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Brocas

Brocas (prononcer [bʁɔka]; Brocars, en occitan[1]) est une commune du Sud-Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement des Landes (rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine). Au sein du parc naturel rĂ©gional des Landes de Gascogne, Brocas est traversĂ©e par l'Estrigon.

Brocas
Brocas
Vue aérienne du centre-ville, 2013.
Image illustrative de l’article Brocas
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Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Landes
Arrondissement Mont-de-Marsan
IntercommunalitĂ© CommunautĂ© de communes CƓur Haute Lande
Maire
Mandat
Jean-Luc Blanc-Simon
2020-2026
Code postal 40420
Code commune 40056
DĂ©mographie
Gentilé Brocassais
Population
municipale
763 hab. (2020 en diminution de 1,8 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 14 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 02â€Č 41″ nord, 0° 32â€Č 02″ ouest
Altitude Min. 54 m
Max. 111 m
Superficie 53,46 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mont-de-Marsan
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Haute Lande Armagnac
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Brocas
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Brocas
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Brocas
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Brocas
Liens
Site web brocas.fr

    La commune a vu sa population sensiblement augmenter au XIXe siĂšcle Ă  la suite de la fondation, par la famille Larreillet, des premiĂšres forges de Brocas, en 1832. Cette activitĂ© aujourd'hui rĂ©volue, fait l'objet du musĂ©e des forges de Brocas. À partir des annĂ©es 1860, la population communale a lentement diminuĂ© ; cette tendance s'est inversĂ©e depuis le dĂ©but des annĂ©es 1980, en partie grĂące Ă  la proximitĂ© d'une base militaire.

    Brocas est également une place tauromachique reconnue avec la présence des arÚnes de Brocas ainsi que de la ganadería de Malabat.

    Brocas est jumelée avec la municipalité de cantons unis de Latulipe et Gaboury (Québec au Canada)[2].

    La commune de Brocas est engagée dans une démarche d'ouverture des données publiques ou open data[3] depuis 2011.

    Les habitants de Brocas sont les Brocassais[4].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune est situĂ©e au cƓur des landes de Gascogne Ă  une quinzaine de kilomĂštres au nord de Mont-de-Marsan.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Vert, BĂ©lis, Canenx-et-RĂ©aut, CĂšre, Garein, Labrit et MaillĂšres.

    GĂ©ologie et relief

    EntourĂ©e par la forĂȘt des Landes, la commune se trouve Ă  la limite sud du parc naturel rĂ©gional des Landes de Gascogne.

    On trouve une roche trĂšs ferrugineuse, de couleur rouge, la garluche.

    Le point le moins Ă©levĂ© se trouve Ă  une altitude d’environ 54 mĂštres ; il se trouve au sud, Ă  l’endroit oĂč l’Estrigon sort du territoire de la commune. À l’est de la commune, deux points se situent Ă  une altitude d’environ 111 mĂštres : l'un Ă  quelques mĂštres de la frontiĂšre entre Brocas et BĂ©lis, l’autre un peu plus au sud au niveau du tripoint entre Brocas, BĂ©lis et MaillĂšres.

    Hydrographie

    Les terres de la commune sont arrosĂ©es par l'Estrigon, affluent droit de la Midouze, elle-mĂȘme affluent de l'Adour[6]. Ses affluents sur la commune sont :

    • le ruisseau Las GarrĂšgues, affluent droit qui passe briĂšvement sur la commune[7] ;
    • le ruisseau de Biensang, affluent gauche de 6,4 km qui prend sa source sur la commune limitrophe de Labrit[8] ;
    • un ruisseau sans nom, affluent droit de 1,3 km qui coule intĂ©gralement sur Brocas[9] ;
    • le ruisseau de Champoou, affluent droit de km qui coule intĂ©gralement sur Brocas[10] ;
    • le ruisseau de Barbe, affluent gauche de 6,3 km qui prend sa source sur la commune limitrophe de Canenx-et-RĂ©aut[11] ;
    • Le Bario, affluent droit de km qui coule intĂ©gralement sur Brocas[12] ;

    La commune se trouve intĂ©gralement dans le bassin versant de l'Estrigon et donc dans le pĂ©rimĂštre de l’agence de l’eau Adour-Garonne.

    Voies de communication et transports

    Le bourg est traversé par la route départementale 651 (ancienne route nationale 651 déclassée en 1972), qui le relie à CÚre puis Mont-de-Marsan au sud et Labrit au nord. Du centre du village partent les routes départementales 353 se dirigeant vers Garein et 153 se dirigeant vers Bélis. Quelques autres voies traversent la commune et relient notamment le bourg à Vert, Canenx-et-Réaut et MaillÚres[13].

    La gare de Brocas se situait sur la ligne de chemin de fer reliant Luxey à Mont-de-Marsan, exploitée à partir de 1905 et aujourd'hui fermée[14]. Situé au nord-est du bourg, le bùtiment est devenu une habitation.

    En mars 2013, la commune est desservie trois fois par semaine par la ligne 24 (Sabres - Mont-de-Marsan) du réseau de cars XL'R[15].

    Climat

    Le territoire communal est soumis Ă  un climat tempĂ©rĂ©, de type ocĂ©anique. Les tableaux suivants donnent les moyennes mensuelles de tempĂ©rature et de prĂ©cipitations pour la station de Mont-de-Marsan situĂ©e Ă  environ 17 km Ă  « vol d'oiseau » de Brocas.

    Relevé météorologique à Mont-de-Marsan
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,3 2,1 3,1 5,8 9,2 12,2 14,3 14 11,6 8,3 4,2 1,9 7,3
    Température moyenne (°C) 5,8 7,1 8,9 11,4 14,9 18,1 20,7 20,2 18,1 14,4 9 6,2 12,9
    Température maximale moyenne (°C) 10,2 12 14,6 17,1 20,6 24 27,1 26,5 24,7 19,8 13,8 10,4 18,4
    Record de froid (°C)
    date du record
    −19,8
    1985
    −16,8
    1956
    −11,6
    2005
    −5,4
    1996
    −2,5
    1945
    1,4
    1951
    2
    1947
    4,1
    1986
    −0,5
    1962
    −6,2
    1949
    −10,4
    1988
    −14,5
    1946
    −19,8
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    22,5
    1993
    26,3
    1990
    29,2
    1990
    32,1
    1947
    35,3
    1945
    40,4
    2003
    41,2
    1947
    42,5
    1947
    36,7
    1962
    33,6
    2004
    26,4
    1985
    23,9
    1989
    42,5
    1947
    Ensoleillement (h) 89 107 161 173 199 217 252 223 199 153 100 80 1 953
    Humidité relative (%) 88 84 77 76 75 75 73 76 78 85 88 89 80
    Précipitations et phénomÚnes météorologiques à Mont-de-Marsan
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Nombre de jours avec gel 11,5 9,6 8,9 2,7 0,2 0 0 0 0,1 1,1 6,1 11,5 51,7
    Précipitations (mm) 93,6 90 77,1 81,3 93,4 62,8 49,5 66,7 66,6 84,1 90,8 91,8 947,7
    Nombre de jours avec précipitations 12 12,1 11,7 12,9 12,9 8,6 6,8 8,1 8,2 9,7 11,3 11,7 126
    Nombre de jours avec neige 1,2 1,2 0,5 0,1 0 0 0 0 0 0 0,4 0,9 4,3
    Nombre de jours d'orage 0,9 0,9 1,3 2,5 5,4 5,1 5,6 6,1 3,8 1,6 1 0,6 34,8
    Nombre de jours avec brouillard 9,9 6,8 5,9 4,8 4,6 4,3 4,5 7 10 13 11,3 12,9 95

    Urbanisme

    Typologie

    Brocas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [16] - [17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (91,8 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (94,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (60,5 %), forĂȘts (31,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4 %), terres arables (2,8 %), zones urbanisĂ©es (1,4 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Logements

    En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 419[22]. Parmi ces logements, 82,8 % étaient des résidences principales, 9,3 % des résidences secondaires et 7,9 % des logements vacants.

    Ces logements étaient pour 90,8 % d'entre eux, des maisons individuelles et pour 9,2 % des appartements. La proportion des résidences principales propriétés de leurs occupants était de 65,3 %[22].

    Morphologie urbaine

    • Photographies aĂ©riennes de Brocas : Ă©volution depuis 1950
    • 1950.
      1950.
    • 1960.
      1960.
    • 1968.
      1968.
    • 2002.
      2002.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Brocas est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[23]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[24].

    Brocas est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Depuis le , les dĂ©partements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un rĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. Ce rĂšglement vise Ă  mieux prĂ©venir les incendies de forĂȘt, Ă  faciliter les interventions des services et Ă  limiter les consĂ©quences, que ce soit par le dĂ©broussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la rĂ©glementation des activitĂ©s en forĂȘt. Il dĂ©finit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associĂ©s diffĂ©rentes mesures[25] - [26].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[27].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Brocas.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 39,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (19,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 385 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 334 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 87 %, Ă  comparer aux 17 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 2].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1999

    Toponymie

    « Brocas » est la francisation du mot occitan Brocars (1009)[29], qui se prononce [bru'kas]. Ce nom est formĂ© sur « brĂČc » (latin brocca = chose pointue > Ă©pine) + « -ar » (suffixe collectif vĂ©gĂ©tal, latin -are) + « -s » (renforcement du sens collectif) : terrain Ă  la vĂ©gĂ©tation Ă©pineuse (ronces, ajoncs
)[29].

    Panneau à l'entrée nord de Brocas.

    La ville s'appelait précédemment Brocas-Les-Forges, nom lié aux anciennes forges de Brocas. Aujourd'hui, si le nom officiel de la commune est Brocas, les panneaux d'entrée dans le village indiquent toujours « Brocas-les-Forges ».

    Villages, hameaux, Ă©carts, lieux-dits

    La commune compte plusieurs villages, hameaux, Ă©carts, etc. Les plus importants sont les Forges (en continuitĂ© du bourg), Pinchauret (Ă  l’est du bourg) et Bouheben (au nord).

    Parmi les toponymes et lieux-dits, on trouve : Barbon, BĂ©cut, BĂ©ron, Bertet, Berthoumiou, Biensang, Bonvin, Branens, Cabannes, Camayou, Carrot, Cavin, Champoou, le Coy, ClavĂ©, Coutry, Curron, Espagne, l’EsparbĂ©, Garbay, Gouhuron, le Grand Esquerle, Guiraout, Hourats, Huroucat, Lagun, Laouillerat, Lassalle, les Laurens, Lavigne, Layot, Libon, Loustalet, Loustaou de Haout, Luas, Luc, Maisonnave, Malabat, Marquesot, Maurans, Marquin, Maysouet, Meysouot, Mongin, Mounic, Pepon, Perroutat, le Piada, le Pin, Pouchouta, PoumĂšs, le Ras, Sauques, Tapiot, ToupiĂ©, Tuc de Pouy NĂšgue, Versailles, etc.

    Carte postale de l'intérieur d'une ferme landaise à Barbon.

    Histoire

    Antiquité

    Des traces de prĂ©sence humaine sont attestĂ©es de longue date. Des vestiges du NĂ©olithique ont Ă©tĂ© dĂ©couverts Ă  Labrit et dans la haute vallĂ©e de l’Estrigon Ă  Brocas il y a quelques annĂ©es. A. Chabas rapporte qu'en 1818 « on y dĂ©truisit [Ă  Brocas] un tumulus oĂč on trouva plusieurs sarcophages en pierre Ă©trangĂšre au pays que les fossoyeurs cassĂšrent avec leurs pioches. » (Saintourens, Statistique des Landes, 1847.)[30].

    La présence d'une villa gallo-romaine est supposée par la découverte d'une mosaïque au XIXe siÚcle aujourd'hui perdue. Voir plus bas.

    Moyen Âge

    L'Ă©glise de Brocas-les-Forges est sous le vocable de Saint-Jean ÉvangĂ©liste (Jean (apĂŽtre) ; saint Babile y fut vĂ©nĂ©rĂ©[31]. Il existait aussi une paroisse S. Laurens (Saint Laurent de Rome), reprĂ©sentĂ©e en 1640 au nord du ruisseau de Barbe, entre la paroisse de Brocar et la maison noble de La Sale[32].

    Le Curtem de Brocars' (Curtis) est un fief trĂšs ancien. En effet, au Xe siĂšcle, Raymond de Lusignan Ă©tait le possesseur du fief de Brocas[33]. Dans la pĂ©riode 988-996[34] Raimond de Lusignan, accorde une charte au comte Guillaume Sanche de Gascogne, concernant une cour dite de Brocas. Ce dernier fit donation de cette cour (curtem de Brocares) Ă  l’abbaye de Saint-Sever qui possĂ©dait la dĂźme de Brocas. Cette dĂźme appartenait tout entiĂšre Ă  l’abbĂ© qui percevait Ă  peu prĂšs 2 sols morlans et demi de Fief.

    À la fin du XIe siĂšcle et au tout dĂ©but du XIIe siĂšcle, vers 1105, un cadet, Guillaume-Amanieu est seigneur de Brocas[35]. Il sera prĂ©sent Ă  la PremiĂšre croisade aux cĂŽtĂ©s de Gaston IV de BĂ©arn[36]. Arnaud, son fils, est seigneur de Brocas au dĂ©but de XIIe siĂšcle ; il sera l'auteur principal de la Maison de Brocas.

    Il est bon de noter, que dans l'aire de résidence des Albret, le curtis Curtem de Brocars est le principal fief d'importance prÚs de Labrit distant de sept kilomÚtres. En effet, de nouvelles découvertes ont démontré que le chùteau de Labrit ne fut construit qu'au XIIIe siÚcle, entre 1225 et 1230.

    XIXe siĂšcle et XXe siĂšcle

    MĂ©morial de la catastrophe du 15 janvier 1843, Ă  Brocas.

    Le maĂźtre de forges Dominique Larreillet s'associe Ă  ses fils, Adolphe Larreillet et son frĂšre Camille (1796 - 1848), et fonde en 1832 les forges de Brocas[37]. Le 15 janvier 1843, une crue de l'Estrigon est Ă  l'origine de la noyade d'Adolphe Larreillet et de dix-sept ouvriers des forges de Brocas[38]. Son corps n'ayant jamais Ă©tĂ© retrouvĂ©, une rumeur locale a rapprochĂ© sa disparition et le fait qu'il aurait Ă©tĂ© ce jour-lĂ , porteur de la paye des ouvriers de l'usine[38]. Ce rapprochement est Ă  l'origine d'une chanson nommĂ©e La chanson de la noyade de Brocas[38]. Cette chanson retrace l'Ă©pisode de la noyade qui causa la mort d'Adolphe Larreillet et constitue un Ă©lĂ©ment oral de la culture locale[39]. Une transcription a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par Bernard Manciet (poĂšte gascon, nĂ© en 1923[40]) sous la dictĂ©e de son pĂšre Étienne[37]. Bernard Manciet a Ă©galement rĂ©alisĂ© un enregistrement de cette chanson, disponible Ă  la phonothĂšque de l'Institut d’études mĂ©ridionales de la facultĂ© des Lettres de Toulouse[39]. Il existe Ă  Brocas un monument en fonte commĂ©morant la catastrophe de 1843[39].

    Politique et administration

    Place Robert-BĂ©zos de Brocas : Ă  droite, la mairie ; en face, l'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste.
    Monument aux morts de Brocas.

    Découpage administratif et intercommunalité

    Brocas fait partie du canton de Labrit au sein de l'arrondissement de Mont-de-Marsan au sein du département des Landes et de la région Nouvelle-Aquitaine.

    La commune a rejoint en 1999 la communauté de communes du Pays d'Albret. Elle fait également partie du pays des Landes de Gascogne.

    Conseil municipal

    Le conseil municipal de Brocas compte 15 Ă©lus[41].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[42]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1948 1987 Camille Lugardon PRRRS Conseiller général du canton de Labrit (1951-1967)
    1987 2000 Michel Simon RPR Conseiller général du canton de Labrit (1992-1998)
    2000 2008 Jean-Louis Maisonnave
    mai 2008 août 2010 Michel Fourcade (décédé le 29 août 2010)[43]
    novembre 2010 En cours Jean-Luc Blanc-Simon DVD[44] Agriculteur

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[46].

    En 2020, la commune comptait 763 habitants[Note 4], en diminution de 1,8 % par rapport Ă  2014 (Landes : +4,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8107937558068551 0259811 1051 166
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2801 2611 3901 2721 3371 2511 3251 2931 294
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3411 1031 1641 0651 0831 038972914860
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    838718639616656700766779792
    2020 - - - - - - - -
    763--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee Ă  partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  29,3 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (29,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 31,2 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 32,1 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 374 hommes pour 411 femmes, soit un taux de 52,36 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (51,52 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[49]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,3
    90 ou +
    1,2
    8,4
    75-89 ans
    15,0
    18,0
    60-74 ans
    17,9
    21,7
    45-59 ans
    22,5
    19,5
    30-44 ans
    15,7
    13,5
    15-29 ans
    13,4
    17,6
    0-14 ans
    14,1
    Pyramide des ùges du département des Landes en 2018 en pourcentage[50]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,9
    90 ou +
    2,2
    8,7
    75-89 ans
    11,4
    20
    60-74 ans
    20,8
    21,6
    45-59 ans
    20,9
    17,7
    30-44 ans
    17,2
    14,3
    15-29 ans
    12,5
    16,9
    0-14 ans
    15

    Enseignement

    Il y a Ă  Brocas, une Ă©cole maternelle et une Ă©cole primaire qui accueillent environ 70 Ă©lĂšves[51].

    Sports

    Vue du fronton de Brocas.

    Il y a à Brocas, le terrain de football Raoul-Danné[Note 5], deux terrains de tennis, un fronton, une salle de sports et un terrain de pétanque.

    MĂ©dias

    Le journal Sud Ouest évoque réguliÚrement l'actualité locale. De plus, la commune édite un bulletin municipal d'information, consultable en ligne.

    Évùnements

    En avril 2013, s'est tenue à Brocas, l'« Opération libre »[52] - [53] - [54] destinée à travailler collectivement autour de l'exploitation de données ouvertes relatives à la commune. Cette démarche était conduite par des associations investies dans la culture libre.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Selon l'enquĂȘte de l'Insee[22], le revenu moyen net par foyer Ă©tait en 2009 de l'ordre de 20 337 euros par an. 50,8 % des foyers fiscaux de la commune Ă©taient alors imposables.

    Emploi

    En 2009, la population de Brocas se répartissait ainsi : 74,3 % d'actifs et 10.5 % de retraités. En 2009 toujours, le taux de chÎmage était de 6,1 % contre 5,9 % en 1999.

    Entreprises et commerces

    La carriĂšre de Brocas en 2013.

    Au 1er janvier 2011, le territoire de Brocas accueille 66 entreprises. Deux entreprises ont été créées (hors agriculture) en 2011, dont une entreprise individuelle[22].

    Répartition des établissements par domaines d'activité au 1er janvier 2009

    Ensemble Agriculture Industrie Construction Transports et
    services divers
    Administration publ., enseignement, santé
    Nombre d'Ă©tablissements 73 21 8 7 31 6
    Part en % 100,0 % 28,8 % 11,0 % 9,6 % 42,5 % 8,2 %
    Sources des données : INSEE[22]

    La commune compte un certain nombre de commerces de proximité. Une carriÚre extrayant du sable se situe au sud-ouest de la commune, et a été active au moins entre 1990 et 1995[55].

    Tourisme

    La ville dispose d'un d'hĂŽtel de neuf chambres[22] et d'un terrain de camping nommĂ© le « camping de l'Étang ».

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    Patrimoine naturel

    Il existe plusieurs zones naturelles protĂ©gĂ©s sur le territoire de la commune. La plus importante est le parc naturel rĂ©gional des Landes de Gascogne mais il existe aussi deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) : d'une part la vallĂ©e de l’Estrigon qui s’étend sur 1 928 hectares[60] et d'autre part le moulin de Brocas de 2 hectares[61].

    Il existe aussi deux sites du rĂ©seau Natura 2000 de type site d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) : le rĂ©seau hydrographique des affluents de la Midouze s’étendant sur 4 914 hectares[62] et le site des lagunes de Brocas s'Ă©tendant sur 6 hectares[63].

    À noter Ă©galement l'Ă©tang de retenue situĂ© Ă  l'entrĂ©e du village, qui constitue un lieu de plaisance, en particulier l'Ă©tĂ©.

    • L'Estrigon Ă  Brocas.
      L'Estrigon Ă  Brocas.
    • Mare naturelle de la zone des lagunes de Brocas.
      Mare naturelle de la zone des lagunes de Brocas.
    • L’église depuis l’étang de retenue.
      L’église depuis l’étang de retenue.

    MosaĂŻque de Brocas

    En faisant des travaux dans un prĂ© en 1840, sur le bord de l'Estrigon Ă  proximitĂ© de l’étang et des anciennes forges, une mosaĂŻque a Ă©tĂ© dĂ©couverte et marque probablement l’emplacement des vestiges d'une villa romaine.

    La mosaĂŻque est dĂ©crite dans une lettre envoyĂ©e le , par le capitaine d'artillerie V. Brongniart Ă  Raoul Rochette[64] (secrĂ©taire perpĂ©tuel de l'AcadĂ©mie des Beaux-Arts) : composĂ©e de marbres blanc, bleu et jaune et de briques rouge pĂąle et rouge brun ; 3,10 m par 3,50 m environ, composĂ© de pierres d'un centimĂštre cube.

    L'endroit est désormais le lieu-dit nommé Pré de la mosaïque[65].

    Personnalités liées à la commune

    Logo de Brocas

    Logo de Brocas :

    ...

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Ce document provient du site internet Infoclimat : - Les droits de reproduction sont réservés »
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    5. Raoul Danné est un ancien joueur de football du club local, puis un de ses dirigeants.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Diccionari toponimic occitan de las Lanas e deu Baish Ador », sur locongres.org (consulté le ).
    2. Sud Ouest, « Brocas et Latulipe forgent leur amitiĂ© », SudOuest.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    3. « La presse en parle », sur http://opendata.brocas.fr/.
    4. « Brocas », sur lion1906.com (consulté le ).
    5. Carte IGN sous GĂ©oportail
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Estrigon (Q25-0430) » (consulté le ).
    7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau Las GarrÚgues (Q2520520) ».
    8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Biensang (Q2530500) ».
    9. Sandre, « Fiche cours d'eau (Q2531020) ».
    10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Champoou (Q2530520) ».
    11. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Barbe (Q2530530) ».
    12. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Bario (Q2530540) ».
    13. « Carte IGN classique » sur Géoportail (consulté le 7 avril 2013)..
    14. Serge Lerat, Landes & Chalosses, t. II, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales et de diffusion, , 1155 p. (ISBN 2-904610-02-2).
    15. Fiche horaire ligne 24, consultée le 7 avril 2013.
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    22. [PDF]« Évolution et structure de la population », sur insee.fr, Insee (consultĂ© le ).
    23. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Brocas », sur Géorisques (consulté le )
    24. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    25. « RĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. », sur www.landes.gouv.fr (consultĂ© le )
    26. « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs des Landes », sur www.landes.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
    27. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur www.landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    28. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    29. BĂ©nĂ©dicte Boyrie-FĂ©niĂ©, Institut occitan, Dictionnaire toponymique des communes des Landes et bas-Adour, Pau, Éditions Cairn, , 288 p. (ISBN 2-35068-011-8, prĂ©sentation en ligne), p. 70-71..
    30. Op. cit. en bibliographie p. 85.
    31. Revue de Gascogne; tome 18, 1877, p. 382.
    32. L'evesché d'Aire/ tracé par le Sieur Pierre du Val Secrétaire de Monseigneur L'Evesque d'Aire; 1640.
    33. Curtem de Brocares (Brocas) de 977 Ă  982. Dans la Charte de donation (963-982) Ă  l’abbaye de Saint-Sever par le duc de Vasconie (Gascogne) Guillaume Sanche et sa femme Urraca de Navarre, donnent l’église de Brocas Ă  l’abbaye de Saint-Sever : « 
 ecclesiam et villam S. Joannis de Brocas, quam acquisivit a Raymundo de Lusignano, qui tum ejusce comitis intuitu, tum etiam monasterii, iis sese facile spoliavit » Brocas apparait encore dans une Charte de confirmation de donations Ă  l’Abbaye de Saint Sever en 1009 et 1017 par le duc Bernard-Guillaume : « 
 trado itaque Curtem de Brocars integram, 
 » (Voir Historiae Monasterii S. Severi, Tomes I & II, par Don Du Buisson 1876)
    34. Chartes et documents hagiographiques de l'abbaye de Saint-Sever (Landes) (988-1359); Texte édité, traduit et annoté par Georges PON et Jean CABANOT; Comité d'études sur l'histoire et l'art de la Gascogne; Dax; 2010; tome I; p. 124.
    35. En 1105, Guillaume Amanieu, sa femme Beliarde et leur Fils Arnaud (Du Buisson Hist. Monasterii S. Severi, Tome II page 191) donnent le quart de la dĂźme de Maurans, un lieu-dit actuel de Brocas, Ă  l’Abbaye de Saint Sever : « Donum quod fecit Willemus Amaneus et uxor sua Beliard, cum filio sua Arnaldo, beato severo, hoc est : quartum partem decimarum de Mauras, et de ominibus bis qui laborant terram illius villae, et de aliis villis ; hoc donum suprascriptum dedit Deo et S. Petro sanctoque martyri Severo et abbati Suavino jure perpetuo. ». Le lieu dit Maurans relĂšve de la paroisse Saint Jean de Brocas : « Maurans est de parrochia S. Joanis de Brocars, seu St. Babili » (Maurans relĂšve de la paroisse de Saint Jean de Brocas, aussi dit Saint Babyle). Ce mĂȘme Guillaume Amanieu est trouvĂ© comme premier tĂ©moin d’une transaction Ă  cette mĂȘme Ă©poque entre Pierre de Bergons et Eicard d’Aurice (Du Buisson Hist. Monasterii S. Severi, Tome II page 192). Il est encore tĂ©moin au cĂŽtĂ© de Guillaume de Marsan, dans une donation le 15 janvier entre 1107 et 1115 Ă  l’Abbaye de Saint Sever (Du Buisson Hist. Monasterii S. Severi, Tome II page 195 : « 
 Doni istius testes et visores sunt : Guillelmus Marcianensis, et Arnaldus de OĂŒers, et Guillelmus Bertrandus de Bolig, et Otto de Setenis, et Dodo de S. Eulalia, et Guillelmus Amaneus, et Bernardus Omet »). Le Pr. Jean-Bernard Marquette, dans son Ă©tude sur les origines de la Maison d’Albret, doutait de l'appartenance de Guillaume Amanieu Ă  la famille d'Albret (Voir : Tome I, tirĂ© des Cahiers du Bazadais, 1975. Voir aussi Tableau et gĂ©nĂ©alogie des Albret proposĂ© par J-B Marquette 1975).
    36. Chartes et documents hagiographiques de l’abbaye de Saint-Sever (Landes) : (988-1359) (Vol. 1-2), par Georges Pon et Jean Cabanot, Dax 2010 ; chartes N°75 et 77 ; il est prĂ©cisĂ© aux notes n°379 et n°669 que « Guillaume-Amanieu fait partie de la suite du vicomte de BĂ©arn Centulle qui a participĂ© Ă  la PremiĂšre croisade ».
    37. Ouvrage collectif (sous la direction de Bernadette Suau), MĂ©moire des Landes : Dictionnaire biographique, Mont-de-Marsan, C.E.H.A.G, , 308 p. (ISBN 2-9501584-2-0), p. 202-203.
    38. D. Chabas, Villes et villages des Landes, Bayonne, , p. 85-89.
    39. Xavier Ravier., « La chanson de la noyade de Brocas : contribution Ă  la connaissance de la littĂ©rature orale de la grande lande de Gascogne », Via Domitia, FacultĂ© des Lettres et Sciences humaines de Toulouse,‎ .
    40. « Biographie Bernard Manciet », sur whoswho.fr.
    41. « Les élus », sur brocas.fr, Mairie de Brocas, (consulté le ).
    42. Archives municipales de Brocas. Consultées le 6 avril 2013.
    43. « Brocas (40) : le maire est mort ce matin », Sud Ouest,‎ (lire en ligne).
    44. http://operations.evenement.lemonde.fr/aquitaine-limousin-poitou-charentes/landes,40/brocas,40056/
    45. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    46. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    47. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    48. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    49. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Brocas (40056) », (consultĂ© le ).
    50. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement des Landes (40) », (consultĂ© le ).
    51. PrĂ©sentation de l'Ă©tablissement sur le site du ministĂšre de l'Éducation nationale
    52. Jean-Marie Tinarrage, « À vos archives ! », sur sudouest.fr, Sud Ouest, (consultĂ© le ).
    53. « Conférences et tables rondes », sur sudouest.fr, Sud Ouest, (consulté le ).
    54. « Brocas, laboratoire de l’open data des petites communes », La Gazette des communes,‎ (lire en ligne).
    55. Fiche AQI4009090 sur la base BASIAS (inventaire historique de sites industriels et activités de service). Consulté le 14 avril 2013.
    56. Notice no PA40000061, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    57. Notice no IA40001477, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    58. Notice no PM40000043, base Palissy, ministÚre français de la Culture.
    59. Sud Ouest
    60. ZNIEFF 720014256 - vallĂ©e de l’Estrigon sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
    61. ZNIEFF 720014221 - moulin de Brocas sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
    62. FR7200722 - RĂ©seau hydrographique des affluents de la Midouze.
    63. FR7200728 - Lagunes de Brocas.
    64. Bulletin de la Société de Borda, Dax (Landes) : 17e année (1892), (lire en ligne).
    65. Solange Wydmusch, La Toponymie, un Patrimoine Ă  PrĂ©server, Éditions L'Harmattan, , 176 p. (ISBN 978-2-296-37191-0, prĂ©sentation en ligne), p. 69.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Ouvrages de références pour l'histoire de Brocas
    • Georges Pon et Jean Cabanot, Chartes et documents hagiographiques de l’abbaye de Saint-Sever (Landes) : (988-1359), Dax, ComitĂ© d'Ă©tudes sur l'histoire et l'art de la Gascogne, (ISBN 978-2-9501584-8-2)
    • Bulletin de la sociĂ©tĂ© de Borda, , « 67, 129e annĂ©e »
    • DuCourneau, La Guienne Historique et Monumentale, t. II, Bordeaux,
    • Charles BĂ©mont, Recueil d’actes relatifs Ă  l’administration des rois d’Angleterre en Guyenne au XIIIe siĂšcle,
    • Histoire de la Gascogne, Monlezin, « Broquas », vicomtĂ© de Marsan., t. II,
    • D. Chabas, Villes et Villages des Landes, vol. 1, Bayonne, , p. 85-89
    • (la) Du Buisson, Histori Sancti Severi, t. II, Aire-sur-Adour, , p. 127
    • RenĂ©e Mussot-Goulard, Histoire de la Gascogne, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », , 127 p. (ISBN 2-13-047519-1 et 9782130475194), p. 68, carte de « St Sever Cap de Gascogne en 988 »
    • Jean de Jaurgain, La Vasconie : Ă©tude historique et critique sur les origines du royaume de Navarre, du duchĂ© de Gascogne, des comtĂ©s de Comminges, d'Aragon, de Foix, de Bigorre, d'Alava & de Biscaye, de la vicomtĂ© de BĂ©arn et des grands fiefs du duchĂ© de Gascogne, t. 1, PyrĂ©Monde (Ed.RĂ©gionalismes), , 447 p. (ISBN 2846181446 et 9782846181846, OCLC 492934726, lire en ligne), p. 116 et 118
    Articles
    • « Saints et Martyrs », Journal DiocĂ©sain, Aire-sur-Adour,‎
      Article sur Saint Babil et Saint Sever.
    • Jean-Bernard Marquette et Y. Laborie, « L'Aquitaine Ducale », Histoire MĂ©diĂ©vale, no 7 (hors-sĂ©rie),‎
    • Jean-Bernard Marquette, « Les Albret, les origines XIe siĂšcle – 1240 », Cahiers du Bazadais,‎
      Extrait des numéros 30 et 31, 3e et 4e trimestre 1975.
    Revue de Gascogne
    • « Saint Babile. », Revue de Gascogne, vol. 18 « tome 18 »,‎ , p. 382 (lire en ligne)
    • « Brocas, seigneurie au Xe siĂšcle », Revue de Gascogne, no 32 « tome 32 »,‎

    Articles connexes

    Liens externes

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