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Communication non verbale

La communication non verbale (ou langage du corps) dĂ©signe tout Ă©change n'ayant pas recours Ă  la parole. Elle ne repose pas sur les mots (pratiques linguistiques), mais sur plusieurs champs extralinguistiques correspondant Ă  des signaux sociaux ou catĂ©gories fonctionnelles, objets d'Ă©tudes de diffĂ©rentes disciplines : communication para-verbale (communication vocale comprenant les traits prosodiques, les onomatopĂ©es, le rire, la toux, etc., et parfois distinguĂ©e de la communication non verbale) analysĂ©e par la paralinguistique (en), gestes (mouvements du corps, gestuelle, actions et rĂ©actions) et expressions faciales (dont les micro-expressions) Ă©tudiĂ©s par la kinĂ©sique et la gestique, contact visuel et rĂŽle du regard (clin d'Ɠil complice, regard dĂ©sapprobateur ou sceptique
) analysĂ©s par l'oculĂ©sique (en)[1], contact corporel (poignĂ©e de main, cĂąlin, baiser
) Ă©tudiĂ© par l'haptologie (en), rapport aux odeurs par l'olfactique, distance physique entre les individus et utilisation de l'espace Ă©tudiĂ©es par la proxĂ©mique, rapport au temps par la chronĂ©mique (en), tenue vestimentaire, posture, ainsi que d'autres signaux, conscients ou inconscients[2] - [3]. La communication non verbale s'intĂ©resse aussi Ă  l'environnement, c'est-Ă -dire au lieu dans lequel les interactions se dĂ©roulent, et au contexte (culture Ă  contexte fort ou faible), Ă©tudiĂ©s par la systĂ©mologie[4].

Tableau de symboles de communication non verbale de patients.

La communication non verbale relÚve des domaines de la psychologie et de l'éthologie. Elle bénéficie d'apports provenant de l'anthropologie, de la sociologie, de l'ethnologie et des neurosciences. Les récentes avancées technologiques dans le domaine de l'imagerie cérébrale permettent aujourd'hui de préciser des connaissances et des observations du passé. Une discipline pseudo-scientifique créée par Philippe Turchet a fait d'une des dimensions du non verbal, la synergologie, son objet d'étude.

Les interlocuteurs rĂ©agissent inconsciemment aux messages non verbaux mutuels. Ils ne se rendent pas compte qu'ils communiquent de nombreuses informations Ă  leur insu. Un dĂ©saccord entre deux interlocuteurs peut survenir alors que le message verbal (les mots) sont pourtant positifs. La communication non verbale ajoute une dimension supplĂ©mentaire au message, pouvant parfois ĂȘtre en contradiction avec celui-ci. De plus, la part de non verbal que l'on peut distinguer chez notre interlocuteur peut nous informer sur lui, son humeur, son envie, sa santĂ©, etc..

La langue des signes, utilisée par les sourds et les malentendants, n'est pas une transcription du langage parlé ; c'est donc un mode de communication véritable, et non un code, ni un mode de communication non verbal.

DĂ©finition et typologie

Types de communication non verbale

On peut distinguer :

  • les actes volontaires de communication majoritairement conscients : l'Ă©metteur et/ou la cible rĂ©alise des actions dans un but donnĂ© ;
  • les actes involontaires de communication majoritairement inconscients : l'Ă©metteur et/ou la cible est l'auteur d'actions ou de rĂ©actions Ă©chappant au contrĂŽle conscient (ex. : rĂ©actions Ă  un danger ou Ă  une situation inconfortable). Il peut y avoir une mobilisation des processus de type phĂ©romonal ou hormonal ;
  • les actes de communication impliquant ou non le contact physique avec l'autre (des caresses aux coups) ;
  • les messages discrets (Ă©ventuellement quasi-subliminaux) ou ostentatoires ;
  • la communication comprise instantanĂ©ment par les personnes prĂ©sentes. TrĂšs rapide et instinctive, elle ne nĂ©cessite pas la connaissance d'un code de signes commun, ou d'une culture partagĂ©e (innĂ©e ou acquise ; ex. : un hochement de tĂȘte de gauche Ă  droite n'a pas la mĂȘme signification en France qu'en Inde, oĂč il signifie l'approbation) ;
  • les actes de communication agissant sur le territoire personnel (ex. : se rapprocher trĂšs prĂšs de son interlocuteur et rĂ©duire sa zone de sĂ©curitĂ© permet Ă  une personne d'imposer une pression Ă  sa cible par sa seule prĂ©sence, sans devoir utiliser les mots. Son systĂšme de perception rĂ©agit instantanĂ©ment, provoquant des actes involontaires de communication).

Les panneaux de signalisation routiers, les tatouages, piercings, le maquillage, les vĂȘtements, etc. peuvent Ă©galement faire partie de la communication non verbale, pour autant qu'ils respectent le principe de base : l'abstraction totale de signes verbaux.

Fonctions

Selon le professeur en psychologie Miles Patterson, la communication non verbale remplit plusieurs fonctions : véhiculer les sentiments, régulariser les conversations, exprimer l'intimité, la volonté de contrÎle. Ce type de communication sert de support à la communication verbale[5].

L'influence de la communication non verbale Ă  l'issue d'un procĂšs

Il ne fait aucun doute que la communication non verbale peut influencer l’issue d’un procĂšs surtout quand celle-ci est utilisĂ©e incorrectement. En effet, la communication non verbale est considĂ©rĂ©e comme un Ă©lĂ©ment qui dĂ©termine la crĂ©dibilitĂ© de tĂ©moins ainsi qu’un Ă©lĂ©ment qui dĂ©termine l’issue de procĂšs : « la recherche scientifique sur la dĂ©tection du mensonge suggĂšre que le premier facteur dĂ©terminant qu’un individu soit qualifiĂ© de sincĂšre ou de malhonnĂȘte est la crĂ©dibilitĂ© de l’individu » (Denault, 2019)[6]. En 1985, Edward Imwinkelried, un trĂšs cĂ©lĂšbre juriste, Ă©tait d’avis que le comportement des tĂ©moins dĂ©termine l’issue d’un grand pourcentage de procĂšs et que la littĂ©rature juridique moderne sur la communication non verbale devrait ĂȘtre comblĂ©e Ă  ce sujet. En 1990, Olin Guy Wellborn III, un expert en droit de la preuve, se positionnait sur l’observation du comportement non verbal d’un tĂ©moin lors d’un procĂšs afin de mieux Ă©valuer la crĂ©dibilitĂ© de celui-ci. Cependant, Jeremy Blumenthal, un professeur de droit, Ă©tait d’avis que « juger de la crĂ©dibilitĂ© d’une personne par son comportement, son attitude ou sa conduite extĂ©rieure – promeut de mauvais jugements et nuit grandement au processus de recherche de la vĂ©ritĂ© » (Denault, 2015)[7]. Aussi, certaines organisations et professionnels de la sĂ©curitĂ© et de la justice peuvent se tourner vers des programmes, des mĂ©thodes et des approches qui ne reprĂ©sentent pas la science. Pour quelqu’un qui n’est pas habituĂ© au processus de rĂ©vision par les pairs, cela peut s’avĂ©rer complexe Ă©tant donnĂ© qu’il peut ĂȘtre induit en erreur notamment par des concepts douteux.

Il s’agit d’un problĂšme majeur si les professionnels de la sĂ©curitĂ© et de la justice utilisent des notions sur la communication non verbale n’ayant fait l’objet d’aucune rĂ©vision par les pairs, car les consĂ©quences sont suffisamment importantes pour remettre en question la responsabilitĂ© des professionnels de la justice. Par ailleurs, il est fort probable que celui-ci risquerait d’émettre des dĂ©cisions qui pourraient ĂȘtre fausses, ou encore qui pourraient nuire Ă  la vie ou Ă  la libertĂ© d’individus. En effet, chaque avocat ou membre du Barreau du QuĂ©bec doit suivre une formation afin d’amĂ©liorer l’exercice de sa fonction en tant que professionnel de la justice et de la sĂ©curitĂ©. Ces formations font promotion de la synergie, alors qu’elles « vĂ©hiculent des notions n’ayant pas plus de fondements scientifiques que celle utilisĂ©es lors d’ordalies au Moyen-Âge plutĂŽt que de promouvoir des connaissances validĂ©es et reconnues scientifiquement » (Denault, 2015)[7]. Il est certain que les professionnels de la justice qui sont peu familiers avec le domaine de la communication non verbale s’exposent Ă  de fausses croyances. L’utilisation de la synergie pourrait fausser le rĂ©sultat des procĂšs et des dĂ©cisions importantes prises par des professionnels dans des postes de confiance ou d’autoritĂ©, comme un juge qui utiliserait des concepts de la synergie n’ayant cependant aucune base scientifique. L’attention que l’on accorde au comportement non verbal des tĂ©moins peut affecter la libertĂ© ou la condamnation d’accusĂ©s dans un contexte juridique, mais Ă©galement dans plusieurs autres contextes. Ainsi, la communication non verbale peut influencer l’issue d’un procĂšs lorsque celle-ci n’est pas utilisĂ© adĂ©quatement.

L'influence de la communication non verbale dans les entretiens d'embauche

Sans nul doute que l’effet de la communication non verbal dans le cadre d'entretien d’embauche fait l’objet de plusieurs mythes. MĂȘme si analyser des signes non verbaux de façon systĂ©matique peut sembler improbable, les intervieweurs demeurent influencĂ©s par des Ă©lĂ©ments de communication non verbale. En effet, il a Ă©tĂ© remarquĂ© que le style vestimentaire chez les femmes peut influencer la dĂ©cision de sĂ©lection pour des postes de direction lorsque les femmes portent des vĂȘtements Ă©tant considĂ©rĂ©s comme plus masculins (Forsythe, Drakee et Cox, 1985, p.375)[8]. Dans cette mĂȘme Ă©tude, les femmes portant des vĂȘtements considĂ©rĂ©s comme masculins Ă©taient rĂ©guliĂšrement considĂ©rĂ©es comme plus Ă©nergiques, indĂ©pendantes et dynamiques (Forsythe, Drakee et Cox, 1990, 1588)[8]. De mĂȘme, les produits cosmĂ©tiques ont tendance Ă  avoir un impact sur des indicateurs relatifs Ă  la fĂ©minitĂ© (Cox, Glick, 1986, p.57)[9]. Dans le cadre d'entretien d’embauche, l’utilisation de cosmĂ©tique va donc avoir un impact dans les emplois qui sont considĂ©rĂ©s comme genrĂ©s. Effectivement, pour des emplois considĂ©rĂ©s comme genrĂ©s tels que rĂ©ceptionniste, l’utilisation de cosmĂ©tiques tend Ă  avoir un effet nĂ©gatif sur la perception de performance potentielle, alors que pour des emplois non genrĂ©s comme comptable, l’utilisation de cosmĂ©tiques tend Ă  n’avoir aucun effet sur cette mĂȘme perception (Cox, Glick, 1986, p.57)[9]. Finalement, des signaux non verbaux traditionnels comme le contact visuel, le sourire, la posture, la distance interpersonnelle et l’orientation corporelle peuvent influencer la perception d’employabilitĂ© (Imada et Hakel, 1977, p.297)[10]. En effet, dans leurs Ă©tudes, les individus ayant une meilleure communication non verbale Ă©taient perçus et dĂ©crits comme plus chaleureux et enthousiastes (Imada et Hakel, 1977, p.297)[10]. De plus, les individus avec une meilleure communication non verbale avaient plus de chance d’ĂȘtre embauchĂ©s et avaient plus de chance d’ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme plus performants, qualifiĂ©s, apprĂ©ciĂ©s, dĂ©sirables, motivĂ©s et compĂ©tents (Imada et Hakel, 1977, p.299)[10].

Catégories de communication non verbale

Moyens de communications non verbaux

L'Humain dispose d'une large panoplie de moyens de communication non verbaux :

  • chez l'ĂȘtre humain, Ă  titre d'exemples : manifestations du corps (plus ou moins discrĂštes ou ostentatoires) : attitudes corporelles, regards, sourire, clin d'Ɠil, hochement ou signe de tĂȘte ou de la main, haussement d'Ă©paule, tremblement, contraction, rougeur, larmes, pleurs ou rires, hoquets, gestes emblĂ©matiques (ayant une signification particuliĂšre dans une culture), etc. ;
  • plus spĂ©cifiquement, la crĂ©ation artistique permet l'expression et/ou l'appropriation d'Ă©motions et de concepts difficilement exprimables par le langage. La peinture, la musique (et le chant non verbal), la danse, les arts martiaux ou encore la sculpture sont des modes de communication non verbale (mais le plus souvent volontaires) ;
  • certains plans et notices de montage sont prĂ©vus pour pouvoir ĂȘtre utilisĂ©s par des gens de toutes origines ethniques et/ou illettrĂ©s.
  • certains panneaux de signalisation routiers de mĂȘme (pour autant qu'ils respectent le principe de l'abstraction totale, c'est-Ă -dire d'absence de signes verbaux ou les traduisant par Ă©crit) ;
  • le tatouage, le piercing, et d'autres artifices de maquillage, coiffure, etc. ;
  • les costumes et plus gĂ©nĂ©ralement les vĂȘtements, Ă©ventuellement dĂ©tournĂ©s de leurs fonctions habituelles sont aussi des moyens de communication non verbaux ;
  • le naturisme peut aussi ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une forme d'expression non verbale par l'attitude du corps et sa prĂ©sentation sous l'angle de la nuditĂ©. Il permet d'apprĂ©hender l'Ă©tat d'esprit de la personne le pratiquant et par lĂ  mĂȘme d'en dĂ©gager des conclusions (proche de la nature, tolĂ©rance) ;
  • l'utilisation des technologies est un Ă©lĂ©ment de la communication non verbale car l'utilisateur utilise des codes pour remplacer le verbal, par exemple l'utilisation d'Ă©moticĂŽnes pour remplacer les mots[11].

Cinq catégories de gestes selon la classification d'Ekman et Friesen

Plusieurs terminologies permettent de catĂ©goriser et de classer les gestes. Selon la classification la plus courante de Paul Ekman et Richard Friesen (1969)[12], la communication non verbale se divise en cinq catĂ©gories de gestes. Ces chercheurs distinguent quatre types de gestes des bras et des mains (emblĂšmes, illustrateurs, rĂ©gulateurs et adaptateurs) et une catĂ©gorie d'expressions du visage (manifestations d'affect). Les emblĂšmes (gestes emblĂ©matiques ou symboliques) ont une transcription verbale (une dĂ©finition du dictionnaire, consistant gĂ©nĂ©ralement en un mot ou deux, ou bien une phrase). Ils sont assimilĂ©s majoritairement par les personnes d'une mĂȘme culture (ex. : saluer de la main, acquiescer de la tĂȘte, V de la victoire
)[13]. Les illustrateurs se rĂ©fĂšrent aux mouvements des mains qui accompagnent ce que le locuteur dit (ex. : Ă©carter les bras pour indiquer la taille d’un objet, Ă©numĂ©rer une liste en comptant sur les doigts
) et se dĂ©composent en six classes ou sous-catĂ©gories : bĂątons marquant les temps morts, l'accent ou l'emphase d'un mot particulier ou d'une phrase, idĂ©ographes montrant un chemin ou une direction, dĂ©ictiques pointant un objet prĂ©sent, marqueurs spatiaux dĂ©crivant des relations topologiques, kinĂ©tographes dĂ©peignant une action physique, pictographes dessinant en l'air une image de son rĂ©fĂ©rent[14]. Les rĂ©gulateurs font rĂ©fĂ©rence aux gestes qui agissent en tant que modĂ©rateur des interactions (ex. : signe de tĂȘte acadĂ©mique, inflexion prosodique ou posturale), et « indiquent Ă  l'orateur de continuer, de rĂ©pĂ©ter, d'Ă©laborer, d'accĂ©lĂ©rer, d'ĂȘtre plus intĂ©ressant[15] ». Les adaptateurs, gestes spontanĂ©s ou rĂ©flexes, satisfont des besoins personnels (rĂ©gulation de processus Ă©motifs et cognitifs) et se dĂ©composent en trois sous-catĂ©gories[16] : les auto-adaptateurs (self-adaptators) par lesquels l'orateur se touche soi-mĂȘme, les hĂ©tĂ©ro-adaptateurs (alter-adaptators) par lesquels il touche les autres, et les objets-adaptateurs (object-adaptators) par lesquels il touche des objets (ex. : geste d'auto-contact, replacer ses lunettes
). Les manifestations d'affect[17] correspondent Ă  des expressions faciales d'Ă©motions (mimiques faciales telles que le plissement du front ou le froncement des sourcils
)[18].

Théories de la communication non verbale

Rappel historique

L'art de communiquer par l'image de soi remonte à l'Antiquité.

Dans la tradition gréco-romaine, la rhétorique est l'art de convaincre une assemblée populaire ou le sénat[19]. L'orateur apprend à se présenter sous son meilleur jour pour persuader l'auditoire. Cette partie de l'art oratoire porte le nom d'action (actio)[20]. C'est aussi important que la connaissance du droit, la culture générale, la mémoire et la diction pour faire un avocat, un général, un magistrat de la république, et réussir dans la politique[21].

À l'Ăąge classique, les collĂšges religieux enseignent l'art de parler en public, pour former des prĂ©dicateurs. L'art de persuader comprend l'art de parler agrĂ©ablement (l'Ă©locution), mais aussi l'art de se prĂ©senter au public (maĂźtrise des gestes et composition de l'attitude).

À l'Ă©poque moderne, on doit Ă  Darwin la premiĂšre Ă©tude anthropologique sur le rĂŽle des Ă©motions dans la communication humaine (et animale) dans son livre L'Expression des Ă©motions chez l'homme et les animaux (1872). Darwin ouvre la voie Ă  l'Ă©thologie (science du comportement) qui se dĂ©veloppe au XXe siĂšcle, notamment aux États-Unis.

École de Chicago et interactionnisme symbolique

L’interactionnisme symbolique est la thĂ©orie de l’école de Chicago et de la sociologie amĂ©ricaine. Ses reprĂ©sentants principaux sont Ernest Burgess, Everett Hughes et Herbert Blumer. Il repose sur le principe suivant : les ĂȘtres humains agissent Ă  l’égard des choses en fonction du sens qu'ils attribuent Ă  ces choses. Or, le sens est le fruit des interactions sociales.

Ray Birdwhistell et la kinésique

En 1952, Ray Birdwhistell invente le concept de kinésique[22] pour décoder les gestes. Il propose la notion de « kinÚme » (geste minimum, ou « unité pertinente de mouvement ») sur le modÚle des phonÚmes en linguistique. Birdwhistell reconnaßt plus tard les limites de cette méthode.

Son idĂ©e est toutefois reprise avec succĂšs par Gregory Bateson et l'École de Palo Alto, puis par la programmation neuro-linguistique (PNL) — une mĂ©thode de dĂ©veloppement personnel — dans les annĂ©es 1970. L'idĂ©e est aujourd'hui encore exploitĂ©e dans la pratique du profilage gestuel appelĂ©e « synergologie »[23] (une pseudoscience du non verbal). Des Ă©tudes rĂ©centes ont invalidĂ© la PNL, notamment dans la dĂ©tection du mensonge[24]. L'orientation du regard en haut Ă  droite n'est donc pas Ă  considĂ©rer comme une indication qu'une personne se remĂ©more un souvenir ou se place en situation de crĂ©ation[25] - [26]. Il en est de mĂȘme concernant la synergologie qui a Ă©tĂ© invalidĂ©e pour dĂ©celer le mensonge (notamment la thĂ©orie dite des « faux-non »)[27].

ÉlĂšve de Ray Birdwhistell, Erving Goffman travaille sur la prĂ©sentation de soi Ă  travers la tenue vestimentaire, les attitudes, l'Ă©locution, les mimiques, etc. Il insiste sur l'interaction des signes Ă©mis de part et d'autre dans le dialogue[28]. Pour lui, nĂ©anmoins, parler du vĂȘtement comme d'un langage serait abusif : « contrairement au langage, le vĂȘtement n'est pas gĂ©nĂ©ratif[29]. » Pour le plaisir, on peut relire, dans Mythologies, l'essai de Roland Barthes paru en 1957, dĂ©crivant comment des vĂȘtements, des attitudes ou des accessoires peuvent contribuer au prestige social[30].

École de Palo Alto

Au dĂ©but des annĂ©es 1950, l'École de Palo Alto en Californie est fondĂ©e par Gregory Bateson, Donald D. Jackson, John Weakland, Jay Haley, Richard Fisch, William Fry et Paul Watzlawick. Cette Ă©cole considĂšre que la communication repose sur des interlocuteurs qui rĂ©agissent les uns sur les autres.

Elle distingue deux types de communication :

  1. la communication digitale (analytique, logique, et précise). Elle explique et interprÚte : elle utilise les codes verbaux[31] ;
  2. la communication analogique, c'est-Ă -dire affective, plus floue, utilise des symboles : c'est une communication comprise de tous. Cette communication-lĂ  est essentiellement non verbale[32].

Gregory Bateson dĂ©veloppe en effet la thĂ©orie de la « double contrainte » pour montrer que l’on peut parfaitement envoyer simultanĂ©ment deux messages contradictoires. Le langage du corps peut parfaitement amplifier le sens des mots prononcĂ©s, mais il peut Ă©galement le contredire, brouiller ainsi le message, et provoquer la gĂȘne, ou pire, le dĂ©saveu du public[33].

Études de Mehrabian sur l'impact relatif des messages verbaux et non verbaux

Les Ă©tudes menĂ©es par le professeur Albert Mehrabian et rapportĂ©es dans deux articles en 1967[34] - [35] ont Ă©tabli la « rĂšgle des trois V », soit un ratio de 7 % (communication verbale) – 38 % (communication vocale) – 55 % (communication visuelle) : dans la transmission d'un message verbal, le sens des mots ne compterait que pour 7 %, alors que le ton et la voix compteraient pour 38 %, et surtout, l'impression visuelle compterait pour 55 % dans l'interprĂ©tation de ce qui est dit. 93 % de la communication serait ainsi non verbale. Des Ă©tudes plus rĂ©centes ont critiquĂ© les extrapolations qui ont Ă©tĂ© faites Ă  partir de ces deux Ă©tudes, rappelant notamment que les expĂ©riences de Mehrabian confrontaient seulement la communication d'Ă©motions positives avec celle d'Ă©motions nĂ©gatives, que ce psychologue regrettait leur gĂ©nĂ©ralisation abusive Ă  l'ensemble de la communication humaine, et que le mythe de la suprĂ©matie du langage non verbal sur le langage verbal, basĂ© sur le chiffre de 93 %, s'est propagĂ© dans des livres sur la communication, des mĂ©thodes et des arguments de vente de dĂ©veloppement personnel (coaching, formation en leadership et prise de parole, programmation neuro-linguistique, synergologie
) et d'identitĂ© d'entreprise (en)[36] - [37] - [38].

La remise en cause des chiffres de Mehrabian n'enlÚve rien à l'impact important du comportement non verbal qui reste difficile à évaluer de maniÚre précise, car il varie selon de nombreux facteurs : la personne émettrice et réceptrice du message, la nature de ce message (fait, émotion, opinion, propagande, sentiment
), le contexte[38] - [39], etc.

Travaux de Paul Ekman

Les travaux du psychologue américain Paul Ekman ont permis de montrer que l'expression de sept émotions primaires universelles sur le visage n'est pas déterminée par la culture mais par la biologie. Il s'agit de l'approche théorique dite de la Basic Emotion Theory (BET).

En 1972, Ekman détermine six émotions primaires universelles (colÚre, dégoût, joie, peur, tristesse, surprise). Il pense aussi démontrer le lien entre les émotions primaires et les micro-expressions du visage (ces derniÚres ayant été découvertes par hasard en 1966 par les psychologues Haggard et Isaacs). Au début des années 1990, il ajoute une 7e émotion primaire universelle aux 6 précédentes : le mépris. Ces émotions primaires ont toute une signature distincte et précise dans le systÚme nerveux autonome. Chaque émotion provoque une activation musculaire spécifique[40].

Début 1990, ses travaux le conduisent à répertorier d'autres émotions plus difficiles à identifier sur le visage : les émotions secondaires. Elles sont souvent produites par la combinaison de signaux appartenant aux émotions primaires. Les émotions secondaires sont l'amusement, le plaisir des sens, le contentement, le soulagement, la fierté, l'embarras, la satisfaction, l'excitation, la haine, la culpabilité, la honte.

Selon Paul Ekman, faisant appel Ă  un systĂšme neurologique complexe, les micro-expressions sont des rĂ©actions nerveuses inconscientes, incontrĂŽlables et trĂšs rapides. Elles durent moins de 1/2 seconde (et jusqu'Ă  1/25e de seconde au plus rapide). Elles peuvent ĂȘtre exploitĂ©es pour dĂ©tecter le mensonge, ainsi que pour prĂ©venir et identifier les risques terroristes ou sĂ©curitaires[41] - [42]. Il est toutefois apparu que les micro-expressions ne sont pas pertinentes pour dĂ©celer les mensonges[43], et aucune preuve n'existe quant Ă  l'efficacitĂ© des micro-expressions pour dĂ©celer les terroristes. Ces applications sont donc Ă  proscrire.

D'autres chercheurs poursuivent les travaux dans la lignée de Paul Ekman, dont David Mastumoto (en) et Mark G. Frank.

Toutefois, l'approche Ă©volutionniste de la Basic Emotion Theory fut remise en question au profit de la Behavioral Ecology View (BEV) d'Alan Fridlund.

Edward Twitchell Hall et la proxémique

Edward T. Hall avance le concept de proxémique (distances spatiales entre les locuteurs) et il réfléchit sur l'usage du silence dans une conversation.

Le contexte donne son sens Ă  un propos. C'est dans ce sens qu'il faut comprendre la phrase de Bateson « tout comportement est communication », ou encore « on ne peut pas ne pas communiquer » : un individu repliĂ© sur lui-mĂȘme et muet, inaccessible aux sollicitations, communique par sa posture son refus de communiquer. Ceci est du ressort de la communication interpersonnelle[44].

L'analyse de la communication non verbale peut Ă©clairer des Ă©nigmes, telles certaines dissonances cognitives ; quand les yeux disent « oui » et que la bouche dit « non » ou quand le geste dĂ©ment la parole et que le ton disqualifie le texte, ce qui paraĂźt paradoxal dans les paradoxes et double contrainte qui sont des thĂšmes d'une approche Ă©cosystĂ©mique. La chorĂ©graphie d’un ballet est de la « kinĂ©sique » avant la lettre.

Quelques principes selon l'approche de Paul Ekman

  • Les illustrations sont des gestes que les gens font consciemment ou inconsciemment. Ces gestes apparaissent quand ils communiquent ensemble. Ils sont en relation avec le discours, souvent pour accentuer ce qu'ils disent. Ils servent aussi Ă  influencer l'autre personne[41].
  • Les fuites comportementales ou fuites non verbales sont des manifestations visibles d'Ă©motions ressenties par la personne. Elles apparaissent sur le visage sous la forme d'expressions. Elles sont aussi visibles par des gestes involontaires se produisant Ă  divers endroits du corps. Quand deux personnes communiquent ensemble, l'une peut essayer de tromper l'autre. Elle peut simplement avoir envie de montrer d'autres Ă©motions que celles qu'elle ressent rĂ©ellement. Dans ce cas, il est possible que certains gestes, ou certaines expressions, trahissent les Ă©motions qu'elle ressent vraiment (ex. : un faux sourire peut servir Ă  cacher une dĂ©tresse, toute autre Ă©motion nĂ©gative. À l'inverse, il est possible qu'elle ait envie de montrer de la tristesse alors qu'elle est heureuse : l'Ă©motion ressentie est la joie). Une partie de sa communication pourrait alors ĂȘtre en dĂ©calage avec ce qu'elle a envie de montrer. Cela peut durer un bref instant, mais nĂ©anmoins une ou plusieurs fuites comportementales ont trahi[45]. AprĂšs de nombreuses Ă©tudes faites sur le sujet, cette thĂ©orie n'est plus d'actualitĂ© car il est prouvĂ© qu'il n'existe pas de comportements communs Ă  chaque personne[46].
  • Les manipulations (ou manipulatoires) sont des contacts produits inconsciemment par une personne avec un objet ou une partie du corps. Ils apparaissent notamment dans des situations stressantes. Une variation de l'intensitĂ© est gĂ©nĂ©ralement en lien avec une variation du stress et de la force des Ă©motions ressenties[47].

Expérience

Reconnaissance des langues Ă©trangĂšres

Une expérimentation concluante a été faite sur les deux niveaux de la communication (verbale et non verbale) :

Le maire de New York City, Fiorello Henry LaGuardia (1882-1947), parlait les langues les plus utilisĂ©es dans sa ville, en plus de l'anglais : l’allemand, l’espagnol, le français, l’italien et le yiddish. On a passĂ© le film de ses harangues dans diffĂ©rentes langues, en coupant le son, Ă  un auditoire composĂ© des reprĂ©sentants de ces communautĂ©s respectives. Chaque groupe a reconnu infailliblement Ă  chaque fois la langue utilisĂ©e par le maire, Ă  la seule projection des images, sans la bande-son.

Il paraßt alors démontré qu'à chaque langue soit associé un langage corporel, c'est-à-dire des gestes, des mimiques, des postures caractéristiques de cet idiome[48].

Bilan

Les travaux de Paul Ekman (1934) et de E. T. Hall (1914-2009) ont inspiré beaucoup de chercheurs (voir la bibliographie). La concurrence moderne et le rÚgne de l'image avec la télévision dans tous les foyers obligent à montrer la personne qui parle sous un jour favorable, sous une apparence qui lui concilie l'auditoire, et incite ce dernier à voter ou à acheter. La façon dont on présente le produit vaut plus que les idées, sans pour autant qu'il soit indifférent de couper le son, parce que le ton, l'intonation, le timbre de la voix font partie de ce que les Anciens appelaient l'action (dans le vocabulaire de la rhétorique), et que nous appelons langage du corps. Le poids du visuel sur la foule (les images, accompagnées ou non de musique) amÚne donc à s'interroger sur l'impact des gestes, des couleurs, des mimiques, des rythmes, etc., qu'il s'agisse de vendre une voiture ou d'assurer une victoire électorale. Les études récentes sont une aide précieuse pour les conseillers des hommes politiques, et pour réussir une campagne publicitaire. Le besoin que ressent tout citoyen responsable et tout consommateur raisonnable de s'informer avant de choisir l'amÚne donc à décoder la part silencieuse des messages qui lui sont adressés.

Les techniques d'analyse comportementale sont de plus en plus utilisées par les entreprises pour améliorer leurs recrutements ou leurs négociations.

Vocabulaire associé

  • En sĂ©miotique, on Ă©tudie le langage par le signe, verbal ou non, humain ou non. On le retrouve avec Charles Sanders Peirce et la thĂ©orie gĂ©nĂ©rale des signes, annonciatrice d'un langage dans la communication animale, de l’abeille (Karl von Frisch) au zĂšbre.
  • En linguistique, on Ă©tudie les mots parlĂ©s et Ă©crits de la langue dans la communication humaine. Il n'y a pas, Ă  l'origine, d'ouverture au langage non verbal.
  • En sociologie, et plus particuliĂšrement dans l'interactionnisme symbolique (courant dĂ©veloppĂ© par l'École de Chicago), on emploie, pour qualifier les modes de communication non verbale, le terme de mĂ©talangage.

Une césure est parfois faite, notamment dans l'étude des logiques neurologiques, entre les images du langage qui sont des représentations directes que l'on peut dire « analogiques », et les mots de la langue qui sont des représentations dites « numérique ». On situe (en moyenne sur une population) le langage par l'image majoritairement dans le cerveau droit, alors que l'utilisation des mots fait intervenir l'aire du langage situé dans 95 % des cas dans le cerveau gauche.

Le mot comme média serait, selon la distinction originelle de Ferdinand de Saussure, une convention arbitraire pour le rendre intelligible (le mot « table » ne représente pas une table : le code utilisé pour représenter la table est arbitraire, on peut penser aussi aux langues de programmation informatique).

L'origine arbitraire de ce support est largement remise en question, et si Freud relevait une reprĂ©sentation de mot en plus de la reprĂ©sentation de chose, Lacan ira encore plus loin dans les dĂ©finitions de signifiant (le support) et de signifiĂ© (le message), en focalisant sur le sens que porte le signifiant lui-mĂȘme. (Par rapport Ă  l'exemple du mot « table », Lacan Ă©tait dans l'Ă©tude du sens induit par les sonoritĂ©s, les homonymes, etc.)

Pseudosciences du non verbal

Plusieurs disciplines proposent des grilles de lecture du comportement humain. Construites hors des sentiers académiques et de la science, ces pseudo-disciplines sont trÚs populaires auprÚs du grand public car les notions qu'elles propagent sont à la fois faciles à comprendre et directement applicables.

Programmation neuro-linguistique (PNL)

La Programmation neuro-linguistique compte parmi les pseudosciences. Elle se dĂ©finit selon ses concepteurs comme « l’étude de la rĂ©alitĂ© subjective de l'individu ». Elle consiste Ă  reprogrammer le cerveau afin d'y ajouter de nouveaux potentiels[49]. Elle ne repose sur aucune base scientifique et n'offre aucun rĂ©sultat avĂ©rĂ© ou dĂ©montrable[50] - [51] - [52] - [53] - [54] - [55] - [56] - [57] - [58] - [59] - [60] - [61] - [62] - [63] - [64] - [65]. Elle est rĂ©guliĂšrement signalĂ©e comme dangereuse par la Mission interministĂ©rielle de vigilance et de lutte contre les dĂ©rives sectaires dans ses rapports[66]. Son absence est permanente dans les bases de donnĂ©es scientifiques sur la mĂ©decine fondĂ©e sur les faits (Evidence-Based Medicine)[67]. Elle est Ă  rapprocher du culte du cargo avec la « reproduction de la gestuelle des gens de talent »[68]. Plusieurs concepts de la PNL en lien avec la communication non verbale posent des problĂšmes de scientificitĂ©. Il en est ainsi, par exemple, de la grille de lecture des mouvements oculaires (mouvements des yeux en PNL, grille de lecture dite VAKOG)[69] - [70].

Synergologie

Il existe quelques critiques ayant remis en cause les fondements scientifiques de la synergologie, et identifiant celle-ci plus prĂšs de la pseudo-science[71] - [72] - [73] - [74] - [75] - [76] - [77]. Bien qu'en 2013 le crĂ©ateur de la synergologie ait publiĂ© un article dans une revue acadĂ©mique[78], certains biais ont Ă©tĂ© mis en Ă©vidence, jetant alors le doute sur la validation des connaissances en synergologie[79]. Lorsqu'un concept a Ă©tĂ© testĂ© expĂ©rimentalement, aucun effet probant n'a Ă©tĂ© obtenu (la thĂ©orie des « faux-non »[27]). Toutefois, il est important de mentionner que cette thĂ©orie n'est plus enseignĂ©e dans le parcours acadĂ©mique synergologique. La synergologie n’est Ă  ce jour pas reconnue comme une science, car elle ne passe pas le « test du fondement fiable ». L'objectif principal de la synergologie est de dĂ©crypter le fonctionnement de l’esprit humain Ă  travers le langage corporel. Il n'existe malheureusement pas de signe pathognomonique du mensonge et de multiples paramĂštres doivent ĂȘtre pris en compte : qualitĂ© du contact verbal et physique, modification du rythme du discours, perturbation ou hypercontrĂŽle des Ă©motions[80]. De plus, certains actes non verbaux peuvent aussi avoir des diffĂ©rences de signification. Par exemple, une culture ou un contexte diffĂ©rent comme la perception du message de l'individu ou encore la personnalitĂ© font que les individus ne sont prĂ©cisĂ©ment pas des robots[81]. La synergologie comprend aussi les micro-expressions qui peuvent permettre de comprendre dans quel Ă©tat se trouve l'interlocuteur. Il semblerait que les micro-expressions n’ont aucun fondement scientifique Ă  leurs actifs : Porter & ten Brinke (2008) ont menĂ© la premiĂšre et, Ă  ce jour, seule expĂ©rience publiĂ©e portant sur la relation entre la micro-expression et la tromperie. De plus, ces micro-mouvements et expressions peuvent ĂȘtre liĂ©s Ă  bien d’autres choses. Il n’est pas pertinent de dire que produire des micro-mouvements peut montrer des contradictions internes. La synergologie n’est donc basĂ©e sur aucune preuve plausible, et jusqu'Ă  preuve du contraire, semble manquer de rigueur scientifique.

Notes et références

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Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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