AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Cadillon

Cadillon (en béarnais Cadilhon ou Cadilhoû) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Cadillon
Cadillon
L'Ă©glise Saint-Martin.
Blason de Cadillon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté de communes du Nord Est Béarn
Maire
Mandat
Xavier Legrand-FerronniĂšre
2020-2026
Code postal 64330
Code commune 64159
DĂ©mographie
Gentilé Cadillonnais
Population
municipale
119 hab. (2020 en augmentation de 16,67 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 22 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 31â€Č 41″ nord, 0° 09â€Č 22″ ouest
Altitude Min. 135 m
Max. 283 m
Superficie 5,37 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Pau
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton des Terres des Luys et Coteaux du Vic-Bilh
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Cadillon
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Cadillon
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Atlantiques
Cadillon
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Cadillon

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Cadillon se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

    Elle se situe Ă  41 km par la route[Note 1] de Pau[2], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  38 km de Serres-Castet[3], bureau centralisateur du canton des Terres des Luys et Coteaux du Vic-Bilh dont dĂ©pend la commune depuis 2015 pour les Ă©lections dĂ©partementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lembeye[1].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Aurions-Idernes (1,9 km), Saint-Jean-Poudge (2,2 km), Conchez-de-BĂ©arn (2,3 km), Vialer (3,1 km), Mont-Disse (3,4 km), Tadousse-Ussau (3,4 km), ArrosĂšs (4,0 km), Diusse (4,1 km).

    Sur le plan historique et culturel, Cadillon fait partie de la province du BĂ©arn, qui fut Ă©galement un État et qui prĂ©sente une unitĂ© historique et culturelle Ă  laquelle s’oppose une diversitĂ© frappante de paysages au relief tourmentĂ©[5].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Cadillon.

    La commune est drainée par le Léez, le Lisau, le ruisseau de Libet, le ruisseau du Gerp et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de km de longueur totale[7] - [Carte 1].

    Le LĂ©ez (56 km) prend sa source dans la commune de GardĂšres, s'Ă©coule du sud vers le nord et longe le territoire communal dans sa partie ouest, constituant la limite communale avec Vialer. Il se jette dans l'Adour Ă  Barcelonne-du-Gers, aprĂšs avoir traversĂ© 31 communes[8].

    Le Lisau, d'une longueur totale de 13,3 km, prend sa source dans la commune d'EscurĂšs et s'Ă©coule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Larcis Ă  Aubous, aprĂšs avoir traversĂ© 7 communes[9].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[10]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 7,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 1 071 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[13] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[14] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Mont-Disse », sur la commune de Mont-Disse, mise en service en 1971[15] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[16] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 979,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[17]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et Ă  26 km[18], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[19], Ă  13,4 °C pour 1981-2010[20], puis Ă  13,8 °C pour 1991-2020[21].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[22] - [23]. Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : le « coteau de Lembeye », un terrain acquis (ou assimilĂ©) par un conservatoire d'espaces naturels,, d'une superficie de 97,5 ha[24].

    RĂ©seau Natura 2000

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : les « coteaux de Castetpugon, de Cadillon et de Lembeye »[26], d'une superficie de 220 ha, prĂ©sentant des pelouses calcaires riches en orchidĂ©es et autres plantes rares rĂ©gionalement, globalement bien conservĂ©es[27] - [Carte 2].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 7] est recensĂ©e sur la commune[28] - [Carte 3] : les « pelouses Ă  orchidĂ©es de Burosse-Mendousse, Castetpugon, Cadillon et Castillon » (86,99 ha), couvrant 6 communes du dĂ©partement[29] et une ZNIEFF de type 2[Note 8] - [28] - [Carte 4] : les « coteaux calcaires du BĂ©arn » (461,36 ha), couvrant 20 communes du dĂ©partement[30].

    Urbanisme

    Typologie

    Cadillon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 9] - [31] - [32] - [33].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 10]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[34] - [35].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (81,3 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (81,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (44,5 %), prairies (31,9 %), forĂȘts (15,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,9 %), eaux continentales[Note 11] (3,1 %)[36].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 5].

    Lieux-dits et hameaux

    • LĂšze ;
    • Lizo.

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par les routes départementales 13 et 219.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Cadillon est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[37]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[38].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par une crue Ă   dĂ©bordement lent de cours d'eau, notamment le LĂ©ez et le Lisau. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 2009, 2018 et 2021[39] - [37].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cadillon.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[40]. 79,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (59 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le , en application de la loi ELAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 12] - [41].

    Risque technologique

    La commune est en outre situĂ©e en aval de barrages de classe A[Note 13]. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[43].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Cadillon est classĂ©e en zone 2, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs gĂ©ologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bĂątiments[44].

    Toponymie

    Le toponyme Cadillon apparaßt sous les formes Castrum Cadelionense (XIe siÚcle[45], cartulaire de l'abbaye de Saint-Pé[46]), Cadelho (1104[45], cartulaire de Lescar[47]), Cadelo (1131[45], cartulaire de Morlaàs), Cadelon (1170[45], titres de Barcelone[48]), Cadellio (1344[45], titres de Béarn[49]), Cadalhoo et Cadelhoo (respectivement 1385[45] et 1402[45], censier de Béarn[50]) et Cadilhon (1736[45], dénombrement de Conchez[51]).

    Son nom béarnais est Cadilhon[52] ou Cadilhoû[53].

    Histoire

    Des seigneurs y sont mentionnés tout le long du XIIe siÚcle[54].

    Paul Raymond[45] note qu'en 1385, Cadillon dépendait du bailliage de Lembeye et comptait dix-huit feux. Le fief de la commune était vassal de la vicomté de Béarn.

    Le chùteau de Cadillon est signalé au XIe siÚcle sur l'emplacement de l'église actuelle. En 1647 est mentionnée une maison habitable, sol et basse-cour appelée la maison du seigneur de Cadillon. Ce chùteau disparu aujourd'hui apparaßt sur le cadastre de 1829[54].

    La bataille de Cadillon

    Le général Jean Isidore Harispe, vainqueur de la bataille de Cadillon.

    Lors de la campagne de France, la commune est le site d'un coup de main victorieux du général Harispe contre les troupes du duc de Wellington[54] - [55].

    Apprenant que les troupes britanniques faisaient confortablement relùche à Cadillon, Harispe, alors replié à Aire sur l'Adour, rassemble 600 hommes pour un coup de main. Descendant sur une vingtaine de kilomÚtres ce qui est devenu la route départementale 13, ils surprennent de nuit les troupes anglaises qui bivouaquent sur les contreforts du chùteau de Cadillon, et mettent à sac leur campement[56]. Le bicentenaire de la bataille est commémoré en 2014, avec une reconstitution sur site[55].

    Politique et administration

    Liste des maires de Cadillon
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1995 2020 Charles Murillo DVG Fonctionnaire
    2020 En cours Xavier Legrand-FerronniĂšre SE
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Cadillon fait partie de cinq structures intercommunales[57] :

    • la communautĂ© de communes du canton de Lembeye en Vic-Bilh ;
    • le SIVU de la voirie du canton de Lembeye ;
    • le syndicat d’énergie des PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques ;
    • le syndicat d’irrigation de la vallĂ©e des LĂ©es ;
    • le syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable Luy - Gabas - LĂ©es.

    Cadillon accueille le siÚge du syndicat d'irrigation de la vallée des Lées.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[59].

    En 2020, la commune comptait 119 habitants[Note 14], en augmentation de 16,67 % par rapport à 2014 (Pyrénées-Atlantiques : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    215222275299357361384479451
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    467336280265259265250225207
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    213208200153144146137124130
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    13813012111010493100101100
    2017 2020 - - - - - - -
    110119-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[60] puis Insee Ă  partir de 2006[61].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La commune fait partie des zones d'appellation d'origine contrÎlée (AOC) du Madiran, du Pacherenc-du-vic-bilh et du Béarn.

    Culture locale et patrimoine

    • EntrĂ©e dans Cadillon.
      Entrée dans Cadillon.
    • Paysage depuis Cadillon.
      Paysage depuis Cadillon.

    Église Saint-Martin

    L'Ă©glise Saint Martin de Cadillon, vue du cimetiĂšre.
    L'Ă©glise Saint Martin de Cadillon, vue du cimetiĂšre.
    Eglise Saint Martin de Cadillon vue de l'abside
    Eglise Saint Martin de Cadillon vue de l'abside

    Le bĂątiment de l'Ă©glise paroissiale Saint-Martin[62] date partiellement (fondations et gros-Ɠuvre) du XIIe siĂšcle.

    Elle englobe une partie de l'édifice fortifié érigé sur le tertre qui la porte (l'ancien chùteau). Le corps occidental de l'église serait ainsi la base d'une ancienne tour, dans laquelle aurait été percée la porte actuelle de l'église, au deuxiÚme quart du XVIe siÚcle)[54].

    Elle est dĂ©diĂ©e en 1620 Ă  saint Martin[54]. Il s'agit en principe de l'Ă©vĂȘque saint Martin de Tours, mais il est fĂȘtĂ© localement le 3e dimanche de septembre.

    L'intérieur est remanié dans le courant du XIXe siÚcle. Il recÚle du mobilier[63], des verriÚres[64], des statues[65] et divers objets[66] inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel, remontant pour la plupart à la fin du XVIIIe ou du XIXe siÚcle.

    Vestiges historiques

    Les vestiges de deux édifices fortifiés[67], datant du XIe ou du XIIe siÚcle, aux lieux-dits CÎte de Cadillon et Le Pitet témoignent du passé ancien du village[54].

    À la suite de la bataille de Cadillon, les Anglais creusĂšrent une tranchĂ©e dans le tertre de 5 Ă  6 m de haut qui se trouvait Ă  la CĂŽte de Cadillon ; ils y dĂ©couvrirent un puits profond dont l'entrĂ©e "Ă©tait encadrĂ©e de solides piĂšces de charpente bien ajustĂ©es"[54].

    Une stÚle est édifiée au cimetiÚre de Cadillon à la mémoire de Guillaume Jean Lyon, lieutenant du 14e régiment de dragons légers (britannique) (en), tombé lors de la bataille du 18 mars 1814. Il s'agit probablement de William John Lyon, dont le régiment appartenait à la Brigade de Sir Henry Fane (en), dirigée par le général Thomas Picton[68]. La stÚle a été édifiée par la mairie, à la demande et sur un financement de la famille Lyon[69].

    HĂ©raldique

    Blason de Cadillon Blason
    D'or frettĂ© d'azur, Ă  la fasce du mĂȘme chargĂ©e d'un carpillon entre deux fleurs d'orchidĂ©es, le tout d'or[70].
    DĂ©tails
    L'Ă©cu frettĂ© Ă  la fasce est repris des armes de la famille de Lasserre, anciens seigneurs de Cadillon. La petite carpe, ou carpillon, fait Ă©cho au nom de la commune mais renvoie Ă©galement au lac artificiel servant de rĂ©serve de pĂȘche. Enfin, les orchidĂ©es sauvages qui fleurissent les cĂŽteaux du Vic-Bilh.

    Adopté en .

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routiÚre et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[12].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[25].
    7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    10. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    11. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    12. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    13. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[42].
    14. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Cadillon » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Cadillon », sur www.geoportail.gouv.fr.
    3. « ZNIEFF de type I sur la commune de Cadillon », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    4. « ZNIEFF de type II sur la commune de Cadillon », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    5. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    6. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Métadonnées de la commune de Cadillon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Cadillon et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Cadillon et Serres-Castet », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Cadillon », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
    6. Carte IGN sous GĂ©oportail
    7. « Fiche communale de Cadillon », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    8. Sandre, « le Laas ».
    9. Sandre, « le Lisau ».
    10. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    11. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    12. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    13. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    14. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
    15. « Station Météo-France Mont-Disse - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    16. « Orthodromie entre Cadillon et Mont-Disse », sur fr.distance.to (consulté le ).
    17. « Station Météo-France Mont-Disse - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    18. « Orthodromie entre Cadillon et Uzein », sur fr.distance.to (consulté le ).
    19. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    20. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    21. « Station météorologique de Pau-Uzein - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    22. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    23. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    24. « le « Coteau de Lembeye » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    25. Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
    26. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Cadillon », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    27. « site Natura 2000 FR7200779 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    28. « Liste des ZNIEFF de la commune de Cadillon », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    29. « ZNIEFF les « pelouses à orchidées de Burosse-Mendousse, Castetpugon, Cadillon et Castillon » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    30. « ZNIEFF les « coteaux calcaires du Béarn » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    31. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    32. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    33. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    34. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pau », sur insee.fr (consulté le ).
    35. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    36. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le ).
    37. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Cadillon », sur Géorisques (consulté le )
    38. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    39. « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    40. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    41. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    42. Article R214-112 du code de l’environnement
    43. « Dossier départemental des risques majeurs des Pyrénées-Atlantiques », sur www.pyrenees-atlantiques.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
    44. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consultĂ© le )
    45. Paul Raymond, Dictionnaire topographique BĂ©arn-Pays basque
    46. D'aprĂšs Pierre de Marca, Histoire de BĂ©arn, pages 247 et 288
    47. Cartulaire de l'Ă©vĂȘchĂ© de Lescar, publiĂ© dans les preuves de l'Histoire de BĂ©arn de Pierre de Marca
    48. Titres publiés dans les preuves de l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca
    49. Titres de la vicomté de Béarn - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
    50. Censier de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrit de 1385 (lire en ligne). .
    51. Manuscrits des XVIIe et XVIIIe siÚcles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
    52. Ostau Bearnes, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie classique » [PDF] (consulté le ).
    53. Institut béarnais et gascon, « Toponymie des communes béarnaises selon la graphie moderne » [PDF] (consulté le ).
    54. Ouvrage Collectif, Vic-Bilh, Morlaas, Montaneres, Pyrénées Atlantique, Inventaire Topographique, Paris, Imprimerie Nationale, , 720 p. (ISBN 2-11-080952-3), p. 304-306.
    55. Clément Alet et Elixabete Gonzalez, « Cadillon (64) : une bataille napoléonienne grandeur nature », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
    56. esarraute, « La bataille de Cadillon », sur Passion de famille (consulté le )
    57. Cellule informatique préfecture 64, « Base communale des Pyrénées-Atlantiques - Intercommunalité » (consulté le ).
    58. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    59. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    60. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    61. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    62. MinistÚre de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Martin
    63. MinistĂšre de la Culture, base Palissy - Notices sur le mobilier de l'Ă©glise Saint-Martin
    64. MinistĂšre de la Culture, base Palissy - Notice sur les verriĂšres de l'Ă©glise Saint-Martin
    65. MinistĂšre de la Culture, base Palissy - Notices sur les statues de l'Ă©glise Saint-Martin
    66. MinistÚre de la Culture, base Palissy - Notices sur les objets référencés de l'église Saint-Martin
    67. MinistÚre de la Culture, base Mérimée - Notices sur les ensembles fortifiés
    68. esarraute, « Guillaume Jean Lyon », sur Passion de famille (consulté le )
    69. esarraute, « Les deniers de Guillaume Jean Lyon », sur Passion de famille (consulté le )
    70. « 64159 Cadillon (Pyrénées-Atlantiques) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.