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Langue des signes

Les langues des signes sont les langues visuo-gestuelles (produites par les mouvements des mains, du visage et du corps dans son ensemble) qui ont émergé au contact des personnes sourdes entre elles et dont l'évolution au cours du temps résulte de la pratique de leurs locuteurs. Elles assurent toutes les fonctions remplies par les langues vocales.

Lettre V en langue des signes.

Statut naturel des langues des signes

Les langues des signes sont des langues naturelles, qui, au mĂȘme titre que les langues vocales, ont Ă©mergĂ© et Ă©voluĂ© spontanĂ©ment au cours du temps par la pratique de leurs locuteurs, sans planification ni prescription consciente ou explicite. Il importe en ce sens de les distinguer du langage parlĂ© complĂ©tĂ© (LPC) et du français signĂ©, modes de communication crĂ©Ă©s artificiellement par certains courants pĂ©dagogiques.

Des recherches linguistiques récentes[1] - [2] menées sur deux langues des signes apparues récemment en Palestine confirment l'émergence autonome des langues des signes et, partant, leur dimension naturelle : la langue des signes ^palestinienne, résultant du contact de différentes langues des signes apportées par la migration qu'a connue le pays au cours du XXe siÚcle, et la langue des signes bédouine d'Al-Sayyid, apparue spontanément au sein d'une communauté autonome de bédouins comptant de nombreuses personnes sourdes et installée depuis 200 ans dans la région du Néguev. Ces recherches se sont ainsi penchées sur l'évolution de leur grammaire au cours des générations. Elles ont décrit l'apparition, en trois générations, d'une des caractéristiques centrales et propres à la grammaire de toutes les langues des signes : l'usage iconique de l'espace, notamment pour les verbes de déplacement et la plupart des verbes transitifs. Une telle évolution linguistique, à savoir l'apparition d'une caractéristique grammaticale absente des langues vocales environnantes, atteste l'autonomie de ces deux langues et, partant, de leur statut de langue naturelle à part entiÚre.

Le caractĂšre naturel des langues des signes est Ă©galement attestĂ© par des recherches historiques portant sur l'Ă©ducation des enfants sourds en Europe Ă  partir de la fin du XVIIIe siĂšcle. S'il est difficile, faute de traces et documentations Ă©crites, de remonter aux origines des langues des signes au-delĂ  de cette pĂ©riode[3], l'Ă©tude de la scolarisation des enfants sourds a apportĂ© la preuve que c'est premiĂšrement le regroupement des enfants en institutions sĂ©parĂ©es qui a contribuĂ© Ă  l'Ă©mergence des langues signĂ©es et a assurĂ© leur transmission d'une gĂ©nĂ©ration Ă  l'autre. En effet, l'Ă©ducation des enfants sourds a Ă©tĂ© marquĂ©e par des courants radicalement opposĂ©s Ă  la langue des signes et Ă  son usage pĂ©dagogique, notamment Ă  la suite du CongrĂšs de Milan de 1880, voire plus tĂŽt dĂ©jĂ [4] - [5]. Or, mĂȘme durant les pĂ©riodes bannissant toute communication gestuelle, les langues des signes sont parvenues Ă  se maintenir et Ă  se diffuser parmi les enfants sourds. En regroupant les enfants sourds entre eux, les institutions Ă  visĂ©e oraliste ont ainsi sans le vouloir contribuĂ© Ă  la pratique des langues des signes en dehors de la classe et, partant, Ă  leur transmission et diffusion[6].

Des recherches utilisant différentes méthodes de neuroimagerie ainsi qu'une méta-analyse récente ont montré que le langage des signes est traité dans des réseaux cérébraux qui chevauchent le traitement du langage parlé[7].

Histoire

Depuis le congrĂšs de Milan de 1880, les mĂ©thodes orales ont Ă©tĂ© privilĂ©giĂ©es dans l'Ă©ducation des enfants sourds, au dĂ©triment des langues visuelles. Dans les annĂ©es 1960, le linguiste William Stokoe analyse la structure de la langue des signes amĂ©ricaine (American Sign Language, ASL) et met en Ă©vidence qu'elle possĂšde les mĂȘmes caractĂ©ristiques linguistiques structurelles que les langues parlĂ©es : une phonologie, une grammaire utilisant une syntaxe. Cette dĂ©couverte apporte alors une lĂ©gitimitĂ© aux langues des signes, qu'elles n'avaient pas auparavant. Les langues des signes entrent alors dans l'Ă©ducation des enfants sourds de certains pays. En 1980, la SuĂšde dĂ©cide ainsi que l'Ă©ducation des sourds doit ĂȘtre bilingue : la langue des signes est la premiĂšre langue des enfants sourds, et le suĂ©dois est la langue seconde. Des pays de plus en plus nombreux suivent cet exemple[8] - [9].

SĂ©miologie

Si la langue des signes est enseignĂ©e et diffusĂ©e, elle est conçue en tant que « reproduction » d'une langue qu'elle visualise et gestualise. Il faut attendre William Stokoe[10] pour que la langue des signes soit observĂ©e comme une langue Ă  part entiĂšre grĂące Ă  la description selon le principe de la double articulation qu'AndrĂ© Martinet[11] dĂ©veloppe pour le langage humain en gĂ©nĂ©ral et atteste pour la langue des signes dans l’introduction Ă  l’Essai de grammaire de la langue des signes française de NĂšve de MĂ©vergnies[12]. Ces descriptions, trĂšs souvent menĂ©es selon les critĂšres d'analyse des langues orales, ont contribuĂ© Ă  faire peu Ă  peu reconnaĂźtre Ă  ces langues leur statut de langues naturelles Ă  part entiĂšre. Cependant du fait que les langues des signes utilisent une modalitĂ© visuo-gestuelle et non audio-orale, elles mettent en place des structures spĂ©cifiques, bien diffĂ©rentes de celles des langues orales et nĂ©cessitent donc une description circonstanciĂ©e.

Comme toute langue, une langue des signes nĂ©cessite un apprentissage mais il n'est pas nĂ©cessaire d'avoir une surditĂ© pour apprendre ou communiquer en langue des signes. Par exemple de nombreux entendants (enfants de sourds, partenaires, ou interprĂštes et autres professionnels en contact avec des sourds) parviennent Ă  dĂ©velopper un haut degrĂ© de bilinguisme. Selon le MinistĂšre de la Culture[13], « les langues des signes sont pour les sourds, le seul mode linguistique vĂ©ritablement appropriĂ©, qui leur permette un dĂ©veloppement cognitif et psychologique d’une maniĂšre Ă©quivalente Ă  ce qu’il en est d’une langue orale pour un entendant. »

On parle souvent quand on traite de la langue des signes d'une « pensée visuelle ». Elle remet en question ce que nous considérons habituellement comme appartenant au domaine de la linguistique. En effet, selon Christian Cuxac[14], dans une perspective sémiogénétique, le modÚle de la langue des signes française propose une bifurcation de visée entre deux types de structures (fréquemment imbriquées dans le discours) :

  • les structures dites standard ou « signes standard », au caractĂšre conventionnel ;
  • les structures de grande iconicitĂ©, Ă  visĂ©e illustrative.

Code gestuel

Les signes standards sont conditionnĂ©s par la gestuelle de la ou des mains, de la tĂȘte et du visage, par l’orientation du signe, son emplacement et son mouvement, chaque paramĂštre correspondant Ă  une liste finie d’élĂ©ments qui correspond au phonĂšme de la langue orale. Le dĂ©nombrement des Ă©lĂ©ments par catĂ©gorie paramĂ©trique varie selon les descriptions. Pour la seule gestuelle des mains, on en compte entre 45 et 60 diffĂ©rentes en langue des signes française. Ces Ă©lĂ©ments apparaissent simultanĂ©ment et peuvent se combiner au sein d'un signe de mĂȘme que les phonĂšmes se combinent au sein d'un mot.

Prosodie illustrative

Les structures de grande iconicitĂ© sont d'un emploi rĂ©current dans la conduite de rĂ©cit. Elles sont extrĂȘmement originales et particuliĂšres. L'Ă©tude poussĂ©e de ces structures[15] a permis de mettre en Ă©vidence diffĂ©rents types de transferts possibles dans un discours. Par exemple, le locuteur prend alors le rĂŽle d’une personne ou encore, met en situation des formes[16]. Christian Cuxac l'explicite ainsi : « Toutes les langues permettent de reconstruire des expĂ©riences, selon des stratĂ©gies variĂ©es. (
) dans les cas d’ajouts gestuels (ex : un ballon « grand comme ça ») (
), le geste accompagne ou complĂšte la parole, (
) le locuteur prend la voix des personnages dont il parle, pour raconter une histoire. On observe alors des phĂ©nomĂšnes de prosodie tout Ă  fait intĂ©ressants, lors de ces prises de rĂŽle. Au contraire, les langues des signes donnent Ă  voir constamment, Ă  des degrĂ©s divers. La grande iconicitĂ© est donc l’activation, dans le domaine du discours, d’une visĂ©e illustrative (ou iconicisatrice), lorsque la dimension donnĂ©e Ă  voir est prĂ©sente. »

Espace-temps

Il faut également relever l'utilisation particuliÚre de l'espace par la langue des signes. En effet, alors que les langues vocales utilisent de préférences des structures syntaxiques linéaires pour le marquage temporel ou encore les relations entre différents éléments de la phrase, la langue des signes utilise de préférences des structures syntaxiques spatiales : le temps peut par exemple se dérouler selon un axe arriÚre-avant dans l'espace du signeur ou encore selon un axe gauche-droite.

Marqueur pronominal

L'espace de signation (lĂ  oĂč la personne signe) peut aussi servir Ă  crĂ©er des repĂšres, des marqueurs auxquels on se rĂ©fĂšre tout au long du discours (par ex. un repĂšre pour l'Ă©cole, un pour la maison, un autre pour un personnage). Il suffit alors de pointer du doigt ou du regard l'endroit pour "l'activer" et y faire rĂ©fĂ©rence dans le discours. C'est en quelque sorte un usage spatial du pronom.

Comparaison des langues des signes

Relief en bĂ©ton de langue des signes Ă  Prague : « La vie est belle, soyez heureux et aimez. », par la sculptrice tchĂšque Zuzana ÄŒĂ­ĆŸkovĂĄ, sur le mur d'une Ă©cole pour les Ă©lĂšves sourds.

Les langues des signes (LS) ne sont pas universelles, malgrĂ© ce que l'on croit. Henri Wittmann (1991) a fourni une classification des langues des signes. Il existe en fait, tout comme pour le langage oral, autant de langues des signes que de communautĂ©s diffĂ©rentes de sourds, chaque langue des signes ayant son histoire, ses unitĂ©s signifiantes et son lexique. Le dĂ©veloppement d'une langue des signes dĂ©pend de la vivacitĂ© de la communautĂ© des personnes qui la composent, comme pour une langue vocale. Les langues des signes sont indĂ©pendantes des langues orales pratiquĂ©es dans les mĂȘmes rĂ©gions ; par exemple, en France, le signe « Maman » est diffĂ©rent selon les rĂ©gions voire selon les dĂ©partements.

En dépit des différences entre les langues des signes du monde, la compréhension et la communication est rapidement possible entre deux personnes maßtrisant des langues des signes différentes. Cela pourrait s'expliquer par plusieurs facteurs : proximité des structures syntaxiques employées d'une langue des signes à une autre, ou encore existence pour certains mots de liens naturels entre signifiant et signifié (la lettre C imitée avec le main, le signe « téléphoner »...)[17].

Reconnaissance légale et soutien juridique à l'accÚs des sourds à la langue des signes

Seules quelques-unes de la centaine de langues des signes dans le monde ont obtenu une reconnaissance légale, les autres ne bénéficiant d'aucun statut officiel.

Aujourd'hui encore, faute d'information, de nombreuses personnes sourdes ou parents de sourds ne connaissent pas l'existence des langues des signes et considÚrent avant tout la surdité comme un handicap. Il semble nécessaire d'avoir une approche différente de la simple vision curative de la surdité et de prendre en considération la réalité sociale et linguistique des langues des signes. De nombreux pays souhaitent avant tout un épanouissement des personnes et développent l'accÚs en langue des signes aux lieux publics[17], aux universités[18], etc.

Reconnaissance des langues signées par pays

France

La loi no 2005-102 du pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées reconnaßt officiellement la LSF. Ses articles 19 et 75 insÚrent les dispositions suivantes dans le code de l'éducation :

  • Article L. 112-2-2 : Dans l'Ă©ducation et le parcours scolaire des jeunes sourds, la libertĂ© de choix entre une communication bilingue - langue des signes et langue française - et une communication en langue française est de droit. Un dĂ©cret en Conseil d'État fixe, d'une part, les conditions d'exercice de ce choix pour les jeunes sourds et leurs familles, d'autre part, les dispositions Ă  prendre par les Ă©tablissements et services oĂč est assurĂ©e l'Ă©ducation des jeunes sourds pour garantir l'application de ce choix.
  • Article L. 312-9-1 : La langue des signes française est reconnue comme une langue Ă  part entiĂšre. Tout Ă©lĂšve concernĂ© doit pouvoir recevoir un enseignement de la langue des signes française. Le Conseil supĂ©rieur de l'Ă©ducation veille Ă  favoriser son enseignement. Il est tenu rĂ©guliĂšrement informĂ© des conditions de son Ă©valuation. Elle peut ĂȘtre choisie comme Ă©preuve optionnelle aux examens et concours, y compris ceux de la formation professionnelle. Sa diffusion dans l'administration est facilitĂ©e.

Une émission d'information en langue des signes existe sur la chaßne de télévision France Info[26].

Nouvelle-ZĂ©lande

C’est le 11 avril 2006, aprĂšs une troisiĂšme lecture du texte de loi, loi publique numĂ©ro 18, que le Parlement de Nouvelle-ZĂ©lande a reconnu la langue des signes comme langue officielle (NZSL). C’est le premier pays Ă  reconnaĂźtre la langue des signes comme telle. Le but premier de cette loi Ă©tant de rendre obligatoire l’utilisation de la NZSL dans le systĂšme juridique afin de garantir Ă  la communautĂ© sourde d’avoir le mĂȘme accĂšs aux informations et aux services gouvernementaux que le reste de la population. Par consĂ©quent, il s’agit Ă©galement de faire preuve de reconnaissance aux personnes sourdes comme une communautĂ© linguistique, auparavant considĂ©rĂ© comme souffrant d’incapacitĂ©s, notamment dans les politiques en lien avec la santĂ© et l’éducation.

De plus, bien qu’il n’y ait aucune implication budgĂ©taire Ă  la reconnaissance de la NZSL, les personnes sourdes ont 16 Office des personnes handicapĂ©es du QuĂ©bec qui ont participĂ© au processus d’élaboration de la loi et en ont retirĂ© une forme de reconnaissance qu’elles n’avaient pas auparavant et une meilleure connaissance du systĂšme politique[27].

Langue des signes pour bébés

Depuis la fin du XXe siÚcle, on assiste à l'émergence de l'utilisation de la langue des signes pour faciliter la communication entre parents et enfants pré-verbaux.

Langue des signes utilisée avec des enfants autistes

Certaines langues des signes se sont montrĂ©es ĂȘtre des complĂ©ments intĂ©ressants (ou une alternative) aux systĂšmes de communication dits « amĂ©liorĂ©s et alternatifs » (CAA) utilisĂ©s pour mieux communiquer avec les enfants autistes non verbaux (Ă  condition qu'ils aient de bonnes capacitĂ©s d’imitation motrice)[28]. Ceci semble aussi parfois faciliter la production de vocalisations et de mots[28]. Selon une revue de la littĂ©rature publiĂ©e en 2022, la communication simultanĂ©e (associant la voix aux signes, et utilisant la syntaxe d’une langue vocale) Ă©tait Ă  cette date, le systĂšme d’apprentissage le plus documentĂ© par les Ă©tudes sur le sujet[28].

Utilisation notable dans la fiction

Films

Personnalités sourdes ou ayant recours à la langue des signes

Notes et références

  1. (en) Mark Aronoff, Irit Meir, Carol Padden et Wendy Sandler, « Morphological universals and the sign language type », dans Yearbook of Morphology 2004, Springer Netherlands, (ISBN 978-1-4020-2900-4, DOI 10.1007/1-4020-2900-4_2, lire en ligne), p. 19–39
  2. (en) Carol Padden, « The grammar of space in two new sign languages », Sign Languages: A Cambridge Survey,‎ , p. 573-595 (lire en ligne AccĂšs libre)
  3. Yann Cantin, « DES ORIGINES DU NOÉTOMALALIEN FRANÇAIS, PERSPECTIVES HISTORIQUES », Glottopol, no 27,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  4. yann Cantin et Florence EncrevĂ©, « La vision des ”vaincus” : Ă©crire l'histoire des sourds hier et aujourd'hui », La nouvelle revue de l'adaptation et de la scolarisation, no 64,‎ , p. 29–40 (lire en ligne, consultĂ© le )
  5. Alan Canonica, Martin Lengwiler, Mirjam Janett et Florian Rudin, Aus erster Hand Gehörlose, GebÀrdensprache und GehörlosenpÀdagogik in der Schweiz im 19. und 20. Jahrhundert, (ISBN 978-3-0340-1569-1 et 3-0340-1569-0, OCLC 1130376461, lire en ligne)
  6. Aude de Saint Loup, « Tribulations des langues des signes du XIXe siĂšcle Ă  nos jours », TIPA. Travaux interdisciplinaires sur la parole et le langage, no 34,‎ (ISSN 2264-7082, DOI 10.4000/tipa.1976, lire en ligne, consultĂ© le )
  7. Trettenbrein, Patrick. C., Giorgio Papitto, Angela D. Friederici & Emiliano Zaccarella. (2021): Functional neuroanatomy of language without speech: An ALE meta‐analysis of sign language. Human Brain Mapping, 42(3), 699–712. https://doi.org/10.1002/hbm.25254
  8. (en) S. N. Mahshie, Educating Deaf Children Bilingually, Washington, DC, Gallaudet University Pre-College Programs,
  9. Daphné Ducharme et Rachel Mayberry, « L'importance d'une exposition précoce au langage : la période critique s'applique au langage signé tout comme au langage oral », dans Catherine Transler, Jacqueline Leybaert, Jean-Emile Gombert, L'acquisition du langage par l'enfant sourd : les signes, l'oral et l'écrit., Marseille, Solal, , 344 p. (ISBN 2-914513-80-1)
  10. William C. Stokoe, Sign Language Structure : an outline of the visual communication, Studies in linguistics, Occasional Papers n°8, Buffalo, New York, 1960. et William C. Stokoe, Semiotics and Human Sign Languages, Mouton, La Haye, 1972.
  11. AndrĂ© Martinet, ÉlĂ©ments de linguistique gĂ©nĂ©rale, Armand Colin, Paris, 1960.
  12. François-Xavier NÚve de Mévergnies, Essai de grammaire de la langue des signes française, Fascicule CCLXXI, BibliothÚque de la Faculté de Philosophie et Lettres, Université de LiÚge, Belgique, 1996.
  13. Voir sur le site de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France.
  14. Christian Cuxac, Fonctions et structures de l’iconicitĂ© dans les langues des signes ; analyse descriptive d’un idiolecte parisien de la langue des signes française, thĂšse de doctorat d’État, UniversitĂ© de Paris V. et Christian Cuxac, La Langue des signes française. Les voies de l’iconicitĂ©, Ophrys, Faits de Langue no 15-16, Paris, 2000.
  15. M-A Sallandre, Les unitĂ©s du discours en langue des signes française. Tentative de catĂ©gorisation dans le cadre d’une grammaire de l’iconicitĂ©, thĂšse de doctorat d'État, UniversitĂ© de Paris VIII, 2003.
  16. M-A Sallandre, Va-et-vient de l’iconicitĂ© en langue des signes française ; Acquisition et interaction en langue Ă©trangĂšre en ligne.
  17. Art. L. 112-2-2 du Code de l'éducation, inséré par la Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées).
  18. Université Gallaudet pour les sourds, USA.
  19. (de) (de) Allemagne. « Gesetz zur Gleichstellung behinderter Menschen und zur Änderung anderer Gesetze », art. 1, §6 [lire en ligne (page consultĂ©e le 11 juin 2011)].
  20. (de) « Bundesrecht konsolidiert: Bundes-Verfassungsgesetz Art. 8, tagesaktuelle Fassung », sur ris.bka.gv.at, 01.09/2005 (consulté le )
  21. « Angemessene Vorkehrungen fĂŒr Personen mit HörschĂ€digungen », sur www.antoniadis.be (consultĂ© le )
  22. (cs) « ZÁKON ze dne 11. června 1998 o znakovĂ© ƙeči a o změně dalĆĄĂ­ch zĂĄkonĆŻ - SbĂ­rka zĂĄkonĆŻ », sur www.sagit.cz (consultĂ© le )
  23. « pdf », sur Bulletin Officiel de l'État espagnol,
  24. Art. L. 112-2-2 du Code de l'éducation, inséré par la Loi no 2005-102 du pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées
  25. (en) « New Zealand Sign Language Act 2006 », sur legislation.govt.nz, New Zealand Legislation (consulté le ).
  26. data.over-blog-kiwi.com/0/95/30/84/20160829/ob_b65106_franceinfo-grille-tv.pdf.
  27. « Nouvelle-Zélande: Loi sur la langue des signes néo-zélandaise de 2006 », sur www.axl.cefan.ulaval.ca (consulté le )
  28. E. Adam et V. Cruveiller, « L’utilisation des langues des signes avec les enfants autistes : une revue de la littĂ©rature », Neuropsychiatrie de l'Enfance et de l'Adolescence, vol. 70, no 1,‎ , p. 8–19 (ISSN 0222-9617, DOI 10.1016/j.neurenf.2021.11.001, lire en ligne, consultĂ© le ).

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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