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Chronologie du Panthéon de Paris

Cet article présente, chronologiquement, les dates importantes concernant l'histoire du Panthéon de Paris ainsi que des événements liés au symbole qu'il représente, replacés dans leur contexte historique.

Avant 1744

  • 1713 :

22 juillet : Naissance de Jacques-Germain Soufflot Ă  Irancy (Yonne).

  • 1731-1738

Soufflot est élève à l'Académie de France à Rome

  • 1749-1750

voyage en Italie avec le futur marquis de Marigny. Il visite Herculanum et Paestum où il fait le relevé des temples.

  • 1741 Ă  1761 :

Construction sur les bords du RhĂ´ne du "temple magnifique", l'HĂ´tel-Dieu de Lyon sur des plans de Soufflot.

1744-1790

La construction

  • 1744 : Louis XV fait le vĹ“u de crĂ©er une Ă©glise dĂ©diĂ©e Ă  sainte Geneviève.
  • 1755 : Le marquis de Marigny confie la responsabilitĂ© des plans de la future Ă©glise Ă  l'architecte Jacques-Germain Soufflot.
  • 1757 : Étude pour les fondations
  • 1758
    • Creusement des premières fondations.
    • Modification du plan par adjonction d'une avant-nef, d'un chĹ“ur et de tours au chevet du chĹ“ur.
  • 1763 : Achèvement de la crypte
  • 1764
    • 6 septembre : devant une grandiose toile peinte reprĂ©sentant le portail du futur bâtiment, Louis XV pose la première pierre.
  • 1769 : Achèvement des murs
  • 1770 : L'architecte Pierre Patte met en doute la stabilitĂ© du dĂ´me. DĂ©but des critiques sur l'Ă©glise.
  • 1770 - 1773 : Construction des colonnades, de la nef, et du pĂ©ristyle.
  • 1777 - 1780 RĂ©alisation des voĂ»tes de la nef. Il faut consolider le terrain en maçonnant 69 puits de carrière.
  • 1776 : Achèvement des voĂ»tes et dĂ©cintrage
  • 1780
  • 1784
    • 6 juin : Le roi Louis XVI dĂ©cide d'un emprunt de 4 millions de francs pour l'achèvement de l'Ă©glise Sainte-Geneviève[1].
  • 1785 - 1787 : Construction du tambour du dĂ´me.
  • 1789 - 1790 : Construction du dĂ´me.
  • 1790 : Le bâtiment est achevĂ©. Une croix provisoire est placĂ©e au sommet du dĂ´me en attendant une statue de sainte Geneviève.

1791-1806

Le Panthéon français

  • 1791

- L’architecte Quatremère de Quincy fait remplacer la croix par La Renommée, une statue de Claude Dejoux, de neuf mètres de hauteur, représentant une femme embouchant une trompette.

    • 2 avril : Transfert du cercueil de HonorĂ©-Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau.
    • 4 avril : DĂ©cret de l'AssemblĂ©e nationale. L'Ă©difice qui vient d'ĂŞtre achevĂ©, et pas encore consacrĂ© comme Ă©glise, est nommĂ© le "PanthĂ©on français". Il servira de nĂ©cropole aux personnalitĂ©s qui ont contribuĂ© Ă  la grandeur de la France. Au fronton on appose une inscription suggĂ©rĂ©e par Pastoret : Aux grands hommes la patrie reconnaissante.
    • 11 juillet : Transfert du cercueil de Voltaire.
    • 17 octobre : Un dĂ©cret de la Convention Nationale dĂ©cide le transfert du cercueil de Descartes au PanthĂ©on.
  • 1791-1793 : Modifications architecturales commandĂ©es Ă  Quatremère de Quincy pour l'adapter Ă  sa nouvelle destination.
  • 1792
    • 3 juin : Lors une cĂ©rĂ©monie nationale, consacrĂ©e au respect de la loi on accroche aux voutes du PanthĂ©on l'Ă©charpe tricolore du maire d'Étampes, Jacques Guillaume Simonneau, mort le 3 mars 1792, victime de son dĂ©vouement Ă  la Patrie[2].
    • 2 octobre : Sur proposition de Marie-Joseph ChĂ©nier, la Convention nationale rend le dĂ©cret de transfĂ©rer le cercueil de RenĂ© Descartes au PanthĂ©on.
    • 25 novembre : Transfert du cercueil de Jean-Paul Marat
    • 28 dĂ©cembre (octidi 8 nĂ®vose an II) : Un dĂ©cret de la Convention nationale, sur proposition de Robespierre, dĂ©cide les transferts de Joseph Bara et Viala au PanthĂ©on, mais ceux-ci n'auront jamais lieu. (voir le 25 juillet 1794)
  • 1794
    • 18 avril : La Convention signe le dĂ©cret de l'Ă©rection d'une colonne au PanthĂ©on dĂ©diĂ©e au vainqueurs de la JournĂ©e du 10 aoĂ»t 1792.
    • 25 juillet (7 thermidor) : PrĂ©paration de la cĂ©rĂ©monie de transfert de Joseph Bara et Viala au PanthĂ©on. « Le 7 thermidor, le Conseil gĂ©nĂ©ral de la commune de Paris organisa la marche du cortège. Les images des deux jeunes patriotes devaient ĂŞtre portĂ©es en tĂŞte des colonnes. Pendant la marche vers le PanthĂ©on, on devait exĂ©cuter des symphonies funèbres composĂ©es par MĂ©hul. Une batterie de canons, placĂ©e vers la place de l'Estrapade, saluerait par ses salves nombreuses l'entrĂ©e de Barra et Viala dans le Temple de la Gloire. Cette fĂŞte allait se cĂ©lĂ©brer le 10 thermidor ; mais la catastrophe du 9 prĂ©occupa si vivement les esprits, que dans la sĂ©ance permanente du 9 au 10 thermidor, Billaud-Varennes en demanda l'ajournement. »[4]
    • 16 septembre : DĂ©cret de la Convention pour le transfert de Jean-Jacques Rousseau.
    • 11 octobre : Transfert du cercueil de Jean-Jacques Rousseau.
  • 1795
    • fĂ©vrier : Un dĂ©cret impose une pĂ©riode de dix ans après sa mort pour qu'une personne puisse prĂ©tendre Ă  ĂŞtre enterrĂ©e au PanthĂ©on.
    • 6 novembre : CrĂ©ation du Club du PanthĂ©on, dont les rĂ©unions eurent d'abord lieu dans l'Ă©difice.
  • 1801 Somer fait transporter dans la nef l'orgue des bĂ©nĂ©dictins anglais

1806-1821

Une église et un panthéon

  • 1806
    • 13 fĂ©vrier : NapolĂ©on visite le PanthĂ©on pour en connaĂ®tre les aspects techniques.
    • 18 fĂ©vrier : Correspondance de NapolĂ©on Ă  M. Champagny :

« Monsieur Champagny, mon intention est qu'on achève le Panthéon le plus promptement possible, et que, dès le mois de mars, les travaux soient dans une grande activité. Sur le fonds de cinq millions qui est à la caisse d'amortissement, provenant du produit des droits sur les exportations des blés, mon intention est que vingt pour cent soient destinés à l'achat de 100,000 quintaux de blés, et vingt pour cent pour les travaux d'embellissement de Paris; ce qui fait un million pour achat de blés et un million pour les travaux Paris. Toutes les recettes qui proviendront du même objet seront affectées dans la même proportion à ces deux destinations.

Vous emploierez le million destiné aux travaux de Paris de la manière suivante : 500,000 francs pour les travaux à faire cette année au Panthéon, et 500,000 francs pour l'érection d'un arc triomphe à l'entrée des boulevards, près du lieu où était la Bastille, de manière qu'en entrant dans le faubourg Saint-Antoine on passe sous cet arc de triomphe. »

    • 19 fĂ©vrier

Note de Napoléon pour le ministre de l'intérieur

« NOTE POUR LE MINISTRE DE L'INTÉRIEUR

Sa Majesté désire que le ministre de l'intérieur fasse proposer à la première classe de l'Institut les questions suivantes :

Quels avantages ou quels inconvénients y aurait-il à faire les piliers du Panthéon en fonte ?

Quel est le rapport de la ténacité de la fonte à l'espèce de pierre qui a servi à la construction du Panthéon ?

Quel est son rapport avec la pierre de Tonnerre ?

Que coûterait la construction, soit en fonte, soit en pierre du Panthéon, soit en pierre de Tonnerre ?

L'élégance du bâtiment perdrait-elle au renforcement des piliers ?

Le renforcement serait-il inutile en construisant les piliers en fonte ? »

Correspondance de Napoléon à A M. Denon

« Sa Majesté désire, Monsieur, que vous lui présentiez vos vues sur un monument à élever au général Leclerc.

Ce monument serait placé dans l'église Sainte-Geneviève.

Il convient qu'il ait plus de magnificence que celui qu'on vient d'exécuter pour le général Desaix. Sa Majesté croit qu'il y aurait de l'avantage, pour l'effet et pour l'art, à faire la statue en pied, comme dans les siècles passés. »

    • 20 fĂ©vrier

NOTES POUR LE MINISTRE DE L'INTÉRIEUR, DICTÉES (Par Napoléon NDLR) EN SÉANCE DU CONSEIL D'ÉTAT

« Le ministre de l'intérieur présentera un projet de décret pour arrêter définitivement le plan de la place du Panthéon. Cette place embrassera l'espace tracé en ligne rouge sur le plan qui a été dressé. Elle doit être faite dans trois ans, afin qu'elle se trouve terminée lorsque la nouvelle destination du Panthéon sera en activité. »

Un décret impérial rend sa vocation religieuse à l’édifice. Seule la crypte conserve sa destination civique.

    • 17 mars : transfert de François-Denis Tronchet (1749-1806), homme politique et juriste. PrĂ©sident de l’AssemblĂ©e Constituante au dĂ©but de la RĂ©volution, Il est un des pères du Code Civil.
  • 1809 - Transferts de :
    • Girolamo-Luigi Durazzo, comte Durazzo (1739-1809), dernier doge de GĂŞnes qui se mit au service de NapolĂ©on. Urne avec son cĹ“ur.
    • Jean-Baptiste Papin, comte de Saint-Christau (1756-1809), homme politique et juriste.
    • Joseph-Marie Vien, comte Vien (1716-1809), premier peintre du roi en 1789, le maĂ®tre du peintre officiel de l'Empire Jacques-Louis David.
    • Pierre Garnier de Laboissière, comte de La Boissière (1755-1809), gĂ©nĂ©ral de cavalerie, sĂ©nateur et comte d'Empire.
    • Justin Bonaventure Morard de Galles, comte Morard De Galles (1761-1809), amiral, sĂ©nateur et comte d'Empire. Urne avec son cĹ“ur.
    • Jean-Pierre Sers, comte Sers (1746-1809), armateur, mĂ©morialiste et comte d'Empire. Urne avec son cĹ“ur.
    • Emmanuel CrĂ©tet, comte de Champmol (1747-1809), directeur des Ponts et ChaussĂ©es. On lui doit de beaucoup de routes et de canaux, le canal de l'Ourcq, par exemple.
  • 1810 - Transfert des cercueils de :
    • Louis Charles Vincent Le Blond de Saint-Hilaire, comte de Saint-Hilaire (1766-1809), gĂ©nĂ©ral blessĂ© Ă  Essling et comte d'Empire.
    • 6 juillet : Jean Lannes, duc de Montebello (1769-1809), marĂ©chal d'Empire. Soldat rĂ©putĂ© pour sa bravoure, il est de toutes les campagnes depuis l’Italie, il est blessĂ© Ă  Arcole, jusqu’à Essling en 1809 oĂą il meurt. L’Empereur en fut très affectĂ©. [En savoir plus...]
    • Giovanni Baptista, Cardinal Caprara, comte de Monte Cucolli, LĂ©gat du Pape Ă  Paris. NĂ©gociateur du Concordat de 1801. RetirĂ© du PanthĂ©on en 1861.
    • Charles-Pierre Claret, comte de Fleurieu de la Tourette (1738-1810), Marin et homme politique français, capitaine de vaisseaux, chefs des ports et arsenaux, ministre de la marine, gouverneur de Louis XVII, gouverneur des Tuileries
    • Jean-Baptiste Treilhard, comte Treilhard (1742-1810), avocat et dĂ©putĂ© de la convention, considĂ©rĂ© par NapolĂ©on Ier comme l'âme de la commission qui a rĂ©digĂ© le Code civil, le Code pĂ©nal et le Code d'instruction criminelle.
  • 1818-1819 : On renouvelle entièrement la couverture en plomb du dĂ´me[6].

1821-1830

L'église sainte Geneviève

  • 1821
    • 26 dĂ©cembre : ordonnance de Louis XVIII pour faire du PanthĂ©on une Ă©glise
    • 30 dĂ©cembre : L'archevĂŞque de Paris, monseigneur QuĂ©len publie un mandement sur la rĂ©ouverture de l'Ă©glise Sainte-Geneviève, « annonçant Ă  la France et Ă  la capitale cette heureuse transformation. »
  • 1822
    • 3 janvier : jour de la fĂŞte de sainte Geneviève, l'Ă©difice est consacrĂ© comme Ă©glise catholique en prĂ©sence de Louis XVIII.
    • Une croix dorĂ©e remplace la statue de la RenommĂ©e.
  • 1829 - Transfert du cercueil de Soufflot.

1830-1848

Le temple de la Gloire

  • 1830
    • 26 aoĂ»t : ordonnance donnant Ă  l'Ă©glise sainte Geneviève le statut de « temple de la Gloire ».
  • 11 dĂ©cembre : Une loi de Louis Philippe rend au PanthĂ©on sa fonction et ordonne de rendre hommages aux combattants de la RĂ©volution de 1830.

On remplace la croix par une hampe de drapeau.

    • 29 juillet : CĂ©rĂ©monie en souvenirs des hĂ©ros des journĂ©es de juillet :

« Dès dix heures du matin, les portes en avaient été ouvertes aux autorités et aux invités munis de billets. La coupole était revêtue de draperies aux couleurs nationales mêlées de tentures noires. Dans les entre-colonnements, des écussons portaient : 1830, journées des 27, 28, 29 juillet, avec entrelacements de guirlandes et couronnes liées par des nœuds de crêpe. Le trône pour Louis-Philippe s'élevait un peu en arrière du dôme. A son arrivée, un chœur de cinq cents musiciens entonna la Marseillaise ; puis Louis-Philippe recevant un marteau des mains de M. d'Argout, ministre des travaux publics, scella dans les piliers du dôme les quatre tables de bronze où se voient encore en ce moment inscrits les noms des combattants de juillet. »[7]

Pose des trois bas-reliefs dans le péristyle pour remplacer ceux de l'époque révolutionnaire : au-dessus de la porte centrale L'Apothéose du héros mort pour la patrie, encadrée par Les Sciences et les Arts et La Magistrature.

  • 1831-1837

Réalisation par David d'Angers du fronton : La Patrie couronnant les hommes célèbres

  • 1837

Le gouvernement tente de faire supprimer l’effigie de Lafayette, ce que David refuse avec obstination, appuyé en cela par la presse libérale. Aussi le fronton est-il dévoilé sans cérémonie officielle.

L'inscription : « Aux grands hommes la Patrie reconnaissante » est remise en place.

1848-1851

Le temple de l'Humanité

  • 1848 : le bâtiment devient le « temple de l'HumanitĂ© ».
    • 24 juin : Le PanthĂ©on de Paris est un des centres de l'insurrection. Des barricades sont Ă©levĂ©es dans la rue Soufflot. Plus de 1 500 insurgĂ©s se sont rĂ©fugiĂ©s dans le bâtiment ; Ils seront dĂ©logĂ©s par le colonel Henri Boulay de La Meurthe Ă  la tĂŞte d'un rĂ©giment de la garde rĂ©publicaine[8] - [9].

Ledru-Rollin et le gouvernement provisoire passent commande à Paul Chenavard de tableaux pour décoration intérieure.

1851-1885

L'église sainte Geneviève

  • 1851
    • 31 mars : Accrochage d'un pendule par le physicien et astronome LĂ©on Foucault.
    • 6 dĂ©cembre : Le Prince-PrĂ©sident par un dĂ©cret transforme le PanthĂ©on en basilique nationale catholique dĂ©diĂ©e Ă  sainte Geneviève.

Arrêt de l'expérience du pendule.

  • 1852
    • 3 janvier : Jour de la fĂŞte de sainte Geneviève, inauguration de l'Ă©glise. Elle devient le siège d'un chapitre de chanoines les « Chapelains de Sainte Geneviève ».
    • Novembre : Le facteur d'orgues Aristide CavaillĂ©-Coll propose d'installer un orgue.
    • 17 dĂ©cembre : Signature par le Ministre de l'IntĂ©rieur d'un marchĂ© pour installer l'orgue d'une valeur de 20 000 francs.
  • 1853 : Installation de l'orgue par le facteur.
  • 1856
    • 10 juin : ArrivĂ©e solennelle du cardinal Patrizi, lĂ©gat a latere, dans l'Ă©glise de Sainte-Geneviève (PanthĂ©on) de Paris. (Cette entrĂ©e solennelle n'avait pu avoir lieu Ă  Notre-Dame, Ă  cause des travaux prĂ©paratoires du baptĂŞme du prince impĂ©rial qui s'y faisaient.)
  • 1857 : Pose sous le pĂ©ristyle d'une statue : Attila et sainte Geneviève d'Hippolyte Maindron
  • 1865 : Pose sous le pĂ©ristyle d'une statue : La conversion de Clovis par saint RĂ©mi d'Hippolyte Maindron
  • 1871
    • 31 mars : On hisse un drapeau rouge au sommet.
    • 2 avril : Les petites branches de la croix sont sciĂ©es.
    • 24 mai : Le PanthĂ©on est repris par les Versaillais et 700 Communards sont exĂ©cutĂ©s, dont le dĂ©putĂ© Jean-Baptiste Millière ; le capitaine Garcin qui dirige l'exĂ©cution le force Ă  se mettre Ă  genoux sur les marches.
  • 1873 :
    • juillet : L'architecte procède Ă  des restaurations et replace au sommet une croix en pierre, haute de 4 mètres pesant 1 500 kg avec son socle et sa boule.
  • 1875-1884 : RĂ©alisation par Ernest HĂ©bert de la mosaĂŻque de l'abside.
  • 1874

Une commande est passée par le marquis de Chennevières, directeur des Beaux-Arts, pour la réalisation d'un grand cycle de peinture sur l'histoire de France. Ces huiles sur toile marouflée sont accrochées devant les fenêtres obturées par Quatremère de Quincy, rendant ainsi quasi-définitivement impossible le retour au projet initial de Soufflot.

Depuis 1885

Le Panthéon de Paris


Troisième République

  • 1885 :
    • 26 mai : Par dĂ©cret, le bâtiment retrouve sa destination de PanthĂ©on.
    • 1er juin 1885 : transfert de Victor Hugo.
  • 1889
    • Pose d'une statue de Jean-Jacques Rousseau, en bronze, Ă  l'occasion des cĂ©lĂ©brations du centenaire de la RĂ©volution française.
    • Transfert des cercueils lors de la cĂ©lĂ©bration du centenaire de la RĂ©volution française de :
  • 1898
    • 29 juillet : Première Ă©mission de T.S.F. (tĂ©lĂ©graphie sans fil) entre Ernest Roger sur la tour Eiffel et Eugène Ducretet
    • 5 novembre : Eugène Ducretet (1844-1915) constructeur d'appareils de prĂ©cision, puis de tĂ©lĂ©graphes et d'appareils Ă  rayons X introduit en France, en 1887, les appareils de Hertz. Il travaille en collaboration avec Popov et procède ce jour-lĂ  Ă  une expĂ©rience d'Ă©mission morse entre le PanthĂ©on et la Tour Eiffel. L'Ă©metteur se trouvait sur la tour Eiffel, manipulĂ©e par son principal collaborateur, l'ingĂ©nieur Ernest Roger.

Proposition de loi par M. Couyba, député, relative au transfert des cendres de Michelet, de Quinet, de Renan et de Balzac au Panthéon[10].

  • 1902-1905 : Peinture Vers la gloire rĂ©alisĂ©e par Édouard Detaille dans l'abside.
  • 1906 : Pose d'une copie du Penseur de Rodin devant le PanthĂ©on.
  • 1907
    • 25 mars : Transfert des cercueils de Marcellin Berthelot (1827-1907), chimiste et homme politique et de Sophie Berthelot, Ă©pouse du prĂ©cĂ©dent, (1837-1907), scientifique.
  • 1908
    • 4 juin : transfert du cercueil d'Émile Zola (1840-1902), Ă©crivain.
  • 1913 : Pose de l'autel rĂ©publicain La Convention nationale, par Sicard.
  • 1920
    • Classement du PanthĂ©on Monument historique.
    • 11 novembre : Les cĂ©rĂ©monies de l'armistice du 11 novembre 1918 donnent lieu Ă  deux Ă©vĂ©nements
      • Transfert d'une urne contenant le cĹ“ur de LĂ©on Gambetta (1838-1882), homme politique rĂ©publicain, dirige le gouvernement de la DĂ©fense Nationale pendant la guerre de 1870-1871, après la chute de l’Empire de NapolĂ©on III.
      • Le cortège du transfert des restes du Soldat Inconnu sous l'Arc de Triomphe passe par le PanthĂ©on. Le cercueil, posĂ© sur un affĂ»t de canon, recouvert d'un drapeau tricolore, entre au PanthĂ©on avant de rejoindre la place de l'Étoile.
  • 1924 - Transfert du cercueil de :
    • Jean Jaurès (1859-1914), homme politique socialiste. AssassinĂ© Ă  la veille de la 1re Guerre Mondiale.
  • 1927
    • 15 octobre : Inauguration de la liste des Ă©crivains morts pour la France pendant la guerre 1914-18. Sur l'inscription au sol on peut lire : « ICI ONT ÉTÉ DÉPOSÉS LES HOMMAGES RENDUS LE 15 OCTOBRE 1927 AUX ÉCRIVAINS MORTS POUR LA FRANCE »
  • 1933 - Transfert du cercueil de :

L'État français

  • 1942 : DĂ©pose des statues en bronze de Corneille et Rousseau, envoyĂ©es Ă  la fonte.
  • 1944
    • 19 aoĂ»t : Mort du gardien de la paix Alexandre Massiani lors des combats pour la LibĂ©ration de Paris.

Quatrième République

  • 1949
    • 20 mai : Transfert des cercueils de FĂ©lix ÉbouĂ© (1894-1944), nĂ© Ă  Cayenne, homme politique, dĂ©putĂ© de la France coloniale. Premier homme de couleur au PanthĂ©on et de Victor SchĹ“lcher (1804-1893), homme politique, figure de la lutte pour l’abolition de l’esclavage ainsi que de Marc SchĹ“lcher, son père, pour respecter sa volontĂ©.
    • 2 juillet : Inauguration de la liste des Ă©crivains morts pour la France pendant la guerre 1939-45. Sur l'inscription au sol on peut lire : « ICI ONT ÉTÉ DÉPOSÉS LES HOMMAGES RENDUS LE 2 JUILLET 1949 AUX ÉCRIVAINS MORTS POUR LA FRANCE PENDANT LA GUERRE 1939-1945 »
  • 1952
    • 22 juin : Transfert du cercueil de Louis Braille (1809-1852), professeur et inventeur de l’écriture pour les aveugles. TransfĂ©rĂ© au PanthĂ©on lors du centenaire de sa mort.
    • 29 septembre : Ă€ l'occasion de l'anniversaire de la mort de l'Ă©crivain Émile Zola, dĂ©pĂ´t de gerbe par les membres du comitĂ© national sur son tombeau au PanthĂ©on[11].
    • Pose de nouvelles statues en pierre de Corneille et Rousseau.
  • 1954 : Pendant l'hiver très froid, une tente est installĂ©e au pied du PanthĂ©on pour accueillir les sans-abris[12].

Cinquième République

  • 1964
    • 19 dĂ©cembre : Transfert du cercueil de Jean Moulin (1899-1943), chef combattant de la RĂ©sistance.

« Comme Leclerc entra aux Invalides, avec son cortège d’exaltation dans le soleil d’Afrique et les combats d’Alsace, entre ici, Jean Moulin, avec ton terrible cortège… » (André Malraux)

  • 1967
    • 11 novembre : Une cĂ©rĂ©monie dĂ©voile l'inscription Ă  Saint-ExupĂ©ry, sur une colonne du chĹ“ur.
  • 1968
    • 10 mai : Lors des Ă©vĂ©nements de mai, des barricades sont Ă©levĂ©es rue Soufflot et dans les rues menant au PanthĂ©on.
  • Entre 1985 et 1995 l'Ă©difice est fermĂ© Ă  cause de chutes de pierres. Elles sont dues Ă  la technique de la "pierre armĂ©e" utilisĂ©e par Soufflot pour reprendre les efforts de poussĂ©e dans la structure. Les armatures ont commencĂ© Ă  se corroder Ă  cause de l'humiditĂ© entraĂ®nant des fissures dans les pierres et en faisant Ă©clater certaines.
  • 1987
    • 5 octobre : Transfert du cercueil de RenĂ© Cassin (1887-1976), juriste, rĂ©sistant, prix Nobel de la paix. Ă€ l’origine de la crĂ©ation de L’UNESCO et auteur de la DĂ©claration Universelle des Droits de l’Homme.
  • 1988
    • 9 novembre : Transfert du cercueil de Jean Monnet (1888-1979), Ă©conomiste, père de l’idĂ©e d’union europĂ©enne. Entre au PanthĂ©on 100 ans après sa naissance.
  • 1995
    • 20 avril : Transfert des cercueils de Pierre Curie (1859-1906) et de Marie Curie (1867-1934) Curie, physiciens, prix Nobel de physique. Marie Curie a obtenu un deuxième prix Nobel en continuant ses travaux après la mort de son mari.
    • Reconstitution de l'expĂ©rience du pendule de Foucault.
  • 1996
    • 23 novembre : Transfert du cercueil d'AndrĂ© Malraux (1901-1976), Ă©crivain et ministre de la Culture du GĂ©nĂ©ral De Gaulle.
    • Installation d'une copie de la dĂ©esse Ă©gyptienne Bastet, Ă  l'occasion de la cĂ©rĂ©monie de transfert de cendres d'AndrĂ© Malraux.
  • 1998
    • 13 janvier : Une cĂ©rĂ©monie a lieu au PanthĂ©on de Paris, prĂ©sidĂ©e par le ministre de la Justice, Élisabeth Guigou, pour le centenaire de la parution dans L'Aurore de la lettre ouverte J'Accuse adressĂ©e au prĂ©sident de la RĂ©publique. Deux discours sont prononcĂ©s, l'un par le Premier ministre, Lionel Jospin (discours consultable sur Wikisource) et l'autre, par le Premier prĂ©sident honoraire de la Cour de cassation, Pierre Drai, sur le thème du rĂ´le de la Cour de cassation dans le dĂ©nouement de l’affaire Dreyfus[14].
    • 18 mars : les Amis de la Commune font symboliquement entrer au PanthĂ©on toute une lignĂ©e de Communardes et Communards. Pourquoi Jules Vallès, Ă©crivain et Communard, n’y serait-il pas reçu maintenant ?
  • 1999
    • 26 dĂ©cembre : Une tempĂŞte traverse la France ; La couverture du toit est fortement endommagĂ©e, des plaques de plomb ont Ă©tĂ© arrachĂ©es du dĂ´me.
  • 2002
    • 7 au 17 mars : une exposition sur la façade du PanthĂ©on a Ă©tĂ© l’occasion de rappeler combien certaines femmes Ă©minentes ont, par leur vie au service de la science, des arts, de la philosophie, de la politique ou par leur engagement, mĂ©ritĂ© de faire partie de notre PanthĂ©on laĂŻque et rĂ©publicain.
    • 28 avril : Quelques jours avant le deuxième tour des Ă©lections prĂ©sidentielles oĂą vont s'affronter Jean-Marie Le Pen et Jacques Chirac, une manifestation ayant pour thème « J'aime la RĂ©publique », rassemble 10 000 personnes.
    • 8 mars au 12 mai : l'exposition D comme dĂ©couvreuses s'est tenue au PanthĂ©on, Ă  l'occasion de la journĂ©e internationale des droits des femmes.
    • 7 octobre : Un hommage est rendu Ă  Victor Hugo par Louis Forestier, professeur Ă©mĂ©rite Ă  la Sorbonne
    • 30 novembre : Transfert du cercueil d'Alexandre Dumas (1802-1870), Ă©crivain.
  • 2003
    • 7 avril : Une cĂ©rĂ©monie se dĂ©roule au PanthĂ©on pour le bicentenaire de la mort de Toussaint Louverture. Une gerbe de fleurs est placĂ©e au pied de la plaque lui rendant hommage.
    • 19 septembre au 4 janvier (2004) : S'est tenu une exposition intitulĂ©e MĂ©moire du verre. On a pu y voir les copies grandeur nature de six vitraux des cathĂ©drales de Sens, du Mans, de Poitiers, de Bourges, de Chartres et de Châteauroux. Ces copies provenaient du musĂ©e des Monuments français, oĂą elles avaient Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es de 1939 Ă  1950 Ă  la demande du conservateur Paul Deschamps.
  • 2004
    • 27 et 28 mars : le PanthĂ©on a servi de cadre Ă  la manifestation Un Jardin pour la Vie, Une Jonquille pour Curie organisĂ©e par l'institut Curie en partenariat avec les Monuments historiques, le PanthĂ©on, la Mairie de Paris, le jardinier Truffaut et le soutien du ministère de la Culture. Un jardin de trente mille jonquilles fleurit le monument et ses abords. Cette manifestation se pĂ©rennise et depuis 2004, elle a eu lieu chaque annĂ©e[15].
  • 2005
    • 25 juin au 31 octobre 2005 : Est exposĂ©, dans le cĹ“ur de l'ancienne Ă©glise, l'Ĺ“uvre de GĂ©rard Garouste : Les saintes ellipses. Il s’agissait d’une gigantesque corolle constituĂ©e de huit bâches peintes de 12 m de hauteur. Tels quels, les textes et les images qui y figurent paraissent abstraits. Mais par un phĂ©nomène d'anamorphose (procĂ©dĂ© optique dĂ©formant l'image), ils reprennent leurs proportions normales si on les regarde dans les miroirs posĂ©s au sol.
  • 2006
    • 15 septembre au 31 dĂ©cembre : Exposition sur Pierre Curie, l'homme, le scientifique: ludique et pĂ©dagogique, cette exposition, rĂ©alisĂ©e par le Centre des monuments nationaux (le Monum), est l'occasion de faire connaissance avec le cĂ©lèbre scientifique, disparu il y a tout juste cent ans, ou de redĂ©couvrir ce grand homme.
    • 15 septembre au 31 dĂ©cembre : l’artiste brĂ©silien, Ernesto Neto prĂ©sente au PanthĂ©on une installation monumentale intitulĂ©e Leviathan Thot.
    • octobre : Le groupe d'explorateurs urbains, les Untergunther, rĂ©vèlent qu'ils ont restaurĂ© clandestinement l'horloge du PanthĂ©on, hors service depuis plus de quarante ans[16].
  • 2007
    • 18 janvier : Jacques Chirac, prĂ©sident de la RĂ©publique et Simone Veil, ancienne dĂ©portĂ©e, prĂ©sidente de la Fondation pour la mĂ©moire de la Shoah, inaugurent une inscription dans la crypte du PanthĂ©on en prĂ©sence de nombreuses personnalitĂ©s dont le prix Nobel de la paix, Elie Wiesel. Il s'agissait de rendre hommage aux «Justes de France» et aux hĂ©ros anonymes qui ont sauvĂ© des milliers de juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce titre a Ă©tĂ© dĂ©cernĂ© Ă  cette date Ă  2725 Français ; plusieurs dossiers sont en cours d'instruction. Ă€ cette occasion, le prĂ©sident de la RĂ©publique prononce un discours rappelant le refus de l'indiffĂ©rence et de l'aveuglement face Ă  la clique haineuse et revancharde du rĂ©gime de Vichy. Cette date du 18 janvier n'a pas Ă©tĂ© choisie au hasard. Elle correspond Ă  l'anniversaire de l'entrĂ©e des troupes soviĂ©tiques dans le camp d'Auschwitz.
  • 2008
    • 5 juin au 31 octobre : Exposition Zola au PanthĂ©on, Ă  l'occasion du centenaire de sa panthĂ©onisation, le 4 juin 1908. L'engagement d'Émile Zola dans l'Affaire Dreyfus et le contexte idĂ©ologique qui entoura sa « panthĂ©onisation » sont Ă©voquĂ©s pour rappeler que l'arrivĂ©e de l'Ă©crivain/journaliste s'est dĂ©roulĂ©e dans un climat hautement politique. L'Ă©vĂ©nement reprĂ©senta l'ultime Ă©tape de son combat, qui pendant plus de quinze annĂ©es, de 1894 Ă  1908, opposa dans une lutte fratricide sans merci deux parties de l'opinion française.
  • 2010
    • 22 mai : Hommage rendu le 22 mai de 14 h 30 Ă  15 h 30 sous la coupole du PanthĂ©on, Ă  Antoine de Saint-ExupĂ©ry et aux aviateurs du groupe de reconnaissance 2/33 en souvenir de la mission du 23 mai 1940 sur Arras, durant la campagne 1939-1940. Cet Ă©vĂ©nement est une initiative de monsieur Jacques Durin, proviseur (h) docteur d’État ès lettres. Au programme, lecture de Pilote de guerre par François d’Agay – prĂ©sident de la Fondation Antoine de Saint-ExupĂ©ry – et Jacques Durin. Premier violon Ă  l’Orchestre national d’Île-de-France, Isabelle Durin ponctuera les lectures de pauses musicales. L’hommage est placĂ© sous la prĂ©sidence de FrĂ©dĂ©ric Mitterrand ministre de la Culture et de la Communication et du centre des Monuments nationaux. Avec la participation de la Succession Saint-ExupĂ©ry – d’Agay, la Fondation Antoine de Saint-ExupĂ©ry pour la jeunesse (FASEJ) et de l’association des Amis d’Antoine de Saint-ExupĂ©ry.
  • 2011
    • 6 avril : Hommage Ă  AimĂ© CĂ©saire : Par un dĂ©cret du Journal Officiel 25, le mercredi 6 avril 2011, Ă  17 heures, une plaque dĂ©diĂ©e Ă  sa mĂ©moire et Ă  son Ĺ“uvre a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©e en prĂ©sence du prĂ©sident de la RĂ©publique. Lors de cette cĂ©rĂ©monie, près d'un millier de personnes Ă©taient invitĂ©es dont sa famille et ses proches. Parmi elles, une centaine d'Ă©lèves de collèges et lycĂ©es de Martinique et de mĂ©tropole, notamment du lycĂ©e parisien Louis Le Grand et de l’École normale supĂ©rieure, dont AimĂ© CĂ©saire fut l’élève. L’hommage a comportĂ© Ă©galement la lecture d'un de ses poèmes par une lycĂ©enne martiniquaise et la diffusion d'un film de huit minutes sur sa vie, rĂ©alisĂ© par la cinĂ©aste Euzhan Palcy. Une fresque monumentale, constituĂ© de portraits Ă©voquant les grandes pĂ©riodes de la vie du poète, a Ă©tĂ© installĂ©e au cĹ“ur de la nef. La cĂ©rĂ©monie Ă©tait retransmise en direct sur les chaĂ®nes de tĂ©lĂ©vision françaises France 2 et France Ă” et sur des Ă©crans gĂ©ants installĂ©s Ă  l'extĂ©rieur du bâtiment. ConformĂ©ment Ă  la volontĂ© d'AimĂ© CĂ©saire, son corps restera en Martinique.
  • 2014

Début des travaux de restauration du Panthéon

    • Étape 1 : 2014-2015 Restauration du dĂ´me comprenant le tambour avec sa colonnade, la coupole et le lanternon.
    • Étape 2 : le pĂ©ristyle, Ă  partir de 2015
    • Étape 3 : les voĂ»tes, supports et murs intĂ©rieurs, Ă  partir de 2017
    • Étape 4 : les parements extĂ©rieurs, Ă  partir de 2020
    • Étape 5 : les sols de l’enclos extĂ©rieur, Ă  partir de 2022
  • 2015
  • Samedi 27 mai : Un hommage de la nation est rendu Ă  Pierre Brossolette, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillion et Jean Zay, mais seules les cendres de Pierre Brossolette et de Jean Zay seront transfĂ©rĂ©es au PanthĂ©on, les familles de Geneviève de Gaulle-Anthonioz et de Germaine Tillion ayant souhaitĂ© que leurs dĂ©pouilles restent dans le cimetière oĂą elles ont Ă©tĂ© inhumĂ©es. Les cercueils sont descendus dans le caveau IX.
  • 2020
    • 11 novembre : Transfert des cendres de Maurice Genevoix, l'auteur de "Ceux de 14".

Références

  1. "Louis XVI, son administration et ses relations diplomatiques avec l'Europe", Tome III, page 152, Jean-Baptiste Honoré Raymond Capefigue, 1844, Belin-Leprieur, Paris
  2. source : Histoire de la Terreur (1792-1794, Mortimer Ternaux, page 106, tome premier, deuxième édition, 1863, Michel Levy frères, libraires éditeur Paris
  3. œuvres de M. J. Chénier, tome V, page 112, Paris, Guillaume, 1826
  4. Histoire de l'église sainte Geneviève, patronne de Paris et de la France, ancien Panthéon Français, Charles Ouin-Lacroix, Sagnier et Bray Libraires éditeurs, Paris, 1852
  5. Mémoires anecdotiques sur l'intérieur du palais et sur quelques événements de l'Empire depuis 1805 jusqu'en 1816 pour servir l'histoire de Napoléon, Louis François Joseph Bausset-Roquefort, tome 4, page 124 et suivantes, 1829, A. Levavasseur éditeur à Paris
  6. Histoire de Paris, Georges Touchard-Lafosse, tome V, Ă©diteur Krabbe, Paris, 1834
  7. Histoire de l'église Sainte-Geneviève patronne de Paris et de la France, ancien Panthéon-français, page 129, Charles Ouin-Lacroix, Sagnier et Bray éditeurs à Paris, 1852
  8. Nouvelle biographie générale des temps les plus reculés jusqu'à nos jours, sous la direction du docteur Hoeffer, tome 6, page 948, Paris 1855
  9. Wikisource : Les journées de juin 1848 par Friedrich Engels
  10. annexe au procès-verbal de la séance du 2 décembre 1902, AN (CARAN) / F
  11. Archive vidéo sur le site de l'INA
  12. Sur Wikisource l'appel de l'abbé Pierre, 1er février 1954
  13. Archive INA Soir 3
  14. Archive INA Soir 3
  15. Vidéo 2007 Une jonquille pour Curie, place du Panthéon
  16. Les Untergunther et l'horloge du Panthéon
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