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Availles-en-Châtellerault

Availles-en-Châtelleraut est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants se nomment les Availlais.

Availles-en-Châtellerault
Availles-en-Châtellerault
Vue de face de la Mairie d'Availles-en-Châtellerault, située au cœur du bourg.
Image illustrative de l’article Availles-en-Châtellerault
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Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Châtellerault
Intercommunalité Communauté d'agglomération Grand Châtellerault
Maire
Mandat
Bernard Biet
2020-2026
Code postal 86530
Code commune 86014
Démographie
Gentilé Availlais/e
Population
municipale
1 740 hab. (2020 en diminution de 0,63 % par rapport à 2014)
Densité 113 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 45′ 20″ nord, 0° 34′ 48″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 135 m
Superficie 15,46 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Châtellerault
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chauvigny
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Availles-en-Châtellerault
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Availles-en-Châtellerault
Liens
Site web availlesenchatellerault.fr

    Géographie

    Situation

    Availles-en-Châtellerault est situé à une dizaine de kilomètres de Châtellerault, ainsi qu'à une trentaine de kilomètres de Poitiers, ce qui lui permet une proximité avec la ville, tout en conservant ses attributs de village de campagne.

    De sa proximité géographique avec Poitiers, Availles possède donc les mêmes atouts, comme sa proximité avec un grand nombre de villes de l'Ouest de la France, comme Nantes, La Rochelle, Tours, ou encore Bordeaux.

    Sa position lui permet également d'avoir accès à d'espaces boisés ou de champs, pour les randonnées à pied ou en VTT.

    Communes limitrophes

    Availles-en-Châtellerault est limitrophe des communes suivantes :

    Communes limitrophes d'Availles-en-Châtellerault
    Châtellerault Senillé-Saint-Sauveur
    Cenon-sur-Vienne d'Availles-en-Châtellerault
    Vouneuil-sur-Vienne Monthoiron

    Géologie et relief

    La région d'Availles-en-Châtellerault présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de vallées. Le terroir se compose[1] :

    • de calcaires (pour 41 %) dans les vallées et les terrasses alluviales ;
    • de champagnes ou aubues (sol gris clair, argilo-limoneux, sur craie et donc calcaire) (pour 49 %) sur les collines ;
    • de Bornais (ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, à tendance siliceuse)(pour 10 %) sur les plateaux du Seuil du Poitou.

    Hydrographie

    La commune est traversée par km de cours d'eau, avec comme rivières principales la Vienne et l'Ozon pour une longueur identique de km.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 11,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 680 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Naintré », sur la commune de Naintré, mise en service en 1985[8] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[9] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 687,1 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 29 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[14].

    Voie de communication et transports

    Availles-en-Châtellerault est desservi par la société de transport TAC, qui lui assure une connexion avec Châtellerault par le biais de la Ligne 13, ainsi qu'une liaison avec le village de Vouneuil-sur-Vienne (ligne V2, V4 et V5), notamment pour assurer le transport des élèves du village jusqu'au collègue Camille Guérin de Vouneuil[15].

    Bus appartenant à la société TAC et assurant la communication entre Availles et Châtellerault par transport en commun.

    Le village est également traversé par les départementales D131, D132, D9 et D749.

    Urbanisme

    Typologie

    Availles-en-Châtellerault est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18]. Elle fait également partie de la Communauté d'agglomération Grand Châtellerault, communauté d'agglomération intra départementale fondée en 2017 et regroupant plus de 85 000 habitants, sur 47 communes.

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtellerault dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,9 %), zones agricoles hétérogènes (27,2 %), forêts (22,7 %), prairies (7,2 %), zones urbanisées (6 %), eaux continentales[Note 8] (0,9 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie

    Le village possède plusieurs quartiers, comme :

    • La Thomassinière
    • Les Savignés
    • Le Plessis Bas
    • Le Plessis Haut

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Availles-en-Châtellerault est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Châtellerault, regroupant 17 communes concernées par un risque de débordement de la Vienne et du Clain. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs pour la Vienne sont les crues de février 1698 (1 670 m3/s à Châtellerault), de juillet 1792 (1 520 m3/s), de mars 1913 (1 500 m3/s), de décembre 1944 (1 510 m3/s) et de janvier 1962 (1 500 m3/s). Les crues historiques du Clain sont celles de 1873 (330 m3/s à Poitiers) et de décembre 1982 (330 m3/s). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[24] - [25]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[26] - [22]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Vienne "médiane" - Section Chauvigny/Cenon-sur-Vienne », approuvé le , dont le périmètre regroupe 8 communes[27].

    Availles-en-Châtellerault est exposée au risque de feu de forêt. En 2014, le deuxième plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2015-2024[28]. Les obligations légales de débroussaillement dans le département sont définies dans un arrêté préfectoral du [Note 9] - [29], celles relatives à l'emploi du feu et au brûlage des déchets verts le sont dans un arrêté permanent du [30] - [31].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Availles-en-Châtellerault.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[32]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[33]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[34]. 56,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10] - [35].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[22].

    Risque technologique

    La commune est en outre située en aval des barrages de Lavaud-Gelade et de Vassivière dans la Creuse, des ouvrages de classe A[Note 11]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[37].

    Toponymie

    Si la toponymie et les origines du termes Availles demeurent flous et sont sujettes de discussions, l'hypothèse la plus certaine serait que le nom proviendrait du gaulois aballo qui signifie pomme. Châtellerault a été rajouté en 1967[38].

    Histoire

    Antiquité

    Si la première trace d'Availles sur une carte datée aux alentours de 1038[39] - [40] (le village portait alors le nom d'Avaliacus), un sous-intendant militaire de Poitiers, également propriétaire du domaine de la Cataudière, découvrit en 1838 un tombeau gallo-romain[41]. En soit, une telle découverte n'est pas rare, et notamment dans la région de la Vienne, où l'on trouve à l'époque de nombreux tombeaux plus ou moins décorés sur les bords de Vienne à Cenon-sur-Vienne, ou dans la région de Bonneuil-Matours[42]. Mais cette découverte, qui suit en vérité une première découverte, quelque temps auparavant, et suffisamment pertinente pour que des recherches tentent de dater le tombeau : le sarcophage est joliment orné, recouvert de carreaux de terre cuite, décoré, et possède des coupes romaines ainsi qu'une médaille de Constantin, mais ce qui le rend unique est qu'il est constitué de bois, une technique bien plus ancienne que les tombeaux de pierre, fréquemment retrouvé. Après des recherches, et tant bien même qu'il fut impossible si le Constantin de la pièce retrouvée était Constantin Ier ou Constantin II, il fut permis de dire que le tombeau datait du milieu du IVe siècle[42].

    Les tombes de la Cataudière furent par la suite fouillées, et les nombreuses richesses qu'elles contenaient, comme des cruches de l'époque romaine datant donc des alentours du IVe siècle, furent acquises ou vendues. Aujourd'hui, certaines cruches ou objets des tombes sont exposés au Musée Sainte-Croix, situé à Poitiers[43].

    L'église centrale d'Availles, bien que la date de construction soit inconnue, figure déjà sur le premier acte où l'existence d'Availles et évoquée : elle est alors décrite comme "antiqua ecclesia"; une ancienne église donc, d'où le village d'Availles s'est progressivement développé[44].

    L'église, qui était ainsi considérée comme ancienne dès le Moyen Âge, possède probablement ses origines de l'Antiquité et de l'Empire Romain : En effet, toute la partie occidentale du Lieu Religieux conserve des vestiges de portes romanes, et une porte gothique bouchée, demeure encore visible sur le mur nord, à la deuxième travée[44].

    Moyen Âge

    S'il est difficile de retrouver de nouvelles archives durant plus d'un siècle, le petit village réapparait en 1123, lorsqu'est érigée l'église de Notre Dame d'Availles, qui se trouve encore aujourd'hui au cœur du bourg[45].

    En 1180, Raoul de Faye, seigneur châtelleraudais et oncle d'Aliénor d'Aquitaine[46] fit construire le Château de la Tour d'Oyré[47] - [48]. La Tour connaitra ensuite un nombre important de propriétaire, avant d'être acquise dans les années 1880 par la famille Treuille, qui en est toujours propriétaires à notre époque[49].

    Dans le même temps, à Prinçay, se façonne l'ancêtre du Souterrain Refuge que nous connaissons aujourd'hui, dont la construction débute à partir du XIe siècle, comme le prouve plusieurs vestiges retrouvés, comme des fragments de céramique, des tuiles, des carreaux, des poteries, mais aussi un tuyaux d'aération datant des années 1000. À l'époque, les artisans et les personnes se terrant dans les souterrains emboitaient plusieurs poteries les unes sur les autres, formant ainsi un tuyaux, ce qui leur permettait de recevoir de l'air en provenance de la surface du sol[50].

    L'Église de Sainte-Madeleine, aujourd'hui inscrite au patrimoine français, est fondée par les Seigneur de Chitré à la fin du XIIe siècle. Elle appartiendra à la cathédrale de Poitiers jusqu'à la Révolution, où elle devint alors un bien public, avant d'être vendu aux enchères en 1791 pour une centaine de francs[51]. Elle est ainsi achetée par trois paroissiens, qui la conserveront en l'état de générations en générations jusqu'au , lorsque le village de Prinçay, où l'église est originellement située, fusionne avec Availles. L'église devient ensuite une annexe de Notre Dame d'Availles.

    À la fin du Moyen Âge, le Perron, pigeonnier profondément influencé par l'aura de René Descartes, est érigé[52]. Seigneurie, la métairie de 600 boulins octroyait à son possesseur le statut de Seigneur, accompagné des privilèges qui allaient de grâce avec le titre. Même si le privilège de la noblesse fut aboli par la Révolution au cours de 1789, le lieu conserve toutefois une grande notoriété, en grande partie dû par le philosophe français René Descartes, qui y séjourna plusieurs fois au cours de sa vie, en étant le propriétaire héréditaire. L'universaliste, qui vendit le Perron avant la fin de sa vie, conservera toutefois le titre de "Seigneur du Perron", qu'il utilisa fréquemment jusqu'à sa mort, notamment pour signer des lettres ou des courriers.

    De 1456 à la Révolution

    Le château de la Cataudière commence sa construction au cours des années 1660. Si l'histoire du château demeure assez floue et méconnue, c'est dans le domaine de la Cataudière que l'on trouvera les plus anciennes traces de civilisation à Availles, et c'est aussi dans le château que la Justice est faite pendant la période de la révolution : le Juge de la Paix de l'époque, Monsieur Delafond, en étant le propriétaire[53].

    Joseph François Dupleix, gouverneur général de l'Inde française, fait construire ce qui est aujourd'hui le château de la Doubtière. À l'époque, le château se contentait seulement de la partie centrale que nous connaissons à présent. L'endroit, qui se fonde dabs la forêt environnante de Princay, accueillera par la suite de nombreux propriétaires aux métiers différents, comme le médecin Delphin Pingault en 1851, ou encore un éleveur de loup au début des années 1900.

    La croix Fleuriau est érigée au Plessis, en l'honneur de Jeanne Fleuriau, une jeune fillette de 8 ans qui se serait, d'après la légende availlaise, noyée dans une fosse qui était apparue après l'extraction d'une pierre meulière. Le lieu est surtout connu pour avoir été le théâtre d'une violente bataille opposant des Gabelous à des contrebandiers de sel, le [54] - [55]. Des jeunes gabelous de communes limitrophes (Senillé et targé), guidés par les lieutenants Luce Protais et Gonneau, se plantent à la Croix Fleuriau pour intercepter des contrebandiers qui grouillaient dans le Poitou, en raison du trafic de sel battant son plein dans l'Ouest grâce à l'Île de Ré. Les gabelous, au nombre total de sept, se firent prendre en embuscade à la tombée de la nuit par une cinquantaine de contrebandiers, juchés sur leurs chevaux. D'une violence inouïe, la bataille s'achèvera sur un bilan de douze morts, et il ne restera plus qu'un gabelou survivant, Moreau, qui était parvenu à fuir par la forêt pour alerter les secours. Les cadavres des jeunes soldats seront alors rapatriés et analysés : l'un avait le crâne ouvert, Protais avait vu sa mâchoire se faire broyer par l'ennemi, Gonneau s'était fait violemment étranglé avec un foulard. Si l'affaire eu un bruit naturellement retentissant dans les populations environnantes, aucun témoignage ne fut assez concordant et pertinent pour que l'on retrouve les auteurs de faits : et l'affaire fut rapidement classée sans suite.

    De la Révolution à nos jours

    Avant sa réunion avec Availles, Prinçay connut cinq maires. Le premier maire de la petite commune, Charles Barreau, élu en 1789, se fit assassiner au cours de son mandat le , produisant une véritable onde de choc, et devenant aussitôt l'un des sujets les plus médiatisés de l'époque, dans la région[51]. L'homme se fit brutalement assassiné de plusieurs coups de couteau à même la rue, en rentrant d'une foire de Châtellerault. S'ensuivit une longue enquête policière, où la seule trace de l'assassin demeurait un morceau de tissu rouge, que le maire était parvenu à arracher de l'accoutrement de son assassin en se débattant. De fil en aiguilles, la police Châtelleraudaise remonta à la piste de Jean Grelu, un cabaretier d'Ozon qui avait en sa possession des chemises rouges, et qui avait vu de nombreuses fois vêtu de vêtements aux couleurs rosées. L'affaire s'envenime et des rumeurs se multiplient; l'affaire devient un véritable évènement et finit baptisée 'L'Affaire du Gilet Rouge'. L'enquête débouche alors sur un jugement houleux, durant lequel plusieurs dizaines de témoins se succèdent[56]. Le verdict finit par être donné : Jean Grelu, qui était bel et bien le propriétaire de cette étoffe rouge, étant en réalité l'amant de la sulfureuse Hortense Deringère, l'épouse de Charles Barreau. Nombre de témoins décrivirent une femme mauvaise, infidèle, qui invitait directement dans le domaine de son mari son aimant, une fois que son époux partait au travail. L'on avait vu Hortense et Jean ensemble un peu partout, tantôt dans la rue, tantôt même dans des auberges. Et bientôt, une découverte flagrante finit d'achever le sorte de Grelu : l'une des auberges où le couple avait l'habitude de se retrouver s'était faite voler un couteau le matin même du meurtre : un couteau qui était l'arme du crime[57]. Jean Grelu est aussitôt condamné à mort, et finit guillotiné. Hortense, quant à elle, sera inculpée pour complicité, mais évitera le même sort que son amant grâce à un appel désespéré qu'elle finira par emporter. Elle se mariera deux années plus tard avec un jeune homme, avec qui elle ira vivre une nouvelle vie en Indre et Loire.

    En 1849, une pétition lancée par les habitants de Prinçay amorce une altercation diplomatique entre le maire de l'époque et la population. Depuis 1812, soit la date de fusion entre le village de Prinçay et d'Availles, le cimetière et l'église du village devenu hameaux sont vendus, et ainsi les princéens enterrent leurs morts à Availles. Mécontent, la population souhaite alors retrouver leur culte et leur cimetière, ce à quoi le maire s'oppose vivement. Le différend devient suffisamment important pour que la menace de scission devienne sérieusement abordée, mais le préfet termina par trancher pour le parti de Prinçay : ainsi le hameau obtient un nouveau cimetière, qui demeure toujours actuellement en état.

    L'école de la commune est construite puis mise en service en 1957 sous l'impulsion du maire Roger Morin, architecte de profession. Le bâtiment sera ensuite baptisé de son nom[51]. Roger Morin sera principalement souvenu comme maire pour avoir amélioré et construit les fondements du "nouvel Availles", comme l'atteste sa rénovation de la mairie[58].

    En 1945, pour fêter la Libération et le retour de la République, un arbre de la liberté est planté[59].

    Politique et administration

    Prinçay

    Prinçay a connu 5 maires avant sa fusion avec Availles par le décret du 18 novembre 1818[51].

    • 1792-1798 Charles Barreau
    • 1798-1799 Marc Tessier
    • 1799-1800 "Delafond"
    • 1800-1816 François-Joseph Millet (qui deviendra par la suite du décret de 1818 le Maire de la commune fusionnée Availles.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793 1799 Jean-Pierre Fradin
    1799 1799 Aimé Moreau
    1799 1807 Pierre Gallais
    1807 1813 Pierre Philiponneau
    1813 1818 Alexis Bouchelier
    1818 1831 Joseph Millet
    1831 1832 Etienne Davaux
    1832 1852 Armand Chabot
    1852 1871 Alexandre Martineau
    1871 1890 Félix Barthelemy Champigny
    1890 1912 Adrien Treuille
    1912 1929 Joseph Saiveau
    1929 1935 Alfred Cantin
    1935 1959 Maurice Treuille
    1959 1991 Roger Morin
    1991 2008 Jacky Peltier
    2008 2018 François Arnault[60]
    2018 2020 Jean-Denis Vaslin
    2020 En cours Bernard Biet

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de la Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    Population et société

    Démographie

    Selon l'usage et les principaux dictionnaires, le gentilé d'Availles-en-Châtelleraudais est Availlais[61].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[63].

    En 2020, la commune comptait 1 740 habitants[Note 12], en diminution de 0,63 % par rapport à 2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    552430540769791739771766756
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    738794765680693700714682702
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    709663665592618605606648669
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    6856809021 0661 1751 2261 3651 4591 581
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 7511 7401 740------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[64] puis Insee à partir de 2006[65].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La densité de population de la commune est de 100 hab./km2. Celle du département est de 61,5 hab./km2. Elle est de 69,1 hab./km² pour la région Poitou-Charentes et de 116,5 hab./km² pour la France métropolitaine (INSEE- Recensement de 2012).

    Enseignement

    Le village d'Availles-en-Châtellerault possède une école depuis 1859, qui porte le nom du maire de l'époque, Roger Morin. Elle accueille les enfants et dispense une éducation de niveau primaire.

    Manifestations culturelles et festivités

    • La Foire aux Ânes se tient chaque année, et durant laquelle se déroule notamment une course aux ânes.
    • La Fête des battages, durant laquelle les tracteurs des différents agriculteurs du village et des alentours défilent dans les rues.
    • La Poule au Pot, randonnée organisée par le club de cyclotourisme du village, parcours de VTT ainsi que de randonnées pédestres.
    • La Journée du Patrimoine
    • La section théâtre du village

    Santé

    • Pharmacie
    • Médecin généraliste.

    Sport

    • Club de Cyclotourisme.
    • Espérance d'Availles.

    Télévision régionale

    France 3 Poitou-Charentes est la seule chaîne locale depuis la disparition de Villages tv en 2011. On peut la capter à Poitiers grâce au site TDF situé près de l'Hôpital des Champs. La chaîne régionale publique est située au 9 rue du Fief des Hausses.

    Radios locales

    Poitiers dispose de plusieurs radios locales, dont quatre associatives (catégorie A), deux commerciales (catégorie B), une nationale avec décrochages locaux (Catégorie C) et une publique :

    • France Bleu Poitou (87.6 FM) est la radio locale publique émettant dans la Vienne et les Deux-Sèvres. Elle est arrivée en 2002 ;
    • Forum (91.7 FM) est une radio régionale émettant depuis Orléans. Elle appartient au Groupe 1981 qui détient plusieurs autres radios locales ;
    • RCF Poitou (94.7 FM) est la radio locale de la communauté chrétienne du Poitou. Elle s'appelait « RCF Accords » mais proposait un autre programme plus local que sa consÅ“ur d'Angoulême.
    • Alouette (98.3 FM) est une radio régionale basée aux Herbiers, en Vendée. Sa couverture va d'une partie de la Bretagne jusqu'au Limousin.

    Catholicisme

    • Notre Dame d'Availles, probablement fondée au cours de l'Empire Romain, en raison de son style gothique et de ses portes romanes.
    • Église de Sainte-Madeleine.

    Économie

    Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt, il n'y avait plus que 11 exploitations agricoles en 2010 contre 16 en 2000[66].

    Les surfaces agricoles utilisées ont, toutefois durant cette période, augmenté et sont passées de 729 hectares en 2000 à 817 hectares en 2010[66]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[67].

    67 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre et maïs essentiellement mais aussi un peu d'orges), 10 % pour les oléagineux (tournesol), 4 % pour les protéagineux (pois) et 4 % reste en herbes[66].

    Culture locale et patrimoine

    Architecture religieuse

    Les Six Croix
    • La Croix Blanche.
    • La Croix Bussereau.
    • La Croix du Carroir de la Brèche.
    • La Croix des Savignés.
    • La Croix Braguler.
    • La Croix Fleuriau.

    Le Pigeonnier

    • Le Pigeonnier du Perron, ancienne métairie de René Descartes transformée en hôtel-restaurant de très haut gamme.

    Les Souterrains

    • Le souterrain-refuge, situé au sud d'Availles-en-Châtellerault, dans le hameau de Prinçay. C'est un souterrain qui a été aménagé en refuge sur deux étages. Il possède trois salles principales avec des banquettes, des niches à lampes et des tuyaux perforés dans la roche jusqu'à la surface du sol permettant l'aération du refuge.

    Les Quatre Châteaux

    • Le château de la Tour d'Oyré, ancienne seigneurie de la famille d'Argence dont l'élévation, la toiture, le salon et le décor intérieur sont inscrits comme Monument Historique depuis 1987.
    • Le château de la Cataudière.
    • Le château de la Doubtière.
    • Le château du Bouchet.

    Les Lavoirs

    • Le Lavoir de la Foire aux Anes.
    • Le Lavoir des Petites Rivières.
    • Le Lavoir de Prinçay.

    Monuments commémoratifs

    • Monument aux morts au sein du cimetière.
    • Monument aux morts devant l'église de Notre Dame d'Availles.

    Patrimoine naturel

    La commune contient deux Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF)[68] qui couvrent 2 % de la surface communale :

    • Les Meulières ;
    • La carrière de la Doubtière.

    La carrière de la Doubtière

    C’est une ancienne carrière souterraine située au flanc du coteau qui marque le rebord nord du plateau de Chitré. Cette carrière, la plus intéressante d’une série située sur le même coteau, est localisée dans le parc d’un château. Cette localisation lui permet de bénéficier d’une relative tranquillité. Son intérêt biologique réside dans le fait qu’elle constitue un gîte d’hibernation important pour une forte population d'espèces variées de chauves-souris. Ainsi, dix espèces ont été recensées à ce jour :

    * Barbastelle d’Europe ;
    * Grand Murin. C’est un des plus grands chiroptères européens. C'est la 3e plus importante population de chauve-souris du site. Pour son hibernation, le Grand Murin utilise des cavités souterraines : des grottes ou d'anciennes carrières ou des caves. Dans tous les cas, la température doit être comprise entre 7 °C et 12 °C et l'hygrométrie doit être élevée. Comme pour les autres chiroptères européens, le Grand Murin est un insectivore strict dont le régime alimentaire comprend de gros coléoptères (> 10 mm) dont beaucoup sont glanés à même le sol. Cette espèce a subi une forte régression dans le Nord de l’Europe. Ainsi, elle est éteinte en Angleterre et aux Pays-Bas. Toutefois, en France, un recensement effectué en 1995 a pu comptabiliser 13 000 individus répartis dans 681 gîtes d’hibernation. Les principales menaces qui pèsent sur le Grand Murin concernent à la fois ses gîtes d’hibernation et d’estivage ainsi que ses territoires de chasse. En effet, la reconversion des milieux autrefois naturels ou semi-naturels riches en proies, en cultures intensives ainsi que les épandages d’insecticides constituent les facteurs essentiels de dégradation des lieux fréquentés par le Grand Murin. La protection réglementaire ou physique des gîtes, notamment par la pose de grilles, et le retour à des pratiques agricoles moins intensives et moins consommatrices de pesticides seraient les mesures les plus favorables au rétablissement des populations de cette espèce en déclin.
    * Grand Rhinolophe. Avec un effectif hivernant de 70 individus, le Grand Rhinolophe est la chauve-souris la plus importante du site. Cette espèce, le plus grand des rhinolophes européens avec son envergure atteignant 40 cm, utilise comme gîtes d’hibernation des cavités naturelles ou artificielles, souvent souterraines, aux caractéristiques bien définies. Il faut: une obscurité totale, une température comprise entre 5 °C et 12 °C, une hygrométrie supérieure à 96 %, une ventilation légère et surtout une tranquillité maximale car l’espèce est très sensible aux dérangements. En Europe, l’espèce est en net déclin. En France un recensement mené en 1997 comptabilisait 25 000 individus répartis dans 1 200 gîtes d’hibernation dont 50 % pour les régions Bretagne, Pays de Loire et Poitou-Charentes.
    * Murin à moustaches.
    * Murin à oreilles échancrées.
    * Murin de Bechstein.
    * Murin de Daubenton.
    * Murin de Natterer.
    * Oreillard roux.
    * Petit rhinolophe.

    Arbres remarquables

    Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[69], il y a un arbre remarquable sur la commune qui est un poirier sauvage.

    Établissements culturels

    • Salle René Descartes.
    • Médiathèque Paul Emile Victor.

    Personnalités liées à la commune

    • Mathieu-Nicolas Brafault, administrateur et homme politique, député du département de la Vienne pendant les Cent-jours, y est décédé en 1828.
    • René Descartes, qui posséda pendant une partie de sa vie Le Perron.
    • Jean de la Fontaine, y passa brièvement en 1663 pour se rendre à Poitiers.
    • Joseph François Dupleix, gouverneur général de la Compagnie des Indes, qui y fit construire la partie centrale du château de la Doubtière.
    • Cora Millet-Robinet, également surnommé la Dame de la Cataudière, vécut plus de 25 ans à Availles, dans le château de la Cataudière dont elle était la propriétaire.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • La Gabelle et la contrebande de sel dans l'Ouest, par M. Ducluzeau.
    • Histoire de Châtellerault et du Châtelleraudais, par l'abbé Lalanne.
    • Le souterrain de Prinçay : Availles-en-Châtellerault, de Luc Stevens.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Le brûlage des déchets verts à l’air libre ou à l’aide d’incinérateurs individuels est interdit toute l’année et sur l’ensemble du département de la Vienne.
    10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'Å“uvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    11. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[36].
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charente - 2007
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Naintre - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Availles-en-Châtellerault et Naintré », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Naintre - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Availles-en-Châtellerault et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Bus à Availles »
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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    19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Châtellerault », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. « Les risques près de chez moi - commune d'Availles-en-Châtellerault », sur Géorisques (consulté le )
    23. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    24. « Cartographie des risques d'inondations du TRI de Châtellerault », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire (consulté le )
    25. « La cartographie du risque d’inondation sur les Territoires à Risque Important (TRI) du bassin Loire-Bretagne », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire (consulté le )
    26. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    27. « Les plans de prévention des risques naturels (PPRN) dans la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le )
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    32. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    33. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Availles-en-Châtellerault », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
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    35. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    36. Article R214-112 du code de l’environnement
    37. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
    38. Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes – Edition FLOHIC – 2002 – (ISBN 2-84234-128-7).
    39. « Historique d'Availles »
    40. Dictionnaire topographique de la Vienne
    41. Société des antiquaires de l'Ouest (Poitiers France), Bulletin de la Société des antiquaires de l'Ouest et des musées de Poitiers, La Société, (lire en ligne)
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    66. Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
    67. Agreste – Enquête Structure 2007
    68. Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes, 2011
    69. Poitou-Charentes Nature, 2000
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