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Couvent des Madelonnettes (Paris)

Les Madelonnettes est l’appellation courante de l'ordre des filles de Marie-Madeleine (ou des religieuses de l'ordre de la Madeleine[1]), censés accueillir et aider les anciennes prostituées ou des « victimes de la séduction qui avaient fait un retour sur elles-mêmes[2] ». Il a compté plusieurs établissements en France et en Europe[3], dont un des plus connus est celui de Paris, fondé au début du XVIIe siècle.

Madelonnettes
Image illustrative de l’article Couvent des Madelonnettes (Paris)
Louis Léopold Boilly, La Prison des Madelonnettes, vers 1805, musée Carnavalet.
Présentation
Culte Catholique romain (ordre de la Madeleine)
Type Couvent et maison de correction, puis prison
Début de la construction Après 1620
Fin des travaux Environs de 1637
Autres campagnes de travaux chapelle ou église (érigée à partir de 1680 et dédiée le 2 septembre 1685)
Nombreux agrandissements et aménagements jusqu’au début du XIXe siècle.
Tous les bâtiments sont détruits avant 1866
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
Ville Paris
CoordonnĂ©es 48° 51′ 59″ nord, 2° 21′ 32″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Madelonnettes

Rapidement détourné de son projet initial, le couvent est dans les faits une maison de correction et un lieu d’enfermement arbitraire pour femmes jusqu’en 1790. On y enferme des prisonniers politiques à la Révolution française, entre 1793 et 1794, puis à nouveau des femmes après 1795[4]. Entre 1831 et 1836, les Madelonnettes sont une prison pour enfants, avant de devenir une prison pour adultes et enfants[5]. L’ensemble des bâtiments sera détruit, entre 1865-1866, lors du percement de la rue de Turbigo.

L'actuel lycée Turgot est, en partie, sur son emplacement, dans le 3e arrondissement de Paris.

Localisation

Son entrée était située au no 14 ou au no 16 de la rue des Fontaines-du-Temple, bien que certains documents de la Bibliothèque historique de la ville de Paris indiquent le no 12[6]. D'autres bâtiments, sans doute dans son enceinte, sont aussi mentionnés dans la même rue, dont en 1852 une chapelle « de la maison de détention », au no 14[7].

Aujourd'hui, le couvent des Madelonnettes serait situé dans un quadrilatère compris entre la rue des Fontaines-du-Temple, la rue Volta et la rue du Vertbois.

De manière incertaine, sa limite Est serait matérialisée par l'actuelle rue Sainte-Élisabeth (ouverte en 1807[8]), voire encore plus à l'Ouest dans l'axe du mur mitoyen entre les numéros 10 et 12. Un pan de mur, avec une plaque commémorative, est pourtant placé à l'Est de cette rue, entre les numéros 6 et 8 de la rue des Fontaines-du-Temple. Ce vestige pourrait toutefois correspondre au mur d'une maison annexe de l'ancien couvent[9].

L'origine

Son origine remonte à 1618, quand un riche marchand de vin, Robert de Montry[10], ayant tenté de faire la morale à des prostituées qui l'avaient interpellé, décida finalement de les remettre sur le droit chemin en les hébergeant chez lui[11] près du carrefour de la Croix-Rouge.

Avec l'aide du curé Jean Dupont de Saint-Nicolas-des-Champs, du père capucin Athanase Molé et d'un officier des gardes du corps du roi, le sieur de Fresne (par ailleurs ami de saint Vincent de Paul), il entreprit d'étendre son œuvre charitable à d'autres prostituées[12].

Rapidement dépassés par leur succès, ils louèrent dans un premier temps des chambres dans le faubourg Saint-Honoré, puis Robert de Montry prêta une maison qu'il possédait dans le quartier de la Croix-Rouge. Une chapelle y fut improvisée, desservie par les bénédictines de Saint-Germain-des-Prés[12]:131.

La fondation

Rue des Fontaines, détail du plan de Gomboust de 1652.

L'idĂ©e de la crĂ©ation d'un vĂ©ritable couvent ayant fait son chemin, on fit appel au patronage de saint Vincent de Paul et Ă  la gĂ©nĂ©rositĂ© de la marquise de Maignelay (nĂ©e Claude-Marguerite de Gondi, sĹ“ur de Jean-François de Gondi, archevĂŞque de Paris) qui acquit, le , du sieur Dubuisson une propriĂ©tĂ© situĂ©e rue des Fontaines, entre l’abbaye Saint-Martin-des-Champs et l’enclos du Temple, et leur lĂ©gua 101 600 livres sur son hĂ©ritage[13].

En 1625, Louis XIII leur accorda 3 000 livres de rentes. Une constitution leur fut accordĂ©e par le pape Urbain VIII, en 1631. La plupart des bâtiments furent construits en 1637, une première chapelle fut inaugurĂ©e par Anne d'Autriche, le , puis une Ă©glise fut Ă©rigĂ©e Ă  partir de 1680 et dĂ©diĂ©e le [12]:131.

Du couvent au lieu d'enfermement

« Ainsi cette noble idée d'un obscur marchand de vins qui n'avait voulu qu'offrir asile au repentir et espérance à la femme déchue, fut indignement travestie, et la main des prêtres et des rois tirant chacune de son côté, ne fit qu'un cloître et qu'une prison d'état d'une œuvre de bienfaisance humaine et de charité chrétienne[14]. »

— Auguste Maquet et Jules-Édouard Alboize de Pujol

Du généreux rassemblement de pécheresses choisissant librement le chemin de la rédemption, on évolua insidieusement vers un établissement plus classique où l'on enfermait sur ordre du roi, des juges, ou simplement à la demande de leur famille, toute femme ou fille soupçonnée d'inconduite ; l’exemple le plus célèbre est celui de la courtisane Ninon de Lenclos, emprisonnée aux Madelonnettes en 1657 à la demande de la reine-mère, parce qu’elle « dogmatisait sur la religion[15] ». Selon Tallemant des Réaux, elle n'y resta guère longtemps tant fut forte la pression de ses galants qui s'attroupèrent autour du couvent pour réclamer sa libération. Nombre des détenues étaient issues de familles aisées qui payaient d'ailleurs une forte pension[16].

Il fallut donc muscler l'encadrement, qui fut confié successivement :

  • en 1629, Ă  4 sĹ“urs de la Visitation de Saint-Antoine ;
  • en 1677 aux Ursulines ;
  • et finalement en 1720, aux religieuses de Saint-Michel, rĂ©putĂ©es pour leur poigne.

On compte alors 165 pensionnaires, organisées en 3 catégories :

  • les sĹ“urs de Sainte Madeleine proprement dites, ayant prononcĂ© leurs vĹ“ux solennels, en habit blanc[17] ;
  • les sĹ“urs de Sainte Marthe, ayant prononcĂ© des vĹ“ux simples, en habit gris. Elles pouvaient accĂ©der Ă  l'ordre de Sainte Madeleine après 2 ans de noviciat ;
  • les sĹ“urs de Saint Lazare, n'ayant prononcĂ© aucun vĹ“u et gĂ©nĂ©ralement retenues contre leur grĂ©, en habit sĂ©culier mais le visage dissimulĂ© derrière un voile de taffetas noir.
  • Magdelonette de la congrĂ©gation de Sainte-Marie-Magdelaine (1715).
    Magdelonette de la congrégation de Sainte-Marie-Magdelaine (1715).
  • Magdelonette de la congrĂ©gation de Sainte-Marthe (1715).
    Magdelonette de la congrégation de Sainte-Marthe (1715).

Elles étaient réparties dans trois bâtiments distincts.

À la suite du décret de l'Assemblée Nationale du 13 février 1790 abolissant les ordres religieux, un dernier inventaire des biens et des revenus fut effectué le 17 mars de la même année. Les religieuses ne furent que très progressivement dispersées puisqu'une supérieure et une économe furent encore nommées, le .

« [En 1790] la très grande majorité [des religieuses contemplatives], dans certaines maisons l'unanimité même, se prononça pour la fidélité, sauf les Madelonnettes, couvent de repenties où sur 38 Madeleines, 35 optèrent pour la liberté. »

— Jean Leflon, d'après Jean Boussoulade, 1964, p. 149.

La prison

Plan de la Maison des Magdelonnettes. Détail de Jean-Prosper Mariaval (1740-1821), L'artiste dans sa prison, 1795 (Musée Carnavalet).

Le couvent des Madelonnettes est fermé en 1790, puis, devenu propriété nationale, transformé en prison en 1793.

En 1793, face à la recrudescence des emprisonnements, les bâtiments devinrent un lieu de détention pour hommes détenus politiques et de droit commun. Les premiers prisonniers furent incarcérés le 4 avril, sous la direction du commissaire Marino et du concierge Vaubertrand. Le rythme s'accéléra à partir de mai (jusqu'à 47 par jour) conduisant à la surpopulation de cet établissement initialement prévu pour abriter 200 personnes, et qui en compte jusqu'à 319 (le 27 messidor).

S'y mêlaient les droits communs, surnommés les « pailleux », détenus au rez-de-chaussée, et des personnes de diverses origines généralement écrouées comme « suspects ».

Le ton était celui de la bonne société, on improvisait des poèmes, on chantait, on faisait de la musique ou de la gymnastique, sous l'œil de la gardienne, qui tricotait. Malgré tout, le régime y était pénible en raison de l'insalubrité et de l'exigüité des lieux. Le commissaire Marino interdisait toute sortie dans la cour sous prétexte que la détention n'était que provisoire, dans l'attente d'un transfert vers d'autres lieux. La promiscuité favorisait le développement de maladies infectieuses dont la petite vérole qui fit plusieurs victimes. Fin décembre 1793, les détenus politiques furent répartis dans les prisons de Port-Libre, de Picpus, de Saint-Lazare etc. et les détenus de droit commun furent envoyés à Bicêtre.

Rendue à sa première destination début 1794, elle devint une prison pour femmes détenues pour crimes, délits ou dettes et pour jeunes filles enfermées par voie de correction paternelle. En avril 1828, les filles publiques de la Petite Force y furent transférées, suivies en 1831 par les détenues de Sainte-Pélagie[18].

En 1836, toutes les détenues furent transférées à la Petite Roquette et les Madelonnettes devinrent une maison d’arrêt pour hommes, succursale de La Force[19]. En 1848, bon nombre d’hommes politiques y firent un séjour[19]:45. La prison a été démolie en 1868 et remplacée par celle de la Santé[20].

Les prisonniers au XIXe siècle

Peu à peu vidées de ses prisonniers après les événements de Thermidor, les Madelonnettes rouvrirent comme prison pour femmes en 1795 (en tant qu'annexe de la prison Saint Lazare) jusqu'en avril 1831. Pour illustrer le nombre et la diversité des causes de détention, voici deux états des lieux :

  • en 1818
  1. Femmes en état de prévention : 80
  2. Femmes prisonnières pour dettes : 8
  3. Condamnées à la réclusion : 183
  4. Jeunes filles par correction maritale ou paternelle : 8
  • le 14 septembre 1829 (Ă  la suite d'un transfert en 1828 des dĂ©tenues de la Petite Force)
  1. Condamnées aux travaux forcés à perpétuité : 3
  2. À la réclusion : 1
  3. Condamnées en correctionnelle : 20
  4. Femmes publiques détenues administrativement : 535

soit un total de 589, de 13 à 60 ans dont une majorité entre 20 et 30 ans.

Pour ne pas gâcher une telle force de travail, on créa alors des ateliers ; 219 d'entre elles furent affectées aux travaux du linge, des cardes ou de la gomme, tandis que 86 restaient inoccupées, 86 à l'infirmerie des syphilitiques, 54 à celle des fiévreuses et 11 à celle des galeuses.

De telles conditions de détention en menèrent plus d'une au suicide, comme l'illustre une gravure d'un ouvrage de médecine consacré à cette matière.

Les bâtiments furent à nouveau vidés de leurs prisonnières à la suite de la révolution de 1830, et transformés en prison pour enfants du 8 août 1831 jusqu'au 11 septembre 1836, à l'ouverture de la prison spécialisée de la Petite Roquette (on comptait 300 enfants détenus en 1833)[21].

Temporairement succursale de La Force, la prison devint à partir du une maison d'arrêt (c'est-à-dire lieu de détention provisoire) pour adultes et enfants, répartis à partir de 1842 en 8 catégories, selon leur âge et la gravité de leurs crimes. Les bâtiments furent aménagés pour isoler les groupes les uns des autres. La tradition des ateliers se perpétua (tailleurs, chaussonniers, cordonniers, serruriers, ébénistes, semeleurs et… fabrication de baleines pour corsets). Autre tradition, la croissance de la population carcérale fut vertigineuse : de 240 en 1842 à 442 en 1845[14]:174.

La démolition

Démolition de la prison des Madelonnettes, vers 1865. Photographie de Charles Marville (Musée Carnavalet).

Les bâtiments furent détruits sous Haussmann en 1865-1866, lors du percement de la rue de Turbigo[22]. L'actuel lycée Turgot occupe une partie de leurs emplacements.

Détenus célèbres

Parmi les « suspects », on peut citer :

Les Madelonnettes dans la littérature

Les Madelonnettes sont évoquées dans diverses œuvres de fiction, parmi lesquelles :

Honoré de Balzac écrit dans son roman Splendeurs et misères des courtisanes à propos du personnage Asie : « Perverse comme toutes les Madelonnettes ensemble, elle pouvait avoir volé ses parents et frôlé les bancs de la Police correctionnelle[23] ».

Notes et références

  1. À ne pas confondre avec les Filles Pénitentes.
  2. Voir Maurice Alhoy et Louis Lurine, Les Prisons de Paris, Paris, Gustave Havard, 1846, p. 404.
  3. Voir Pierre HĂ©lyot 1863, et Max Heimbucher 1907.
  4. En tant qu’annexe de la prison Saint-Lazare. Voir Auguste Maquet et Jules Édouard Alboise du Pujol, Les Prisons de l’Europe, Paris, Administration de librairie, , 414 p. (lire en ligne), p. 171.
  5. Annexe de la prison de La Force entre 1836 et 1838. Voir op. cit., Les Prisons de l’Europe, p. 173-174].
  6. Voir Jacques-Antoine Dulaure et Jules-Léonard Belin 1829, p. 377 (pour les no 14 ou 16) ; « Plan de la prison des Madelonnettes en mai 1820 », notice no B-003180 (indiquant plutôt le no 16) ; Félix Lazare et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, Paris, F. Lazare, 1844, p. 404 (indiquant le no 14) ; Photo de Marville à la bibliothèque historique de la Ville de Paris (1867-1868) (indiquant le no 12).
  7. Voir Historique de la restauration de la chapelle de la maison de détention dite des Madelonnettes, rue des Fontaines du Temple no 14, 11 août 1852, Paris, Imp. Surey, 1852.
  8. Selon paris.fr.
  9. Il est aussi possible qu'il s'agisse plutôt du mur d'un bâtiment inclus dans l'enceinte de l'Église Sainte-Élisabeth-de-Hongrie, la rue Sainte-Élisabeth séparant les deux pâtés de maisons depuis 1807. En 1790, le mur d'enceinte du couvent semble plutôt arriver au niveau du mur mitoyen entre les no 10 et 12 de la même rue, d'après le plan d'Edme Verniquet. Mais d'autres bâtiments officiels ou religieux sont bien dessinés (des maisons ?) sur ce plan jusqu'au no 8. Voir le plan de Verniquet (1790) et aussi la carte d'État-Major (dont les levés ont été établis entre 1825 et 1866) (carte décalée vers l'Est) .
  10. Robert de Montry ou Robert de Montré ou encore Robert de Montrey
  11. Robert de Montry, Relation véritable de la naissance et progrès du monastère de Ste-Marie Madeleine, Paris, S. Huré, 1649.
  12. Jean-Baptiste Étienne Pascal, Notice sur la paroisse de Saint-Nicolas-des-Champs, à Paris : origine historique et description de son église, de ses chapelles et sépultures, de ses établissements anciens et nouveaux, de ses hôtels, rues, boulevards, places, impasses, passages, enclos, Paris, À la Sacristie de Saint-Nicolas-des-Champs, , 184 p. (lire en ligne), p. 130.
  13. Xavier de Bonnault d'Houet, « Une grande chrétienne, Claude-Marguerite de Gondi, marquise de Maignelay », Bulletin de la Société historique de Compiègne, Compiègne, Imprimerie du progrès, t. 17,‎ , p. 156 et s. (lire en ligne, consulté le ).
  14. Auguste Maquet et Jules-Édouard Alboize de Pujol, Les Prisons de l’Europe : Bicêtre, la Conciergerie, la Force, la Salpêtrière, le For-l’évêque, Saint-Lazare, le Châtelet, la Tournelle, l’Abbaye, Sainte-Pélagie, Pierre en Cize, Poissy, Ham, Fenestrelles, le château d’If, Château Trompette, le Mont Saint-Michel, Clairvaux, les îles Sainte-Marguerite, la Tour de Londres, Pignerolles, le Spielberg, les Plombs de Venise, les mines de Sibérie, les Sept tours, les cachots de l’inquisition. Histoire des prisonniers d’état, des victimes du fanatisme politique et religieux, intérieur des bagnes, travaux et punitions des forçats, détails inédits sur toutes les prisons élevées par le despotisme, t. 8, Paris, Administration de librairie, , 403 p. (lire en ligne), p. 151
  15. François Buloz, Charles Buloz, Ferdinand Brunetière, Francis Charmes, René Doumic et André Chaumeix, « Ninon de Lenclos », Revue des deux mondes, vol. 53,‎ , p. 899 (lire en ligne, consulté le ).
  16. Tallemant des RĂ©aux, Les Historiettes, vol. 5 (lire en ligne), p. 245.
  17. Voir leurs habits, par exemple, dans Hélyot 1715 ou dans Hélyot 1847 (t. 2), fig. 200 Religieux de l'ordre de la Madeleine, en Allemagne ; fig. 201 Religieuse Madelonnette à Metz ; fig. 202 Madelonnette de la Congrégation de Sainte-Marie-Madeleine.
  18. Statistique générale de la France, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), p. 237.
  19. Émile de Labédollière (illustrations de Gustave Doré cartes topographiques de Desbuissons), Le nouveau Paris histoire de ses 20 arrondissements, Paris, Gustave Barba, , 440 p. (lire en ligne), p. 47.
  20. Adolphe Joanne, Guides Joanne : Paris illustré, Paris, Hachette, , 959 p. (lire en ligne), p. 813.
  21. Alexis de Tocqueville, Écrits sur le système pénitentiaire en France et à l'étranger, t. 4, partie 1, Paris, Gallimard, (lire en ligne), p. 565.
  22. Charles Virmaître : Paris oublié
  23. Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, Éditions Gallimard, coll. « La Pléiade / La Comédie Humaine, tome VI », (ISBN 2-07-010850-3)

Bibliographie et sources

Documentation ancienne et archives
  • Archives nationales, cote S4738.
    Voir aussi dans les fonds de la Bibliothèque historique de la ville de Paris.
  • Pierre HĂ©lyot (1660-1716), Maximilien Bullot (16..-1748), Histoire des ordres monastiques religieux et militaires et des congrĂ©gations sĂ©culières de l'un et de l'autre sexe qui ont estĂ© Ă©tablies jusqu'Ă  prĂ©sent, 3, Paris, J.-B. Coignard, 1715, p. 371-377 et ill. en coul. (en ligne).
  • Pierre HĂ©lyot, Maximilien Bullot, Marie-LĂ©andre Badiche (1798-1867), Dictionnaire des ordres religieux, ou Histoire des ordres monastiques, religieux et militaires et des congrĂ©gations sĂ©culières, 2, Petit-Montrouge, Migne, 1863 (3e Ă©d.), col. 810-812 (Madelonnettes (Religieuses de la Madeleine, ou), Ă  Metz et Ă  Naples) et col. 812-820 (Madelonnettes (Religieuses de l'ordre de la Madeleine, appelĂ©es communĂ©ment), Ă  Paris, Rouen et Ă  Bordeaux) (EncyclopĂ©die thĂ©ologique, 20-23).
    Même texte que celui publié dans l'Histoire des ordres de 1715, avec les additions de Badiche.
  • « Madelonnettes », dans MĂ©moires sur les prisons, 2, Paris, Baudouin Frères, 1823, p. 202-229 (Collection des mĂ©moires relatifs Ă  la RĂ©volution française, 51) (en ligne sur archive.org et gallica).
    De nombreux témoignages et descriptions de prisonniers sont aussi publiés entre 1820 et 1839 dans cette collection en 65 volumes, dirigée par Saint-Albin Berville et Jean-François Barrière.
  • Jacques-Antoine Dulaure et Jules-LĂ©onard Belin, Histoire physique, civile et morale de Paris, 5, Paris, Guillaume, 1829 (1re Ă©d. 1821-1822), p. 377-379 (en ligne).
  • Auguste Maquet et Jules-Édouard Alboize de Pujol, Les Prisons de l'Europe [Prisons des femmes publiques. La SalpĂŞtrière. Les Madelonnettes. Prisons de Prusse. Le Luxembourg], 8, Paris, Administration de Librairie, 1845, p. 147-180 (en linge).
  • Maurice Alhoy et Louis Lurine, Les Prisons de Paris, Paris, Gustave Havard, 1846, p. 403-433 (en ligne).
  • Historique de la restauration de la chapelle de la maison de dĂ©tention dite des Madelonnettes, rue des Fontaines du Temple no 14, 11 aoĂ»t 1852, Paris, Imp. Surey, 1852.
  • (de) Max Heimbucher (de), Die Orden und Kongregationen der katholischen Kirche, 2, Paderborn, F. Schöninghe, 1907 (1re Ă©d. 1896-1897), p. 295-298, part. p. 297 (en ligne).
Documentation graphique

Articles connexes

Liens externes

  • « Prison des Madelonnettes », sur cosmovisions.com (consultĂ© le ).
  • (en) Florence McGahan, « Magdalens », The Catholic Encyclopedia, Robert Appleton Company, vol. 9lieu=New York,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
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