Cadillon
Cadillon (en béarnais Cadilhon ou Cadilhoû) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Cadillon | |||||
L'Ă©glise Saint-Martin. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||||
Arrondissement | Pau | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Nord Est Béarn | ||||
Maire Mandat |
Xavier Legrand-FerronniĂšre 2020-2026 |
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Code postal | 64330 | ||||
Code commune | 64159 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Cadillonnais | ||||
Population municipale |
119 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 43° 31âČ 41âł nord, 0° 09âČ 22âł ouest | ||||
Altitude | Min. 135 m Max. 283 m |
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Superficie | 5,37 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Pau (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton des Terres des Luys et Coteaux du Vic-Bilh | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Localisation
La commune de Cadillon se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].
Elle se situe à 41 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, et à 38 km de Serres-Castet[3], bureau centralisateur du canton des Terres des Luys et Coteaux du Vic-Bilh dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lembeye[1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Aurions-Idernes (1,9 km), Saint-Jean-Poudge (2,2 km), Conchez-de-BĂ©arn (2,3 km), Vialer (3,1 km), Mont-Disse (3,4 km), Tadousse-Ussau (3,4 km), ArrosĂšs (4,0 km), Diusse (4,1 km).
Sur le plan historique et culturel, Cadillon fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un Ătat et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă laquelle sâoppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[5].
Hydrographie
La commune est drainée par le Léez, le Lisau, le ruisseau de Libet, le ruisseau du Gerp et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 6 km de longueur totale[7] - [Carte 1].
Le Léez (56 km) prend sa source dans la commune de GardÚres, s'écoule du sud vers le nord et longe le territoire communal dans sa partie ouest, constituant la limite communale avec Vialer. Il se jette dans l'Adour à Barcelonne-du-Gers, aprÚs avoir traversé 31 communes[8].
Le Lisau, d'une longueur totale de 13,3 km, prend sa source dans la commune d'EscurÚs et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Larcis à Aubous, aprÚs avoir traversé 7 communes[9].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[10]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Mont-Disse », sur la commune de Mont-Disse, mise en service en 1971[15] et qui se trouve Ă 3 km Ă vol d'oiseau[16] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 979,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă 26 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă 13,4 °C pour 1981-2010[20], puis Ă 13,8 °C pour 1991-2020[21].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[22] - [23]. Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le « coteau de Lembeye », un terrain acquis (ou assimilĂ©) par un conservatoire d'espaces naturels,, d'une superficie de 97,5 ha[24].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : les « coteaux de Castetpugon, de Cadillon et de Lembeye »[26], d'une superficie de 220 ha, prĂ©sentant des pelouses calcaires riches en orchidĂ©es et autres plantes rares rĂ©gionalement, globalement bien conservĂ©es[27] - [Carte 2].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 7] est recensĂ©e sur la commune[28] - [Carte 3] : les « pelouses Ă orchidĂ©es de Burosse-Mendousse, Castetpugon, Cadillon et Castillon » (86,99 ha), couvrant 6 communes du dĂ©partement[29] et une ZNIEFF de type 2[Note 8] - [28] - [Carte 4] : les « coteaux calcaires du BĂ©arn » (461,36 ha), couvrant 20 communes du dĂ©partement[30].
Urbanisme
Typologie
Cadillon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [31] - [32] - [33].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[34] - [35].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (81,3 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (81,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (44,5 %), prairies (31,9 %), forĂȘts (15,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,9 %), eaux continentales[Note 11] (3,1 %)[36].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 5].
Lieux-dits et hameaux
- LĂšze ;
- Lizo.
Voies de communication et transports
La commune est desservie par les routes départementales 13 et 219.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Cadillon est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă un risque particulier : le risque de radon[37]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[38].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par une crue Ă dĂ©bordement lent de cours d'eau, notamment le LĂ©ez et le Lisau. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 2009, 2018 et 2021[39] - [37].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[40]. 79,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 12] - [41].
Risque technologique
La commune est en outre situĂ©e en aval de barrages de classe A[Note 13]. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[43].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Cadillon est classĂ©e en zone 2, Ă savoir zone Ă potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[44].
Toponymie
Le toponyme Cadillon apparaßt sous les formes Castrum Cadelionense (XIe siÚcle[45], cartulaire de l'abbaye de Saint-Pé[46]), Cadelho (1104[45], cartulaire de Lescar[47]), Cadelo (1131[45], cartulaire de Morlaà s), Cadelon (1170[45], titres de Barcelone[48]), Cadellio (1344[45], titres de Béarn[49]), Cadalhoo et Cadelhoo (respectivement 1385[45] et 1402[45], censier de Béarn[50]) et Cadilhon (1736[45], dénombrement de Conchez[51]).
Histoire
Des seigneurs y sont mentionnés tout le long du XIIe siÚcle[54].
Paul Raymond[45] note qu'en 1385, Cadillon dépendait du bailliage de Lembeye et comptait dix-huit feux. Le fief de la commune était vassal de la vicomté de Béarn.
Le chùteau de Cadillon est signalé au XIe siÚcle sur l'emplacement de l'église actuelle. En 1647 est mentionnée une maison habitable, sol et basse-cour appelée la maison du seigneur de Cadillon. Ce chùteau disparu aujourd'hui apparaßt sur le cadastre de 1829[54].
La bataille de Cadillon
Lors de la campagne de France, la commune est le site d'un coup de main victorieux du général Harispe contre les troupes du duc de Wellington[54] - [55].
Apprenant que les troupes britanniques faisaient confortablement relùche à Cadillon, Harispe, alors replié à Aire sur l'Adour, rassemble 600 hommes pour un coup de main. Descendant sur une vingtaine de kilomÚtres ce qui est devenu la route départementale 13, ils surprennent de nuit les troupes anglaises qui bivouaquent sur les contreforts du chùteau de Cadillon, et mettent à sac leur campement[56]. Le bicentenaire de la bataille est commémoré en 2014, avec une reconstitution sur site[55].
Politique et administration
Intercommunalité
Cadillon fait partie de cinq structures intercommunales[57] :
- la communauté de communes du canton de Lembeye en Vic-Bilh ;
- le SIVU de la voirie du canton de Lembeye ;
- le syndicat dâĂ©nergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
- le syndicat dâirrigation de la vallĂ©e des LĂ©es ;
- le syndicat intercommunal dâalimentation en eau potable Luy - Gabas - LĂ©es.
Cadillon accueille le siÚge du syndicat d'irrigation de la vallée des Lées.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[59].
En 2020, la commune comptait 119 habitants[Note 14], en augmentation de 16,67 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
La commune fait partie des zones d'appellation d'origine contrÎlée (AOC) du Madiran, du Pacherenc-du-vic-bilh et du Béarn.
Culture locale et patrimoine
- Entrée dans Cadillon.
- Paysage depuis Cadillon.
Ăglise Saint-Martin
Le bĂątiment de l'Ă©glise paroissiale Saint-Martin[62] date partiellement (fondations et gros-Ćuvre) du XIIe siĂšcle.
Elle englobe une partie de l'édifice fortifié érigé sur le tertre qui la porte (l'ancien chùteau). Le corps occidental de l'église serait ainsi la base d'une ancienne tour, dans laquelle aurait été percée la porte actuelle de l'église, au deuxiÚme quart du XVIe siÚcle)[54].
Elle est dĂ©diĂ©e en 1620 Ă saint Martin[54]. Il s'agit en principe de l'Ă©vĂȘque saint Martin de Tours, mais il est fĂȘtĂ© localement le 3e dimanche de septembre.
L'intérieur est remanié dans le courant du XIXe siÚcle. Il recÚle du mobilier[63], des verriÚres[64], des statues[65] et divers objets[66] inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel, remontant pour la plupart à la fin du XVIIIe ou du XIXe siÚcle.
Vestiges historiques
Les vestiges de deux édifices fortifiés[67], datant du XIe ou du XIIe siÚcle, aux lieux-dits CÎte de Cadillon et Le Pitet témoignent du passé ancien du village[54].
à la suite de la bataille de Cadillon, les Anglais creusÚrent une tranchée dans le tertre de 5 à 6 m de haut qui se trouvait à la CÎte de Cadillon ; ils y découvrirent un puits profond dont l'entrée "était encadrée de solides piÚces de charpente bien ajustées"[54].
Une stÚle est édifiée au cimetiÚre de Cadillon à la mémoire de Guillaume Jean Lyon, lieutenant du 14e régiment de dragons légers (britannique) (en), tombé lors de la bataille du 18 mars 1814. Il s'agit probablement de William John Lyon, dont le régiment appartenait à la Brigade de Sir Henry Fane (en), dirigée par le général Thomas Picton[68]. La stÚle a été édifiée par la mairie, à la demande et sur un financement de la famille Lyon[69].
HĂ©raldique
Blason | D'or frettĂ© d'azur, Ă la fasce du mĂȘme chargĂ©e d'un carpillon entre deux fleurs d'orchidĂ©es, le tout d'or[70]. |
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DĂ©tails | L'Ă©cu frettĂ© Ă la fasce est repris des armes de la famille de Lasserre, anciens seigneurs de Cadillon. La petite carpe, ou carpillon, fait Ă©cho au nom de la commune mais renvoie Ă©galement au lac artificiel servant de rĂ©serve de pĂȘche. Enfin, les orchidĂ©es sauvages qui fleurissent les cĂŽteaux du Vic-Bilh. AdoptĂ© en . |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[25].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[42].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Carte hydrographique de Cadillon » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
- « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Cadillon », sur www.geoportail.gouv.fr.
- « ZNIEFF de type I sur la commune de Cadillon », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- « ZNIEFF de type II sur la commune de Cadillon », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
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- Stephan Georg, « Distance entre Cadillon et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Cadillon et Serres-Castet », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Cadillon », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- « Fiche communale de Cadillon », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
- Sandre, « le Laas ».
- Sandre, « le Lisau ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
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- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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