Nicolas Baudin
Nicolas Thomas Baudin, nĂ© le Ă Saint-Martin-de-RĂ© (Ăle de RĂ©) et mort le Ă l'Ăle Maurice (nommĂ©e « Ăle de France » Ă l'Ă©poque) est un marin, capitaine, cartographe et explorateur français.
Nicolas Baudin | |
Nicolas Baudin en 1801. | |
Naissance | Saint-Martin-de-RĂ©, Ăle de RĂ© |
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DĂ©cĂšs | (Ă 49 ans) Isle de France |
Nationalité | française |
Pour le compte de | Royaume de France Archiduché d'Autriche République française |
BĂątiments | Le GĂ©ographe et Le Naturaliste |
DerniÚre expédition | expédition Baudin |
Biographie
PremiÚres traversées
Il naĂźt dans la famille d'un marchand bien Ă©tabli[1]. Il s'engage en 1769 dans la marine marchande de son oncle Jean Peltier Dudoyer, et en 1774 comme cadet Ă la Compagnie des Indes orientales. Il est sous-officier en 1776 au rĂ©giment de PondichĂ©ry avec la fonction de fourrier. Deux ans plus tard, il sert aux Antilles pendant la guerre d'indĂ©pendance des Ătats-Unis. Puis il navigue plusieurs annĂ©es sur des navires armĂ©s par Peltier Dudoyer. C'est ainsi qu'il obtient le commandement d'une frĂ©gate civile l'Appolon chargĂ©e de transporter la LĂ©gion du Luxembourg pour soutenir les Hollandais au Cap de Bonne-EspĂ©rance. Mais arrivĂ© au port de Brest, oĂč il rejoint les vaisseaux chargĂ©s d'accompagner le convoi, le comte d'Hector[2] commandant de la forteresse de Brest, lui retire le commandement au profit d'un officier de la Compagnie des Indes. Ce favoritisme de naissance provoque donc son amertume et le confirme dans la marine marchande. Il est capitaine en 1785 de la Caroline qui transporte les derniers Acadiens de Nantes Ă La Nouvelle-OrlĂ©ans. Des nĂ©gociants en bois de La Nouvelle-OrlĂ©ans signent un contrat avec lui pour transporter une cargaison de bois, de viande salĂ©e, etc. Ă bord de la JosĂ©phine[3] qui appareille le Ă destination de l'Isle de France, oĂč il arrive le . Entre-temps, la JosĂ©phine s'arrĂȘte Ă Cap Français en HaĂŻti, oĂč Baudin rencontre le botaniste autrichien Franz Josef Maerter qui l'informe qu'un autre botaniste autrichien, Franz Boos, attend au cap de Bonne-EspĂ©rance un bateau pour l'emmener Ă l'Ăźle de France. La JosĂ©phine en arrivant au Cap le prend donc Ă bord et l'emmĂšne Ă bon port. AprĂšs quelque temps Ă l'Ăźle de France, Boos charge Baudin de ses collections de spĂ©cimens de flore du Cap et de l'Ăźle de France qu'il lui confie pour les rapporter en Europe Ă son retour. Baudin prend la prĂ©cieuse collection Ă bord et arrive au port de Trieste (Ă l'Ă©poque port autrichien), le [4]. Baudin apprend ainsi la botanique et les techniques de maintien en vie des plantes et des animaux Ă bord.
Mission autrichienne
Le gouvernement impĂ©rial autrichien a l'intention d'organiser alors une expĂ©dition maritime de sciences naturelles dont Boos serait le responsable. Cette expĂ©dition devait ĂȘtre conduite Ă bord de deux navires Ă destination des cĂŽtes de Malabar et de Coromandel, du Bengale, de l'Ăźle de Ceylan, de Sumatra, Java, BornĂ©o, la Cochinchine, le Tonkin, la Chine et le Japon. Baudin a toutes les raisons de penser qu'il serait le commandant de cette expĂ©dition[5] - [4].
Il part donc Ă bord de la JardiniĂšre de Trieste Ă destination de Canton via l'Ăźle de France (Ăźle Maurice aujourd'hui). Le navire navigue sous pavillon amĂ©ricain pour Ă©viter d'ĂȘtre saisi par les Chinois en raison de dettes dues par la Compagnie impĂ©riale asiatique de Trieste[6]. ArrivĂ© Ă destination, Baudin envoie son second commander la JardiniĂšre jusqu'aux cĂŽtes nord-amĂ©ricaines pour un commerce de fourrures, mais le navire coule devant l'Ăźle Asuncion Ă la fin de l'annĂ©e 1789[7] - [8] - [9]. Baudin se rend donc Ă l'Ăźle de France pour trouver un bĂątiment de remplacement, la JardiniĂšre II, mais le navire est dĂ©truit par un cyclone tropical qui frappe Port-Louis, le . Il embarque donc Ă bord d'un bĂątiment espagnol de la Compagnie royale des Philippines Ă destination de Cadix, le Placeres et quitte Port-Louis en . Au passage, il s'arrĂȘte au Cap pour prendre Ă bord la collection du botaniste autrichien, Georg Scholl (adjoint de Booz), qu'il doit livrer au palais de Schönbrunn. Cependant l'Ă©tat dĂ©plorable du navire oblige Ă s'arrĂȘter Ă l'Ăźle de la TrinitĂ©, oĂč la collection est dĂ©chargĂ©e, et Baudin continue sa route sur un autre bateau vers la Martinique. Il envoie des courriers Ă Vienne pour proposer ses services, un rĂšglement de la dette vis-Ă -vis des marchands chinois, et le transport du reste de la collection de Scholl, puis plaide sa cause lui-mĂȘme Ă Vienne en , pour l'organisation d'une expĂ©dition en ExtrĂȘme-Orient sous drapeau impĂ©rial autrichien. La cour de Schönbrunn lui octroie finalement le titre de capitaine de la Marine impĂ©riale en . Deux botanistes sont choisis, Franz Bredemeyer et Joseph van der Schot, un navire est armĂ© et baptisĂ© Ă©galement du nom de la JardiniĂšre.
Entre-temps le trĂŽne de France s'est Ă©croulĂ©. La nouvelle RĂ©publique est en guerre contre l'Autriche, ce qui cause des retards dans l'organisation de l'expĂ©dition. La JardiniĂšre part enfin de Malaga, le [7] - [10]. Elle franchit le cap de Bonne-EspĂ©rance et se dirige vers la Nouvelle-Hollande ; mais deux cyclones consĂ©cutifs empĂȘchent la mission d'effectuer toute Ă©tude vĂ©ritable, et le navire doit se mettre sur cale Ă Bombay pour rĂ©parations. L'expĂ©dition repart ensuite vers le golfe Persique, la cĂŽte orientale africaine, la mer Rouge, oĂč des spĂ©cimens de flore et de faune sont collectĂ©s.
La campagne scientifique prend fin brutalement en juin 1794 lorsqu'une tempĂȘte Ă©clate Ă la baie de la Table. Baudin survit Ă la catastrophe et rentre en France via les Ătats-Unis, aprĂšs avoir pu dĂ©charger la cargaison de la JardiniĂšre Ă l'Ăźle de la TrinitĂ©[11]. Il tente alors sans succĂšs d'intĂ©grer la marine de guerre française.
Il rencontre Ă Paris Jussieu en et lui suggĂšre d'organiser pour le compte du MusĂ©um national d'histoire naturelle une expĂ©dition aux Antilles et aux CaraĂŻbes pour rapporter des plantes, des oiseaux et des insectes et de rapporter le reste de la collection laissĂ©e Ă la TrinitĂ© (Trinidad). La proposition est acceptĂ©e par le gouvernement français qui y voit ses intĂ©rĂȘts face Ă la puissance navale britannique et qui prend en compte l'expĂ©rience du capitaine Baudin.
Le Voyage aux Antilles (1796-1798)
Baudin est nommé commandant en chef de l'expédition à bord de la Belle-Angélique qui appareille du Havre le pour les Canaries, avec un botaniste, Ledru, un jardinier, Riedlé, et deux zoologistes, Maugé et son adjoint, Levillain.
Cependant la Belle-AngĂ©lique est jugĂ©e incapable de poursuivre et un nouveau navire, la Fanny, la remplace en partant des Canaries. L'expĂ©dition atteint l'Ăźle de la TrinitĂ© en . L'Ăźle vient juste d'ĂȘtre prise par les Britanniques qui en chassent les Espagnols et les nouvelles autoritĂ©s interdisent Ă Baudin de charger la collection botanique qu'il avait laissĂ©e trois ans plus tĂŽt. La Fanny appareille donc pour Saint-Thomas et Sainte-Croix, puis visite Porto Rico. Des collections de flore et de faune sont rassemblĂ©es. Ă Sainte-Croix, la Fanny est remplacĂ©e par un nouveau navire plus maniable qui est rebaptisĂ© la Belle-AngĂ©lique[12]. L'expĂ©dition continue vers les Antilles. Elle est de retour en France en .
Le retour en France (1798)
Les 27 et , avec ses chars chargĂ©s de plantes exotiques qu'il vient de ramener, il se joint au cortĂšge de la cĂ©lĂ©bration de la fĂȘte de la LibertĂ© et des conquĂȘtes des sciences et des arts oĂč l'on exhibe les Ćuvres d'art ramenĂ©es d'Italie par NapolĂ©on. Le mĂȘme jour, sur son intervention, son cousin Marie-Etienne Peltier reçoit une lettre de Bruix le nommant commandant du Corsaire de Bayonne Virginie. Nicolas Baudin, sur le rapport du ministre de la Marine au Directoire, est rĂ©intĂ©grĂ© dans la marine de guerre le , avec le grade de capitaine de Vaisseau. Il est chef d'Ă©tat-major de l'amiral Bruix, qui sur le vaisseau L'OcĂ©an commande l'escadre chargĂ©e de ravitailler GĂȘnes.
Le Voyage aux Terres Australes (1800-1803)
En octobre 1800, il est sélectionné, aprÚs avoir de nouveau sollicité les autorités et obtenu une audience en mars du Premier Consul, pour commander une expédition sur les cÎtes de l'Australie avec deux navires, Le Géographe et Le Naturaliste, pour vingt-deux savants, dessinateurs et jardiniers, dont neuf zoologistes et botanistes, y compris Jean-Baptiste Leschenault de La Tour. La moitié quitte l'expédition à l'escale de l'ßle de France, en mars-. D'autres meurent de dysenterie au cours du voyage qui se poursuit, comme Maugé, Levillain, ou Riedlé[13], et d'autres enfin sont débarqués pour cause de maladie, comme Leschenault en .
Un grand nombre d'officiers sont jeunes et des coteries s'organisent. Baudin n'apprécie pas l'orgueil aristocratique de certains. Il débarque plus tard son second (Le Bas de Sainte-Croix) à Timor aprÚs un duel.
Nicolas Baudin atteint la Nouvelle-Hollande (Australie) en mai 1801. Si la moisson de plantes est abondante, les kangourous capturĂ©s meurent et des marins ont le scorbut. En avril 1802, il rencontre Matthew Flinders prĂšs de lâĂźle Kangaroo[14], dessinant Ă©galement la zone maritime, Ă la baie de la rencontre Encounter Bay. Il fait escale Ă la colonie britannique de Port Jackson le jusqu'en novembre, pour son ravitaillement. La Casuariana commandĂ©e par Louis de Freycinet les rejoint. Puis, l'expĂ©dition de Baudin reste un mois en Tasmanie (appelĂ©e alors Terre de DiĂ©men) avant d'aller vers le nord Ă Timor.
L'expĂ©dition devait donner une forme cartographique Ă une grande partie de cette terre demeurĂ©e jusque-lĂ mĂ©connue. Aujourd'hui encore, beaucoup d'endroits, sur les cĂŽtes australiennes, portent le nom dont Baudin et son intrĂ©pide Ă©quipage les avaient baptisĂ©s. L'expĂ©dition s'est rĂ©vĂ©lĂ©e ĂȘtre Ă©galement l'un des plus grands voyages scientifiques de tous les temps : le Naturaliste rentre au Havre en et le GĂ©ographe Ă Lorient le , rapportant des dizaines de milliers de spĂ©cimens de plantes inconnues, 2 500 Ă©chantillons de minĂ©raux, 12 cartons de notes, observations et carnets de voyages, 1 500 esquisses et peintures. Ces descriptions importantes pour les naturalistes et les ethnologues s'accompagnent de cartes gĂ©ographiques de presque toute la partie sud et ouest de l'Australie ainsi que de la Tasmanie.
Pourtant, le capitaine Baudin avait adopté des pratiques curieuses comme de vendre, pour son propre compte, ce qu'il pouvait lors des escales comme des provisions, du matériel médical, des équipements scientifiques et des produits chimiques[15].
L'expĂ©dition, dont l'aspect sanitaire avait Ă©tĂ© prĂ©parĂ© Ă Paris par Keraudren, premier mĂ©decin de la Marine, coĂ»ta la vie Ă de nombreux explorateurs, ainsi Nicolas Baudin lui-mĂȘme qui mourut de tuberculose le Ă l'Ăźle de France (Ăle Maurice) sur le chemin du retour. Il choisit son oncle Louis Peltier comme exĂ©cuteur testamentaire et lĂšgue son Neptune Oriental Ă son frĂšre Augustin, navigateur Ă©galement, Le GĂ©ographe Ă©tait arrivĂ© le 19 thermidor () Ă l'Ăźle de France. Nicolas Baudin rend l'Ăąme dans la maison de Mme KĂ©rivel[16] oĂč il Ă©tait soignĂ© et est enterrĂ© le lendemain avec les honneurs dus Ă son rang. Il meurt peu regrettĂ© de ses officiers d'Ă©tat-major.
- PremiÚre carte de la Swan River dessinée par François-Antoine Boniface Heirisson du Naturaliste, 17-.
- Ornithorynques dessinés par un membre de l'expédition Baudin.
La présumée imposture post-mortem de Péron et Freycinet
Les exploits de Baudin restÚrent largement méconnus, sauf chez les historiens australiens. Quelques historiens attribuent ce fait au silence de Péron et de Freycinet qui s'approprient ses découvertes et ne citent pas son nom.
Le fait certain est que, comme tous les voyages d'exploration et recherche, le rĂ©sultat est une collection de cahiers, de spĂ©cimens, de cartes auxquels les diffĂ©rents participants ont contribuĂ©. Freycinet a d'abord Ă©ditĂ© la cartographie et l'hydrographie en 1812, PĂ©ron a Ă©ditĂ© le premier volume et Freycinet complĂ©tĂ© le deuxiĂšme, le travail des deux a Ă©tĂ© fait en rĂ©organisant tous les cahiers. Pourquoi et comment ont-ils rĂ©ussi Ă ne jamais citer le chef de lâexpĂ©dition ? La personnalitĂ© de Baudin a pu provoquer des dissensions entre les participants : pour n'avoir pas respectĂ© des rendez-vous ; pour avoir eu des pratiques douteuses de vente des biens de lâexpĂ©dition pour son propre profit[17].
Un fait est certain, les résultats scientifiques n'ont pas eu la diffusion souhaitable ; problÚme qui se posa à d'autres voyages de circumnavigation qui ont suivi.
En 1807, l'Imprimerie impériale publie le premier volume du récit de ce Voyage aux Terres australes rédigé par François Péron, ainsi qu'un magnifique atlas de quarante gravures d'aprÚs les dessins de Petit et Lesueur. La mort de Péron retarde la parution du deuxiÚme volume (1816). En 1824, une deuxiÚme édition présentera un atlas plus complet de soixante planches.
En l'an 2000
En 2000, Jacqueline Bonnemains, conservatrice du Muséum d'histoire naturelle du Havre, a publié le journal personnel de bord du commandant Baudin pour l'expédition de 1800-1803 et l'Imprimerie nationale en a assuré l'impression et la diffusion.
Une maquette du GĂ©ographe a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par un arriĂšre-petit neveu de Nicolas Baudin, notamment Ă partir de la description du navire fournie dans le journal personnel de bord du commandant Baudin et de la gravure en en-tĂȘte du papier Ă lettres de l'expĂ©dition - aujourd'hui exposĂ©e au MusĂ©e Ernest Cognac de Saint-Martin-de-RĂ©.
- Maison familiale de Nicolas Baudin sur le port de Saint-Martin-de-RĂ©, Ăle de RĂ©.
- La maquette de la corvette Le Géographe réalisée par un arriÚre-petit neveu de Nicolas Baudin.
- Monument Ă Nicolas Baudin au Havre.
- Monument Ă Nicolas Baudin sur l'Ăźlot du port de Saint-Martin-de-RĂ©, Ăle de RĂ©.
- Monument Ă Nicolas Baudin Ă Busselton, baie du GĂ©ographe, Australie occidentale.
- Plaque commémorative accompagnant le Monument à Nicolas Baudin à Busselton, Australie occidentale.
- Statue de Nicolas Baudin au Waterfront, Port-Louis, Ile Maurice
Plaque sous son buste au Waterfront
Notes et références
- Son pÚre se nomme François Baudin et sa mÚre est née Suzanne Guillobé.
- Faisant fi d'une ordonnance de 1778 qui visait à ne pas favoriser les officiers « rouges » (de la noblesse) vis-à -vis des officiers « bleus » (roturiers), à mérite égal.
- Surnommée Pépita.
- SĂ©bastien Brunner (Ă©d.), Correspondances intimes de l'Empereur Joseph II avec son ami le comte de Cobenzl et son premier ministre le prince de Kaunitz, Mayence, Kirchheim, 1871, p. 75.
- Madeleine Ly-Tio-Fane, Le âGĂ©ographeâ et le âNaturalisteâ Ă l'Ăźle-de-France 1801, 1803 : ultime escale du capitaine Baudin, Port-Louis, Ile Maurice, 2003, pp. 50-51
- (en) Hosea Ballou Morse, The Chronicles of the East India Company Trading to China, 1635-1834, Oxford, Clarendon Press, 1926, Vol. II, p. 174.
- (en) Madeleine Ly-Tio-Fane, Contacts between Schönbrunn and the Jardin du Roi at Isle de France (Mauritius) in the 18th Century
- (de) Mitteilungen des Oesterreichischen Staatsarchiv, no 35, 1982, pp. 85-109, p. 102
- (en) Frank Horner, The French reconnaissance : Baudin in Australia, 1801-1803, Melbourne University Press, 1987, p. 26.
- (de) Mitteilungen des Oesterreichischen Staatsarchiv, n°35, 1982, pp. 85-109.
- (en) Frank Horner, The French reconnaissance : Baudin in Australia, 1801-1803, Melbourne University Press, 1987, p. 28.
- (en) Madeleine Ly-Tio-Fane, A reconnaissance of tropical resources during Revolutionary years : the role of the Paris Museum d'Histoire Naturelle, Archives of Natural History, vol. 18, 1991, pp. 352â355.
- Tous les trois avaient fait partie de l'expédition de la Belle-Angélique et étaient amis de Baudin
- Pierre-Jacques Charliat, Le temps des grands voiliers, tome III de Histoire Universelle des Explorations publiée sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, p. 290
- Voir Bonnemains (1989), cité par Damkaer (2002) : 217.
- Alexandrine KĂ©rivel Ă©tait une riche veuve installĂ©e Ă l'Ăźle de France depuis 1785 oĂč son mari Pierre-Alexandre KĂ©rivel, commissaire du Directoire, mourut noyĂ© en rentrant en France et lui laissa sa propriĂ©tĂ© de la PoudriĂšre
- Taillemite Dictionnaire des marins français, Marins français à la découverte du monde
Annexes
Sources et bibliographie
- Nicolas Baudin, Voyage aux Antilles de La Belle Angélique, édition établie et commentée par Michel Jangoux, préface du contre-amiral Georges Prud'homme, Paris, PUPS, coll. « Imago mundi-Textes », 2009
- Jacqueline Bonnemains, « Les artistes du âVoyage de DĂ©couvertes aux Terres Australesâ (1800-1804) : Charles-Alexandre Lesueur et Nicolas-Martin Petit », Bulletin trimestriel de la SociĂ©tĂ© gĂ©ologique de Normandie et des Amis du MusĂ©um du Havre, 76 (1), 1989, p. 11-55.
- (en) David M. Damkaer, The copepodologist's cabinet : a biographical and bibliographical history [Premier volume : Aristotle to Alexander von Nordmann : (330 B.C. à A.D. 1832)], American Philosophical Society (Philadelphie), collection « Memoirs of the American Philosophical Society held at Philadelphia for promoting useful knowledge », 2002, XIX + 300 p. (ISBN 0-87169-240-6)
- Muriel Proust de la GironiĂšre, Nicolas Baudin. Marin et explorateur ou le mirage de l'Australie, Ăditions du Gerfaut, 1992 et 2002 (ISBN 2-914622-13-9).
- Jacqueline Goy, Les méduses de François Péron et Charles Lesueur. Un nouveau regard sur l'expédition Baudin, Cths, collection « Mémoires de la Section d'histoire des sciences et des techniques », 1995 (ISBN 273550302X).
- BenoĂźt Van Reeth, Nicolas Baudin et le voyage aux Terres australes, positions des thĂšses de l'Ăcole nationale des chartes, Ăcole des chartes, 1984.
- Michel Jangoux, PortĂ©s par l'air du temps: les voyages du capitaine Baudin, Bruxelles, Ăditions de l'UniversitĂ© de Bruxelles, 2010.
- Nicolas Baudin (préf. Michel Rocard, texte établi par Jacqueline Bonnemains avec la collaboration de Jean-Marc Argentin et Martine Marin), Mon voyage aux terres australes : journal personnel du commandant Baudin illustré par Lesueur et Petit, Paris, Imprimerie nationale éditions, , 467 p. (ISBN 2-7433-0384-0 et 9782743303846, OCLC 222130780, présentation en ligne, lire en ligne), (dont 95 planches couleurs)
- Jean-Paul Faivre, L'Expansion française dans le Pacifique, de 1800 à 1842, Paris, Nouvelles éditions latines, 1954, 551 p.
- Georges Rigondet, « François Péron (1775-1810) et l'expédition du Commandant Nicolas Baudin. Les Français à La Découverte de l'Australie », Cahiers bourbonnais, .
- Le Magasin utile, N°15 (?), 1853, p. 455 et 456.
- Tugdual de Langlais, Jean Peltier Dudoyer, l'armateur prĂ©fĂ©rĂ© de Beaumarchais, de Nantes Ă l'Isle de France, Ăd. Coiffard, 2015, 340 p. (ISBN 9782919339280)
- Philippe Valode, Les grands explorateurs français de Jacques Cartier à nos jours, L'Archipel, 2008, p.89-91 (ISBN 978-2-8098-0108-8)
- (en) « The Baudin Expedition 1800-1804 », Australian Journal of French Studies, vol. XLI, no 2, 2004
- Michel Jangoux, Le voyage aux Terres australes du commandant Nicolas Baudin, Paris, Pups, 2013.
- Tugdual de Langlais, Marie-Ătienne Peltier Capitaine corsaire de la RĂ©publique, Nantes, Coiffard, 2017. 26 pages. (ISBN 9 782919 339471.
- Dictionnaire de Biographie Mauricienne (DBM) de la Société de l'Histoire de l'Ile Maurice, Biographie de N. Baudin, d'Auguste Toussaint, Curepipe, 1943, N° 10, p. 292.
Articles connexes
Liens externes
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- le-havre-grands-navigateurs-claudebriot.fr/411085445