Cendras
Cendras [sÉÌdÊas] est une commune française situĂ©e dans le nord du dĂ©partement du Gard en rĂ©gion Occitanie.
Cendras | |
Confluent du Galeizon et du Gardon d'AlĂšs. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Gard |
Arrondissement | AlĂšs |
Intercommunalité | AlÚs Agglomération |
Maire Mandat |
Sylvain André (PCF) 2020-2026 |
Code postal | 30480 |
Code commune | 30077 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
1 652 hab. (2020 ) |
Densité | 128 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 09âČ 22âł nord, 4° 03âČ 16âł est |
Altitude | Min. 138 m Max. 560 m |
Superficie | 12,86 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | AlÚs (banlieue) |
Aire d'attraction | AlĂšs (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de La Grand-Combe |
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | site officiel de la Mairie |
ExposĂ©e Ă un climat mĂ©diterranĂ©en, elle est drainĂ©e par le Gardon d'AlĂšs, le Galeizon et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les CĂ©vennes, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « vallĂ©e du Galeizon ») et trois zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Cendras est une commune rurale qui compte 1 652 habitants en 2020. Elle est dans l'agglomération d'AlÚs et fait partie de l'aire d'attraction d'AlÚs. Ses habitants sont appelés les Cendrasiens ou Cendrasiennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'abbatiale Saint-Martin de Cendras, inscrite en 1971.
GĂ©ographie
Communes limitrophes
Localisation
Le village de Cendras est situé à 7 km au nord-ouest de la ville d'AlÚs.
Hydrographie et relief
La commune est arrosée par le Galeizon qui trouve sa confluence avec le Gardon d'AlÚs à cet endroit, en amont du quartier de La BlaquiÚre.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[4] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[5] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Salindres », sur la commune de Salindres, mise en service en 1915[6] et qui se trouve Ă 8 km Ă vol d'oiseau[7] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 068,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[8]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Nimes-Courbessac », sur la commune de NĂźmes, mise en service en 1922 et Ă 43 km[9], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 14,8 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[10], Ă 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis Ă 15,6 °C pour 1991-2020[12].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[13] - [14]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhĂ©sion du Parc national des CĂ©vennes[Note 4]. Ce parc national, crĂ©Ă© en 1967, est un territoire de moyenne montagne formĂ© de cinq entitĂ©s gĂ©ographiques : le massif de l'Aigoual, le causse MĂ©jean avec les gorges du Tarn et de la Jonte, le mont LozĂšre, les vallĂ©es cĂ©venoles ainsi que le piĂ©mont cĂ©venol[15].
La commune fait partie de la zone de transition des CĂ©vennes, un territoire d'une superficie de 116 032 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en 1985 pour la mosaĂŻque de milieux naturels qui la composent et qui abritent une biodiversitĂ© exceptionnelle, avec 2 400 espĂšces animales, 2 300 espĂšces de plantes Ă fleurs et de fougĂšres, auxquelles sâajoutent dâinnombrables mousses, lichens, champignons[16] - [17].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 5]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : la « vallĂ©e du Galeizon »[19], d'une superficie de 8 637 ha, une vallĂ©e trĂšs enclavĂ©e est restĂ©e sauvage. On y remarque une pinĂšde de Pin de Salzmann, des landes sĂšches Ă Ciste de Pouzolz (Cistus pouzolzii) et des ravins humides qui abritent de nombreuses fougĂšres[20].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensĂ©es sur la commune[21] : le « Gardon d'AlĂšs Ă la Grand-Combe » (179 ha), couvrant 8 communes dont 7 dans le Gard et 1 dans la LozĂšre[22], et la « vallĂ©e du Galeizon Ă St-Paul-la-Coste » (598 ha), couvrant 4 communes dont 3 dans le Gard et 1 dans la LozĂšre[23] et une ZNIEFF de type 2[Note 7] - [21] : les « Hautes vallĂ©es des Gardons » (73 898 ha), couvrant 48 communes dont 27 dans le Gard et 21 dans la LozĂšre[24].
- Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
- Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Cendras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [25] - [I 1] - [26]. Elle appartient à l'unité urbaine d'AlÚs, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[I 2] et 95 704 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'AlÚs, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5] - [I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (82,9 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (83,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (82,7 %), zones urbanisĂ©es (6,6 %), prairies (4,7 %), cultures permanentes (4,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (1,5 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,2 %)[27].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Cendras est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, la rupture d'un barrage, et Ă un risque particulier : le risque de radon[28]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[29].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) d'AlĂšs, regroupant 37 communes autour d'AlĂšs, un des 31 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin RhĂŽne-MĂ©diterranĂ©e[30], retenu au regard des risques de dĂ©bordements de la CĂšze et des Gardons. Parmi les derniĂšres crues significatives qui ont touchĂ© le territoire figurent celles de 1958 et de septembre 2002. Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[31] - [32]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1987, 1995, 2002, 2008, 2014 et 2015[33] - [28].
La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[34]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 23,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 494 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 344 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 70 %, Ă comparer aux 90 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[36].
Risques technologiques
La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de Sainte-CĂ©cile-d'Andorge, un ouvrage de classe A[Note 10] dotĂ© d'un PPI. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[38].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Cendras est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[39].
Toponymie
Occitan Cendras, du roman Sendras, du bas latin Cendracium, Senderalis, Scenderalis[40].
Histoire
Moyen Ăge
Une abbaye de BĂ©nĂ©dictins est fondĂ©e au Xe siĂšcle sous le vocable de Saint-Loup, puis sous celui de Saint-Martin[41]. Elle est mentionnĂ©e en 1020, son abbĂ© est Siguin[42]. En 1156, le pape Adrien IV confirme les privilĂšges de l'Ă©glise de NĂźmes en faveur d'Aldebert, Ă©vĂȘque de cette ville, ce qui rattache l'abbaye Ă cet Ă©vĂȘque[43]. Cette autoritĂ© sur l'abbaye est confirmĂ©e l'annĂ©e suivante par Louis le jeune[43]. L'abbaye rĂ©unissait au faĂźte de son activitĂ© 80 moines et 150 frĂšres. Le document par lequel, vers 1230, l'abbĂ© Bernard de Soucanton affecta Ă l'infirmerie du monastĂšre une rente annuelle prĂ©levĂ©e sur le cens que lui versaient les exploitants de la terre noire, constitue la premiĂšre mention connue des Mines de charbon des CĂ©vennes. L'abbaye est rattachĂ©e Ă Saint-Victor de Marseille en 1366 par le pape Urbain V[41]. La seigneurie de Cendras, dĂ©tenue par les Du Puy de Cendras, de Saint Martin et d'AllĂšgre, mentionnĂ©s dĂšs le dĂ©but du XIIIe siĂšcle, est passĂ©e aux barons de la Fare en 1576. La branche cadette des Du Puy de Montmoyrac et de Montezes a donnĂ© les Du Puy de Saint Martin et de Saint Germain, ainsi que les Du Puy d Aubignac de NoziĂšres et les Du Puy du Mazeldan et de la DevĂšze,alias "Dupuy Montbrun".
Ăpoque moderne
La Bédosse, seigneurie possédée au XVIIe siÚcle par la famille de Soissan, dont Françoise de Soissan de La Bédosse, la fameuse dame de Rus, est sur le territoire de la commune.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[46].
En 2020, la commune comptait 1 652 habitants[Note 11], en diminution de 12,31 % par rapport Ă 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Groupe scolaire Joliot-Curie - Ecole Maternelle & Ecole Primaire. De la Toute Petite Section au Cm2, sur place à Cendras, l'entrée en 6e se fait au collÚge Diderot d'AlÚs.
Santé
Deux médecins ainsi qu'une dentiste exercent à Cendras, une pharmacie complÚte l'offre de santé.
Une maison médicale construite de maniÚre écoresponsable, en bois issu de filiÚres courtes pour faire un bùtiment basse consommation accueille maintenant le cabinet des infirmiÚres, du kinésithérapeute et de deux médecins.
Manifestations culturelles et festivités
- Association Galei'jades.
- Service culturel de la communauté de communes du Pays Grand Combien.
- Programmation de spectacles vivants toute l'année.
- Associations les Jardins du Galeizon en partenariat avec le groupe Trocs & Dons organisent une bourse aux semences et aux plants en Mai.
Sport
AS Cendras Football Club : de U6 Ă U13
Tournoi de foot de Cendras en Juin.
Président Mr Fabre
- Logo du club à sa création.
Cours de Tennis.
Cours de Judo.
Ăconomie
Revenus
En 2018 (donnĂ©es Insee publiĂ©es en ), la commune compte 777 mĂ©nages fiscaux[Note 12], regroupant 1 593 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 17 520 âŹ[I 7] (20 020 ⏠dans le dĂ©partement[I 8]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 13,4 % | 20 % | 17 % |
DĂ©partement[I 10] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entiĂšre[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 1 000 personnes, parmi lesquelles on compte 66,1 % d'actifs (49,1 % ayant un emploi et 17 % de chÎmeurs) et 33,9 % d'inactifs[Note 13] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'AlÚs, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 213 emplois en 2018, contre 224 en 2013 et 238 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 502, soit un indicateur de concentration d'emploi de 42,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,5 %[I 13].
Sur ces 502 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 111 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 89,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,2 % les transports en commun, 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
94 établissements[Note 14] sont implantés à Cendras au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15] - [I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 94 | ||
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 11 | 11,7 % | (7,9 %) |
Construction | 18 | 19,1 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 23 | 24,5 % | (30 %) |
Information et communication | 1 | 1,1 % | (2,2 %) |
Activités immobiliÚres | 4 | 4,3 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 10 | 10,6 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 19 | 20,2 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 8 | 8,5 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,5 % du nombre total d'établissements de la commune (23 sur les 94 entreprises implantées à Cendras), contre 30 % au niveau départemental[I 17].
Agriculture
La commune est dans les Cévennes, une petite région agricole occupant l'ouest du département du Gard[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Sept exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 18] (20 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 251 ha[51] - [Carte 5] - [Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Ădifices civils
- Pont des camisards.
- Tour du Puech du XIVe siĂšcle.
Ădifices religieux
- Abbatiale Saint-Martin de Cendras. Ăglise romane fortifiĂ©e des XIe et XIIe siĂšcles, seul vestige visible de l'ensemble abbatial fondĂ© par les moines bĂ©nĂ©dictins, sur l'emplacement d'une ancienne villa romaine.
- Chapelle Saint-André de Malataverne.
- Ăglise du Puech.
- Temple protestant de Malataverne.
Patrimoine culturel
- MĂ©diathĂšque Jean-Pierre Chabrol.
- Centre socioculturel Lucie Aubrac.
- ĂcomusĂ©e.
- Ăcole de musique.
- Centre d'interprétation des vallées cévenoles Biosphera.
Patrimoine environnemental
- Vallée du Galeizon, territoire expérimental de la réserve de biosphÚre des Cévennes.
Personnalités liées à la commune
- Françoise de Soissan de La Bédosse (1631-1699), dame de Rus.
- Roger Roucaute (1912-1991), homme politique gardois né à Cendras.
HĂ©raldique
Blason | De gueules à la hache d'armes d'argent accompagnée de trois fers de pique d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- « La Vallée du Galeizon, territoire expérimental de la réserve de BiosphÚre des Cévennes », sur www.valleedugaleizon.fr (consulté le )
- « Cendras sur le site de l'Institut géographique national », sur wikiwix.com (consulté le )
- « Insee - Chiffres clés : Cendras », sur www.insee.fr (consulté le )
- Site officiel musée Biosphera, sur www.biosphera-cevennes.fr/
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[18].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[37].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'AlÚs » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
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