karstique dont on ignore encore la profondeur. Les fouilles rĂ©alisĂ©es Ă  ce jour le relient Ă  la prĂ©sence de certaines cultures millĂ©naires comme le montre ce que l’on a appelĂ© la mâchoire de Banyoles, Ă  laquelle on donne plus de 100 000 ans et les grottes prĂ©historiques du Reclau, Ă  SerinyĂ . Le pays offre tout Ă  la fois de beaux paysages comme le Paratge de les Estunes, des localitĂ©s pittoresques comme Porqueres, Sant Miquel de Campmajor au beau paysage de champs et des bois, CrespiĂ , devenue synonyme de miel de par la qualitĂ© de ce produit traditionnel, et des manifestations insolites de la culture populaire comme le Ball del Cornut (le danse du cocu) Ă  CornellĂ  de Terri.

La capitale de la région est Banyoles, connue pour son lac, et pour une considérable richesse archéologique et monumentale. Parmi son patrimoine, il faut principalement citer l’église paroissiale de Santa Maria dels Turers, bel exemple des constructions gothiques des XIIIe et XIVe siècles, l’immeuble de la Pia Almoina, superbu aperçu du gothique civil catalan, et la grand-place. Banyoles fut siège olympique de l’aviron pendant les Jeux olympiques de Barcelona 92 et c’est elle aussi qui accueillit, en 2004, le Championnat mondial de l’aviron.

Gironès

Région de passage, située à faible distance à la fois de la mer et de la montagne, le Gironès réunit et condense les vertus de tous les pays de Girona et offre un bon exemple de son esprit d’entreprise. Plus de deux mille ans d’histoire hantent la ville de Girona, petite et harmonieuse, qui a su conserver avec respect l’héritage de toutes les époques et de toutes les sensibilités qui l’ont marquée : dans la vieille ville, cohabitent la juiverie (call), exemplaire unique au monde d’une communauté juive, la cathédrale, exemple singulier de l’architecture gothique, son musée avec la Tapisserie de la Création et le Beatus, les remparts qui enserrent le quartier ancien et le musée du Cinemà, l’un des plus importants d’Europe. Près de la ville, le voyageur peut visiter le centre de production de poterie traditionnelle de Quart et admirer la beauté d’Els Angels, des vallées de Sant Daniel et du fleuve Llémena, découvrir de petits villages au charme particulier comme Bescanó, Madremanya, Canet d'Adri, Sant Martí de Llémena ou Cervià de Ter, à citer pour son patrimoine culturel.

Typologies des villes

Les premiers Ă©lĂ©ments sur une prĂ©sence humaine dans les pays de Girona remontent Ă  750 000 ans, lorsque l’Homo Erectus s’installa dans ce qui est aujourd’hui connu comme le gisement du Puig d’en Roca Ă  Girona, et dans le Cau del Duc Ă  Torroella de MontgrĂ­. Depuis lors, la prĂ©sence de l’homme a Ă©tĂ© continuelle dans nos rĂ©gions : celui de Cro-Magnon est venu remplacer l’antĂ©rieur, avec une mode de vie fondĂ© sur la chasse ; plus tard, les Ibères sont arrivĂ©s avec leurs constructions fortifiĂ©es et un système d’écriture propre ; ensuite, le peuple grec a fondĂ© la ville d’Emporion et en a fait l’une des enclaves les plus importantes de la MĂ©diterranĂ©e ; puis les romains, qui ont crĂ©Ă© un rĂ©seau routier pour relier les villes qu’ils dominaient ; se sont aussi installĂ©es ici les communautĂ©s juives qui fuyaient la destruction de JĂ©rusalem. Ce constant afflux de civilisations, de cultures et de croyances ait eu une influence sur la physionomie urbaine de la majoritĂ© des localitĂ©s qui font partie de la Costa Brava.

Centres de loisirs

Ce sont des centres ou des communes littorales qui se caractérisent par une haute spécialisation touristique : leur activité fondamentale et leur raison d’être reposent sur le tourisme. Elles comptent une offre élevée d’hébergement : hôtels, campings et appartements. Elles sont des centres de loisirs et concentrent un nombre élevé d’activités liées aux distractions comme parcs aquatiques, restaurants, bars, pubs et discothèques. Les noyaux qui rendent ce type sont touristique sont Roses, Empuriabrava, L'Estartit, Sant Antoni de Calonge, Platja d'Aro et Lloret de Mar.

Petits centres cĂ´tiers

Ce sont habituellement de petits villages situĂ©s sur le littoral de la rĂ©gion de GĂ©rone et qui, malgrĂ© le poids du tourisme, ont su conserver leur caractère de ville littorale Ă©troitement unie Ă  la mer. Ils ont pour dĂ©nominateur commun le fait qu’il s’agit de petits centres littoraux d’une population rĂ©sidente de moins de 4 000 habitants. En outre, ce sont des communes pour lesquelles la mer est le facteur essentiel de l’harmonie de leur paysage et du maintien de leurs activitĂ©s et de leurs infrastructures maritimes comme les halles des marĂ©es, les baraques de pĂŞcheurs, les cabines de bain, les flottes de pĂŞche ou tout autre Ă©lĂ©ment propre Ă  la culture des marins. Les plus connus sont Portbou, Colera, Llançà, El Port de la Selva, CadaquĂ©s et Calella de Palafrugell.

Villes de la Méditerranée

Ensemble de localités situées sur la côte de la région de Gérone et subissant donc une forte influence de la mer ; le nombre de leurs habitants est en général supérieur à celui de la typologie antérieure. Bien qu’elles possèdent une considérable infrastructure touristique et soient des destinations estivales, elles ne sont pas spécialisées dans le tourisme mais conservent une économie bien diversifiée et une structure urbaine bien définie. Ces localités se sont modelées au cours de l’histoire et sont actuellement le centre d’un milieu d’influence immédiat.

Ce sont des localitĂ©s situĂ©es au bord de la mer et dont la population dĂ©passe les 5 000 habitants, qui se sont agrandies autour d’un centre historique. Leur Ă©conomie ne dĂ©pend pas uniquement du tourisme ; ce sont au contraire des communes jouissant d’une Ă©conomie nettement diversifiĂ©e ; cela dit, leur zone d’influence dĂ©passe la ville mĂŞme, du fait de la mobilitĂ© obligatoire. Entrent dans une telle typologie L'Escala, PalamĂłs, Sant Feliu de GuĂ­xols et Blanes.

Villages de charme

Les centres de cette typologie présentent certains éléments communs :

  • il s’agit de villages situĂ©s dans un milieu rural reliĂ© au rĂ©seau urbain ;
  • ce sont des noyaux de population rĂ©duite, de 2 000 habitants tout au plus (selon recensement de 1996) ;
  • ce sont des lieux d’une grande qualitĂ© esthĂ©tique Ă©valuĂ©e Ă  partir de :
    • un rĂ©seau urbain Ă©difiĂ© formant une unitĂ© cohĂ©rente et consolidĂ©e,
    • une construction qui suit la mĂŞme ligne architectonique,
    • l’absence d’élĂ©ments venant rompre l’harmonie de l’ensemble,
    • il s’agit de villages ayant su conserver un certain caractère historique.

Entrent dans une telle typologie Sant Llorenç de la Muga, Maçanet de Cabrenys, Lladó, Peratallada, Pals et Monells.

Centres historiques

Du point de vue de l’histoire et des monuments, ces centres répondent à la classification sur le patrimoine historique, architectonique et monumental telle que la définit le Service du Patrimoine Architectonique de Catalogne. Dans cette classification, on a particulièrement tenu compte des catégories suivantes : monument historique et artistique national, ensemble historique et artistique, et inventaire en vue de la protection des châteaux et de l’architecture militaire de Catalogne. Quant aux monuments et aux ensembles historiques et artistiques, on y a inclus les monuments et ensembles officiellement reconnus et ceux qui sont en cours de classification. À partir de cette dénomination, on a établi trois critères permettant de faire partie de cette typologie :

– la ville doit posséder au moins deux monuments historiques et artistiques à caractère national ;
– elle doit avoir un monument historique et artistique national et un ensemble historique et artistique ;
– il doit y avoir au moins quatre monuments d’architecture militaire.

Entrent dans une telle typologie CastellĂł d'EmpĂşries, Torroella de MontgrĂ­, Begur, Tossa de Mar, Figueres et GĂ©rone.

Patrimoine et monuments

La situation géographique de ce qui est maintenant connu comme la Costa Brava, a été, pendant des siècles, un lieu de passage et le règlement de nombreux peuples et les cultures, et l'entrée de la péninsule de l'Europe méditerranéenne.

Sont répertoriés plus de 200 sites historiques entre ancien abattoir, spas, bains arabes, chapelles, maisons, casinos, châteaux, cimetières, asiles, centrales électriques et hydroélectriques, cloîtres, collégiale, des bâtiments médiévaux, néo-classique et Art nouveau, les sites, chapelles, églises, moulins, fontaines, des monastères, des centres médiévaux, des villages, des abris, des théâtres, des tours et des villas romaines.

Les vestiges historiques plus anciens sont Ă  la ville ibĂ©rique de Ullastret, entièrement excavĂ©es, restaurĂ© et exposĂ©. Toujours dans le site archĂ©ologique de EmpĂşries, un des plus grands dans la pĂ©ninsule ibĂ©rique en ce qui concerne la colonisation grecque et romaine. Roses, Ă  l'intĂ©rieur de la Citadelle rassemble un important site archĂ©ologique oĂą s’y trouve une partie du quartier hellĂ©nistique de la colonie grecque de Rhode, pour autre la villa romaine datant du VIe siècle av. J.-C., le monastère collombard roman de Santa Maria du XIe siècle, et enfin, les dĂ©couvertes du XIXe siècle. L'hĂ©ritage monumental est le plus bel exemple de l'architecture romane dans l'ensemble du monastère bĂ©nĂ©dictin de Sant Pere de Rodes, dĂ©clarĂ© site du patrimoine mondial par l'UNESCO. D'autres exemples de romane sont la collĂ©giale de Santa Maria et le monastère de Vilabertran Ă  Sant Quirze de Colera. La marque est Ă©galement prĂ©sente dans la vieille ville mĂ©diĂ©vale de GĂ©rone, avec l'un des quartiers juifs les mieux conservĂ©s du pays et de la cathĂ©drale de Santa Maria. Villages ainsi que bien conservĂ©s tels que Pals, Peratallada, Sant Llorenç de la Muga ou la vieille ville fortifiĂ©e de Tossa de Mar. Mais plus de 150 sites font partie du patrimoine monumental et de la Costa Brava.

AlbanyĂ 

Mare de DĂ©u del Mont - arcs et sanctuaire.
  • Sanctuaire de la Mare de DĂ©u del Mont : situĂ© sur la commune d’AlbanyĂ , le sanctuaire s’élève au sommet de la colline de la Mare de DĂ©u del Mont, Ă  1 123 mètres de hauteur. ModifiĂ© par des travaux postĂ©rieurs, il fut construit pendant la seconde dĂ©cennie du XIVe siècle, dans les formes du roman tardif, d’une seule nef Ă  voĂ»te ogivale en plein cintre. Du cĂ´tĂ© ouest se dresse la clocher ; c’est une tour rectangulaire, Ă  ouvertures dans la partie supĂ©rieure, de chaque cĂ´tĂ©. Les façades nord et sud sont entourĂ©es d’une corniche, Ă©lĂ©ment architectonique lui aussi utilisĂ© Ă  l’intĂ©rieur du temple.

Cadaqués

Maison Serinyana (Casa Blaua), Cadaqués.
  • Dans le village de CadaquĂ©s, les Ă©difices « modernistes » (Art nouveau catalan) les plus remarquables sont : la maison Serinyana, les Escoles, et des panthĂ©ons du cimetière.

CastellĂł d'EmpĂşries

  • Enceinte historique : stratĂ©gique et dĂ©fensive, entourĂ©e d’un rempart dont on conserve quelques restes et l’une des portes. D’une grande splendeur au Moyen Ă‚ge, ce fut la capitale du comtĂ© d'EmpĂşries. La majoritĂ© des rues conserve la configuration mĂ©diĂ©vale. Au XIIIe siècle fut construite l’église cathĂ©drale de Santa Maria. D’autres constructions gothiques datent de la mĂŞme Ă©poque, le Pont Vell, la Llotja, la Curie-Prison et la Casa Gran sont pour la plupart regroupĂ©es dans le quartier du Puig Salner. Le XVIIe siècle est l’époque de la construction des couvents de Sant AgustĂ­, de Sant Domènec et de Santa Clara, ainsi que du superbe lavoir public et de la Tour des Carlins.
  • Santa Maria : aussi Ă  la commune de CastellĂł d'EmpĂşries, l’église cathĂ©drale de Santa Maria a Ă©tĂ© construite au XIIIe siècle.

El Port de la Selva

Monastère bénédictin de Sant Pere de Rodes (El Port de la Selva).
  • Ensemble monumental de Sant Pere de Rodes : classĂ© bien national d’intĂ©rĂŞt culturel, cet impressionnant monument roman se compose d’un monastère bĂ©nĂ©dictin qui date du Xe siècle, tout comme l’église adjacente, d’un clocher du XIIe siècle et d’une tour dĂ©fensive de la mĂŞme Ă©poque. Le monastère de Sant Père de Rodes a Ă©tĂ© reformĂ© pour accueillir le centre d’études du mĂŞme nom. L’ensemble architectonique a Ă©tĂ© aussi choisi pour ĂŞtre l’un des sièges du parc naturel du Cap de Creus.

Espolla

  • Zone de l’Albera, Ă  Espolla : la chaĂ®ne des Albères, entre la faille du Perthus et la mer, dans l’Alt EmpordĂ , concentre une sĂ©rie de monuments mĂ©galithiques qui forment une vĂ©ritable route Ă  travers les vestiges de la prĂ©histoire. Parmi eux il faut citer celui de Comes Llobes de Pils, celui de Solar d’en Gibert, celui de la Coma de Felis ou celui du Puig d’Esquers.

Figueres

Château de Sant Ferran à Figueres.
Maison CusĂ­, Rambla Figueres.
  • Château de Sant Ferran : construit entre 1753 et 1772 Ă  l’imitation du style de Vauban par l’ingĂ©nieur Juan MarĂ­n Zermiño, c’est l’une des plus grandes forteresses d’Europe ; elle a forme de pentagone irrĂ©gulier Ă©toilĂ©, avec double rempart. Le pĂ©rimètre extĂ©rieur mesure 3 125 mètres et l’intĂ©rieur 2 100 ; entre les deux, un fossĂ© qui contient la totalitĂ© des petites constructions, deux contregardes, sept ravelins et cinq galeries de mine, 89 casemates et huit citernes. L’intĂ©rieur est composĂ© de cinq bastions et d’une plate-forme de moindre taille, alors que la tour d’armes occupe douze mille mètres carrĂ©s. La garnison Ă©tait de 6 000 hommes : cependant l’enceinte pouvait en abriter plus du double en cas de besoin. Le château est ouvert au public depuis 1997, il a Ă©tĂ© classĂ© bien d’intĂ©rĂŞt culturel et monument historique et artistique.
  • Édifices « modernistes » : Ă  la fin du XIXe siècle et au dĂ©but du XXe, la fortune de certaines familles de Figueres, comme les CusĂ­ et les Pagès, et l’intĂ©rĂŞt et la recherche d’une projection sociale vont les mener Ă  lancer la construction de plusieurs Ă©difices de style « moderniste » cette forme catalane de l’(Art nouveau catalan). Parmi ces Ă©difices, il faut citer l’ancien abattoir municipal, le casino Menestral, les maisons CusĂ­, Salleras, de Puig, Puig-Soler (maison natale de Salvador DalĂ­), la salle Edison (le premier cinĂ©ma de la province de GĂ©rone), les maisons PagĂ©s, Mas Roger, Roda, de RomĂ , Fages, Bonaterra, la maison du Cruañas, Comet, PagĂ©s, Fita, Caselles, Cordomí… Les architectes les plus connus ont Ă©tĂ© Josep Azemar i Pont, Josep MartĂ­, SebastiĂ  Pi i Pi, Josep Bori et Llorenç Ros i Costa.
  • Église de Sant Pere : Ă©glise paroissiale de Figueres, du Xe-XIe siècle. La construction de la nouvelle Ă©glise date du XIVe siècle, elle est reformĂ©e Ă  la fin du XIXe et reconstruite en 1941-1948.
  • Théâtre El JardĂ­ : construit en 1914 sur un projet de l’architecte Llorenç Ros i Costa, sur l’impulsion de la famille Pagès, l’un des industriels de Figueres qui avaient obtenu, avec les CusĂ­, l’une des principales fortunes de la ville, cet Ă©difice est un exemple clair de leur ascension sociale. Il appartient actuellement Ă  la municipalitĂ© et fonctionne comme théâtre.

L'Escala

Église paroissiale de Sant Martí d'Empúries.
  • Gisement grec et romain, musĂ©e Ă  EmpĂşries : situĂ© sur la Costa Brava, Ă  l'Escala, c’est l’un des sites les plus importants de la Catalogne. Ancien port, la ville successive grecque (Emporion) et romaine (Emporiae) furent la porte d’entrĂ©e des cultures classiques dans la pĂ©ninsule IbĂ©rique : les restes conservĂ©s en sont un tĂ©moignage privilĂ©giĂ©.
  • Village historique de Sant MartĂ­ d’EmpĂşries : tout près de l’ancienne ville grecque et romaine d’EmpĂşries se trouve le centre mĂ©diĂ©val de Sant MartĂ­ d'EmpĂşries, un lieu qui conserve la trame originale de la structure de ses rues. Blasons et symboles nobiliaires figurent encore sur les façades de pierre de nombreuses maisons du village. Ici, le style gothique est une constante ; il se mĂŞle aux Ă©lĂ©ments architectoniques que le passage des cultures successives a laissĂ©s sur ce village comme preuves indiscutables de son passĂ© historique.

La Jonquera

  • Château de Requesens : documentĂ© en 1050, c’est Gausfred II du Roussillon qui le fit construire sur les terres du comte Ponç Ier d’EmpĂşries, ce qui entraĂ®na d’innombrables procès entre l’un et l’autre jusqu’au moment oĂą, en 1148, Ponç envoya ses soldats et le vainquit dans la guerre dite « de Requesens » ; le château passa alors aux mains des RocabertĂ­. Sur ses murs mĂ©diĂ©vaux TomĂ s et Adelaida de RocarbertĂ­ firent reconstruire, entre 1890 et 1899, un nouveau château de style nĂ©o mĂ©diĂ©val, absolument spectaculaire. Actuellement il est abandonnĂ© bien qu’il offre une scène fascinante. Ses trois remparts, les tours rondes et carrĂ©es, les cours et les escaliers en pierre sont toute une raison de rendre une visite Ă  cet ensemble mĂ©diĂ©val de la Jonquera.

LladĂł

  • Église de Santa Maria de LladĂł : Ă©difice religieux qui date du XIIIe siècle et qui fut antĂ©rieurement un canonicat augustinien. La construction est de plan basilical, Ă  trois nefs et trois absides. Il faut citer son portail superbe aux archivoltes ouvragĂ©es, tympan, linteaux et chapiteaux corinthiens sur les colonnes. Le temple possède une belle baie et on peut admirer les restes du cloĂ®tre et des dĂ©pendances monastiques.

Llançà

  • Tour romane de Llançà : la tour de la Place, au cĹ“ur de la ville et restaurĂ©e depuis peu, date de la pĂ©riode gothique (XIIIe ou XIVe siècle), mais elle conserve encore le schĂ©ma typique des clochers romans ayant fait leur apparition au XIe siècle ; d’une grande simplicitĂ© et sans Ă©lĂ©ments de dĂ©coration, elle se compose de deux Ă©tages avec des ouvertures en arcs surbaissĂ©s et brisĂ©s, et d’un niveau supĂ©rieur avec des paires d’oculus ; la toiture est saillante, en pyramide tronquĂ©e ; le tout est couronnĂ© d’élĂ©ments de fortification plus tardifs. Ă€ la base, au midi, un grand arc ogival a Ă©tĂ© dĂ©couvert, qui communiquait avec l’église contemporaine, disparue, dont autres vestiges ont pu ĂŞtre identifiĂ©s.
  • Église de Sant Pere de Navata, Ă  Navata.

Palau-saverdera

Peralada

Peralada - Cloître de Sant Domènech.
  • CloĂ®tre de l’ancien couvent de Sant Domènec de Peralada : cette ville au passĂ© historique, possĂ©dant un superbe ensemble de monuments, contient le cloĂ®tre de l’ancien couvent de Sant Domènec, des XIIe-XIIIe siècles. Il s’agit d’un très bel espace qui conserve colonnes et chapiteaux aux scènes bibliques d’une grande force expressive.
  • Enceinte historique de Peralada : L’élĂ©ment le plus emblĂ©matique de cet ensemble architectonique est, sans aucun doute, ce qui fut le château-palais des comtes de Peralada, actuellement utilisĂ© comme casino de jeux. La localitĂ© renferme d’autres Ă©lĂ©ments importants comme le couvent du Carme construit au XIIe siècle, Ă©difice Ă  cloĂ®tre et Ă©glise gothiques qui est aujourd’hui le siège des archives historiques, la prestigieuse bibliothèque de plus de 70 000 volumes et le musĂ©e du château.

Sant Miquel de FluviĂ 

Monastère de Sant Miquel de Fluvià.
  • Monastère de Sant Miquel de FluviĂ  : cette Ă©glise du XIe siècle est un splendide exemple du roman le plus ancien et elle nous est parvenue dans un assez bon Ă©tat de conservation. Le clocher, aux lignes Ă©lĂ©gantes et dĂ©licates, est de plan carrĂ© et Ă  trois Ă©tages sĂ©parĂ©s par une dĂ©coration lombarde ; il a un air de famille avec ceux de CuixĂ  et de Ripoll. Ă€ l’intĂ©rieur de l’édifice, les chapiteaux sculptĂ©s combinent les Ă©lĂ©ments vĂ©gĂ©taux et animaux ; il s’agit des groupes de sculptures les plus remarquables de cette Ă©poque, parfaitement comparables Ă  certaines sculptures de Sant Pere de Rodes.

Vilabertran

Monastère de Vilabertran.
  • CollĂ©giale de Santa Maria : cet ensemble architectonique sis sur la commune de Vilabertran est formĂ© de trois Ă©lĂ©ments de chronologie diverse : l’église, qui date des XIe-XIIe siècles, le cloĂ®tre construit au XIIe siècle et le palais abbatial, de la mĂŞme Ă©poque. Il s’agit de l’un des meilleurs exemples d’architecture civile gothique de Catalogne. Bien que le sac des troupes françaises et la privatisation progressive de nombre de ses Ă©lĂ©ments l’aient laissĂ© en piteux Ă©tat, la collĂ©giale de Santa Maria de Vilabertran a retrouvĂ© pleinement son usage public. Elle est actuellement devenue siège du prestigieux Festival de musique de Vilabertran.

Calonge

Château de Calonge.
  • Château de Calonge : documentĂ© en 1019, cet Ă©difice rĂ©cemment restaurĂ© comme siège de la mairie possède une superbe cour d’armes intĂ©rieure entourĂ©e de tours et de remparts crĂ©nelĂ©s sur sa partie postĂ©rieure, qui date du XIIe siècle. Depuis 1967, le Patronat des Festivals de musique de Calonge, profitant de son excellent acoustique, l’utilisĂ© pour offrir des concerts.

Castell-Platja d'Aro

Enceinte historique du Castell d'Aro.
  • Enceinte historique du Castell d’Aro : L’origine de Castell d’Aro vient du château mĂ©diĂ©val de Benedormiens qui, dès 1041, protĂ©geait le monastère de Sant Feliu de Guixols avec la mission de dĂ©fendre la vallĂ©e d'Aro des pillards qui venaient par la mer. DĂ©clarĂ© en 1996 bien culturel d’intĂ©rĂŞt national par la Generalitat de Catalogne, le château de Benedormiens occupe une petite colline de 42 mètres de hauteur : une explosion accidentelle l’a gravement en dommage en 1879 ; il est aujourd’hui en partie restaurĂ© et converti en salle d’expositions. L’architecture des maisons qui l’entourent offre des Ă©lĂ©ments s’étendant du XVe au XVIIIe siècle et leur Ă©glise de Santa Maria est de facture gothique avec des Ă©lĂ©ments baroques.

CruĂŻlles, Monells i Sant SadurnĂ­ de l'Heura

Monells.
  • Centre de CruĂŻlles et Monells : Au dĂ©but des annĂ©es soixante-dix, les communes de CruĂŻlles, Monells et Sant SadurnĂ­ de l’Heura fusionnèrent et adoptèrent administrativement le nom de cette dernière. Dans le cadre de cette nouvelle commune Ă©largie, les paysages et les monuments sont variĂ©s. La localitĂ© de Monells se divise en deux centres urbains : d’un cĂ´tĂ© le quartier du Castell, lieu de l’ancienne rĂ©sidence des seigneurs de CruĂŻlles, et de l’autre le quartier de la Riera oĂą s’élève l’église de Sant GenĂ­s, de structure gothique et façade baroque. Il faut signaler la grand-place et ses arcades caractĂ©ristiques, rabaissĂ©es et irrĂ©gulières. CruĂŻlles Ă©tait entourĂ©e de remparts dont une partie subsiste encore. Au centre, l’église. Le principal intĂ©rĂŞt de cette ville se trouve cependant dans le monastère du XIe siècle, de caractĂ©ristiques romanes et dotĂ© d’un grand nombre d’élĂ©ments de l’époque qui sont actuellement conservĂ©s au musĂ©e d'Art de GĂ©rone.
  • Monastère bĂ©nĂ©dictin de Sant Miquel de CruĂŻlles : Ancien monastère bĂ©nĂ©dictin qui date XIIe siècle. L’église est Ă  plan basilical Ă  trois nefs, transept semi-circulaire et trois absides, dĂ©coration de style lombard et restes de fresques. Le transept est dominĂ© par une coupole qui forme ciborium Ă  l’extĂ©rieur. De ce monastère procèdent un intĂ©ressant Christ en MajestĂ© et une singulière poutre sculptĂ©e ; ils se trouvent actuellement conservĂ©s au musĂ©e d’art de GĂ©rone.

La Bisbal d'EmpordĂ 

Château d’Empordà - La Bisbal d'Empordà.
  • Château d’EmpordĂ  : Le premier tĂ©moignage de l’existence de cet Ă©difice est un document de 1301 qui mentionne la donation du château que Pons Lluc fait Ă  Guillem de Vilagut qui en complète la fortification pour sa propre dĂ©fense. En 1413, la famille Margarit acquiert par mariage le château des Sant Feliu. Dans cette saga, il faut mentionner Pere Margarit, capitaine et compagnon de Christophe Colomb dans sa dĂ©couverte du Nouveau Monde. On dit que c’est Ă  lui que l’on doit le nom de l’île Sainte-Marguerite, au Venezuela. Cet aventurier est aussi connu sous le nom de Serrallonga.
  • Château de La Bisbal d'EmpordĂ  : Château documentĂ© en 1180, il fut rĂ©sidence des Ă©vĂŞques de GĂ©rone et est classĂ© monument historique et artistique depuis 1972. Il constitue un superbe exemple de l’architecture civile du Moyen Ă‚ge. Il a subi plusieurs importantes rĂ©formes au XIVe siècle et ensuite aux XVIe et XVIIe siècles. Face Ă  la façade on peut admirer les restes de ses anciens remparts qui entouraient la cour d’armes.
  • Édifices « modernistes » : Les Ă©difices « modernistes » (Art nouveau catalan) les plus remarquables sont : le cinĂ©ma Modern et l’ancienne mairie.

Palafrugell

Casino de Palafrugell.
  • Édifices « modernistes » : Les Ă©difices « modernistes » (Art nouveau catalan) les plus remarquables sont l’usine Armstrong, la Cooperativa EconĂłmica Palafrugense, les maisons Miquel et Almeda, le casino de Palafrugell.

Palau-sator

  • Église de Sant JuliĂ  de Boada : Temple prĂ©roman bien conservĂ© et postĂ©rieurement restaurĂ©. C’est un petit Ă©difice d’une seule nef Ă  voĂ»te en plein cintre prĂ©sidĂ©e par une abside trapĂ©zoĂŻdale. La nef est sĂ©parĂ©e en deux parties que divise un Ă©norme et superbe arc en plein cintre outrepassĂ©. Il convient de mentionner l’arc triomphal, lui aussi en plein cintre outrepassĂ©, et les restes de peinture murale postĂ©rieurs.
  • Tour des Heures : L’une des entrĂ©es Ă  l’intĂ©rieur des remparts conserve deux portails. L’un d’eux correspond Ă  la tour connue sous le nom de tour des Heures, ainsi nommĂ©e parce qu’elle est surmontĂ©e d’une horloge depuis dĂ©jĂ  bien longtemps.

Pals

Centre médiéval de Pals.
  • Centre mĂ©diĂ©val de Pals : La vieille ville de Pals est situĂ©e sur une petite montagne ; ce fait en conditionne la visite qui se fait gĂ©nĂ©ralement dans le sens ascendant. L’un des Ă©lĂ©ments les plus reprĂ©sentatifs de la localitĂ© est la Tour des Heures, superbe exemplaire de tour romane ronde, ainsi que l’église de Sant Pere qui offre une curieuse succession de styles s’étendant du roman au XVIIIe siècle. Le point culminant de cette ascension est le mirador de Pedro d’oĂą l’on aperçoit les Ă®les Medes, le massif du MontgrĂ­, le Canigou et la chaĂ®ne des Albères. Outre les remparts et le tracĂ© mĂ©diĂ©val de ses rues, il faut aussi admirer Ă  Pals les dĂ©tails des fenĂŞtres gothiques, des arcs, des puits, des seuils de porte et un grand nombre de recoins intĂ©ressants.

Peratallada (Forallac)

Église de Sant Esteve de Canapost
  • Église de Sant Esteve de Canapost : FormĂ©e de deux Ă©difices juxtaposĂ©s, l’un prĂ©roman et l’autre roman. La construction prĂ©romane est rectangulaire, avec une voĂ»te surbaissĂ©e et une abside carrĂ©e. La seconde nef est romane et couverte d’une voĂ»te en plein cintre avec une abside demi-circulaire. Il faut mentionner les restes de peinture murale qui sont conservĂ©s.

Sant Feliu de GuĂ­xols

Maison La Campana
  • Ancienne gare du petit train : L’ancienne gare qui est situĂ©e rue Santa Teresa numĂ©ro 49 est transformĂ©e actuellement en Ă©cole. On peut encore aujourd’hui admirer certains bâtiments qui faisaient partie des installations du chemin de fer Ă  votre Ă©troite, qui rĂ©unit durant près de 70 ans Saint-FĂ©lix Ă  GĂ©rone. Les installations furent fermĂ©es en 1969. L’équipement avait Ă©tĂ© bâti entre 1889 et 1892 par les architectes Rafael Coderch et Gabriel March.
  • Édifices « modernistes » : L’architecture municipale, General Guitart i LostalĂł, conçut d’intĂ©ressants Ă©difices « modernistes » (Art nouveau catalan) comme le casino del Nois ou La Constancia, la maison Patxot… Trouvons aussi des Ĺ“uvres de Rafael MasĂł, comme le siège de La Caixa et Can Casa. D’autres Ă©difices « modernistes » : le Pantheon Casas, de Puig i Cadafalch, le cimetière, la maison Estrada ou Tore de les Punxes Ă  Sant Pol.
  • Mairie : Le bâtiment de l’hĂ´tel de ville fut bâti l’an 1547 durant la reconstruction de la maison connue sous le nom de Sant Bernardi, et en l’an 1579 la maison s’agrandit d’un Ă©tage. Sur la façade on peut observer un blason datant de 1763, qui rappelle cette rĂ©forme. En 1847 fut Ă©rigĂ©e la tour de l’horloge, et vers 1940-1950 tout le bâtiment fut restaurĂ©e après avoir Ă©tĂ© dĂ©truit par les bombardements de la guerre civile espagnole.
  • Monastère de Sant Feliu de Guixols : Cet Ă©difice emblĂ©matique est une somme de styles architectoniques, mĂŞme si ses fondations sont nettement romanes. D’une part se trouve l’église, Ă©difice gothique s’appuyant sur des structures romanes. Ă€ cĂ´tĂ©, une construction nĂ©oclassique destinĂ©e Ă  servir de dĂ©pendances monastiques. L’élĂ©ment le plus important est la façade du Xe siècle qui encadre l’énigmatique porte FerrĂ©e.

Santa Cristina d'Aro

  • Zone des Gavarres – Cova d’en Daina : Une grande quantitĂ© de monuments mĂ©galithiques a Ă©tĂ© dĂ©couverte dans la chaĂ®ne des Gavarres. Parmi eux il faut citer les galeries dites catalanes, les cistes et les sĂ©pulcres en couloir, formes d’un passage allongĂ© qui s’élargit vers la chambre mortuaire. L’un des Ă©lĂ©ments les plus importants est la Cova d’en Daina, l’un des dolmens les plus spectaculaires de Catalogne, qui se trouve sur la commune de RomanyĂ  de la Selva. La cova d’en Daina est une galerie catalane de sept mètres de long formĂ©e d’un couloir d’entrĂ©e Ă  la chambre mortuaire et d’un tumulus circulaire de dix mètres de diamètre.

Torroella de MontgrĂ­

Château de Montgrí ou de Santa Caterina
  • Château de MontgrĂ­ ou de Santa Caterina: Il fut Ă©difiĂ© entre 1294 et 1302 par Jacques II en tant qu’avant-garde de ses domaines face au comtĂ© d’EmpĂşries. Il resta inachevĂ© : seuls en furent construits les murs en plan carrĂ©, les fossĂ©s et les citernes, ainsi que les quatre tours cylindriques qui l’entourent, adossĂ©es aux quatre angles. Les murs atteignent une hauteur de 13 mètres et on peut y accĂ©der par un escalier en colimaçon rĂ©cemment construit. L’édifice est très abandonnĂ© et d’accès très difficile. Du haut des tours, la vue s’étend superbement jusqu’à la cĂ´te de l’EmpordĂ .

Ullastret

  • Village ibĂ©rique d’Ullastret. Gisement et musĂ©e : Le village fortifiĂ© d’Ullastret est un important gisement ibĂ©rique situĂ© sur le mont de Sant Andreu, Ă  environ deux kilomètres de la commune du mĂŞme nom. Ce village date du VIIe siècle av. J.-C. Pendant leur sĂ©jour dans cette zone, les Ibères construisirent une grande enceinte fortifiĂ©e et Ă©tablirent une culture propre qui se traduisit tant dans l’organisation urbanistique que dans les rituels funĂ©raires et dans les diverses activitĂ©s sociales qui y furent menĂ©es. Les vestiges de la culture ibĂ©rique dans le Baix EmpordĂ  peuvent ĂŞtre vus au musĂ©e d’archĂ©ologie d’Ullastret, sur le site mĂŞme.

Anglès

  • Édifices « modernistes » : Ă  Anglès, les Ă©difices « modernistes » (Art nouveau catalan) les plus remarquables sont la maison Cendra et la maison Vinyes. Elles s’élèvent dans le vieux quartier et sont l’œuvre de Rafael MasĂł.

ArbĂşcies

  • Château de Montsoriu : Construit au XIIe siècle, Ă  ArbĂşcies, c’est l’un des châteaux les plus grands et les plus complexes de Catalogne. Il fut rĂ©sidence des vicomtes de Cabrera et vĂ©cut la plus belle Ă©poque de sa splendeur aux XIe et XIVe siècles. Deux parties principales : la plus ancienne possède une grande tour maĂ®tresse et un Ă©difice Ă  trois nefs d’une longueur de 23 mètres ; la partie la plus nouvelle est d’environ 15 mètres de large et caractĂ©risĂ©e par ses tours rectangulaires.
  • Édifices « modernistes » : Les principaux exemples de ce type d’édifice sont l’ancienne Ferme Royale, dĂ©corĂ©e de carreaux dessinĂ©es par l’architecte MasĂł et faites Ă  Can Coromina, dans l’usine La Gavarra de La Bisbal ; et l’ancienne maison de Vicenç Bosch, propriĂ©taire de l’entreprise de liqueurs AnĂ­s del Mono. ÉdifiĂ©e en 1907, il faut signaler les sgraffites de la façade et une fenĂŞtre en angle.
  • Sant Pere DesplĂ  : Église romane du XIIIe siècle, renfermant un intĂ©ressant ensemble pictural prĂ©roman (fin Xe dĂ©but XIe siècle). Avec les peintures de CampdevĂ nol (actuellement disparues), celles de Sant Quirze de Pedret et celles de Terrassa, ce sont les seuls exemples de peintures de cette Ă©poque dont on ait eu connaissance jusqu’à maintenant.

Blanes

  • Chapelle de l’Espoir : documentĂ©e depuis le XVIe siècle, elle est situĂ©e tout près de la promenade de la Mestrança et est intimement liĂ©e Ă  l’histoire de Blanes. Son aspect actuel est l’œuvre de l’architecte Francesc Folguera. Il faut mentionner tout particulièrement les sgraffites Ă  thème marin de la façade et les ex-voto en forme de vaisseaux miniatures qui se trouvent Ă  l’intĂ©rieur.
  • Château de Sant Joan : situĂ© Ă  la cime de la montagne du mĂŞme nom, il s’élève Ă  172 mètres. Il constitue un mirador privilĂ©giĂ© de toute la commune de Blanes et des villages voisins. Il se compose d’une tour ronde d’une quinzaine de mètres entourĂ©e d’un fossĂ© et de remparts rectangulaires. DocumentĂ© en 1002, il est citĂ© sous le nom de Forcadell. Il avait pour fonction de dĂ©fendre la ville vicomtale des dangers venus de la mer.
  • Édifices « modernistes » : les Ă©difices « modernistes » (Art nouveau catalan) les plus remarquables sont la maison Saladrigas et la maison Tordera.
  • Église paroissiale de Santa Maria : Cette Ă©glise a Ă©tĂ© construite peu de temps après sa fondation, en 1319. La façade actuelle correspond Ă  l’ensemble que formaient l’ancienne Ă©glise de Santa Maria et l’ancien palais des vicomtes de Cabrera, qui avaient Ă©tĂ© les seigneurs de la ville de Blanes. Le clocher, l’entrĂ©e au palais, quelques pans de murs postĂ©rieurs et la pièce qui sert actuellement de sacristie sont tout ce qui a pu ĂŞtre sauvĂ© de la construction gothique du XIVe siècle. L’incendie de 1936 a dĂ©truit l’intĂ©rieur et la reconstruction de l’église s’est achevĂ©e en 1949.
  • Fontaine gothique : situĂ©e dans le centre historique de la ville de Blanes, c’est la fontaine la mieux conservĂ©e de l’architecture gothique civile de Catalogne et l’une des plus belles d’Europe. Il semble qu’elle ait Ă©tĂ© construite vers 1438, sous le patronage de Violant de Prades, Ă©pouse de Bernat Joan de Cabrera, et de la corporation des drapiers de la ville. De forme octogonale, elle prĂ©sente de fort belles sculptures comme le blason des Cabrera et celui de la corporation des drapiers, une corniche Ă  moutures de formes vĂ©gĂ©tales, des gargouilles reprĂ©sentant des animaux et des figures humaines ou la figure d’angelot qui couronne l’aiguille pyramidale tout en haut de la fontaine.
  • Sanctuaire de la Mare de DĂ©u del Vilar : le sanctuaire est situĂ© sur la partie nord de la commune, au milieu de bois de pins et de chĂŞnes-lièges. Il est connu depuis le XIIIe siècle. C’est de cette Ă©poque que semble dater la statue de la Vierge qui y est vĂ©nĂ©rĂ©e, bien que la tradition dise qu’elle a Ă©tĂ© trouvĂ©e en 1012. L’ensemble que nous pouvons actuellement admirer est le fruit d’une rĂ©forme en profondeur dirigĂ©e par l’architecte et discipline d’Antoni GaudĂ­ et Isidre Puig Boada. Il faut surtout y remarquer le grand porche d’entrĂ©e, les cĂ©ramiques, les bateaux miniatures, l’ex-voto marin de l’Aviron de trente-quatre, offrande de l’écrivain Joaquim Ruyra (1858-1939).

Breda

  • Centre historique : au cĹ“ur de la rĂ©gion de la Selva, la commune de Breda conserve, dans les rues de sa vieille ville, l’essence mĂ©diĂ©vale la plus pure. Le clocher roman qui surmonte la petite Ă©glise sise au centre de la ville est l’un des Ă©lĂ©ments les plus caractĂ©ristiques de cette localitĂ© faite d’un lacis de ruelles qui, au fil des temps, a conservĂ© la structure mĂ©diĂ©vale de ses origines.
  • Monastère de Sant Salvador : monastère bĂ©nĂ©dictin fondĂ© au XIe siècle. De tout l’ensemble monastique il reste l’église gothique, le clocher, l’aile nord du cloĂ®tre et diverses constructions dĂ©limitĂ©es. La tour lombarde du clocher mesure 32 mètres de hauteur ; c’est une construction Ă  base carrĂ©e, sur six niveaux. Les fenĂŞtres sont en arcs en plein centre gĂ©minĂ©s. Le toit est couronnĂ© d’une balustrade crĂ©nelĂ©e qui cache la couverture en tuile ronde Ă  deux pentes. Du cloĂ®tre roman, il ne reste qu’un porche Ă  galerie dans l’aile de l’ancien Ă©difice.

Caldes de Malavella

  • BalnĂ©aire Prats : Cet Ă©tablissement date de la seconde moitiĂ© du XIXe siècle. L’édifice nĂ©oclassique est attribuĂ© Ă  Eusebi Bona, en 1921, qui le rĂ©forme et l’agrandit tel qu’il nous apparaĂ®t maintenant.
  • BalnĂ©aire Vichy Catalán : C’est la construction « moderniste », c’est-Ă -dire d’(Art nouveau catalan), la plus importante de la localitĂ©. Établissement aux installations thermales de style nĂ©omudĂ©jar-moderniste Ă  l’extĂ©rieur.
  • Édifices « modernistes » : Les Ă©difices « modernistes » (Art nouveau catalan) les plus remarquables sont la maison Mas i Ros, la maison Quintana et la maison Rosa ou EstapĂ©.
  • Thermes romains du Puig de Sant Grau : Ier siècle av. J.-C. – IVe siècle monument historique d’intĂ©rĂŞt national. Les thermes romains sont considĂ©rĂ©s comme de grande valeur pour tout ce qu’ils reprĂ©sentent et parce que ce sont les thermes les mieux conservĂ©s de l’ancienne Aquae Calidae, actuellement Caldes de Malavella.

Hostalric

  • Château et remparts d’Hostalric : Dans cette localitĂ©, situĂ©e sur un monticule qui domine le plus traditionnel des chemins vers la France, fut construit au XIe siècle un château destinĂ© aux vicomtes de Cabrera, point fort de la dĂ©fense de leur territoire, qui fit de la ville la capitale administrative de celui-ci. Hostalric compte plus de 600 mètres de remparts et huit tours cylindriques. L’aspect actuel du château correspond Ă  celui du XVIIIe siècle et conserve, aujourd’hui encore, la plus grande partie de sa structure.
  • Tour des Frares et tour du Couvent : la tour des Frares est une des constructions mĂ©diĂ©vales les plus importantes d’Hostalric. Elle mesure 33 mètres de hauteur et on peut visiter l’exposition situĂ©e Ă  l’intĂ©rieur et le mirador qui se trouve dans sa partie supĂ©rieure. Le tour du Couvent est situĂ© dans le cloĂ®tre de la Mairie ; elle prĂ©sente une exposition permanente des photos anciennes du village, tirĂ©es par le photographe Benet Frigola, enfant du pays.

Lloret de Mar

  • Château de Sant Joan: Le château de Sant Joan, situĂ© en haut de la montagne qui sĂ©pare les plages de Lloret et de Fenals, date des Xe et XIe siècles. Le château jouait le rĂ´le de tour de guet pour prĂ©venir les Ă©ventuelles attaques maritimes. L’an 1992 marque la fin des travaux de restauration de la tour « d’homenatge » ou donjon, d’oĂą il est possible de profiter d’une vue extraordinaire, finalement, les fouilles et la transformation en musĂ©e furent achevĂ©es en 2000-2001.
  • Édifices « modernistes » : Suivant les courants novateurs de leur Ă©poque, des architectes comme Enric MonserdĂ , Bonaventura Conill et Puig i Cadafalch ont Ă©difiĂ© des constructions « modernistes », cette forme catalane de l’(Art nouveau catalan) : le sanctuaire de la Mare de DĂ©u de GrĂ cia, la partie latĂ©rale de l’église de Sant RomĂ  ou la chapelle du Saint-Sacrement ou encore le panthĂ©on de la famille Costa MaciĂ .
  • Village ibĂ©rique de Puig de Castellet : ce gisement ibère fut occupĂ© pendant une pĂ©riode très concrète qui va de 250 Ă  210 ans av. J.-C. Par consĂ©quent sa fonction Ă©tait la surveillance et le contrĂ´le du territoire. L’ensemble prĂ©sente une forme rectangulaire et pentagonale, d’une longueur maximale de 30 mètres. Il est entourĂ© d’une muraille qui n’en fait pas le tour complet. Ă€ l’intĂ©rieur on trouve onze espaces rectangulaires, avec une, deux, ou trois pièces chacun. Chaque maison prĂ©sente une zone de travail et une autre pour le logement.

Sant Hilari Sacalm

  • Château de Solterra : DocumentĂ© depuis 984, il se trouve au sommet du massif des Guilleries. En subsistent encore les restes de la base d’une tour.
  • Édifices « modernistes » : Les Ă©difices « modernistes » (Art nouveau catalan) les plus remarquables

Sont l’établissement thermal de la Fontpicant et l’ancienne coopérative de J. M. Pericas. À sept kilomètres se trouve le château de Villavecchia, d’Enric Sagnier i Villavecchia.

Tossa de Mar

  • Maison Sans : Voici un Ă©difice singulier de par son Ă©clectisme esthĂ©tique. Il fut construit en 1906 par l’architecte Antoni de Falguera, disciple de Puig i Cadafalch, Ă  la demande de Joan Sans. La façade maritime de l’édifice est bien particulière, avec des gargouilles « modernistes » qui reprĂ©sentent les quatre saisons, avec des trencadĂ­s (collages dĂ©pareillĂ©s) de cĂ©ramique fort semblables Ă  ceux de la Casa Vicens de Barcelona. Ă€ l’origine, cette façade Ă©tait dĂ©corĂ©e de peintures au thème vĂ©gĂ©tal agrĂ©mentĂ©es de deux sculptures fĂ©minines qui n’ont pas Ă©tĂ© conservĂ©es. Ă€ l’intĂ©rieur une grande partie du rĂ©pertoire dĂ©coratif dessinĂ© par Antoni de Falguera a Ă©tĂ© prĂ©servĂ©e. Les vitraux, les Ă©lĂ©ments vĂ©gĂ©taux et la spectaculaire cheminĂ©e sont de style absolument « moderniste ». En 1930, la Casa Sans devint propriĂ©tĂ© de la famille Villalonga. C’est de cette Ă©poque que datent l’escalier en marbre, la fontaine et sa sculpture de Diane chasseresse, Ĺ“uvre de Frederic MarĂ©s.
  • Remparts de la vieille ville de Tossa de Mar : dĂ©clarĂ©s monument historique et artistique national en 1931, les remparts qui entourent la vieille ville sont l’emblème de la commune. Actuellement, c’est lĂ  le seul exemple existant encore, sur le littoral catalan, d’un village mĂ©diĂ©val fortifiĂ©. Construits Ă  la fin du XIIe siècle, il ne subsiste presque aucune trace de cette Ă©poque. Tout ce qui peut encore ĂŞtre vu correspond Ă  diverses restaurations, particulièrement celles de la fin du XVIIIe siècle. Presque tout l’ensemble des remparts d’origine, aux murs crĂ©nelĂ©s est conservĂ©. Ce pan de mur comporte quatre grandes tours et trois tours cylindriques surmontĂ©es de mâchicoulis. Les tours les plus connues sont la tour de Jonas, qui domine la baie ; la tour des Heures, situĂ©e Ă  l’entrĂ©e de la cour d’armes et qui doit son nom au fait qu’elle Ă©tait la seule horloge publique ; et la tour de Codolar, connue aussi sous le nom de Torre de l'Homenatge ou donjon, qui prĂ©sidait la place d’es Codolar. Au point le plus haut de la vieille ville s’était dressĂ© le château qui consistait en une tour de guet et un espace rectangulaire. Actuellement il n’existe plus puisqu’il a Ă©tĂ© remplacĂ© par le phare actuel. L’intĂ©rieur de la vieille ville est un espace enchanteur aux ruelles Ă©troites et pavĂ©es. On peut encore admirer de nombreuses fenĂŞtres gothiques, bellement travaillĂ©es. Ă€ l’apogĂ©e de sa splendeur (XVe siècle) la vieille ville comptait quelque quatre-vingt maisons. La majoritĂ© d’entre elles s’appuyaient contre le mur des remparts. Ă€ partir du XVIe siècle, la population a commencĂ© Ă  gagner l’extĂ©rieur. Les premières constructions se sont Ă©levĂ©es dans le quartier de Sa Roqueta et tout au long du chemin royal. Il faut signaler le portail Ă  voussoir qui prĂ©side Ă  l’entrĂ©e de la ville, après la cour d’armes. Ă€ l’intĂ©rieur de la vieille ville, il faut mentionner l’ancienne Ă©glise de Sant Vicenç. Cette Ă©glise de style gothique tardif a Ă©tĂ© construite au XVe siècle, sur l’antĂ©rieure Ă©glise romane ; celle-ci a Ă©tĂ© dĂ©couverte et datĂ©e des XIe-XIIIe siècles. OrientĂ©e nord-sud et dressĂ©e sur une falaise de cinquante mètres, elle devait, Ă  l’origine, ĂŞtre un imposant monument. Elle est d’une seule nef, Ă  chevet polygonal Ă  trois pans, accompagnĂ©e d’une sacristie et d’une chapelle latĂ©rale comme bras de transept sur le cĂ´tĂ© ouest ; Ă  l’est, il est probable que l’espace ait Ă©tĂ© complĂ©tĂ© par une file de trois chapelles, seules l’abside et la sacristie ont conservĂ© leur couverture. Au chevet, la voĂ»te en ogive est soutenue par six nervures qui se rĂ©unissent dans une clĂ© de voĂ»te dĂ©corĂ©e de l’image de Sant Vicenç. Les restes d’un escalier ont Ă©tĂ© dĂ©couverts Ă  la galilĂ©e (Ă  l’entrĂ©e). Sur l’une des nervures de l’absidiole gauche, on voit le chapiteau dĂ©diĂ© Ă  saint Jean-Baptiste.
  • Villa romaine Els Ametllers : dĂ©couverte en 1914 par le Dr Ignasi MelĂ©, la villa romaine des Ametllers (Ier siècle av. J.-C. – VIe siècle) est l’une des plus importantes de l’ancienne province de Tarraco. Principalement destinĂ©e Ă  la culture de la vigne et Ă  l’exportation de vins de grande consommation, c’est un exemple classique d’exploitation agricole en MĂ©diterranĂ©e romaine. Au point de vue de l’architecture, elle se divise en deux zones bien diffĂ©renciĂ©es : la partie urbaine et l’exploitation. Sa situation, sur le versant oriental de la colline de Can MagĂ­, face Ă  la mer et dominant la baie, conditionne la distribution de l’édifice. La partie urbaine, la zone noble de l’ensemble, situĂ©e au niveau supĂ©rieur, atteste de l’ampleur de cette ville, Ă  tous niveaux, et particulièrement au IIe siècle. Des Ă©lĂ©ments comme l'ensemble des thermes, les stucs, la salle Ă  manger d’hiver, la fontaine ou la piscine avec son imposant ensemble de sculptures en marbre de Carrare, conservĂ© au MusĂ©e municipal, ne font qu’affirmer le caractère exceptionnel de cette villa. L’exploitation, situĂ©e au niveau infĂ©rieur, Ă©tait la zone industrielle. Elle comptait les magasins et les salles de conditionnement des produits agricoles. On y Ă©laborait le vin, l’huile, les salaisons et y conservait les cĂ©rĂ©ales. Les objets en os et ivoire, les poteries, les monnaies ou les fibules qui sont exposĂ©s au musĂ©e municipal, donnent un fidèle tĂ©moignage de la vie quotidienne qui s’y menait. Ce type de villa rĂ©unissait Ă  la perfection l’exploitation du territoire (qui, dans le cas de la villa des Ametllers, portait sur une bonne partie de l’actuelle commune de Tossa) et le luxe et le confort des propriĂ©taires. Il faut prĂ©ciser que la plupart des structures actuellement conservĂ©es datent de l’époque d’Auguste (fin de l’Ier siècle av. J.-C. – dĂ©but du Ier siècle).

BescanĂł

  • Centrale Ă©lectrique : SituĂ©e Ă  cĂ´tĂ© du fleuve Ter, c’est un exemple d’établissement industriel dans la zone. Ĺ’uvre de l’architecte Salvador SellĂ©s BarĂł.

CerviĂ  de Ter

GĂ©rone

  • Bains Arabes : le bâtiment, de style roman, a Ă©tĂ© construit en 1194 Ă  l’image des bains maures, très en vogue Ă  l’époque. Le siège de 1283 ayant occasionnĂ© d’importants dĂ©gâts, le bâtiment est rĂ©parĂ© en 1294. Le XVe siècle voit la fermeture de l’établissement, qui passe alors aux mains de propriĂ©taires privĂ©s. En 1617, un couvent de capucines s’y installe et le transforme en office, cuisine et buanderie. Au XIXe siècle, il est de plus en plus connue sous le nom de bains maures et, en 1929, l’administration publique se charge de la gestion et commence la rĂ©habilitation de ce bâtiment.
  • CathĂ©drale de GĂ©rone : construite sur des Ă©difications religieuses successives, la cathĂ©drale de GĂ©rone fut Ă©levĂ©e entre les XIVe et XVIIe siècles. La principale caractĂ©ristique de ce temple, aux spectaculaires dimensions est l’immensitĂ© de son unique nef, d’architecture gothique. Bien que l’église ait Ă©tĂ© conçue au dĂ©part pour ĂŞtre un temple Ă  trois nefs, on prit la dĂ©cision risquĂ©e en 1417, de la poursuivre en une seule nef et d’affronter la hardiesse constructive que cela reprĂ©sentait pour l’époque. Le rĂ©sultat fut une seule nef qui, avec ses presque 23 mètres de large, est la nef gothique la plus large au monde.
  • Édifices « modernistes » : Parmi les Ă©difices « modernistes » (Art nouveau catalan) les plus remarquables sont la maison Teixidor ou Casa de la Punxa (actuellement siège de l’Association des MĂ©treurs et, devant elle, la Farinera Teixidor (siège du quotidien, le journal Punt Diari). De plus il faut citer la maison Batlle (surmontĂ©e, sur sa corniche, de huit hiboux en cĂ©ramique jaune), la maison Ensesa, la maison Gispert SaĂĽch, la maison MasĂł, toutes Ĺ“uvres de Rafel MasĂł, architecte qui combine des Ă©lĂ©ments traditionnels et populaires aux courants novateurs de son Ă©poque.
  • Église de Sant Feliu : C’est l’église la plus ancienne de GĂ©rone, dĂ©diĂ©e dès le IVe siècle Ă  saint Narcisse et saint FĂ©lix, patrons de la ville. L’édifice actuel est gothique avec des Ă©lĂ©ments romans. Près du maĂ®tre autel, huit sarcophages romains sont encastrĂ©s dans le mur de l’abside.
  • Église Saint-Nicolas : Ă€ cĂ´tĂ© de Sant Pere de Galligants dont cette petite Ă©glise dĂ©pendait anciennement. Temple roman lombard construit au XIIe siècle, Ă  une seule nef, avec un chevet peu habituel en Catalogne, formĂ© de trois absides disposĂ©es en forme trilobĂ©e avec un ciborium octogonal sur trompes. Au sous-sol, restes funĂ©raires palĂ©ochrĂ©tiennes du IVe siècle.
  • Le vieux quartier de GĂ©rone : Après l’image des maisons colorĂ©es sur le fleuve Onyar, on dĂ©couvre un hĂ©ritage architectural qui mĂ©lange les touches de la monumentalitĂ© baroque des marches de la cathĂ©drale et de la Pujada de Sant Domènec ou encore de la façade et de l’escalier de l’église de Sant Feliu, Ă  l’élĂ©gante sobriĂ©tĂ© des Ă©difices romans tels que l’ancien monastère de Sant Pere de Galligants ou les Bains Arabes. La cathĂ©drale est un point de rĂ©fĂ©rence constant du profil de la ville, avec sa nef gothique, la plus large d’Europe, qui surplombe l’un des espaces urbains les plus singuliers, le Call, l’ancien quartier juif.
  • Monastère de Sant Père de Galligants : Ancien monastère du XIIe siècle. L’église a trois nefs, un chĹ“ur Ă  cinq absides semi-circulaires ouvertes sur le transept, un clocher de trois Ă©tages et un cloĂ®tre dont les chapiteaux sont ornĂ©s de thèmes bibliques et vĂ©gĂ©taux. Le cloĂ®tre est de forme irrĂ©gulière et a un petit patio. Il accueille actuellement les dĂ©pendances du musĂ©e archĂ©ologique de Catalogne.
  • Tour de Charlemagne et remparts : adossĂ©e Ă  la cathĂ©drale de GĂ©rone, la superbe tour de Charlemagne, romane (XIe siècle), dresse ses cinq Ă©tages de style lombard. La rĂ©habilitation des remparts a fait du système dĂ©fensif un itinĂ©raire exceptionnel qui permet d’avoir, sur la ville, un point de vue diffĂ©rent. Des tours, devenues des miradors privilĂ©giĂ©s, on a une vue spectaculaire sur la ville et ses alentours. On peut accĂ©der au tronçon le plus long du jardin d’enfants, au bord de l’Onyar, ou de la partie plus haute du vieux quartier, les jardins de la Française. Sur le tronçon de Sant Pere, un mirador fantastique sur le Passeig Arqueològic et la cathĂ©drale, on peut y accĂ©der par les jardins de John Lennon.

Banyoles

  • Gisement lacustre de La Draga : Ă  Banyoles, Ă  cĂ´tĂ© du lac, le parc de la Draga est l’un des gisements palĂ©olithiques et nĂ©olithiques les plus importants de Catalogne. Les fouilles successives qui ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es dans cette zone ont mis au jour plusieurs dĂ©couvertes concernant l’activitĂ© agricole de l’époque comme des outils en bois datant de 5000 av. J.-C. Le matĂ©riel trouvĂ© dans ce parc est exposĂ© au musĂ©e archĂ©ologique rĂ©gional de Banyoles.
  • La Plaça Major : place Ă  portiques du XIIe siècle caractĂ©risĂ©e par 40 arcs avec des voĂ»tes Ă  vousseaux dĂ©corĂ©es. Depuis 1999 l’ensemble historique de la place Major de Banyoles est protĂ©gĂ© par la GĂ©nĂ©ralitĂ© de Catalogne comme bien culturel d’intĂ©rĂŞt national.
  • Llotja del Tint : Ă©difice du XVe siècle, restaurĂ© et ainsi appelĂ© depuis 1971. Il fait partie des quelques fabriques mĂ©diĂ©vales catalanes ayant conservĂ© leur structure d’origine. Il s’agit d’une construction typique de la localitĂ©, utilisĂ©e pour teindre les tissus en laine que l’on exportait en Italie depuis dĂ©jĂ  le XIIIe siècle. L’espace intĂ©rieure se compose de deux parties sĂ©parĂ©es par trois arcs en ogive et divisĂ©es par un faux plafond du XVIIIe siècle.
  • Monastère Saint-Étienne : conserve des restes d’époques très diverses. L’église actuelle et la cloĂ®tre sont de style nĂ©oclassique Ă  l’exception du portal, de style gothique tardif. Ă€ l’intĂ©rieur se trouvent le coffret de Sant MartiriĂ  (XVe siècle) et le retable de Nostra Senyora de l’Escala (XVe siècle).
  • Muraille mĂ©diĂ©vale : Les remparts de Banyoles datent du XIIIe siècle et servirent de refuge Ă  la population jusqu’au XVe siècle. En 2006, le seul tronçon que l’on en ait conservĂ© a Ă©tĂ© restaurĂ©.
  • Pia Almoina : palais gothique construit sur des Ă©difices romans (XIIe-XIIIe siècle) qui montrent des vestiges de l’étape carolingienne. Il a Ă©tĂ© fondĂ© pour distribuer pain et vĂŞtements aux familles pauvres de la commune. C’est actuellement le siège du musĂ©e archĂ©ologique provincial et du Centre des Ă©tudes rĂ©gionales.
  • Santa Maria dels Turers : l’ensemble et d’une harmonie remarquable. Le temple fut construit entre 1269 et 1333, d’une seule nef. L’abside est Ă  plan pentagonal et les murs sont percĂ©s de cinq grandes baies auxquels viennent s’ajouter deux autres dans le presbytère. C’est l’un des premiers exemples de l’interprĂ©tation catalane particulière de l’architecture que se trouve dans la PrincipautĂ©.
  • Villa romaine de Vilauba : tout près de Banyoles se trouve la villa de Vilauba, Ă©tablissement romano-wisigothique qui, pendant 800 ans (du Ier siècle av. J.-C.), a occupĂ© ce territoire et s’est consacrĂ© Ă  la production de l’huile.

Porqueres

  • Église de Sainte-Marie : En suivant le lac de Banyoles, on trouve l’église de Sainte-Marie de Porqueres ; l’édifice, d’une seule nef, est couvert d’une voĂ»te en berceau et offre une singulière abside trilobĂ©e Ă  plan demi circulaire allongĂ© dans lequel s’inscrivent trois absidioles, aussi en forme de demi-cercle. De plus, elle conserve un intĂ©ressant ensemble de sculptures dissĂ©minĂ©es sur les chapiteaux, qui combine les ornements de tradition mauresque et les reprĂ©sentations de Dieu crĂ©ateur et du pĂ©chĂ© originel.

SerinyĂ 

  • Grottes de SerinyĂ  : Ă  quelques kilomètres de Banyoles, sur la commune de SerinyĂ , on peut visiter le parc des Grottes prĂ©historiques, l’un des gisements les plus importants du palĂ©olithique en Catalogne ; on peut y observer le premier habitat de l’homme de Neandertal dans les grottes de l’Arbreda et de Mollet et dans la spectaculaire grotte du Reclau Viver.

Nature

Plus de 30 % de la surface totale des pays de Gérone est protégée pour son intérêt naturel particulier.

Plages et calanques

Les plages de la Costa Brava sont remarquables par la qualité de leurs eaux et les services qu’elles mettent à la disposition des baigneurs. C’est pourquoi nombre d’entre elles sont distinguées par le drapeau bleu qu’octroie la Fondation européenne d’éducation environnementale en reconnaissance de ces caractéristiques, symbole incontestable d’eaux propres et non pollués.

Autre élément caractéristique de la Costa Brava sont ses innombrables calanques ou petites plages cachées entourées de végétation, créées par l’érosion de la mer sur falaises. Certaines ne sont accessibles que par la mer et on n’arrive à beaucoup d’autres que par les chemins de ronde qui suivent le littoral de certaines communes de la Costa Brava. La majorité de ces calanques et de ces plages disposent de services qui améliorent le séjour des baigneurs et certaines accueillent les nudistes. Au total, il y a 199 emplacements entre plages et calanques, dans les communes côtières de la Costa Brava, selon la Diputació de Gérone.

Plages et calanques de l'Alt EmpordĂ 

  • Ă€ Portbou: la Plage de Portbou et de El Pi et les Calanques de Les Freses, de El ClapĂ© et de Les Tres Platgetes.
  • Ă€ Colera: la plage de Garbet, de Colera et la BorrĂł/Assutzenes et les calanques Rovellada et Cala Morts/d'en Goixa.
  • Ă€ Llançà : les plages du Rastell, de Cros, de Bramant, de El Cau del Llop, de El Port, de La Farella, de Grifeu, de La Gota, de Canyelles, de Les Carboneres et de Les Tonyines. Calanque Tavallera.
  • Ă€ Port de la Selva: les plages de l'Erola, du Pas, de la Ribera, de El Port de la Selva et del Port de la Vall. Calanques Tavellera, Tamariua, Fornells, Cativa, Galladera et Prona.
  • Ă€ CadaquĂ©s : les plages de Portal, de Port Lligat, de Ses Oliveres, la Gran, de Caials, d'Es Poal, del LlanĂ© Gran, et del Port-Alguer. Calanques S'Alqueria, Bona, Sa Conca, Ros, Fredosa, Culip, Guillola et Jugadora.
  • Ă€ Roses : les plages del Salatar, de Santa Margarida, La Nova, La Punta, Almadrava, Canyelles, El Rastrell et des Palangrers. Calanques Jòncols, Montjoi, Murtra, Pelosa, Bonifaci, CalĂ­s, CalitjĂ s, Canadell et Rustella.
  • Ă€ Empuriabrava-CastellĂł d'EmpĂşries : la plage de la Rubina, d'Empuriabrava et de Can Comes.
  • Ă€ Sant Pere Pescador : les plages de Sant Pere, de La Gola, de La Txarraca et de Les Dunes.
  • Ă€ L'Escala : les plages de Riells, de Riuet, de Sant MartĂ­ d'EmpĂşries, de l'Escala, du Moll Grec, de Les Muscleres, de Rec del MolĂ­, de le Port d'en Perris, et del Portitxol. Calanques de l'Illa Mateua, MontgĂł et La Creu.

Plages et calanques du Baix EmpordĂ 

  • Ă€ L'Estartit - Torroella de MontgrĂ­ : la plage de l'Estartit et la Fonollera, parmi la Gola et de La Pletera.
  • Ă€ Pals : la Plage Gran de Pals et la Plage Grau.
  • Ă€ Begur : la Plage del RacĂł, Fona, Aiguablava et de Sa Riera. Calanques Sa Tuna, Aiguafreda, l'ĂŽle Rouge et Fornells.
  • Ă€ Tamariu - Palafrugell : la Plage des Lliris et les Calanques de Tamariu, Aigua Dolça, Aigua Xelida, Marquesa et Pedrosa.
  • Ă€ Mont-ras : la Calanque del Vedell, Calanque de le Crit et la Calanque de la Font Morisca.
  • Ă€ Llafranc : la Plage de Llafranc et la Calanque El Cau.
  • Ă€ Calella de Palafrugell - Palafrugell : les Plages de Sant Roc/des Canyers, de le Canadell, d'en Calau, de la Platgeta, de le Port de la Mala Espina et du Port PelegrĂ­. Calanques de La Banyera de la Russa/d'Massoni, Golfet, et Port Bo.
  • Ă€ PalamĂłs : les Plages de La Fosca, de Castell, cap de Planes, la Platja Gran de PalamĂłs et de Sa Tamardia. Calanques S'Alguer, Canyers, Pots, Roca Bona, Corbs, Sa Corbetera, Caleta del Morro del Vedell, Cala Estreta, Cala SaniĂ  et Margarida.
  • Ă€ Calonge : la Plage de Torre Valentina, d'Es Monestri, de Can Cristus/Ses Torretes, de Sant Antoni et de Les Torretes. Cala Roques Planes, Cap Roig, Comtat Sant Jordi et Belladona.
  • Ă€ Platja d'Aro - Castell-Platja d'Aro : la Plage Gran et Cales Rovira, de El Pi, des Canyers et Sa Cova.
  • Ă€ Santa Cristina d'Aro : les Calanques de Vallpresona, Caleta de Cuncagats, La Font, d’El Senyor Ramon et Joana.
  • Ă€ S'AgarĂł - Castell-Platja d'Aro : la Plage de S'AgarĂł et les Calanques Sa Conca et Pedrosa.
  • Ă€ Sant Feliu de GuĂ­xols : les plages de Port Salvi, Can Dell, Canyerets, de Sant Feliu et de Sant Pol. Calanques Sa Caleta, Ametller, Urgell, VigatĂ , Jonca, Maset et Peix.

Plages et calanques de la Selva

  • Ă€ Tossa de Mar : les plages de Santa Maria de Llorell, de El Reig, la Gran de Tossa de Mar et de la Mar Menuda. Calanques Porto Pi, Figuera, Carles, D'es Codolar, Bona, Salions, Futadera, Giverola, LlevadĂł, Morisca et Pola.
  • Ă€ Lloret de Mar : les plages de Sa Boadella, de Treumal, Fenals, de Cala Canyelles, de Santa Cristina et de Lloret de Mar.
  • Ă€ Blanes : les plages de S'Abanell, de Blanes, de la Punta de Santa Anna et la Treumal. Calanque Sant Francesc.

Chaîne de l’Albera

Dans ce site déclaré d’intérêt naturel, qui comprend les localités de La Jonquera, Rabós d'Empordà, Espolla, Cantallops, Vilamaniscle, Garriguella, Mollet de Peralada et Sant Climent Sescebes, le paysage renferme l’une des plus importantes concentrations en monuments mégalithiques de Catalogne et des petites églises romanes qui font de cette zone de l’Alt Empordà l’une des plus riches au point de vue patrimoine monumental et historique des pays de Girona. D’autre part, la chaîne de l'Albera offre une végétation de transition entre les espaces propres à la chaîne pyrénéenne et celles de la Méditerranée, tout comme la faune qui est caractérisée par sa grande diversité, à cheval entre les zones de la montagne et la Catalogne humide.

ĂŽles Medes

Le petit archipel des Medes, situé au centre de la Costa Brava, sur la commune de Torroella de Montgrí et à une faible distance du massif qui porte le même nom, est formé de sept îlots qui se caractérisent par la grande richesse de leur écosystème marin. La proximité de la côte et l’embouchure du Ter lui apportent une grande quantité de matière organique, ce qui favorise la variété de la flore et de la faune typique des Medes. Certains exemples de cette variété sont la colonie de mouettes, la végétation terrestre particulière, les prés de posidonies ou le fond marin corallien où on peut pratiquer une plongée réglementée.

Massif du MontgrĂ­

Situé entre les régions de l’Alt Empordà et du Baix Empordà, ce massif de nature calcaire sépare les baies de Roses et du Ter, et apporte au paysage d’intéressants éléments de diversité écologique. Son caractère sauvage et inhospitalier en fait une exception sur la Costa Brava. Cette zone est principalement occupée de pinèdes et de broussailles de type steppe outre la végétation qui n’apparaît pas seulement dans les milieux boisés mais aussi sur toute la frange du massif, en bordure de mer. Dans ce sens, les calanques Pedrosa et Ferriol sont particulièrement intéressantes.

Ses Negres

La rĂ©serve marine de Ses Negres, situĂ©e Ă  Begur, juste au cĹ“ur de la Costa Brava, s’étend sur 1 300 mètres de littoral, entre les calanques de Sa Riera et Aiguafreda. Elle offre une superficie totale de 80 ha qui inclut les falaises qui entourent les montagnes de Begur. BouĂ©es et balises dĂ©limitent l’espace protĂ©gĂ© et signalent aussi un canal de navigation Ă  vitesse limitĂ©e. Dans les zones de baignade et de plongĂ©e, activitĂ©s qui respectent la prĂ©servation de l’environnement, les visiteurs peuvent admirer et constater la rĂ©cupĂ©ration de la vie marine, six annĂ©es après que cet espace a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© rĂ©serve.

Massif des Gavarres

Massif aux caractéristiques typiquement méditerranéennes. Situé entre les régions du Gironès et du Baix Empordà, il constitue l’extrémité septentrionale de la chaîne littorale catalane. Le paysage de cette zone est basiquement forestier. C’est ce caractère de grand espace forêt méditerranéenne qui lui donne sa transcendance, une forêt essentiellement formée de bois de chênes verts et de chênes lièges. La faune est la faune typique des milieux méditerranéens et de forêt. Quant au patrimoine historique, il date de l’époque mégalithique, avec une présence marquée de monuments funéraires, on trouve aussi dans cette zone des constructions défensives médiévales et des édifices religieux de style préroman et roman.

Massif de Cadiretes

Le massif de Cadiretes est un espace naturel qui occupe la presque totalitĂ© de la commune de Tossa de Mar et une partie de celles de Sant Feliu de Guixols, Santa Cristina d'Aro, Llagostera, Vidreres, Caldes de Malavella et Lloret de Mar. Il s’agit d’un terrain montagneux, Ă  la gĂ©ologie granitique, qui sĂ©pare la mer de la plaine de la Selva et qui atteint son point culminant au Puig de Cadiretes (519 m). Les dĂ©pressions du massif sont traversĂ©es de torrents au rĂ©gime typiquement mĂ©diterranĂ©en. MalgrĂ© cela, la nature du terrain fait que des sources d’eau jaillissent toute l’annĂ©e ce qui, joint Ă  l’humiditĂ© Ă©levĂ©e et aux prĂ©cipitations dues, Ă  l’écran que forment les montagnes face aux vents du levant, entraĂ®ne la confluence d’élĂ©ments de botanique et de faune ayant une claire affinitĂ© atlantique. La cĂ´te protĂ©gĂ©e sur plus de km, est particulièrement abrupte, ce qui a facilitĂ© l’établissement de plusieurs espèces importantes qui trouvent lĂ  un refuge idĂ©al.

Lac de Banyoles

Cette zone d’un grand intĂ©rĂŞt au point de vue des paysages et de la gĂ©ologie, comprend ce que l’on appelle la cĂ´te lacustre de Banyoles, qui sĂ©pare la plaine de l’EmpordĂ  de la chaĂ®ne Transversale, dans la rĂ©gion de la Garrotxa. Le lac de Banyoles, avec une superficie de 107 hectares et une forme en huit caractĂ©ristique, est l’un des plus grands de la PĂ©ninsule IbĂ©rique. Ce que ce système lacustre offre de plus important est son origine et la provenance des eaux qui l’alimentent : infiltrations des pluies provenant de rĂ©gions dĂ©terminĂ©es de la Alta Garrotxa et dĂ©bits souterrains qui sortent au jour en ce point. Le lac de Banyoles est l’ensemble des petits Ă©tangs qui l’entoure prĂ©sentent tout au long de l’annĂ©e un processus de stratification thermique et chimique. Outre ces caractĂ©ristiques, les environs du lac offrent une grande variĂ©tĂ© de flore lacustre et de faune autochtone.

ĂŽle du Ter

L’île du Ter constitue un espace naturel de grande valeur Ă©cologique non seulement par sa diversitĂ© biologique mais aussi par le grand potentiel qu’elle offre en tant qu’espace d’éducation environnementale, que ce soit pour les Ă©coliers ou pour tous les amoureux de la nature qui la visitent. Sa proximitĂ© avec la ville de Girona facilite sans doute le fait que des milliers de visiteurs se prĂ©sentent chaque annĂ©e sur les rives et sur l’île du Ter. La zone est actuellement protĂ©gĂ©e par des normes municipales et par sa condition de refuge de faune sauvage. Elle offre des espèces botaniques intĂ©ressantes comme le perce-neige et des galeries forestières en excellent Ă©tat n’ayant subi aucune intervention humaine depuis leur crĂ©ation naturelle Ă  partir du moment de la confluence des fleuves Onyar et Ter. Pour ce qui est de la faune, il faut citer la loutre, la genette, diverses espèces de papillons propres aux milieux aquatiques et une grande variĂ©tĂ© d’oiseaux parmi lesquels le hĂ©ron bihoreau, le martin-pĂŞcheur ou le pic vert, pour ne citer qu’eux. Au total on a observĂ© près de 200 espèces.

Massif des Guilleries

Le massif des Guilleries est situĂ© Ă  l’extrĂ©mitĂ© nord de la cordillère prĂ©-littorale et au-delĂ  du Montseny, avec Sant Hilari Sacalm pour ville principale. L’énorme massif de montagnes vieilles et usĂ©es, couvertes d’une Ă©paisse vĂ©gĂ©tation, s’étend sur 12 500 ha et fait partie du Plan des espaces prĂ©sentant un intĂ©rĂŞt naturel (PEIN). Une succession de cimes dĂ©passant les mille mètres et de petites vallĂ©es composent cet environnement singulier et donnent un paysage Ă©pais, tranquille et sauvage. Avec ses 1 204 mètres, Sant Miquel de les Formigues en est le point le plus Ă©levĂ©.

Jardins de Cap Roig

Les espèces végétales les plus caractéristiques de la région Méditerranée se mêlent aux arbres et aux plantes des cinq continents dans le jardin botanique du Cap Roig, à Calella de Palafrugell, l’un des plus variés de Catalogne. Ce parc est un point de rencontre incontournable des adeptes du jazz au cours des mois de juillet et août, lorsque a lieu le Festival de jazz de la Costa Brava.

Jardin botanique Pinya de Rosa

À Blanes, en 1954, Fernando Rivière de Caralt créa ce jardin botanique qui a pour particularité d’avoir adapté à l’environnement méditerranéen des espèces végétales caractéristiques des tropiques. C’est ainsi que des plantes et des arbres comme les cactus, les figuiers de Barbarie et les aloès, entre autres, cohabitent dans un contexte riche en végétation autochtone.

Jardins de Santa Clotilde

À Lloret de Mar, les jardins de Santa Clotilde se trouvent sur le sommet d’une falaise avec une vie impressionnante sur la mer. Ce jardin botanique, conçu en 1919 par Nicolau Maria Rubió i Tudurí, se caractérise par une nette influence italienne et la cohérence formelle entre celui-ci et les œuvres architectoniques qui l’entourent. Les jardins de Santa Clotilde contiennent plusieurs sculptures en marbre et se caractérisent par l’absence des fleurs, ce qui contraste nettement avec la grande variété des plantes.

Jardin botanique Marimurtra

Ce jardin botanique, sis sur le flanc sud-est de la montagne de Sant Joan de Blanes, sur les falaises, fut créé en 1921 par le savant allemand Carl Faust. Bien des années plus tard, le Marimurtra devint l’une des stations de biologie les plus importantes de la Méditerranée. Le jardin botanique Marimurtra ne réunit pas que des plantes et des arbres autochtones mais aussi des espèces végétales provenant du monde entier comme des palmiers du Chili et des bambous ou des arbres caractéristiques de l’Afrique et du Mexique, pour ne citer qu’eux.

Cap de Creus

La loi de protection de cette zone fait du parc naturel Cap de Creus, situĂ© au nord de la Costa Brava, l’un des plus singuliers de la pĂ©ninsule IbĂ©rique. Le Plan marque comme zones protĂ©gĂ©es les communes du Port de la Selva, La Selva de Mar, Llançà, CadaquĂ©s, Palau-saverdera, Pau, Roses et VilajuĂŻga, soit une superficie de 13.886 hectares rĂ©parties sur 10 813 hectares d’espace terrestre et 3 073 d’espace maritime.

Aiguamolls (marais) de l’Empordà

Situé au nord de la Costa Brava, entre les localités de Castelló d'Empúries, Empuriabrava et Sant Pere Pescador, ce parc naturel est le second parc de Catalogne, de par sa grande concentration en espèces autochtones de flore et de faune. Le parc naturel Aiguamolls de l’Empordà est divisé en deux grandes aires, au nord et au sud du fleuve Muga ; elles réunissent les éléments les plus caractéristiques du paysage de la région de l’Alt Empordà.

Parc naturel du Montseny

Situé dans la partie inférieure de la zone sud de la Costa Brava, le Montseny est le massif le plus grand et le plus haut de la cordillère pré-littorale catalane, à cheval entre les démarcations de Barcelone et Girona. L’une des principales valeurs de ce massif tient à l’extrême variabilité des milieux qu’il présente, fruit des importants gradients de hauteur et de végétation ainsi que de la diversité de son relief. Chênes verts et pinèdes, bois de chênes lièges, chênaies et hêtraies sont parmi les systèmes qui composent un paysage forestier. Un autre des aspects dont tenir compte est le rôle du Montseny en tant que refuge de nombreuses espèces animales qui sont le propre de milieux d’une latitude plus élevée.

DĂ©veloppement touristique

Jusqu'à la fin des années cinquante, la région ne disposait guère d'infrastructures touristiques. Le paysage était resté intact et il attirait seulement des personnes qui avaient le goût de l'aventure. Son climat et ses plages sont propices à en faire un lieu de villégiature estival.

Durant la période franquiste, elle a fait l'objet d'un important développement de tourisme de masse couplé à des opérations de spéculation immobilière. Les résultats architecturaux sont régulièrement critiqués. Son relief accidenté rendait la construction parfois difficile, ce qui a protégé certains endroits les plus beaux contre les désirs des promoteurs.

La côte catalane voit alors fleurir plusieurs stations balnéaires comme Port-Bou, Colera, Llançà, El Port de la Selva, Cadaqués, Roses, Empuriabrava, Sant Pere Pescador, L'Escala, L'Estartit, Begur, Palafrugell, Palamós, Platja d'Aro, S'Agaró, Sant Feliu de Guíxols, Tossa de Mar, Lloret de Mar et Blanes. Toutes les villes de la côte n'ont cependant pas été vouées entièrement à l'activité touristique, telles notamment Cadaqués ou Begur.

Principaux attraits touristiques

Parc naturel du Cap de Creus

Paysage Cap de Creus

Péninsule située au nord de la Costa Brava, elle repose sur une assise géologique de plus de 450 millions d’années et, depuis 1984, est classé comme espace naturel protégé dans la catégorie des parcs naturels. Le parc s’étend sur les communes du Port de la Selva, de La Selva de Mar, de Llançà, Cadaqués, Palau-Saverdera, Pau, Roses et Vilajuïga. Le littoral en est extrême abrupt, aux eaux profondes, avec une foison d’îlots, de très hautes falaises, des écueils dénudés par l’érosion et les vents; et des calanques aux eaux transparentes, qui ne sont bien souvent accessibles que par la mer; à l’intérieur, des champs et des bois. Point le plus oriental de la Péninsule Ibérique, le flux des oiseaux migrateurs y est remarquable. Il faut principalement souligner la singularité de certaines roches dont les formes animales sont, avec le temps, devenues mythiques ; c’est le cas de l’aigle de Tudela et du lion du Cap Gros ou celui encore de la roche de l’île de Culleró, située face à la calanque du même nom et dont on dit qu’elle a inspiré Salvador Dalí dans Le Grand Masturbateur.

Sant Pere de Rodes

Sant Pere de Rodes.

Situé sur la commune du Port de la Selva, le monastère bénédictin de Sant Pere de Rodes s’élève au milieu de la montagne et domine toute la péninsule du Cap de Creus. Construit au Xe siècle, c’est le principal représentant de l’art roman dans les pays de Girona. À partir pratiquement de sa fondation, le pouvoir de ce monastère s’étendit jusqu’à dominer des territoires d’un côté et de l’autre des Pyrénées. De ce joyau de l’art roman il faut citer l’église, la tour-clocher du XIIe siècle et la tour de défense, de la même époque. L’année 1697 marqua le début de sa décadence et, à partir de ce moment, son influence s’affaiblit ; le lieu subit des sacs successifs qui expliquent la disparition de pièces aussi remarquables que la Bible de Saint Pierre. Le monastère bénédictin de Sant Pere de Rodes accueille maintenant le Centre d’Études du même nom. L’ensemble architectonique a aussi été choisi comme l’un des sièges du parc naturel du Cap de Creus. La majesté de l’architecture et la beauté d’un site qui domine toute la péninsule du Cap de Creus en font un spectacle.

Cadaqués

Baie de Cadaqués.

Commune côtière située au cœur de la péninsule du cap de Creus et entourée d’un beau paysage d’ardoise grise et oliviers. Dans le vieux village, les ruelles sinueuses, pavées et ornées de fleurs, offrent un contraste avec la blancheur des façades : il s’agit un bel exemple de l’architecture populaire méditerranéenne qui a su conserver tout le charme d’un petit village des pêcheurs. L’église paroissiale de Santa Maria est, probablement, l’un des édifices les plus emblématiques du village ; l’intérieur renferme un retable baroque sculpté, doré et polychrome qui date de 1727. Des artistes de renommée internationale comme Salvador Dalí, Federico Garcia Lorca, Luis Buñuel, Paul Éluard, Man Ray, André Breton ou Max Ernst, ont diffusé dans le monde entier le nom et l’image de ce village de pêcheurs. À l’extérieur de la ville, au bord de la plage de Portlligat, il y a la maison-atelier de Salvador Dalí, une ancienne baraque de pêcheurs que le peintre acheta et agrandit peu à peu. Avec le temps, cette construction que couronnent d’énormes œufs, est devenue l’un des lieux les plus emblématiques de Cadaqués.

Parc naturel des Aiguamolls de l’Empordà

Aiguamolls de l'EmpordĂ .

SituĂ©s au nord de la Costa Brava, entre les localitĂ©s de CastellĂł d'EmpĂşries-Empuriabrava et de Sant Pere Pescador, les marais de l'EmpordĂ  sont un espace humide entre les fleuves Muga et FluviĂ  ; Ă  l’origine ces marais couvraient toute la plaine qui entoure la baie de Roses et le bas Ter ; actuellement ils rĂ©unissent plus de 300 espèces d’oiseaux et une flore autochtone très variĂ©e. En termes biologiques, l’intĂ©rĂŞt fondamental des Aiguamolls de l’EmpordĂ  rĂ©side dans leur grande productivitĂ©, c’est-Ă -dire qu’ils rĂ©unissent des espèces animales et vĂ©gĂ©tales dans leur Ă©tat naturel, espèces particulièrement adaptĂ©es Ă  ce milieu comme c’est notamment le cas de la loutre, des cigognes, du martin-pĂŞcheur ou des iris jaunes et bleus. Avec une Ă©tendue de presque 4 800 hectares c’est, en importance, le second parc de Catalogne Ă  prĂ©senter de telles caractĂ©ristiques. Le parc naturel des Aiguamolls de l'EmpordĂ  est divisĂ© en deux grandes aires, au nord et au sud du fleuve Muga, et elles prĂ©sentent Ă  elles seules les Ă©lĂ©ments les plus caractĂ©ristiques du paysage de l'Alt EmpordĂ .

Gisement archéologique d’Empúries

Basilique paléochrétienne - Empúries.

Situé sur la commune de L’Escala, l’ensemble monumental d’Empúries est l’un des gisements gréco-romains les plus importants d’Espagne. Empúries, ou Emporiae, fut la porte par laquelle Grecs et Romains pénétrèrent dans la Péninsule et une colonie commerciale qui, avec les années, évolua en l’une des villes les plus prestigieuses de la Méditerranée. Actuellement, le gisement archéologique d’Empúries constitue une remarquable frise archéologique qui s’étend du moment où les Grecs décidèrent de fonder la nouvelle ville, au Ve siècle avant Jésus-Christ jusqu’à celui de son abandon définitif par les Romains au IIIe siècle après Jésus-Christ. Ses pierres nous apprennent ce qu’étaient les maisons grecques ou « stoas », où se trouvait l’agora ou le marché où s’établissaient les relations commerciales, ou encore le visage de leurs divinités. Pour ce qui est de la ville romaine, il faut mentionner la beauté des mosaïques qui sont conservées dans deux maisons, les restes du forum (ou place publique) ou encore les vestiges de la curie où se réunissait, le Conseil. Aussi il y a le musée monographique qui, situé dans un ancien couvent, expose des objets d’usage quotidien, des pièces d’art et des mosaïques.

ĂŽles Medes et massif du MontgrĂ­

ĂŽles Medes

Le petit archipel des Medes, situé au cœur de la Costa Brava et à faible distance du massif du Montgrí, est formé de sept îlots caractérisés par la richesse de leur écosystème, avec une flore et une faune autochtones très variées. La colonie de mouettes, la particulière végétation terrestre, les prés de posidonies et le fond marin corallien, en sont quelques exemples. Le massif su Montgrí, de nature calcaire, sépare les baies de Roses et du Ter, et apporte d’intéressants éléments de diversité écologique. Cette zone est principalement occupée par des pinèdes et des cistes qui accompagnent la végétation habituelle non seulement des milieux boisés mais aussi de toute la frange est, près de la mer.

Villages médiévaux de Pals et Peratallada

Tous deux sont situés dans la région du Baix Empordà. L’ancien centre de Pals est établi sur un monticule qui domine les environs. Deux des éléments les plus représentatifs du bourg sont la Tour des Heures, exemplaire de tour romaine circulaire, et l’église de Sant Père. Il faut aussi remarquer au cours de la promenade une intéressante succession de styles particulièrement visibles dans les fenêtres, les arcs, les puits et les linteaux et qui s’étend du roman au XVIIIe siècle. Aussi remarquable le mirador du Pedro oú l’on peut apercevoir les îles Medes, le Montgrí, le Canigou et l’Albera. Peratallada est un ancien centre fortifié surgi autour du château de la famille des Peratallada et qui est principalement caractérisé par son Donjon, l’un des exemplaires les plus remarquables du pays. La majorité des rues, où abondent les détails gothiques, débouchent sur la Plaça Major, l’un des lieux les plus emblématiques du village.

CĂ©ramique de La Bisbal

La céramique est le pilier de l'économie locale de La Bisbal d'Empordà.

La qualité des argiles et la tradition artisanale ont fait de La Bisbal d'Empordà la capitale de la céramique. À la différence d’autres centres céramistes, La Bisbal ne produit pas seulement des articles en terre cuite et en brique mais un important secteur se consacre aussi à la céramique décorative et de construction. Le visiteur se heurte à la céramique dès le moment où, par la route, il atteint les premières maisons de la commune, capitale du Baix Empordà. La plupart des établissements disposent de leur propre atelier de céramique. La visite à la « capitale de la céramique » est complétée par celle du musée que la commune a consacré à cette activité, précisément installé dans une ancienne fabrique de céramique.

La vieille ville de Girona

Girona trouve ses origines dans le Paléolithique inférieur ; les ibères, les Romains et les arabes, sans oublier l’importante communauté juive qui vécut dans la ville entre les IXe et XVe siècles, sont quelques-uns des peuples et quelques-unes des cultures qui l’occupèrent successivement. Il n’y a rien d’étonnant à ce que des vestiges de toutes ces civilisations peuplent chaque recoin des rues de son centre historique. Plus de mille and d’histoire cohabitent dans la Girona ancienne qui se distribue autour de la cathédrale, d’une seule nef, construite entre les XIVe et XVIIe siècles. Au pied de ce temple s’étend le call — ou quartier juif —, un labyrinthe de ruelles où s’est installé le centre Bonastruc ça Porta. Le monastère roman de Sant Pere de Galligants, l’ancienne collégiale gothique de Sant Feliu où sont conservées les reliques de San Narcís, patron de la ville, la promenade archéologique, les remparts, les bains arabes et les maisons sur l’Onyar sont des lieux incontournables de visite.

Village ibère d’Ullastret

Village ibère d’Ullastret.

Important glissement ibère qui date du VIIe siècle av. J.-C. et qui se dresse sur la colline de Sant Andreu, à environ deux kilomètres du village d’Ullastret. Pendant que les ibères occupèrent cette zone, ils construisirent une grande enceinte fortifiée et établirent une culture propre qui se traduit tant par la structure urbanistique que par les rituels funéraires et les diverses activités sociales qu’ils entreprirent. Actuellement on peut encore voir la disposition des rues adaptées à la forme de la montagne, les maisons, les citernes creusées dans le rocher, les temples et l’extraordinaire muraille à tours carrées et rondes. Ces matériaux permettent de situer la première installation pré ibère à la fin du VIIe siècle av. J.-C. et le premier village ibère vers les années 550 av. J.-C. Au début du IIe siècle av. J.-C., le lieu fut abandonné. Le musée archéologique d’Ullastret, situé dans le gisement lui-même, permet d’admirer les restes archéologiques trouvés lors des excavations successives réalisées dans le village ibère.

Calanques de Begur et de Palafrugell, et phare de Sant SebastiĂ 

Begur

Les calanques sont l’aspect le plus captivant de la Costa Brava, lĂ  oĂą la montagne et la mer embrassent de petits villages de pĂ©cheurs entourĂ©es de sable. Des calanques comme celles de Begur –Sa Riera, Aiguafreda, et Sa Tuna- ou celles de Palafrugell –Tamariu, Llafranc et Calella- sont absolument Ă  voir si l’on veut comprendre l’essence de la cĂ´te de Girona. Les falaises abruptes, les eaux transparentes et la vĂ©gĂ©tation exubĂ©rante qui entoure la frange cĂ´tière du Baix EmpordĂ  font de cette zone l’expression maximale du paysage de la Costa Brava. Un lieu de visite obligatoire est le phare de Sant SebastiĂ , Ă  Llafranch, mirador privilĂ©giĂ© qui se dresse Ă  167 mètres au-dessus du niveau de la mer et sur lequel s’élèvent le sanctuaire baroque et l’hĂ´tellerie du mĂŞme nom. La vue panoramique que l’on a sur les baies de Llafranch et de Calella est d’une grande beautĂ©, tout comme le sont aussi celles du secteur du Salt d’en Romaboira et des espaces cĂ´tiers situĂ©s au nord, dans la zone de la calanque du Cau et de la montagne des Frares.

La vieille ville (centre historique) de Tossa de Mar

Tossa de Mar.

C’est dans la localité de Tossa de Mar, dans la région de la Selva, que se trouve l’une des murailles médiévales les plus importantes de la Costa Brava. Elle se caractérise surtout par les spectaculaires tours de défense qui protègent le centre historique de la ville. La première mention de la Tossa médiévale date de 966. Le château, édifié en 1187, fut utilisé pour défendre la côte mais il fut abandonné au XIXe siècle et ses restes employés pour construire un phare. Entre les XIIe et XIVe siècles, l’enceinte fortifiée fut construite pour se défendre face aux incursions des pirates. On conserve encore la presque totalité du périmètre original et trois grandes tours cylindriques appelées du Codolar, des Heures et de Joanàs. En 1931, la vieille ville de Tossa fut déclarée Monument Historique et Artistique National. Les remparts du cap de Tossa sont actuellement le seul exemplaire de village médiéval fortifié qui existe encore sur la côte catalane. La beauté de ses plages et son patrimoine artistique et culturel ont fait de ce lieu un point de référence incontournable du tourisme.

Les jardins botaniques de la Selva maritime

Situés entre Blanes et Lloret de Mar, ces impressionnants balcons sur la Méditerranée réunissent tout ensemble plantes autochtones et espèces végétales propres aux tropiques. Les jardins de Santa Clotilde, à Lloret de Mar, furent conçus en 1919 par l’architecte Nicolau Maria Rubió i Tudurí et se caractérisent par l’absence de fleurs, qui contraste nettement avec la grande varieté des plantes. La maison qui couronne ce jardin accueille quatre importantes collections : peinture, tapis, bateaux miniatures et céramique catalane. Pinya de Rosa, entre Blanes et Lloret, a pour particularité d’avoir adapté au contexte méditerranéen des espèces végétales caractéristiques des tropiques. À Blanes, Marimurtra accueille l’une des stations biologiques les plus importantes de la Méditerranée et réunit non seulement des plantes et des arbres autochtones mais aussi des espèces végétales venues du monde entier.

Le Triangle dalinien

Maison-musée de Portlligat

La vie et l’œuvre du peintre de Figueres se condensent en trois espaces emblématiques. Au théâtre-musée de Figueres on peut admirer des œuvres comme Galarina, Le Spectre du sex-appeal ou Léda atomique, des installations surréalistes comme le Taxi pluvieux ou la salle Mae-West et des obsessions récurrentes comme ses racines ampurdanaises ou le visage de Gala. Le second espace est la maison-musée de Portlligat, à Cadaqués, un ensemble de baraques de pêcheurs que Dali reforma pour y fixer sa résidence-atelier ; le résultat en est une structure labyrinthique, aux petits espaces qui s’enchaînent dans une suite de dénivellations, où sont conservés les meubles et les objets personnels du peintre. Le triangle est complété par le Château de Púbol, sur la commune de La Pera, dans le Baix Empordà, un château que Dalí offrit à Gala pour tenir sa promesse d’en faire la reine d’un château. Outre la collection d’art, sont remarquables les appartements privés de sa muse, sa collection de vêtements de haute couture, la Cadillac qui appartint au ménage et la crypte où est enterrée Gala.

Le lac de Banyoles

Le lac de Banyoles

Situé dans la région du Pla de l'Estany, c’est le lac naturel le plus grand de Catalogne et l’un des plus grands de la péninsule Ibérique, d’une superficie de 107 hectares et d’une profondeur encore inconnue en certains points. Il s’est créé à la suite d’une série d’effondrements karstiques et tectoniques, et il est alimenté de façon souterraine à partir de fleuves qui proviennent de la Alta Garrotxa. Les petits étangs qui l’entourent sont le fruit du même phénomène bien que certains présentent des aspects particuliers comme celui de Can Cisó, qui se teint périodiquement en rouge de par l’action de certaines bactéries. Les fouilles réalisées autour du lac le relient à des cultures paléolithiques ou néolithiques, ce que corroborent les restes exceptionnels du village néolithique de la Draga. Actuellement, le lac est un espace public très fréquenté où l’on tente d’établir un prudent équilibre entre les nécessités de préserver l’environnement et la pratique de certaines activités qui le respectent, comme les promenades en bateau et les sports aquatiques. À ce sujet, il faut dire que le lac de Banyoles fut l’un des sièges des Jeux olympiques Barcelona 92 et, en 2004, le siège du Championnat du monde d’aviron.

Festivals de musique de Torroella de MontgrĂ­ et de Peralada

Auditorium du Parc du Château de Peralada

Entre les mois de juillet et d’août, les communes de Peralada et de Torroella de Montgrí accueillent d’excellentes propositions musicales et théâtrales qui réunissent des artistes mondialement connus. Ces deux communes font partie de l’Association européenne des festivals de musique. D’un côté, à Peralada, les jardins et l’église du château, ainsi que le cloître de Sant Domenec accueillent le Festival International de Musique qui porte le nom de la commune. Danse, opéra, théâtre et spectacles qui utilisent les dernières technologies musicales et audiovisuelles, et la présence de figures emblématiques du panorama artistique international sont parmi les ingrédients qui, une année après l’autre, font du Festival International Castell de Peralada, l’un des plus importants du mode lyrique. De l’autre, le festival qui, depuis une vingtaine d’années, envahit de musique les étés de la commune de Torroella de Montgrí, combine les interprétations classiques et ce que l’on appelle les musiques du monde ou compositions ethniques aux racines populaires, et réunit d’importants interprètes mondialement connus. Le Festival international de Torroella de Montgrí est complété par une série de cours d’interprétation musicale.

Transport

La situation et les caractéristiques géographiques des régions de Girona entraînent une grande diversité des vols et des systèmes de communication : transports routiers, maritimes, ferroviaires et aériens.

Transport aérien

L'aĂ©roport de GĂ©rone-Costa Brava ou aĂ©roport de GĂ©rone est un aĂ©roport situĂ© Ă  VilobĂ­ d'Onyar, Ă  12 km au sud de la ville de GĂ©rone au nord-est de l'Espagne. Il s'agit de l'un des principaux aĂ©roports en Catalogne, avec celui de Barcelone. L’aĂ©roport est le centre d’une importante activitĂ©, tant du point de vue touristique que commerciales ou industriel ; il offre des lignes rĂ©gulières vers diverses villes europĂ©ennes et reçoit un important volume de trafic de vols charters. Depuis l'aĂ©roport, il est facile de se rendre dans les stations balnĂ©aires de la Costa Brava. L’aĂ©roport de Perpignan-Rivesaltes est un aĂ©roport du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es-Orientales que pour sa proximitĂ© avec la frontière de l’Espagne, aussi offre un trafic de tourisme Ă  la Costa Brava. L’aĂ©rodrome d’Empuriabrava est consacrĂ© Ă  l’aĂ©ronautique sportive et au parachutisme.

Transport par chemin de fer

Les services ferroviaires de la Costa Brava se concentrent sur deux lignes conventionnelles et une moderne. L’une qui suit la côte sud, de Barcelone à Blanes et à Maçanet de la Selva, où elle rejoint la seconde ligne qui, provenant de Madrid et de Barcelone, traverse le territoire du sud au nord jusqu’à la frontière avec la France. Depuis le 15 décembre 2013 est possible la connexion entre la Costa Brava et Europe grâce à la ligne de LGV Madrid-Barcelone-Figueras qui connecte Paris avec Madrid. Les stations près de la Costa Brava sont Figueres-Vilafant et Girona.

Transport routier

Des lignes régulières d’autobus desservent la presque totalité des localités du territoire et relient la côte à l’arrière-pays et aux régions de montagne. Les voyageurs disposent aussi, suivant leurs préférences, de services de taxi et de sociétés de location de véhicules sans chauffeur.

Transport maritime

Tout le long de la côte, il existe une offre de ports de plaisance, de pêche et de commerce. Autour d’eux s’est développée une multitude de services destinés à répondre à la demande touristique, particulièrement en ce qui concerne les croisières et les lignes régulières qui desservent les plages et les lieux les plus importants.

Galerie

Notes et références

  1. « GDLC - costa », sur www.diccionari.cat (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

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