Brocas
Brocas (prononcer [bÊÉka]; Brocars, en occitan[1]) est une commune du Sud-Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement des Landes (rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine). Au sein du parc naturel rĂ©gional des Landes de Gascogne, Brocas est traversĂ©e par l'Estrigon.
Brocas | |||||
Vue aérienne du centre-ville, 2013. | |||||
Logo | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Landes | ||||
Arrondissement | Mont-de-Marsan | ||||
IntercommunalitĂ© | CommunautĂ© de communes CĆur Haute Lande | ||||
Maire Mandat |
Jean-Luc Blanc-Simon 2020-2026 |
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Code postal | 40420 | ||||
Code commune | 40056 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Brocassais | ||||
Population municipale |
763 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 14 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 02âČ 41âł nord, 0° 32âČ 02âł ouest | ||||
Altitude | Min. 54 m Max. 111 m |
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Superficie | 53,46 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Mont-de-Marsan (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Haute Lande Armagnac | ||||
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Landes
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | brocas.fr | ||||
La commune a vu sa population sensiblement augmenter au XIXe siÚcle à la suite de la fondation, par la famille Larreillet, des premiÚres forges de Brocas, en 1832. Cette activité aujourd'hui révolue, fait l'objet du musée des forges de Brocas. à partir des années 1860, la population communale a lentement diminué ; cette tendance s'est inversée depuis le début des années 1980, en partie grùce à la proximité d'une base militaire.
Brocas est Ă©galement une place tauromachique reconnue avec la prĂ©sence des arĂšnes de Brocas ainsi que de la ganaderĂa de Malabat.
Brocas est jumelée avec la municipalité de cantons unis de Latulipe et Gaboury (Québec au Canada)[2].
La commune de Brocas est engagée dans une démarche d'ouverture des données publiques ou open data[3] depuis 2011.
Les habitants de Brocas sont les Brocassais[4].
GĂ©ographie
Localisation
La commune est situĂ©e au cĆur des landes de Gascogne Ă une quinzaine de kilomĂštres au nord de Mont-de-Marsan.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Vert, BĂ©lis, Canenx-et-RĂ©aut, CĂšre, Garein, Labrit et MaillĂšres.
GĂ©ologie et relief
EntourĂ©e par la forĂȘt des Landes, la commune se trouve Ă la limite sud du parc naturel rĂ©gional des Landes de Gascogne.
On trouve une roche trĂšs ferrugineuse, de couleur rouge, la garluche.
Le point le moins Ă©levĂ© se trouve Ă une altitude dâenviron 54 mĂštres ; il se trouve au sud, Ă lâendroit oĂč lâEstrigon sort du territoire de la commune. Ă lâest de la commune, deux points se situent Ă une altitude dâenviron 111 mĂštres : l'un Ă quelques mĂštres de la frontiĂšre entre Brocas et BĂ©lis, lâautre un peu plus au sud au niveau du tripoint entre Brocas, BĂ©lis et MaillĂšres.
Hydrographie
Les terres de la commune sont arrosĂ©es par l'Estrigon, affluent droit de la Midouze, elle-mĂȘme affluent de l'Adour[6]. Ses affluents sur la commune sont :
- le ruisseau Las GarrĂšgues, affluent droit qui passe briĂšvement sur la commune[7] ;
- le ruisseau de Biensang, affluent gauche de 6,4 km qui prend sa source sur la commune limitrophe de Labrit[8] ;
- un ruisseau sans nom, affluent droit de 1,3 km qui coule intégralement sur Brocas[9] ;
- le ruisseau de Champoou, affluent droit de 5 km qui coule intégralement sur Brocas[10] ;
- le ruisseau de Barbe, affluent gauche de 6,3 km qui prend sa source sur la commune limitrophe de Canenx-et-RĂ©aut[11] ;
- Le Bario, affluent droit de 3 km qui coule intégralement sur Brocas[12] ;
La commune se trouve intĂ©gralement dans le bassin versant de l'Estrigon et donc dans le pĂ©rimĂštre de lâagence de lâeau Adour-Garonne.
Voies de communication et transports
Le bourg est traversé par la route départementale 651 (ancienne route nationale 651 déclassée en 1972), qui le relie à CÚre puis Mont-de-Marsan au sud et Labrit au nord. Du centre du village partent les routes départementales 353 se dirigeant vers Garein et 153 se dirigeant vers Bélis. Quelques autres voies traversent la commune et relient notamment le bourg à Vert, Canenx-et-Réaut et MaillÚres[13].
La gare de Brocas se situait sur la ligne de chemin de fer reliant Luxey à Mont-de-Marsan, exploitée à partir de 1905 et aujourd'hui fermée[14]. Situé au nord-est du bourg, le bùtiment est devenu une habitation.
En mars 2013, la commune est desservie trois fois par semaine par la ligne 24 (Sabres - Mont-de-Marsan) du réseau de cars XL'R[15].
Climat
Le territoire communal est soumis à un climat tempéré, de type océanique. Les tableaux suivants donnent les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station de Mont-de-Marsan située à environ 17 km à « vol d'oiseau » de Brocas.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,3 | 2,1 | 3,1 | 5,8 | 9,2 | 12,2 | 14,3 | 14 | 11,6 | 8,3 | 4,2 | 1,9 | 7,3 |
Température moyenne (°C) | 5,8 | 7,1 | 8,9 | 11,4 | 14,9 | 18,1 | 20,7 | 20,2 | 18,1 | 14,4 | 9 | 6,2 | 12,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,2 | 12 | 14,6 | 17,1 | 20,6 | 24 | 27,1 | 26,5 | 24,7 | 19,8 | 13,8 | 10,4 | 18,4 |
Record de froid (°C) date du record |
â19,8 1985 |
â16,8 1956 |
â11,6 2005 |
â5,4 1996 |
â2,5 1945 |
1,4 1951 |
2 1947 |
4,1 1986 |
â0,5 1962 |
â6,2 1949 |
â10,4 1988 |
â14,5 1946 |
â19,8 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
22,5 1993 |
26,3 1990 |
29,2 1990 |
32,1 1947 |
35,3 1945 |
40,4 2003 |
41,2 1947 |
42,5 1947 |
36,7 1962 |
33,6 2004 |
26,4 1985 |
23,9 1989 |
42,5 1947 |
Ensoleillement (h) | 89 | 107 | 161 | 173 | 199 | 217 | 252 | 223 | 199 | 153 | 100 | 80 | 1 953 |
Humidité relative (%) | 88 | 84 | 77 | 76 | 75 | 75 | 73 | 76 | 78 | 85 | 88 | 89 | 80 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Nombre de jours avec gel | 11,5 | 9,6 | 8,9 | 2,7 | 0,2 | 0 | 0 | 0 | 0,1 | 1,1 | 6,1 | 11,5 | 51,7 |
Précipitations (mm) | 93,6 | 90 | 77,1 | 81,3 | 93,4 | 62,8 | 49,5 | 66,7 | 66,6 | 84,1 | 90,8 | 91,8 | 947,7 |
Nombre de jours avec précipitations | 12 | 12,1 | 11,7 | 12,9 | 12,9 | 8,6 | 6,8 | 8,1 | 8,2 | 9,7 | 11,3 | 11,7 | 126 |
Nombre de jours avec neige | 1,2 | 1,2 | 0,5 | 0,1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0,4 | 0,9 | 4,3 |
Nombre de jours d'orage | 0,9 | 0,9 | 1,3 | 2,5 | 5,4 | 5,1 | 5,6 | 6,1 | 3,8 | 1,6 | 1 | 0,6 | 34,8 |
Nombre de jours avec brouillard | 9,9 | 6,8 | 5,9 | 4,8 | 4,6 | 4,3 | 4,5 | 7 | 10 | 13 | 11,3 | 12,9 | 95 |
Urbanisme
Typologie
Brocas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [16] - [17] - [18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19] - [20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (91,8 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (94,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (60,5 %), forĂȘts (31,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4 %), terres arables (2,8 %), zones urbanisĂ©es (1,4 %)[21].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Logements
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 419[22]. Parmi ces logements, 82,8 % étaient des résidences principales, 9,3 % des résidences secondaires et 7,9 % des logements vacants.
Ces logements étaient pour 90,8 % d'entre eux, des maisons individuelles et pour 9,2 % des appartements. La proportion des résidences principales propriétés de leurs occupants était de 65,3 %[22].
Morphologie urbaine
1950. 1960. 1968. 2002.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Brocas est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[23]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[24].
Brocas est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Depuis le , les dĂ©partements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent dâun rĂšglement interdĂ©partemental de protection de la forĂȘt contre les incendies. Ce rĂšglement vise Ă mieux prĂ©venir les incendies de forĂȘt, Ă faciliter les interventions des services et Ă limiter les consĂ©quences, que ce soit par le dĂ©broussaillement, la limitation de lâapport du feu ou la rĂ©glementation des activitĂ©s en forĂȘt. Il dĂ©finit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associĂ©s diffĂ©rentes mesures[25] - [26].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 39,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (19,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 385 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 334 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 87 %, Ă comparer aux 17 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 2].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1999
Toponymie
« Brocas » est la francisation du mot occitan Brocars (1009)[29], qui se prononce [bru'kas]. Ce nom est formĂ© sur « brĂČc » (latin brocca = chose pointue > Ă©pine) + « -ar » (suffixe collectif vĂ©gĂ©tal, latin -are) + « -s » (renforcement du sens collectif) : terrain Ă la vĂ©gĂ©tation Ă©pineuse (ronces, ajoncsâŠ)[29].
La ville s'appelait précédemment Brocas-Les-Forges, nom lié aux anciennes forges de Brocas. Aujourd'hui, si le nom officiel de la commune est Brocas, les panneaux d'entrée dans le village indiquent toujours « Brocas-les-Forges ».
Villages, hameaux, Ă©carts, lieux-dits
La commune compte plusieurs villages, hameaux, Ă©carts, etc. Les plus importants sont les Forges (en continuitĂ© du bourg), Pinchauret (Ă lâest du bourg) et Bouheben (au nord).
Parmi les toponymes et lieux-dits, on trouve : Barbon, BĂ©cut, BĂ©ron, Bertet, Berthoumiou, Biensang, Bonvin, Branens, Cabannes, Camayou, Carrot, Cavin, Champoou, le Coy, ClavĂ©, Coutry, Curron, Espagne, lâEsparbĂ©, Garbay, Gouhuron, le Grand Esquerle, Guiraout, Hourats, Huroucat, Lagun, Laouillerat, Lassalle, les Laurens, Lavigne, Layot, Libon, Loustalet, Loustaou de Haout, Luas, Luc, Maisonnave, Malabat, Marquesot, Maurans, Marquin, Maysouet, Meysouot, Mongin, Mounic, Pepon, Perroutat, le Piada, le Pin, Pouchouta, PoumĂšs, le Ras, Sauques, Tapiot, ToupiĂ©, Tuc de Pouy NĂšgue, Versailles, etc.
Histoire
Antiquité
Des traces de prĂ©sence humaine sont attestĂ©es de longue date. Des vestiges du NĂ©olithique ont Ă©tĂ© dĂ©couverts Ă Labrit et dans la haute vallĂ©e de lâEstrigon Ă Brocas il y a quelques annĂ©es. A. Chabas rapporte qu'en 1818 « on y dĂ©truisit [Ă Brocas] un tumulus oĂč on trouva plusieurs sarcophages en pierre Ă©trangĂšre au pays que les fossoyeurs cassĂšrent avec leurs pioches. » (Saintourens, Statistique des Landes, 1847.)[30].
La présence d'une villa gallo-romaine est supposée par la découverte d'une mosaïque au XIXe siÚcle aujourd'hui perdue. Voir plus bas.
Moyen Ăge
L'Ă©glise de Brocas-les-Forges est sous le vocable de Saint-Jean ĂvangĂ©liste (Jean (apĂŽtre) ; saint Babile y fut vĂ©nĂ©rĂ©[31]. Il existait aussi une paroisse S. Laurens (Saint Laurent de Rome), reprĂ©sentĂ©e en 1640 au nord du ruisseau de Barbe, entre la paroisse de Brocar et la maison noble de La Sale[32].
Le Curtem de Brocars' (Curtis) est un fief trĂšs ancien. En effet, au Xe siĂšcle, Raymond de Lusignan Ă©tait le possesseur du fief de Brocas[33]. Dans la pĂ©riode 988-996[34] Raimond de Lusignan, accorde une charte au comte Guillaume Sanche de Gascogne, concernant une cour dite de Brocas. Ce dernier fit donation de cette cour (curtem de Brocares) Ă lâabbaye de Saint-Sever qui possĂ©dait la dĂźme de Brocas. Cette dĂźme appartenait tout entiĂšre Ă lâabbĂ© qui percevait Ă peu prĂšs 2 sols morlans et demi de Fief.
à la fin du XIe siÚcle et au tout début du XIIe siÚcle, vers 1105, un cadet, Guillaume-Amanieu est seigneur de Brocas[35]. Il sera présent à la PremiÚre croisade aux cÎtés de Gaston IV de Béarn[36]. Arnaud, son fils, est seigneur de Brocas au début de XIIe siÚcle ; il sera l'auteur principal de la Maison de Brocas.
Il est bon de noter, que dans l'aire de résidence des Albret, le curtis Curtem de Brocars est le principal fief d'importance prÚs de Labrit distant de sept kilomÚtres. En effet, de nouvelles découvertes ont démontré que le chùteau de Labrit ne fut construit qu'au XIIIe siÚcle, entre 1225 et 1230.
XIXe siĂšcle et XXe siĂšcle
Le maĂźtre de forges Dominique Larreillet s'associe Ă ses fils, Adolphe Larreillet et son frĂšre Camille (1796 - 1848), et fonde en 1832 les forges de Brocas[37]. Le 15 janvier 1843, une crue de l'Estrigon est Ă l'origine de la noyade d'Adolphe Larreillet et de dix-sept ouvriers des forges de Brocas[38]. Son corps n'ayant jamais Ă©tĂ© retrouvĂ©, une rumeur locale a rapprochĂ© sa disparition et le fait qu'il aurait Ă©tĂ© ce jour-lĂ , porteur de la paye des ouvriers de l'usine[38]. Ce rapprochement est Ă l'origine d'une chanson nommĂ©e La chanson de la noyade de Brocas[38]. Cette chanson retrace l'Ă©pisode de la noyade qui causa la mort d'Adolphe Larreillet et constitue un Ă©lĂ©ment oral de la culture locale[39]. Une transcription a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par Bernard Manciet (poĂšte gascon, nĂ© en 1923[40]) sous la dictĂ©e de son pĂšre Ătienne[37]. Bernard Manciet a Ă©galement rĂ©alisĂ© un enregistrement de cette chanson, disponible Ă la phonothĂšque de l'Institut dâĂ©tudes mĂ©ridionales de la facultĂ© des Lettres de Toulouse[39]. Il existe Ă Brocas un monument en fonte commĂ©morant la catastrophe de 1843[39].
Politique et administration
Découpage administratif et intercommunalité
Brocas fait partie du canton de Labrit au sein de l'arrondissement de Mont-de-Marsan au sein du département des Landes et de la région Nouvelle-Aquitaine.
La commune a rejoint en 1999 la communauté de communes du Pays d'Albret. Elle fait également partie du pays des Landes de Gascogne.
Conseil municipal
Le conseil municipal de Brocas compte 15 Ă©lus[41].
Liste des maires
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[46].
En 2020, la commune comptait 763 habitants[Note 4], en diminution de 1,8 % par rapport Ă 2014 (Landes : +4,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 29,3 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (29,2 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 31,2 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 32,1 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 374 hommes pour 411 femmes, soit un taux de 52,36 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (51,52 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Il y a Ă Brocas, une Ă©cole maternelle et une Ă©cole primaire qui accueillent environ 70 Ă©lĂšves[51].
Sports
Il y a à Brocas, le terrain de football Raoul-Danné[Note 5], deux terrains de tennis, un fronton, une salle de sports et un terrain de pétanque.
MĂ©dias
Le journal Sud Ouest évoque réguliÚrement l'actualité locale. De plus, la commune édite un bulletin municipal d'information, consultable en ligne.
ĂvĂšnements
En avril 2013, s'est tenue à Brocas, l'« Opération libre »[52] - [53] - [54] destinée à travailler collectivement autour de l'exploitation de données ouvertes relatives à la commune. Cette démarche était conduite par des associations investies dans la culture libre.
Ăconomie
Revenus de la population et fiscalité
Selon l'enquĂȘte de l'Insee[22], le revenu moyen net par foyer Ă©tait en 2009 de l'ordre de 20 337 euros par an. 50,8 % des foyers fiscaux de la commune Ă©taient alors imposables.
Emploi
En 2009, la population de Brocas se répartissait ainsi : 74,3 % d'actifs et 10.5 % de retraités. En 2009 toujours, le taux de chÎmage était de 6,1 % contre 5,9 % en 1999.
Entreprises et commerces
Au 1er janvier 2011, le territoire de Brocas accueille 66 entreprises. Deux entreprises ont été créées (hors agriculture) en 2011, dont une entreprise individuelle[22].
Répartition des établissements par domaines d'activité au 1er janvier 2009
Ensemble | Agriculture | Industrie | Construction | Transports et services divers |
Administration publ., enseignement, santé | |
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre d'Ă©tablissements | 73 | 21 | 8 | 7 | 31 | 6 |
Part en % | 100,0 % | 28,8 % | 11,0 % | 9,6 % | 42,5 % | 8,2 % |
Sources des données : INSEE[22] |
La commune compte un certain nombre de commerces de proximité. Une carriÚre extrayant du sable se situe au sud-ouest de la commune, et a été active au moins entre 1990 et 1995[55].
Tourisme
La ville dispose d'un d'hĂŽtel de neuf chambres[22] et d'un terrain de camping nommĂ© le « camping de l'Ătang ».
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- les anciennes forges de Brocas : seul monument historique de la commune. L'ensemble est composĂ© d'un haut fourneau, moulin Ă farine, atelier, grange, barrage, bief et installation hydraulique est inscrit aux monuments historiques par arrĂȘtĂ© du 18 septembre 2006[56]. Le haut-fourneau mis en service en 1833 a Ă©tĂ© restaurĂ© par l'association « Les Amis des forges ». Un musĂ©e expose divers objets en fonte et propose une vidĂ©o sur les techniques de moulage.
- le musée des forges de Brocas
- l'église Saint-Jean-Baptiste de Brocas a été construite en 1930 par Jules Sibien et Franck Bonnefous[57]. Elle abrite un autel du XVIIIe siÚcle attribué aux frÚres Mazzetti qui est classé aux monuments historiques au titre objet[58] ainsi que plusieurs objets inventoriés
- le chùteau d'Aon, attesté dÚs le XVIIe siÚcle, ancienne demeure du baron de Brocas
- le chĂąteau de la Salle
- le cercle des Travailleurs est l'un des onze Cercles de Gascogne
- les arÚnes de Brocas sont des arÚnes fixes situées à l'est du village et pouvant accueillir jusqu'à 1 000 personnes
- la ganaderĂa de Malabat, qui comporte des arĂšnes privĂ©es
- la fontaine Saint-Jean-Baptiste
- la borne de la « Sauveté du Garbachet », érigée en pierres coquillÚres[59]
- Haut fourneau restauré des anciennes forges de Brocas.
- Façade du musée des Forges.
- ChĂąteau de la Salle.
- Piste des arĂšnes en bois de Brocas.
- Gradins des arĂšnes privĂ©es de la ganaderĂa.
- GanaderĂa de Malabat, ancienne maison landaise.
- Ălevage de coursiĂšres de la ganaderĂa.
- Borne de la « Sauveté du Garbachet ».
Patrimoine naturel
Il existe plusieurs zones naturelles protĂ©gĂ©s sur le territoire de la commune. La plus importante est le parc naturel rĂ©gional des Landes de Gascogne mais il existe aussi deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) : d'une part la vallĂ©e de lâEstrigon qui sâĂ©tend sur 1 928 hectares[60] et d'autre part le moulin de Brocas de 2 hectares[61].
Il existe aussi deux sites du rĂ©seau Natura 2000 de type site d'intĂ©rĂȘt communautaire (SIC) : le rĂ©seau hydrographique des affluents de la Midouze sâĂ©tendant sur 4 914 hectares[62] et le site des lagunes de Brocas s'Ă©tendant sur 6 hectares[63].
à noter également l'étang de retenue situé à l'entrée du village, qui constitue un lieu de plaisance, en particulier l'été.
- L'Estrigon Ă Brocas.
- Mare naturelle de la zone des lagunes de Brocas.
- LâĂ©glise depuis lâĂ©tang de retenue.
MosaĂŻque de Brocas
Image externe | |
Guienne monumentale : mosaïque trouvée à Brocas aux forges de M. l'Areillet (Landes) - lith. par P. B. (1842-1844) | |
En faisant des travaux dans un prĂ© en 1840, sur le bord de l'Estrigon Ă proximitĂ© de lâĂ©tang et des anciennes forges, une mosaĂŻque a Ă©tĂ© dĂ©couverte et marque probablement lâemplacement des vestiges d'une villa romaine.
La mosaïque est décrite dans une lettre envoyée le , par le capitaine d'artillerie V. Brongniart à Raoul Rochette[64] (secrétaire perpétuel de l'Académie des Beaux-Arts) : composée de marbres blanc, bleu et jaune et de briques rouge pùle et rouge brun ; 3,10 m par 3,50 m environ, composé de pierres d'un centimÚtre cube.
L'endroit est désormais le lieu-dit nommé Pré de la mosaïque[65].
Personnalités liées à la commune
- Robert Bézos (1882 - 1948), homme politique, est décédé dans la commune.
- Adolphe Larreillet (1805 - 1843), industriel, fondateur des forges de Brocas. Il meurt noyé à Brocas, lors d'une crue de l'Estrigon.
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Notes et références
Notes et cartes
- Notes
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- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Raoul Danné est un ancien joueur de football du club local, puis un de ses dirigeants.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Diccionari toponimic occitan de las Lanas e deu Baish Ador », sur locongres.org (consulté le ).
- Sud Ouest, « Brocas et Latulipe forgent leur amitiĂ© », SudOuest.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- « La presse en parle », sur http://opendata.brocas.fr/.
- « Brocas », sur lion1906.com (consulté le ).
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Estrigon (Q25-0430) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau Las GarrÚgues (Q2520520) ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Biensang (Q2530500) ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau (Q2531020) ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Champoou (Q2530520) ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Barbe (Q2530530) ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Bario (Q2530540) ».
- « Carte IGN classique » sur Géoportail (consulté le 7 avril 2013)..
- Serge Lerat, Landes & Chalosses, t. II, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales et de diffusion, , 1155 p. (ISBN 2-904610-02-2).
- Fiche horaire ligne 24, consultée le 7 avril 2013.
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- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- [PDF]« Ăvolution et structure de la population », sur insee.fr, Insee (consultĂ© le ).
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- BRGM, « Ăvaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
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- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- BĂ©nĂ©dicte Boyrie-FĂ©niĂ©, Institut occitan, Dictionnaire toponymique des communes des Landes et bas-Adour, Pau, Ăditions Cairn, , 288 p. (ISBN 2-35068-011-8, prĂ©sentation en ligne), p. 70-71..
- Op. cit. en bibliographie p. 85.
- Revue de Gascogne; tome 18, 1877, p. 382.
- L'evesché d'Aire/ tracé par le Sieur Pierre du Val Secrétaire de Monseigneur L'Evesque d'Aire; 1640.
- Curtem de Brocares (Brocas) de 977 Ă 982. Dans la Charte de donation (963-982) Ă lâabbaye de Saint-Sever par le duc de Vasconie (Gascogne) Guillaume Sanche et sa femme Urraca de Navarre, donnent lâĂ©glise de Brocas Ă lâabbaye de Saint-Sever : « ⊠ecclesiam et villam S. Joannis de Brocas, quam acquisivit a Raymundo de Lusignano, qui tum ejusce comitis intuitu, tum etiam monasterii, iis sese facile spoliavit » Brocas apparait encore dans une Charte de confirmation de donations Ă lâAbbaye de Saint Sever en 1009 et 1017 par le duc Bernard-Guillaume : « ⊠trado itaque Curtem de Brocars integram, ⊠» (Voir Historiae Monasterii S. Severi, Tomes I & II, par Don Du Buisson 1876)
- Chartes et documents hagiographiques de l'abbaye de Saint-Sever (Landes) (988-1359); Texte édité, traduit et annoté par Georges PON et Jean CABANOT; Comité d'études sur l'histoire et l'art de la Gascogne; Dax; 2010; tome I; p. 124.
- En 1105, Guillaume Amanieu, sa femme Beliarde et leur Fils Arnaud (Du Buisson Hist. Monasterii S. Severi, Tome II page 191) donnent le quart de la dĂźme de Maurans, un lieu-dit actuel de Brocas, Ă lâAbbaye de Saint Sever : « Donum quod fecit Willemus Amaneus et uxor sua Beliard, cum filio sua Arnaldo, beato severo, hoc est : quartum partem decimarum de Mauras, et de ominibus bis qui laborant terram illius villae, et de aliis villis ; hoc donum suprascriptum dedit Deo et S. Petro sanctoque martyri Severo et abbati Suavino jure perpetuo. ». Le lieu dit Maurans relĂšve de la paroisse Saint Jean de Brocas : « Maurans est de parrochia S. Joanis de Brocars, seu St. Babili » (Maurans relĂšve de la paroisse de Saint Jean de Brocas, aussi dit Saint Babyle). Ce mĂȘme Guillaume Amanieu est trouvĂ© comme premier tĂ©moin dâune transaction Ă cette mĂȘme Ă©poque entre Pierre de Bergons et Eicard dâAurice (Du Buisson Hist. Monasterii S. Severi, Tome II page 192). Il est encore tĂ©moin au cĂŽtĂ© de Guillaume de Marsan, dans une donation le 15 janvier entre 1107 et 1115 Ă lâAbbaye de Saint Sever (Du Buisson Hist. Monasterii S. Severi, Tome II page 195 : « ⊠Doni istius testes et visores sunt : Guillelmus Marcianensis, et Arnaldus de OĂŒers, et Guillelmus Bertrandus de Bolig, et Otto de Setenis, et Dodo de S. Eulalia, et Guillelmus Amaneus, et Bernardus Omet »). Le Pr. Jean-Bernard Marquette, dans son Ă©tude sur les origines de la Maison dâAlbret, doutait de l'appartenance de Guillaume Amanieu Ă la famille d'Albret (Voir : Tome I, tirĂ© des Cahiers du Bazadais, 1975. Voir aussi Tableau et gĂ©nĂ©alogie des Albret proposĂ© par J-B Marquette 1975).
- Chartes et documents hagiographiques de lâabbaye de Saint-Sever (Landes) : (988-1359) (Vol. 1-2), par Georges Pon et Jean Cabanot, Dax 2010 ; chartes N°75 et 77 ; il est prĂ©cisĂ© aux notes n°379 et n°669 que « Guillaume-Amanieu fait partie de la suite du vicomte de BĂ©arn Centulle qui a participĂ© Ă la PremiĂšre croisade ».
- Ouvrage collectif (sous la direction de Bernadette Suau), MĂ©moire des Landes : Dictionnaire biographique, Mont-de-Marsan, C.E.H.A.G, , 308 p. (ISBN 2-9501584-2-0), p. 202-203.
- D. Chabas, Villes et villages des Landes, Bayonne, , p. 85-89.
- Xavier Ravier., « La chanson de la noyade de Brocas : contribution Ă la connaissance de la littĂ©rature orale de la grande lande de Gascogne », Via Domitia, FacultĂ© des Lettres et Sciences humaines de Toulouse,â .
- « Biographie Bernard Manciet », sur whoswho.fr.
- « Les élus », sur brocas.fr, Mairie de Brocas, (consulté le ).
- Archives municipales de Brocas. Consultées le 6 avril 2013.
- « Brocas (40) : le maire est mort ce matin », Sud Ouest,â (lire en ligne).
- http://operations.evenement.lemonde.fr/aquitaine-limousin-poitou-charentes/landes,40/brocas,40056/
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - Commune de Brocas (40056) », (consultĂ© le ).
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement des Landes (40) », (consultĂ© le ).
- PrĂ©sentation de l'Ă©tablissement sur le site du ministĂšre de l'Ăducation nationale
- Jean-Marie Tinarrage, « à vos archives ! », sur sudouest.fr, Sud Ouest, (consulté le ).
- « Conférences et tables rondes », sur sudouest.fr, Sud Ouest, (consulté le ).
- « Brocas, laboratoire de lâopen data des petites communes », La Gazette des communes,â (lire en ligne).
- Fiche AQI4009090 sur la base BASIAS (inventaire historique de sites industriels et activités de service). Consulté le 14 avril 2013.
- Notice no PA40000061, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Notice no IA40001477, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Notice no PM40000043, base Palissy, ministÚre français de la Culture.
- Sud Ouest
- ZNIEFF 720014256 - vallĂ©e de lâEstrigon sur le site de lâINPN et sa carte sur le site de la DIREN..
- ZNIEFF 720014221 - moulin de Brocas sur le site de lâINPN et sa carte sur le site de la DIREN..
- FR7200722 - RĂ©seau hydrographique des affluents de la Midouze.
- FR7200728 - Lagunes de Brocas.
- Bulletin de la Société de Borda, Dax (Landes) : 17e année (1892), (lire en ligne).
- Solange Wydmusch, La Toponymie, un Patrimoine Ă PrĂ©server, Ăditions L'Harmattan, , 176 p. (ISBN 978-2-296-37191-0, prĂ©sentation en ligne), p. 69.
Voir aussi
Bibliographie
- Ouvrages de références pour l'histoire de Brocas
- Georges Pon et Jean Cabanot, Chartes et documents hagiographiques de lâabbaye de Saint-Sever (Landes) : (988-1359), Dax, ComitĂ© d'Ă©tudes sur l'histoire et l'art de la Gascogne, (ISBN 978-2-9501584-8-2)
- Bulletin de la société de Borda, , « 67, 129e année »
- DuCourneau, La Guienne Historique et Monumentale, t. II, Bordeaux,
- Charles BĂ©mont, Recueil dâactes relatifs Ă lâadministration des rois dâAngleterre en Guyenne au XIIIe siĂšcle,
- Histoire de la Gascogne, Monlezin, « Broquas », vicomté de Marsan., t. II,
- D. Chabas, Villes et Villages des Landes, vol. 1, Bayonne, , p. 85-89
- (la) Du Buisson, Histori Sancti Severi, t. II, Aire-sur-Adour, , p. 127
- Renée Mussot-Goulard, Histoire de la Gascogne, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », , 127 p. (ISBN 2-13-047519-1 et 9782130475194), p. 68, carte de « St Sever Cap de Gascogne en 988 »
- Jean de Jaurgain, La Vasconie : étude historique et critique sur les origines du royaume de Navarre, du duché de Gascogne, des comtés de Comminges, d'Aragon, de Foix, de Bigorre, d'Alava & de Biscaye, de la vicomté de Béarn et des grands fiefs du duché de Gascogne, t. 1, PyréMonde (Ed.Régionalismes), , 447 p. (ISBN 2846181446 et 9782846181846, OCLC 492934726, lire en ligne), p. 116 et 118
- Articles
- « Saints et Martyrs », Journal DiocĂ©sain, Aire-sur-Adour,â Article sur Saint Babil et Saint Sever.
- Jean-Bernard Marquette et Y. Laborie, « L'Aquitaine Ducale », Histoire MĂ©diĂ©vale, no 7 (hors-sĂ©rie),â
- Jean-Bernard Marquette, « Les Albret, les origines XIe siĂšcle â 1240 », Cahiers du Bazadais,â Extrait des numĂ©ros 30 et 31, 3e et 4e trimestre 1975.
- Revue de Gascogne
- « Saint Babile. », Revue de Gascogne, vol. 18 « tome 18 »,â , p. 382 (lire en ligne)
- « Brocas, seigneurie au Xe siĂšcle », Revue de Gascogne, no 32 « tome 32 »,â
Articles connexes
Liens externes
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