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Julien Le Roy

Julien Le Roy, né le à Tours, mort le à Paris, est un scientifique français, horloger du roi Louis XV.

Julien Le Roy
Portrait gravé de Julien Le Roy par Pierre-Étienne Moitte d’après Jean-Baptiste Perronneau.
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  73 ans)
Paris
Activités

Biographie

Formé par son père Pierre Le Roy, il fabrique sa première pendule à l'âge de treize ans. Il arrive à Paris en 1699 où il devient l'apprenti de C. Le Bon.

Reçu en tant que maître, en 1713, dans la corporation des horlogers de Paris, puis juré de sa guilde, il est juré de la Société des Arts de 1735 à 1737. Le Roy réussit à enlever aux Anglais leur supériorité en horlogerie, et Voltaire put dire à l’un des fils de Le Roy, peu après la bataille de Fontenoy : « Le maréchal de Saxe et votre père ont battu les Anglais. »

Spécialiste des montres à répétition, Le Roy perfectionna le compensateur des pendules et inventa les horloges publiques dites « horizontales ». On lui doit aussi le cadran universel à boussole et à pinnules, le cadran horizontal universel, propre à tracer des méridiennes, etc. Installé rue de Harlay à Paris, il travaille sur les mouvements à équation, ainsi que des mécanismes de répétition à tirage. Il adopte l’échappement à cylindre de George Graham, rendant les montres plus plates.

Il collabore avec les meilleurs artisans : André-Charles Boulle, Robert Osmond, Balthazar Lieutaud et Antoine Foullet pour les caisses ; Jacques Caffieri ou Jean-Joseph de Saint-Germain pour les ornements en bronze ; Antoine-Nicolas Martinière, ou Nicolas Jullien pour les cadrans.

Il est nommé « horloger ordinaire du roi » Louis XV en 1739. Grâce à son amitié avec les horlogers britanniques Henry Sully et William Blakey, plusieurs excellents horlogers anglais et hollandais ont pu entrer dans les ateliers parisiens.

Il eut quatre fils qui se firent Ă©galement un nom dans les arts :

  • Pierre Le Roy, horloger, nĂ© Ă  Paris en 1717, mort Ă  Viry-Châtillon, en 1785. Il dĂ©couvrit l’isochronisme du ressort spiral et parvint Ă  construire des instruments de la plus grande rĂ©gularitĂ© ;
  • Jean-Baptiste Le Roy, physicien, nĂ© et mort Ă  Paris (1720-1789). NommĂ©, en 1751, gĂ©omètre adjoint de l’AcadĂ©mie des sciences, il fut pensionnaire en 1770 ; il inventa la première machine Ă©lectrique positive et nĂ©gative qui ait Ă©tĂ© employĂ©e ;
  • Charles Le Roy, (1726-1779), mĂ©decin, Ă©tudia, puis professa la mĂ©decine Ă  l’universitĂ© de Montpellier avec une grande distinction ;
  • Julien-David Le Roy, architecte, nĂ© et mort Ă  Paris (1724 ou 1728-1803). Grand prix d’architecture, il visita l’Italie et la Grèce, retourna en France en 1758, et fut nommĂ© professeur Ă  l’AcadĂ©mie d'architecture. On a de lui : Ruines des plus beaux monuments de la Grèce (1758) ; Histoire de la disposition et des formes que les chrĂ©tiens ont donnĂ©es Ă  leurs temples (1764) ; la Marine des anciens peuples expliquĂ©es, etc. (1777).

Ĺ’uvres dans les collections publiques

  • Museum fĂĽr Kunsthandwerck de Dresde

Sources

  • Pierre Larousse, Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, t. 10, Paris, Administration du grand Dictionnaire universel, p. 399.
  • (en) Gillian Wilson, David Harris Cohen, Jean NĂ©rĂ©e Ronfort, Jean-Dominique Augarde, Peter Friess, European Clocks in the J. Paul Getty Museum, Los Angeles, Getty Publications, 2013, 256 p., p. 185 lire en ligne.
  • La Pendulerie.com

Liens externes

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