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Carl Faust

Carl Faust, né à Hadamar (Francfort-sur-le-Main) le et mort à Blanes (La Selva), le , est un homme d’affaires et mécène scientifique allemand.

Carl Faust
Carl Faust
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  78 ans)
Blanes (Catalogne)
Nationalité
Activité

Etabli en Catalogne à partir de 1897, même si dès son plus jeune âge il montre de l’intérêt pour les sciences naturelles, ses parents jugent souhaitable de lui faire étudier le commerce, afin qu’il puisse bien gagner sa vie et pour leur permettre de s’occuper de ses autres frères[1]. Il arrive à Barcelone, tout d’abord en tant que travailleur de l’entreprise Frères Körting, puis il se met à son compte. Cependant, lorsqu’il passe la cinquantaine, il décide de récupérer ses rêves de jeunesse et de se consacrer à la science, ce qu’il fait en investissant sa fortune dans la construction d’un jardin botanique qui devait également être un centre de recherche et de pédagogie pour les Européens du centre et du nord du continent, qui trouveraient à Blanes les conditions propices pour de nombreuses plantes de climats arides et tropicaux qui, dans leurs pays d’origine, ne pouvaient pousser qu’en serres.

Il nomme le jardin Marimurtra, en unissant en un seul mot une des plantes mĂ©diterranĂ©ennes caractĂ©ristiques qui pousse sur ces terrains, le myrte, et la MĂ©diterranĂ©e, qui baigne les pieds du jardin[2]. Un Patronat gère la Fondation PrivĂ©e qui, dès sa mort, garantit la continuitĂ© de son projet altruiste

Biographie

Enfance et jeunesse

Carl Faust est nĂ© au sein d’une famille de la BildungsbĂĽrgertum, terme dĂ©finissant une nouvelle classe sociale qui apparut dans la nouvelle Allemagne, du fait du dĂ©veloppement des grandes villes et d’un modèle libĂ©ral d’État. Il s’agissait d’une classe Ă©duquĂ©e et aisĂ©e, sans origine nobiliaire, qui aspirait Ă  avoir une incidence sur les affaires d’État Ă  travers sa position, obtenue grâce Ă  l’étude des sciences humaines, de la science ou de la littĂ©rature. Elle Ă©tait associĂ©e Ă  la construction d’infrastructures, l’expansion du commerce et l’industrialisation et la crĂ©ation des institutions d’État. C’est pour cela qu’il fut envoyĂ© Ă  la Bockenheimer Realschule, un lycĂ©e de formation professionnelle supĂ©rieure de bon niveau. Lorsqu’il termina l’étape secondaire, il y avait acquis de bonnes connaissances en sciences et en langues.  

L’école Ă  peine finie, il obtient un contrat d’apprenti dans l’entreprise commerciale Besthorn de Francfort, oĂą il reste jusqu’au moment oĂą il est appelĂ© pour accomplir son service militaire ; un service qu’il concilie avec un emploi Ă  caractère administratif dans la distillerie de liqueurs et vinaigres de Friedrich Meckel dans la ville de MĂĽllheim. MĂŞme si l’expĂ©rience militaire ne lui plait absolument pas, l’occupation dans la distillerie lui apporte une bonne expĂ©rience professionnelle et lui permet de vivre Ă  l’extĂ©rieur de la caserne. 

Pendant l’été 1897, alors qu’il vient de finir un cours de formation à l’École d’Hommes d’Affaires de Francfort, une opportunité qu’il ne peut laisser échapper se présente à lui : un ami de son père, Herr Pütz, lui propose de faire partie d’une nouvelle délégation que l’entreprise Körting Gebrüder, de Hanovre, prévoit d’ouvrir à Barcelone. Et le jeune homme de vingt-trois ans bien élevé, raffiné et bien formé décide d’accepter l’offre. Le 11 octobre, il entreprend un voyage qui changera sa vie à jamais.

Arrivée à Barcelone

Frères Körting est une entreprise spĂ©cialisĂ©e dans la vente de valves, tuyaux, robinets, appareils de mesure de fluides, et de systèmes primitifs de chauffage  et de ventilation qui lui attribuent une position avant-gardiste face Ă  la technologie très changeante et innovante qui a surgi avec la seconde rĂ©volution industrielle. Faust n’a pas trop de difficultĂ©s Ă  apprendre les routines de son nouvel emploi, et au bout de quelques annĂ©es, il est nommĂ© gĂ©rant responsable de la filiale espagnole de l’entreprise[3].

Il est séduit par son pays d’accueil, qu’il identifie à la terre des orangers en fleur de Wilhelm Meister, personnage principal d’une des œuvres fondamentales du romantisme allemand écrite par Goethe, qu’il admire. Il se fait des amis, prospére professionnellement et s’enracine de telle sorte qu’au fil des années, il reconnaît se sentir plus Catalan qu’Allemand. Il s’implique activement dans la vie sociale et culturelle de Barcelone, et devient le premier membre des différentes entités culturelles allemandes ayant leur siège dans la ville, puis il fait partie de la masse sociale de clubs et entités du pays, comme le Club Natation Barcelone (il en est l’un des premiers membres et fait partie du Conseil d’administration du Club pendant une brève période)[4], le Centre Excursionniste de Catalogne, le FC Barcelone, l’Association de Musique de Chambre ou le Cercle Équestre. Dans tous ces secteurs, il fait la connaissance de personnages importants de la nombreuse colonie allemande en Catalogne, du monde du sport et de la culture. De là surgit un groupe d’amis avec lesquels il partage des soirées musicales et littéraires dans l’appartement qu’il loue dans la rue Salmerón à Barcelone, actuellement la rue Gran de Gràcia. Parmi ce cercle d’amis, on peut nommer le violoniste Màrius Mateo, le joueur de water-polo et avocat Ricardo Luján, le poète des Canaries Néstor Martín Fernández de la Torre ou le diplomate Rafael Maspons de Grassot.

Faust et Kammann

Une série de désaccords avec la direction de Körting amène Faust à considérer la création de sa propre entreprise en 1908 ; c’est ainsi qu’il fait la connaissance de Wilhelm Karmann, un autre homme d’affaires allemand, un peu plus jeune que lui, qu’il a côtoyé à une certaine époque dans l’entreprise, et qui a lui-même envie de créer sa propre entreprise. Ils l'enregistrent ainsi tout d’abord à Düsseldorf (Allemagne), puis en Espagne.

Tous deux misent sur le potentiel industriel de la Catalogne et ils décident de créer leur entreprise dans un domaine qu’ils connaissent bien : les pièces, les machines et les installations industrielles. Ils accordent de se partager la tâche. Ainsi, Faust se charge de l’administration alors que Kammann est responsable des voyages et d’être en contact avec les fournisseurs et les clients. L’idée initiale est qu’il s’agit d’une entreprise de vente de machines et d’accessoires pour l’industrie, tuyaux et pièces métalliques, mais très tôt, ils se rendent compte de l’éventail de possibilités d’affaires et ils élargirent l’offre en proposant des valves, robinets, chauffages, appareils d’élévation, chaudières à vapeur et pompes à eau, avec une particularité qui les rend absolument innovateurs à l’époque : ils offrent des instructions d’utilisation et de montage, en plus de recommandations de sécurité afin d’éviter des accidents[5].

Le rythme de croissance de l’entreprise est très bon jusqu’à ce qu’éclate la Première Guerre mondiale en 1914. MalgrĂ© le fait que la neutralitĂ© de l’Espagne favorise une dynamique productive marquĂ©e et une exportation constante de tout type de produits vers les pays en guerre, dans le cas de Faust et Kammann c'est un drame, puisque leur entreprise fonctionne Ă  l’inverse, et le conflit paralyse les industries qui ne sont pas destinĂ©es exclusivement Ă  du matĂ©riel de guerre. Ainsi donc, le stock de produits est très limitĂ© au cours des quatre annĂ©es suivantes. De plus, les communications sont mal en point et la circulation de marchandises est très restreinte. De ce fait, les commandes n’arrivent pas Ă  Barcelone, et l’entreprise se voit obligĂ©e de chercher de nouveaux fournisseurs et franchir un grand pas dans sa capacitĂ© Ă©conomique et matĂ©rielle : c’est de cette façon qu’ils Ă©tablissent les premiers contacts directs avec les États-Unis et qu’ils augmentent le capital social. Cette Ă©preuve surmontĂ©e, l’entreprise entre Ă  nouveau dans une pĂ©riode d’expansion qui rend possible l’ouverture de dĂ©lĂ©gations Ă  Valence, SĂ©ville, Madrid et Bilbao ; mais en mĂŞme temps, des conflits appaissent entre les associĂ©s, et ils Ă©clatent Ă  partir de 1925 lorsque Faust explique Ă  Kammann son dĂ©sir de mettre en marche un projet qui lui tient Ă  cĹ“ur depuis longtemps dĂ©jĂ  : construire un jardin botanique sur la Costa Brava. Quelques annĂ©es auparavant, il avait commencĂ© Ă  acheter des terrains, et il avait fait faire le plan d’une maison pour y vivre et Ă  ce moment, dĂ©finitivement, il a pris la dĂ©cision de commencer, dès qu’il le peut, la configuration du jardin. Il demande donc Ă  son associĂ© de faire une Ă©valuation Ă©conomique de Faust et Kammann, et il lui demande s’il est prĂŞt Ă  continuer l’entreprise seul, ce qu’il accepte[6]. Mais les choses ne seront pas aussi simples, et le dĂ©sengagement dĂ©finitif de Faust de l’entreprise ne fut une rĂ©alitĂ© qu’au dĂ©but des annĂ©es 1940.

Carl Faust avec Dr Solé i Pla au jardin Marimurtra

L’idée d’un jardin botanique

Quoi qu’il en soit, entre 1925 et 1927, Faust abandonne petit Ă  petit ses principales obligations et il se met Ă  travailler dans la configuration du jardin botanique. C’est pendant ses annĂ©es d’excursionnisme, d’amitiĂ©s et de dĂ©couverte du pays qu’il remarque le point initial de la Costa Brava, dans la petite ville marine de Blanes. Ainsi, en 1918, il a acquis des premiers terrains de garrigues qui, inclinĂ©s sur la mer et situĂ©s entre le couvent de Sant Francesc et la crique Sa Forcanera, ont attirĂ© son attention.   

Il ne lĂ©sine ni sur les efforts ni sur l’argent pour voir son rĂŞve se rĂ©aliser. En 1921, les travaux de construction de la maison et de la bibliothèque ont dĂ©jĂ  commencĂ© (une bibliothèque qu’il complètera avec des Ĺ“uvres contemporaines et anciennes jusqu’à la fin de ses jours). Les plans des bâtiments sont rĂ©alisĂ©s par l’architecte Josep Goday (es), qui a Ă©galement dessinĂ© les grandes lignes du futur jardin, qui culmine avec l’édification d’un petit temple d’inspiration hellĂ©nique dans l’espace le plus escarpĂ©, lĂ  oĂą les falaises tombent Ă  pic dans la mer ; un petit temple qui cependant ne fut pas totalement achevĂ© avant 1940.

Le vĂ©ritable changement se produit lors de l’arrivĂ©e, en janvier 1927, du Suisse Zenon Schreiber, un paysagiste et jardinier qui, avec quatre ou cinq hommes sous ses ordres, travaille les quatre annĂ©es suivantes pour adapter tout l’espace : ils dĂ©placent des tonnes de pierres depuis la carrière situĂ©e Ă  un extrĂŞme de la propriĂ©tĂ© - carrière qui sera transformĂ©e quelques annĂ©es plus tard en Ă©tang, jusqu’à l’entrĂ©e du jardin, oĂą ils construisent une rocaille ; ils assèchent Ă©galement le terrain de façon Ă  pouvoir y faire des plantations, mettent de grandes quantitĂ©s d’engrais (qui arrivent Ă  Blanes dans des wagons de train), et ils ouvrent et entretiennent les chemins. Une tâche rĂ©ellement immense, qui permet au successeur de Schreiber, le paysagiste Allemand Wilhelm Narberhaus[7], Ă©galement renommĂ©, de planifier les zones et d’ordonner quoi planter Ă  chaque endroit. Narberhaus donne de la cohĂ©rence et de la consistance au projet de jardin qui tenait tant Ă  cĹ“ur Ă  Faust.

L’évolution de Marimurtra

MĂŞme si Marimurtra est respectĂ© pendant les annĂ©es de la guerre civile (il est administrĂ© Ă  cette Ă©poque par le gĂ©rant de Faust et Kammann Empresa Colectivizada et surveillĂ© et entretenu par le maĂ®tre-jardinier Miquel Aldrufeu, le constructeur Josep Burcet et le jardinier SuĂ©dois Erik Svensson), la possibilitĂ© que son jardin soit saisi ou sĂ©vèrement abĂ®mĂ© amène Faust Ă  considĂ©rer l’idĂ©e de constituer une fondation Ă  l’étranger qui veillerait sur lui. Ainsi, depuis Genève, il crĂ©e la Station internationale de biologie mĂ©diterranĂ©enne[8], composĂ©e d’un Patronat avec une reprĂ©sentation de diffĂ©rentes sociĂ©tĂ©s botaniques et d’histoire naturelle europĂ©ennes dont la mission principale est d’administrer et de gĂ©rer le jardin et ses biens, tout en Ă©vitant une Ă©ventuelle confiscation, puisqu’il s’agit d’une propriĂ©tĂ© internationale. Elle assure en mĂŞme temps la continuitĂ© de son Ĺ“uvre après son dĂ©cès.  

Ă€ cette Ă©poque, Marimurtra a dĂ©jĂ  les trois jardins caractĂ©ristiques qui le forment actuellement : le premier, qui abrite la flore des Canaries et des climats arides, avec une pergola qui apporte de l’ombre aux plantes qui en ont besoin ; le deuxième qui commence Ă  voir pousser des fleurs tropicales et sous-tropicales ; le troisième qui est sur plan mais est encore Ă©minemment vierge.

Carl Faust ne cesse d’écrire Ă  des amis, des connaissances et des personnalitĂ©s politiques et scientifiques afin d’obtenir la lĂ©galisation de sa Fondation et par lĂ  mĂŞme la prĂ©servation du jardin, en vain. Il fait tout cela tout en consacrant des efforts Ă  aider des amis et de jeunes chercheurs Ă  s’en sortir dans l’Espagne de l’après-guerre. Lui-mĂŞme a certaines difficultĂ©s Ă©conomiques qui l’obligent Ă  ne compter que sur un travailleur permanent, Avelino Rabassa, qui fait son possible pour prĂ©server le jardin.  

Dernières années

Faust s’installe définitivement à Marimurtra dès la fin de la Guerre Civile. Il voyage de moins en moins et ne se déplace qu'à Barcelone, se détachant progressivement du travail, des entités et des possessions qu’il y a. Il meurt en 1952, à 78 ans, après avoir beaucoup souffert les dernières années.

Activité scientifique

Ă€ partir du moment oĂą Faust prit la dĂ©cision de crĂ©er le jardin botanique, il commença en parallèle un processus d’apprentissage scientifique, botanique et taxonomique Ă  partir de la lecture de nombreuses Ĺ“uvres et de la mise en place de contacts aussi bien nationaux qu’internationaux. Il commença ainsi une belle amitiĂ© et une collaboration avec Pius Font I Quer, pionnier dans l’étude systĂ©matique de la botanique en Catalogne, qui avait une volontĂ© Ă©vidente de modernisation ; et, grâce Ă  lui, il connut Ă©galement d’autres spĂ©cialistes comme Josep Cuatrecasas, Miquel Aldrufeu ou Carlos Pau.

Le premier conseiller du jardin fut l’Allemand Alwin Berger, qui s’était occupĂ© de l’entretien des jardins de Sir Thomas Hanbury Ă  La Mortola (Vintimille, Italie), pendant dix-sept ans,  et Ă  cette Ă©poque il Ă©tait responsable de botanique au MusĂ©e d’Histoire naturelle de Stuttgart; mais des relations Ă©pistolaires ou personnelles se succĂ©dèrent Ă©galement avec des experts reconnus au niveau europĂ©en : Walter Kupper, Erich Wedermann, Gustav Senn, Oscar Burchard, Robertson Prowschosky, Friedrich Wettstein et Josias Braun-Blanquet, un Suisse Ă©tabli Ă  Montpellier qui lui ouvrit un large Ă©ventail de possibilitĂ©s avec le modèle que reprĂ©sentait sa Station Internationale de GĂ©obotanique de la Flore MĂ©diterranĂ©e (SIGMA). La SIGMA fonctionnait comme un centre de recherche scientifique, particulièrement important dans  le domaine de la phytosociologie, avec la promotion d’études multidisciplinaires, de publications et de relations internationales. De fait, Faust, Faust organisa une des expĂ©ditions de la SIGMA en Catalogne, en 1934, qui regroupa dans le pays un nombre considĂ©rable de spĂ©cialistes de tout le continent[9].

Carl Faust avec les jeunes scientifiques du stage d'été de 1949. De gauche à droite: Pere Arté, Bonaventure Andreu, Ramon Margalef, Miquel Duran, Manel Gómez Larrañeta, Miquel Massutí, Carl Faust, Julio Rodríguez Roda et Josep Maria Camps. Carles Bas manque, peut-être qu'il ferait la photographie

Notes et références

  1. « Je suis l’aîné de sept frères et sœurs, et mon père disait : Si je te fais étudier, toi, qui sait s’il me restera de l’argent pour les petits. Je n’eus pas d’autre choix que d’accepter et je me consacrai au commerce », Lettre de Carles Faust à Josep Cuatrecasas, 19 décembre 1948. Archive de la Fondation Carl Faust (AFCF).
  2. Concrètement, la trouvaille d’un myrte au fruit blanc dans une des falaises lui donne l’idée du nom. Guillermo Narberhaus, El jardí botànic Marimurtra a Blanes, traduction d’Eva González Sales, février 2007. Original : Der Botanische Garten Marimurtra in Blanes, AFCF.
  3. Acte de Pouvoirs octroyé par la Société anonyme espagnole Körting en faveur de M. Carlos Faust Schmidt, 3 juillet 1903, AFCF.
  4. La Il·lustració Catalana, numéro 386, 23 octobre 1910, p. 680.
  5. Maite Baratech, Faust y Kammann. 100 años de historia, Barcelone, Faust y Kammann, 2010, p. 12.
  6. Pour les changements de la composition du conseil d’administration, consultez le Registre de la Propriété de Barcelone, feuille 16517 (Faust y Kammann). Copie déposée aux AFCF.
  7. Pour une biographie de Narberhaus, voir Maria Àngela Sagrera, Guillermo Narberhaus Flamm i Blanes, dans Blanda, numéro 12. Blanes: Ajuntament de Blanes i Arxiu Municipal de Blanes, 2009, p. 62-75.
  8. Acte de fondation de la Station Internationale de Biologie Méditerranéenne devant le notaire Ernst Miescher, 23 mars 1937 (versions en allemand et en espagnol), AFCF.
  9. Un des témoignages de l’expédition fut du Suisse Heinrich Frey, qui l’intégra dans Recuerdos de un hispanófilo suizo, dans Homenaje almeriense al botánico Rufino Sagredo, Almería: Instituto de Estudios Almerienses, 1982, p. 147-167.

Bibliographie

  • Maite Baratech, Faust y Kammann. 100 años de historia, Barcelone, Faust y Kammann, 2010.
  • Josep Maria Camarasa, Les llargues vacances del 36 de Carl Faust, dans Blanda, numĂ©ro 9, Blanes: Ajuntament de Blanes i Arxiu Municipal de Blanes, 2006, pages 58-73.
  • Josep Maria Camarasa, Carl Faust i el jove Margalef, dans Omnis Cellula, numĂ©ro 29, dĂ©cembre 2012, pages 36-37.
  • Josep Maria Camarasa, MarĂ­a Elvira Silleras, El llegat de Carl Faust. Un discret mecenatge de les ciències de la natura a casa nostra, dans Mètode, numĂ©ro 76, pages 26-30.
  • Noel ClarasĂł, Recuerdo de Carlos Faust, dans Blanes, numĂ©ro 1, 1966.
  • Pius Font i Quer, Karl Faust Schmidt, dans Collectanea Botanica, vol. 3, fasc. I, 1952.
  • Eduard PuigventĂłs LĂłpez, La RepĂşblica dels biòlegs. Biografia de Carl Faust, Giron : Documenta i FundaciĂł Privada Carl Faust, 2019.
  • Maria Ă€ngela Sagrera, Guillermo Narberhaus Flamm i Blanes, dans Blanda, numĂ©ro 12, Blanes: Ajuntament de Blanes i Arxiu Municipal de Blanes, 2009, p. 62-75.

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