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Charles Pierre Claret de Fleurieu

Charles-Pierre Claret, comte de Fleurieu, est un explorateur, hydrographe et personnalité politique français, né le à Lyon et mort le à Paris[1]. Il est notamment ministre de la Marine sous Louis XVI, membre de l'Institut de France.

Charles-Pierre Claret de Fleurieu
Portrait de Charles-Pierre Claret de Fleurieu.
Fonctions
Membre du sénat conservateur
Ă  partir de
Conseiller d'État
-
Membre du Conseil des Anciens
Titres de noblesse
Comte
Ă  partir du
Noblesse d'Empire
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  72 ans)
Paris
SĂ©pulture
Nom de naissance
Charles Pierre Claret
Nationalité
Activités
Père
Fratrie
Conjoint
Aglaé Deslacs d’Arcambal (d)

Il est le frère du botaniste Marc Claret de La Tourrette[1].

Biographie

Charles Pierre Claret de Fleurieu a pour père Jacques Annibal Claret de La Tourrette. Il est le dernier fils d'une famille de neuf enfants : la famille Claret de Fleurieu, anoblie par fonction à Lyon, en 1689[2], inscrite à l' ANF en 1955[3]. Il est, selon l'usage du temps, destiné à l'état ecclésiastique[4] ; mais ayant montré de bonne heure de grandes dispositions pour les mathématiques, ses professeurs lui laissèrent prendre une direction qui résultait évidemment d'une vocation toute particulière.

Ă€ quatorze ans, il entre dans la marine[4].

Sartine déclarait à son sujet : « Il a l'intelligence la plus vaste et la plus élevée que j'aie pu découvrir parmi les marins de l'époque[5] ».

Sous l'Ancien RĂ©gime

EngagĂ© en tant que garde-marine Ă  la compagnie de Toulon dès l'âge de 13 ans, le [6], il participe aux campagnes de la guerre de Sept Ans qui se termine en 1763, et prend ainsi part aux combats de Mahon, de Lagos, et des Sablettes[6] ; ils lui valent successivement les grades de brigadier Ă  la compagnie des gardes de la marine, et d'enseigne de vaisseau[6] - [7].

Nommé le enseigne de port, il est envoyé le du mois à Paris pour étudier l'horlogerie de marine, concurremment avec le célèbre horloger Ferdinand Berthoud. Fleurieu s'adjoint à cet effet Alexandre Guy Pingré, astronome[8].

Cette entreprise, que protège Choiseul, connait un plein succès. Ces horloges marines qu'il perfectionne avec Ferdinand Berthoud pour les expérimenter ensuite, sont l'objet de luttes sourdes avec Le Roy, horloger du roi. Finalement la confiance est accordée à Charles Pierre et Berthoud. Cette tâche constitue aussi un enjeu politique et scientifique majeur dans la course aux connaissances maritimes engagée avec l'Angleterre.

C'est donc à Fleurieu que l'on doit les premières montres marines fabriquées en France : les essais antérieurs de Julien Le Roy n'avaient produit que des instruments imparfaits[4]. Fleurieu lui-même en fait l'épreuve à bord de la frégate l'Isis qu'il commande pendant le voyage entrepris à ce dessein, par ordre de Louis XV, de l'automne 1768 au [9].

Lors d'une campagne en mer d'une annĂ©e, il peut tester la première montre marine Ă  secondes inventĂ©e pour faciliter le calcul des longitudes. La montre pratiquement invariable indique l'heure d'après le moment du dĂ©part du bateau, comme s'il Ă©tait restĂ© Ă  quai. Connaissant ensuite par l'astronomie l'heure rĂ©elle sur le bateau, on peut facilement dĂ©terminer sur la carte la position exacte du navire et sa longitude. Le rĂ©sultat de ses observations est publiĂ© en 1773 sous le titre Voyage fait par ordre du roi, pour Ă©prouver les horloges marines. On peut citer Ă©galement parmi ses Ĺ“uvres majeures le Neptune du Nord ou encore l'Atlas du Cattegat et de la Baltique dont la rĂ©daction lui prend 25 ans.

Nommé lieutenant de vaisseau le , puis inspecteur en second des cartes et plans de la marine, il est promu inspecteur adjoint de l'académie de marine le . Présenté au roi, il est nommé capitaine de vaisseau le et aussitôt après directeur des ports et arsenaux en , fonction créée en sa faveur par Louis XVI. Cette fonction consistait à gérer tout le matériel, les travaux et surtout le mouvement de la flotte. Charles-Pierre occupe ce poste pendant quinze ans[10].

C'est de cette place qu'il dirige presque tous les plans d'opérations navales de la guerre de 1778 à 1783 contre l'Angleterre, comme ceux de toutes les campagnes de découvertes, telle celle de La Pérouse[11]. Il fait aussi les plans de la guerre d'indépendance des États-Unis[12] - [8].

Sous la RĂ©volution

Nommé par le roi ministre de la Marine et des Colonies le , il souhaite, ainsi que le Roi, séparer la Marine des colonies, mais l'Assemblée est d'un avis contraire et il démissionne le [13]. Il est alors nommé gouverneur du Dauphin le 18 avril 1792[14] - [15] - [16]. Sa présence aux Tuileries le , où il était resté soutenir le roi, passe inaperçue[17] - [8].

Il a 54 ans lorsqu'il Ă©pouse en 1792 AglaĂ©-Françoise des Lacs d'Arcambal, dont il en aura trois enfants, un fils mort jeune et deux filles, dont Madame Urguet de Saint OuĂ«n assurera la descendance (avec sa fille unique, la marquise des RĂ©aulx, et ses deux petites-filles, la comtesse de Felcourt et la comtesse de Launay)[13].

Fleurieu est arrêté une première fois le pendant la Terreur. Il est incarcéré dans la prison des Madelonnettes, rue des Fontaines-du-Temple[18]. Son hôtel de la rue Taitbout est mis sous scellés. Cette arrestation par le Comité de sûreté générale est sans doute la conséquence d’une lettre envoyée par Louis XVI à l'Assemblée Nationale et publiée le dans Le Moniteur universel.

Dans cette lettre élogieuse, Louis XVI fait une première demande de nomination de Claret de Fleurieu comme gouverneur du Dauphin. Des gravures ont aussi été offertes par Louis XVI et le Dauphin à Fleurieu, au moment où il était au Temple.

Fleurieu est rapidement relâché faute de preuves. En effet, la loi des suspects autorisant les arrestations préventives n'était pas encore effective. Le , les comités révolutionnaires, mobilisés par la déclaration officielle de la Terreur le , ne disposent pas encore de support juridique.

Fleurieu est assigné à résidence avec sa femme rue Taitbout. Le , les révolutionnaires reviennent l’arrêter avec sa femme munis d’un décret d'arrestation du comité. Ils se rendent alors compte qu'il y a erreur sur la personne, le mandat d'arrêt concernant le neveu de Charles-Pierre : Jean-Jacques de Fleurieu. Les révolutionnaires envoient jusque dans l'Ain chercher Jean-Jacques mais ne l'ayant pas trouvé, ils reviennent rue Taitbout[19]. Jean-Jacques Fleurieu restant introuvable, le , un ordre d'arrestation en bonne et due forme est établi contre Charles-Pierre. Fleurieu et sa femme Aglaé, enceinte de deux mois, sont placés à la maison d'arrêt de la section révolutionnaire des piques[19].

Fleurieu est encore en prison trois mois après le 9 thermidor. Le , il écrit un mémoire pour obtenir sa libération, texte retrouvé chez des révolutionnaires. Son affaire est mise en délibéré le et le couple relâché une semaine plus tard[19].

Il devient membre du Bureau des longitudes et de l'Institut en 1795[20]. En 1797 (an V) il est élu député (en fait membre de la Chambre haute, équivalent des actuels sénateurs français) au Conseil des Anciens sous le nom de Claret-Fleurieu[19]. Il y reste deux mois avant d'en être exclu par le coup d'État du 18 fructidor an V (4 septembre 1797).

Sous le Consulat et l'Empire

Il devint membre du Conseil d'État le . Le , il signe un traité d'amitié et de commerce entre la France et les États-Unis à Morfontaine, avec Joseph Bonaparte. Il porte à cette occasion le titre de ministre plénipotentiaire[21] - [8].

Conseiller d'État le 4 nivôse an VIII[22], il préside la section de la Marine (an IX-1805[22]) et assure à plusieurs reprises entre 1803 et 1804, l'intérim de la Marine. Il est nommé intendant général de la maison de l'Empereur en date [23], et intendant général de la liste civile impériale le .

Le , il est élu membre du Sénat et nommé grand-officier de la Légion d'honneur[8]. Le , il est nommé gouverneur du palais des Tuileries et du Louvre[24], le il prête serment à l'Empereur.

Le il est l'un des sept sénateurs élus qui devaient entrer dans la composition du conseil d'administration du Sénat pour l'année. Il est nommé conseiller d'État à vie en 1808.

En 1808 il devient comte de l'Empire. Le , Napoléon lui donne mission d'enquêter sur la défaite de Trafalgar.

Il meurt le d'une hémorragie cérébrale foudroyante, quelques secondes après avoir embrassé ses deux filles.

En récompense de ses services, Napoléon Ier l'honore de funérailles nationales et demande son transfert au Panthéon[24].

Publications

  • MĂ©moires sur la construction des navires, 1763.
  • Histoire gĂ©nĂ©rale des navigations de tous les peuples.
  • Examen critique d'un mĂ©moire publiĂ© par Mr Leroy, horloger du roi, sur l'Ă©preuve des horloges propres Ă  dĂ©terminer les longitudes en mer, et sur les principes de leur construction, Londres et Paris.
  • Voyage entrepris en 1768 et 1769 pour Ă©prouver en.. les horloges marines (2 vols., Paris, 1773).
  • Une carte du grand OcĂ©an Atlantique est publiĂ©e en 1776.
  • DĂ©couvertes des Français en 1768 et 1769 dans le sud-est de la Nouvelle-GuinĂ©e, et reconnaissance postĂ©rieure des mĂŞmes terres par des navigateurs anglais qui leur ont imposĂ© de nouveaux noms ; prĂ©cĂ©dĂ©es de l'abrĂ©gĂ© historique des navigations et des dĂ©couvertes des Espagnols dans les mĂŞmes parages, Paris, 1790, avec 12 cartes.
  • Longitude exacte des divers points des Antilles, et de l'AmĂ©rique du Nord (1773).
  • Les Antilles, leur flore et faune (1774).
  • Le Neptune AmĂ©rico-septentrional, 1780.
  • DĂ©couvertes des Français dans le Sud Est de la Nouvelle-GuinĂ©e en 1768 et 1769, Paris, 1790.
  • PrĂ©cis de l'affaire relative Ă  la dĂ©nonciation de Fleurieu, ministre de la marine, par un commis de la marine, Paris, 1791.
  • Voyage autour du monde par Étienne Marchand, prĂ©cĂ©dĂ© d'une introduction historique ; auquel on a joint des recherches sur les terres australes de Drake, et un examen critique de voyage de Roggeween, avec cartes et figures, Paris, ans VI-VIII, 4 vol.
  • Le Neptune des mers du Nord, 1794.
  • Histoire des aventuriers espagnols, qui conquĂ©rirent (sic) l'AmĂ©rique (1800).
  • Sous sa direction, rĂ©daction par Rigobert Bonne du Neptune amĂ©rico-septentrional, 1778-1780, et par Philippe Buache du Neptune du CattĂ©gat et de la Baltique, 65 f., 1809.
  • Il a aussi rĂ©visĂ© la traduction de 1775 par Jean-Nicolas DĂ©meunier du Voyage de Phipps au pĂ´le borĂ©al, et rĂ©digĂ© les Notes gĂ©ographiques et historiques imprimĂ©es en tĂŞte du voyage de La PĂ©rouse.
  • Il est mort avant d'achever son Histoire gĂ©nĂ©rale des Navigations.

On lui doit aussi la rédaction du Voyage autour du monde, pendant les années 1790, 1791, et 1792 par Étienne Marchand, an VI (1798)[25].

Hommages

Afin de lui rendre hommage, on a donné son nom à :

Titres

Distinctions

Armoiries

Figure Blasonnement
Armes des Claret de La Tourrette et de Fleurieu
d'argent à la bande d'azur chargé d'un soleil d'or[27].
Supports
deux aigles, au naturel.
Armes du comte de Fleurieu et de l'Empire
Coupé, le premier parti d'azur au signe des comtes sénateurs et d'azur au soleil rayonnant d'or, accosté à sénestre en pointe d'un croissant versé d'argent, les pointes vers le canton, le deuxième de sinople au compas ouvert d'argent, les pointes dirigées à sénestre (vers le centre des astres) ; franc-quartier des comtes sénateurs[28] - [29].
Ou
Coupé d'azur et de sinople ; sur l'azur, soleil d'or ; lune d'argent ; sur le sinople compas d'argent pointe tournée vers le centre des astres.[28]
Livrées
les couleurs de l'Ă©cu, le vert en bordure seulement[28].

Bibliographie et références

Bibliographie

  • Fleurieu et la Marine de son temps - Ulane Bonnel.
  • SociĂ©tĂ© des Cincinnati de France, Charles-Piere Claret Comte de Fleurieu (1738-1810)
  • Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Charles Pierre Claret de Fleurieu » dans Dictionnaire universel d’histoire et de gĂ©ographie, (lire sur Wikisource) ;
  • « Claret de Fleurieu (Charles-Pierre, comte) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [dĂ©tail de l’édition], passage Christophe Claude ;
  • D'Ecmanville, « Fleurieu (Charles-Pierre, comte Claret de) », dans A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre BĂ©gat, Fastes de la LĂ©gion d'honneur, biographie de tous les dĂ©corĂ©s accompagnĂ©e de l'histoire lĂ©gislative et rĂ©glementaire de l'ordre, vol. I, [dĂ©tail de l’édition] (BNF 37273876, lire en ligne) lire en ligne ;
  • "M. le Comte de Fleurieu" par M. FrĂ©dĂ©ric Chasseriau
  • Archives nationales (France), 2 JJ 92 Ă  103.
  • Delambre, Notice sur la Vie et les Ouvrages de M. le comte de Fleurieu. –
  • Discours sur Fleurieu par Raillon, 1810.
  • Notice sur Fleurieu par Salverte, s. d. et par. ChassĂ©riau, 1856.
  • Archives biographiques françaises, I, 403, p. 354-377
  • Bulletin des voyages, de la gĂ©ographie et de l'Histoire, N° XXXVI, p. 373 par Eusèbe Salverte --
  • Annales des voyages, de la gĂ©ographie et de l'Histoire Tom 4 de la 3e souscription, et 12e de la collection. Article du bulletin signĂ© Eusèbe Salverte.
  • Annales maritimes coloniales, de la page 85 Ă  la page 102 par le Chevaler Delambre. Recueilli par M. Bajot.
  • Recueil des traitĂ©s d'alliance, de paix, et de trĂŞve de Georg Friedrich Martens, Karl von Martens (1831).
  • L'observateur anglois, ou Correspondance secrète entre milord All'Eye et Milord Allear PubliĂ© 1779.
  • Journal de l'armĂ©e Navale, journal le Moniteur, Archives nationales de la marine.
  • Biographie nouvelle des contemporains [1787-1820]. De Antoine-Vincent Arnault page 170-171
  • Dernières annĂ©es du règne et de la vie de Louis XVI De François Hue, RenĂ© Du MĂ©nil de Maricourt, Henri de L'Epinois (page 328-329)
  • La vie et les mĂ©moires du gĂ©nĂ©ral Dumouriez De Charles François Du PĂ©rier Dumouriez, page 175, 176, 177.
  • MĂ©moires secrets pour servir a l'histoire de la dernière annĂ©e du règne de Louis XVI. D'Antoine François Bertrand de Moleville
  • Voyage de la PĂ©rouse autour du monde, publiĂ© conformĂ©ment au dĂ©cret du 22/04/1791, rĂ©digĂ© par M. L. A. Milet-Mureau.
  • MĂ©moires secrets pour servir a l'histoire de la dernière annĂ©e du règne de Louis XVI. D'Antoine François Bertrand de Moleville
  • Nouvelle Biographie gĂ©nĂ©rale P levot--
  • Delambre: notice sur la vie et les ouvrages de M Claret de Fleurieu—Voyages de Fleurieu pour l'Ă©preuves des orloges marines—ses dĂ©couvertes des Français, etc.-- voyage de Marchand, fastes de la lĂ©gion d'honneur—Archives de la marine—Bulletin des voyages, de la gĂ©ographie et de l'Histoire, N° XXXVI, p. 373 par Eusèbe Salverte--
  • Histoire maritime de France de LĂ©on GuĂ©rin.
  • Annales des voyages, de la gĂ©ographie et de l'Histoire Tome 4 de la 3e souscription, et 12e de la collection. Article du bulletin signĂ© Eusèbe Salverte.
  • Étienne LĂ©on Lamothe NapolĂ©on, sa famille, ses amis, ses gĂ©nĂ©raux, ses ministres et ses contemporains.
  • MĂ©moires particuliers, pour servir Ă  l'histoire de la fin ou règne de Louis XVI. D'Antoine François Bertrand de Moleville.
  • MĂ©moires inĂ©dits de madame la comtesse de Genlis pour servir Ă  l'histoire des XVIIIe et XIXe siècles, tome second.
  • Jean-Philippe Zanco, Dictionnaire des Ministres de la Marine 1689-1958, S.P.M. Kronos, Paris 2011.
  • Louis David et Dominique Saint-Pierre (dir.), « Claret de Fleurieu de la Tourette, Charles Pierre (1738-1810) », dans Dictionnaire historique des AcadĂ©miciens de Lyon : 1700-2016, Ă©d. ASBLA de Lyon, , 1369 p. (ISBN 978-2-9559-4330-4, prĂ©sentation en ligne), p. 323-325. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Références

  1. Dict. Académiciens de Lyon, p. 323.
  2. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, 2007, p.64.
  3. Catalogue de l'ANF, 2017, p.34.
  4. D'Ecmanville, « Fleurieu (Charles-Pierre Claret, comte de) », dans A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. I, [détail de l’édition] (BNF 37273876, lire en ligne) lire en ligne.
  5. Ulane Bonnel, Fleurieu et la Marine de son temps, Economica, p. 3
  6. Ulane Bonnel, Fleurieu et la Marine de son temps, Economica, p. 6
  7. En proposant, le , M. de Fleurieu pour ce dernier grade, le ministre disait au roi : « il réunit à la conduite la plus sage et à la plus grande application des connaissances peu ordinaires et les dispositions les plus favorables pour devenir un officier de distinction. Le commandement de sa compagnie en fait les plus grandes éloges, et l'a proposé comme un de ses sujets qu'il convient, pour le bien du service et pour encourager l'émulation, d'avancer avant leur rang. »
  8. MM LIEVYN, VERDOT, REGAT, Fastes de la LĂ©gion d'honneur, Paris, Bureau de l'Administration, (lire en ligne), p. 304 et 305
  9. Ulane BONNEL, Fleurieu et la Marine de son temps, Economica, Page 28 et 29
  10. Ulane Bonnel, Fleurieu et la Marine de son temps, Economica, Page 29.
  11. M. BAJOT, Annales Maritimes et coloniales, Paris, (lire en ligne), p. 91.
  12. Ulane Bonnel, Fleurieu et la Marine de son temps, Economica, p. 9.
  13. Ulane Bonnel, Fleurieu et la Marine de son temps, Economica, p. 10.
  14. « Décret », Journal Officiel,‎ , p. 1 et 3 (lire en ligne)
  15. Journal Historique et Politique, Hambourg (lire en ligne), page 237
  16. Mercure de France, politique, historique et Littéraire (lire en ligne), Page 237
  17. Ulane Bonnel, Fleurieu et la Marine de son temps, Economica, p. 11
  18. Ulane Bonnel, Fleurieu et la Marine de son temps, Economica, Page 4, 12
  19. Ulane Bonnel, Fleurieu et la Marine de son temps, Economica, p. 12
  20. M. BAJOT, Annales maritimes et Coloniales, Paris, Imprimerie Royale, (lire en ligne), p. 93.
  21. Ulane Bonnel, Fleurieu et la Marine de son temps, Economica, p. 13
  22. « Napoleonica.org », Fleurieu, Charles Pierre Claret, (1738-1810), sur www.napoleonica.org, Fondation Napoléon (consulté le ).
  23. Ulane Bonnel, Fleurieu et la Marine de son temps, Economica, p. 4
  24. Ulane Bonnel, Fleurieu et la Marine de son temps, Economica, page 13
  25. sur Google livres
  26. C'est l'explorateur français Nicolas Baudin qui en 1802 cartographie la côte sud de l'Australie qui la nomme ainsi en hommage à l'éminent navigateur.
  27. Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887.
  28. « BB/29/974 page 49. », Titre de comte accordé à Charles, Pierre Claret de Fleurieu. Bayonne ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le ).
  29. Jacques Declercq, « Héraldique napoléonienne et symbolisme maçonnique », sur gen.declercq.free.fr, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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