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Jean-Pierre Firmin Malher

Jean Pierre Firmin Malher [malɛʁ], nĂ© le Ă  Paris et mort le Ă  Valladolid en Espagne, est un gĂ©nĂ©ral français de la RĂ©volution et de l’Empire

Biographie

DĂ©but de carriĂšre

Il entre en service le comme soldat au régiment de Neustrie et fait avec cette unité la campagne de 1779 sur mer à bord du vaisseau la Couronne. Il est nommé sous-officier le avant de prendre son congé le .

En 1789, il entre dans la garde nationale soldĂ©e de Paris et devient caporal le de la mĂȘme annĂ©e, puis sergent le . Le , il passe avec le grade d'adjudant sous-officier dans le 14e bataillon d’infanterie lĂ©gĂšre. Il sert Ă  l’armĂ©e du Nord quand il reçoit son brevet de sous-lieutenant le .

Le , il est nommĂ© lieutenant et le 26, il prend les fonctions d’aide de camp du gĂ©nĂ©ral Queyssat, et en l’an IV il rejoint l’armĂ©e des cĂŽtes de Cherbourg avant de revenir Ă  celle du Nord en fin d’annĂ©e. Promu adjudant-gĂ©nĂ©ral chef de brigade le .

Général de la Révolution et de l'Empire

En l’an VII, il est envoyĂ© en Batavie, il se signale le , Ă  la bataille de Castricum, et sa conduite dans cette affaire lui vaut le grade de gĂ©nĂ©ral de brigade le suivant. Il se signale de nouveau Ă  l’armĂ©e d’Italie les et , Ă  la prise d’IvrĂ©e et Ă  la bataille de Marengo, oĂč il reçoit une blessure assez grave qui ne l’empĂȘche cependant pas de rejoindre l’armĂ©e Gallo-Batave le suivant.

Le , il est mis en non activitĂ©, et le , il a un commandement dans la 24e division militaire. Il est promu gĂ©nĂ©ral de division le , et le 30, il prend le commandement de la 2e subdivision de la 13e division militaire Ă  Rennes. Il est fait chevalier de la LĂ©gion d’honneur le , et le , il est chargĂ© de l’inspection des cĂŽtes. Il est Ă©levĂ© au grade de commandeur de la LĂ©gion d’honneur le suivant, et le il est employĂ© au camp de Montreuil sous le marĂ©chal Ney[1].

En l’an XIV, il reçoit le commandement de la 3e division du 6e corps de la Grande ArmĂ©e, et le , il est fait grand officier de la LĂ©gion d’honneur en rĂ©compense de la brillante valeur qu’il a dĂ©ployĂ©e le au combat de GĂŒnzburg, en repoussant une colonne ennemie au-delĂ  du Danube.

Mort accidentelle en Espagne

Il est employĂ© Ă  l’intĂ©rieur le et commande la 13e division militaire le suivant. Le , il est attachĂ© au 2e corps d’observation de la Gironde. Le , alors que l'armĂ©e finit un exercice d'entraĂźnement sur le plateau dominant Valladolid, par un dernier feu d’un bataillon de la garde de Paris, il est tuĂ©, le crĂąne traversĂ© par une baguette de fusil oubliĂ©e dans le canon par un soldat. Le , il est crĂ©Ă© par dĂ©cret comte de l'Empire Ă  titre posthume.

Il est enterrĂ© dans l’église de Saint-Pierre de Valladolid et son cƓur, transportĂ© Ă  Paris, est dĂ©posĂ© au PanthĂ©on. Son nom est gravĂ© sous l'arc de triomphe de l'Étoile, cĂŽtĂ© nord, 7e colonne.

De son exil de Sainte-HélÚne, Napoléon déclare à son aide de camp Gourgaud au sujet des généraux Legrand et Malher : « [ils] étaient doux comme des enfants. Mais Malher avait trop soif d'argent »[2].

Distinctions

Hommages

En 1886, le fort du Larmont inférieur, prÚs de Pontarlier est renommé Fort Malher[3].

Sources

Notes

  1. Selon la correspondance générale T4 (voir sources)
  2. Alain Pigeard (préf. baron Gourgaud), Les étoiles de Napoléon : maréchaux, amiraux, généraux 1792-1815, Quatuor, , 768 p., p. 469.
  3. (fr) « Fort Malher ou Fort du Larmont inférieur », sur cc-larmont.fr (consulté le )
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