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Andilly (Val-d'Oise)

Andilly est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France.

Andilly
Andilly (Val-d'Oise)
La mairie.
Blason de Andilly
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Val-d'Oise
Arrondissement Sarcelles
Intercommunalité Communauté d'agglomération Plaine Vallée
Maire
Mandat
Daniel Fargeot
2020-2026
Code postal 95580
Code commune 95014
DĂ©mographie
Gentilé Andillois
Population
municipale
2 703 hab. (2020 en augmentation de 6,46 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 990 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 00′ 00″ nord, 2° 18′ 00″ est
Altitude 120 m
Min. 63 m
Max. 180 m
Superficie 2,73 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂ´le principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Montmorency
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Andilly
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Andilly
Liens
Site web ville-andilly-95.fr

    GĂ©ographie

    L'entrée d'Andilly sur la D 144.

    La commune a gardé un aspect villageois, malgré la proximité de Paris, à moins de 20 kilomètres au sud. Situé à flanc de coteau dominant la vallée de Montmorency et la capitale, le village est couronné par la forêt de Montmorency. Elle est limitrophe de Montmorency, Soisy-sous-Montmorency, Eaubonne, Margency et Montlignon.

    Communes limitrophes d’Andilly[1]
    Montlignon Domont Montmorency
    Andilly
    Margency Soisy-sous-Montmorency
    • Carte de la commune.
      Carte de la commune.
    • Occupation des sols.
      Occupation des sols.

    Hydrographie

    Le territoire communal est traversé par un petit cours d'eau : le ruisseau d'Andilly.
    D'une longueur de 3,2 kilomètres, il naît au centre de la commune à hauteur du village et se jette dans le ru d'Enghien, affluent du lac d'Enghien puis de la Seine, après avoir traversé le sud de la commune et le territoire de Soisy-sous-Montmorency, en souterrain pour l'essentiel. Il alimente une petite pièce d'eau à la limite d'Andilly et Soisy[3].

    La commune est alimentée en eau par la station de traitement de Méry-sur-Oise, gérée par la société Veolia Environnement. L'eau potable à Montmorency est de très bonne qualité bactériologique, contenant peu de nitrates, étant peu fluorée et devenue relativement peu calcaire depuis la mise en place de la nanofiltration en 1999 à l'usine de distribution[4]. L'eau distribuée est d'origine superficielle, provenant de la filtration des eaux de l'Oise[5] - [6].

    Voies de communication et transports

    Les voies les plus importantes qui traversent la commune sont trois routes départementales.

    La route départementale 144 relie Montmorency à Saint-Leu-la-Forêt. Elle traverse la partie méridionale de la commune et se poursuit vers l'ouest à travers Margency et le nord de la vallée de Montmorency.

    La route départementale 109 relie Argenteuil à Soisy puis devient la D 109 prolongée jusqu'au nord d'Andilly sur le plateau des Champeaux où elle rejoint la D 124e, antenne de la route départementale 124 reliant Montmorency à Domont. La D 109p traverse la commune dans toute sa longueur du sud au nord, à partir de la limite avec Soisy-sous-Montmorency.

    Ces différentes infrastructures terrestres ont un impact assez limité en termes de pollution sonore selon la réglementation[7]. Les principales voies routières sont classées de catégorie 4, de niveau modéré, seule une section de la D 124 au nord, en zone non bâtie, est classée de catégorie 3, de nuisance moyenne. Le centre du village est hors classement, voyant transiter moins de cinq-mille véhicules par jour, seuil minimal de classification[8].

    Aucune gare ne dessert la commune. Des lignes du réseau de bus de la Vallée de Montmorency permettent de relier la commune aux gares les plus proches : la ligne 10 vers les gares du Champ de courses d'Enghien et d'Ermont-Eaubonne, la ligne 11 vers les gares d'Enghien-les-Bains , d'Épinay-sur-Seine et la gare de Saint-Gratien, la ligne 12 vers les gares de Domont, du Champ de courses d'Enghien et d'Ermont-Eaubonne et la ligne 27 vers les gares de Groslay, de Sarcelles - Saint-Brice et de Garges - Sarcelles.

    La commune se situe dans l'axe des pistes de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, situé à une quinzaine de kilomètres à l'est, dont les avions en survol provoquent d'importantes nuisances acoustiques comme dans la quasi-totalité des communes du sud du Val-d'Oise.

    Climat

    Andilly comme toute l'Île-de-France est soumis à un climat océanique dégradé. Il se différencie du climat de Paris intra-muros par un écart de température de quelques degrés, particulièrement notable au lever du jour, et qui a tendance à s'accentuer au fil des années. Cet écart, de 2° en moyenne mais qui peut atteindre 8° par une nuit claire et un vent faible, s'explique par la densité urbaine qui augmente la température au cœur de l'agglomération. La température moyenne annuelle est de 11 °C, le mois le plus le froid est janvier avec +4 °C ; les mois les plus chauds sont juillet et août avec +19 °C (moyenne journalière)[9].

    MoisJanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
    Températures maximales moyennes (°C) 6 7 11 14 18 21 24 24 21 15 9 7 14,8
    Températures minimales moyennes (°C) 1 1 3 6 9 12 14 14 11 8 4 2 7,1
    Températures moyennes (°C) 4 4 7 10 14 17 19 19 16 12 7 5 11,2
    Source : Climatologie mensuelle - AĂ©roport de Roissy, France[10]

    Urbanisme

    Typologie

    Andilly est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [11] - [12] - [13]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[14] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17] - [18].

    Toponymie

    Le nom du village apparaît pour la première fois dans l'histoire sous la forme Andiliacum en 1174 dans un acte mentionnant le seigneur du lieu, Baudoin d'Andiliacum, Andeliacum en 1193, Andeli en 1125, Andilli en 1151[19].

    Le nom d'Andilly provient peut-ĂŞtre de l'anthroponyme gallo-romain Andillius et du suffixe gallo-romain -acum qui signifie "domaine de". Homonymie avec Andillac et peut-ĂŞtre aussi avec Andely.

    Histoire

    Il est fait mention d'Andilly, pour la première fois, en 1125 dans une charte qui indique : « Balduinus de Andeli meus est de feodo quod tenet apud Garges »[20]. Le premier seigneur, connu, d'Andilly est donc Baudoin d'Andilly qui sera suivi de Radulphus de Andeli puis du chevalier Thibaud de Bruyères qui avait une seigneurie à Andilly[20]. En 1426, la terre appartient à Jean Fromont seigneur de Boissy, clerc du Roi en la chambre des comptes. Guillaume de Fromont lui succéda, puis Claude et Guillaume II qui se partagèrent le territoire. Claude de Fromont eut Andilly-le-Haut et Guillaume II Andilly-le-Bas.

    Le fief fut acquis au XVIe siècle par Antoine Arnauld, avocat général au Parlement de Paris et docteur en théologie à la Sorbonne.

    Son fils Robert Arnauld d'Andilly fut un des fondateurs du jansénisme, persécuté par Louis XIV. Le village accueillit sous la Restauration Mme de Duras, l'auteur d'« Ourika » et amie de Chateaubriand qu'elle hébergea.

    Le village, éloigné des grandes voies de communications et de toute gare est resté agricole jusque dans les années 1960, période à laquelle il connut comme les villages voisins une urbanisation essentiellement pavillonnaire. Une zone d'activité, dite des "Cures", a été créée au sud de la commune, en limite de Soisy-sous-Montmorency.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Antérieurement à la loi du [21], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Sarcelles, après un transfert administratif effectif au . Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la sixième circonscription du Val-d'Oise.

    La commune a fait partie de 1793 à 1967 du canton de Montmorency de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, elle est intégrée en 1967 dans le nouveau canton de Soisy-sous-Montmorency[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est à nouveau membre du canton de Montmorency, dont la composition est très différente de celui qu'il était autrefois.

    Andilly fait partie de la juridiction d’instance de Montmorency, et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[23] - [24].

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté d'agglomération de la vallée de Montmorency (CAVAM), créée en 2002.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du , qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine le pour former la communauté d'agglomération Plaine Vallée (CAPV, dont la commune est désormais membre.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1965 mars 1971 Pierre Théodore
    mars 1971 mars 1989 Lucien Vauzelle
    mars 1989 mars 2008[25] Henri Flavigny DVD Retraité
    Vice-président de la CAVAM (? → 2008)
    mars 2008 En cours
    (au 18 mai 2021)
    Daniel Fargeot UMP → LR[26] Expert-comptable
    Vice-président de la CAVAM (? → 2016)
    Vice-président de la CAPV (2017 → )
    Président de l'Union des maires du Val-d'Oise[27]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[28] - [29]

    Habitat - Loi SRU

    Andilly est une commune dont la population est particulièrement aisĂ©e, et aurait Ă©tĂ©, en 2008, la 22e commune de France des villes prĂ©fĂ©rĂ©es des gros salaires[30]. Contrairement aux dispositions de la loi relative Ă  la solidaritĂ© et au renouvellement urbains, la commune ne dispose en 2015 que de 15,78 % de logements sociaux, et n'en a construit aucun durant la pĂ©riode 2011-2013. En consĂ©quence, elle est astreinte au paiement d'une compensation de 65 000 euros pour l'annĂ©e 2015[31].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].

    En 2020, la commune comptait 2 703 habitants[Note 3], en augmentation de 6,46 % par rapport Ă  2014 (Val-d'Oise : +3,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    351342345320364389396390403
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    412447477507685663647654633
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8289347076538241 0178488631 141
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 2771 5191 6521 5892 1162 0132 4022 5202 604
    2020 - - - - - - - -
    2 703--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee Ă  partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sports

    Un centre nautique a Ă©tĂ© construit en limite d'Andilly et de Soisy-sous-Montmorency. Il comprend trois bassins (un bassin de compĂ©tition de 25 m Ă  8 couloirs, un bassin de perfectionnement et un d'initiation et un « espace forme »). Les travaux ont Ă©tĂ© lancĂ©s en 2010. Le coĂ»t du bâtiment est Ă©valuĂ© Ă  11,5 millions d'euros, et a Ă©tĂ© notamment financĂ© dans le cadre d'un contrat de territoire passĂ© avec l'État, le DĂ©partement et la RĂ©gion.

    La mise en service de l'équipement a été réalisée mi-2011[35].

    Économie

    Une zone d'activités se situe au sud de la commune, à la limite de Soisy-sous-Montmorency et Eaubonne.

    D'après le numĂ©ro de fin 2009 du magazine Capital, 5,6 % de contribuables au-dessus de 97 500 € de revenus annuels après abattement, avec des revenus annuels moyens de 292 407 € habiteraient Andilly, la plaçant Ă  la vingt-deuxième place du palmarès national des villes prĂ©fĂ©rĂ©es des gros salaires (Ă©tabli d’après les statistiques de l’impĂ´t sur le revenu 2008), derrière le XVIe arrondissement de Paris, Neuilly-sur-Seine, Le VĂ©sinet, Ramatuelle, mais devant Saint-Tropez. La ville abriterait ainsi des professions libĂ©rales aisĂ©es et des chefs d'entreprises[36].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Colombier.
    Église Saint-Médard.
    Château de Belmont.

    Monument historique

    Andilly ne compte qu'un seul monument historique sur son territoire.

    • Le Colombier, 7 rue Charles-de-Gaulle (inscrit monument historique par arrĂŞtĂ© du [37]) : Il reprĂ©sente le seul vestige du château de la famille Arnauld. De forme cylindrique, il comporte une colonne centrale en pierre. La paroi intĂ©rieure est divisĂ©e en niches Ă  pigeons (ou boulins) en argile. Les façades sont dĂ©pourvues d'ornementations, Ă  l'exception d'une double rangĂ©e de moulures toriques en haut du mur. Le toit en poivrière est couronnĂ© par un clocheton[38].

    Autres éléments du patrimoine

    • L'Église Saint-MĂ©dard, place Finot : FinancĂ©e par le seigneur local, elle fut bâtie Ă  partir de 1719 Ă  l'emplacement d'un Ă©difice antĂ©rieur du XVIe siècle. De style classique, elle est couverte d'un toit Ă  deux croupes, avec un fronton triangulaire surmontant la partie centrale de la façade occidentale. Une baie plein cintre est percĂ©e au-dessus du portail en anse de panier. Le clocher-tour latĂ©ral se dresse devant l'angle sud-ouest de la façade. La nef est flanquĂ©e de deux collatĂ©raux et se termine par un chĹ“ur en hĂ©micycle. Un transept sous la forme de deux chapelles latĂ©rales se faisant face complète l'Ă©difice. Il abrite une Vierge Ă  l'Enfant du XVIIe siècle. La cloche en bronze date de 1783[38] - [39].
    • Le Château de Belmont, 4 rue Aristide-Briand : Il a Ă©tĂ© Ă©difiĂ© Ă  la fin du XVIe siècle et largement remaniĂ© depuis. Quand il sert de rĂ©sidence Ă  la duchesse de Duras entre 1817 et 1824, François-RenĂ© de Chateaubriand y sĂ©journe plusieurs fois. Ensuite, le château est vendu Ă  Talleyrand, qui y installe sa nièce et maĂ®tresse, DorothĂ©e de Courlande. Ă€ la fin du XIXe siècle, le château est occupĂ© par Jules Rostand, banquier, maire d'Andilly et parent d'Edmond Rostand. Ce n'est que par la suite que l'Ă©tage en comble brisĂ© est ajoutĂ©[38]. LaissĂ© Ă  l'abandon pendant plus de six ans, il est devenu un hĂ´tel de luxe, puis, rĂ©cemment, a Ă©tĂ© restaurĂ© et transformĂ© en appartements de standing, puis est devenu un centre de cures.
    • Le Château du Gaz, rue Aristide-Briand : AppelĂ© ainsi car devenu maison de retraite des employĂ©s de Gaz de France, il fut bâti par le financier Rodocanachi dans la seconde moitiĂ© du XIXe siècle. Après la Seconde Guerre mondiale, le château sert un temps d'orphelinat. Son style avec alternance de la brique rouge et de la pierre de taille pour les chaĂ®nages et ornementations est caractĂ©ristique du Second Empire, mais le château se distingue par les deux pavillons polygonaux qui le flanquent Ă  deux angles. L'un est couvert par une coupole[38].
    • Le Fort de Montlignon, au nord-est du village, Ă  cheval sur la commune d'Andilly : Bâti entre 1874 et 1879 sous la direction du futur marĂ©chal Joffre, il Ă©tait destinĂ©, avec les forts de Domont et de Montmorency, Ă  assurer la dĂ©fense nord de Paris, renforcĂ©e par la batterie de BlĂ©mur Ă  Domont, en forĂŞt de Montmorency. Eugène Villetel, entrepreneur Ă  Montmorency, obtint le marchĂ© de la construction du fort. D'un coĂ»t de 2 439 546 francs, il pouvait abriter une garnison thĂ©orique 794 hommes[38]. Il est occupĂ© aujourd'hui par le Centre national de tir de la police nationale.
    • « La terrasse », route de la Croix-Blanche : ce terrain communal plantĂ© de châtaigniers centenaires offre un très beau panorama sur Paris et la banlieue Nord.
    • Le plateau d'Andilly, d'une surface de 93 hectares et constituĂ© d'anciennes carrières et briqueteries, a Ă©tĂ© progressivement acquis par l'agence rĂ©gionale des espaces verts d'ĂŽle-de-France afin d'empĂŞcher son lotissement et maintenir son rĂ´le d'espace naturel.

    Personnalités liées à la commune

    • Robert Arnauld d'Andilly (1589-1674) obtient la seigneurie Ă  son mariage en 1613. Il la revend mais en porte le nom toute sa vie.
    • Claire Louisa Rose Bonne, duchesse de Duras (1777-1828), Ă©crivaine, est propriĂ©taire du château de Belmont entre 1817 et 1824.
    • DorothĂ©e de Courlande (1793-1862), la duchesse de Dino, habite le château de Belmont Ă  partir de 1824, mis Ă  sa disposition par Talleyrand.
    • Talleyrand, Chateaubriand et Stendhal ont sĂ©journĂ© Ă  Andilly.
    • Jean Finot a rĂ©sidĂ© Ă  Andilly. Son fils Louis-Jean nĂ© en 1898 en devient le maire en 1929 et le reste jusqu'Ă  sa mort en 1957.
    • Stendhal (1783-1842). Andilly reprĂ©sente un lieu privilĂ©giĂ© dans l'Ĺ“uvre et dans la vie de Stendhal. Depuis son premier roman Armance, jusqu'Ă  la rĂ©alisation le 22 septembre 2012 d'un vĹ“u exprimĂ© dans le livre Souvenirs d'Ă©gotisme Ă©crit en 1832. Par ailleurs, Stendhal dans son testament du , souhaite ĂŞtre inhumĂ© Ă  Andilly [40].

    HĂ©raldique

    Armes d'Andilly

    Les armes d'Andilly se blasonnent ainsi :

    D'azur au chevron d'or, accompagné en chef de deux palmes adossées du même et en pointe d'une montagne de six coupeaux aussi d'or.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean-Marie Vijoux, Ă€ la dĂ©couverte d'Andilly, Corlet Ă©ditions, (ISBN 2-913328-07-5), 2000, 120 pages.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Communes limitrophes d'Andilly » sur Géoportail..
    2. « Communes limitrophes d'Andilly » sur Géoportail..
    3. SANDRE - Cours d'eau : ruisseau d'Andilly
    4. Site de la DDASS95
    5. Voir l'Atlas de l'eau en Val d'Oise
    6. SEDIF - MĂ©ry-sur-Oise
    7. Prévention du bruit des infrastructures de transports terrestres - Législation et réglementation
    8. Classement sonore des infrastructures terrestres du Val-d'Oise
    9. Météo France - Climatologie
    10. L'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle distant de 15 kilomètres à l'est en plaine constitue la station de référence pour le département du Val-d'Oise.
    11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    15. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    19. Hippolyte Cocheris, Conservateur de la Bibliothèque Mazarine, Conseiller général du département de Seine-et-Oise, DICTIONNAIRE DES ANCIENS NOMS DES COMMUNES DU DÉPARTEMENT DE SEINE-ET-OISE, 1874
    20. Jean Lebeuf : Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris Volume 3 page 403
    21. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
    24. Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
    25. Daniel Pestel, « Le maire d’Andilly soutient sa fille contre son adjoint », Le Parisien - Municipales 2008,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    26. C. L., « Daniel Fargeot, chargé de mission auprès des républicains du Val-d’Oise : Celui-ci fera office de secrétaire fédéral en attendant la nomination d’un nouveau secrétaire », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    27. 6/12/2020, « Maire d'Andilly, Daniel Fargeot réélu président de l'Union des maires du Val-d'Oise : Daniel Fargeot, maire (Lr) d'Andilly, a été réélu président de l'Union des maires du Val-d'Oise jeudi 3 décembre 2020 », La Gazette du Val-d'Oise,‎ julien ducouret (lire en ligne, consulté le ).
    28. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Votre équipe municipale », Andilly & Vous - Le magazine de votre commune, no 16,‎ , p. 3-5 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    29. « Procès-verbal - séance ordinaire du conseil municipal d'Andilly - Samedi 23 mai 2020 » [PDF], Les compte-rendus, sur https://www.ville-andilly-95.fr (consulté le ).
    30. « Andilly, nouvel eldorado des riches : Cette petite ville du département est au 22e rang des villes préférées des gros revenus, après Neuilly, mais avant Saint-Tropez ! », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
    31. Alexandre Boucher, « Le maire d'Andilly dénonce « le racket fiscal » de l'Etat », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne).
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    35. Rapport d'activité 2005 de la CAVAM
    36. « Andilly, nouvel eldorado des riches », Le Parisien, (consulté le ).
    37. Notice no PA00079976, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    38. Amélie Marty et Toussainte Bendiba, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Andilly », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. II,‎ , p. 829-830 (ISBN 2-84234-056-6).
    39. Mathieu Lours, « Andilly - Saint-Médard », Églises du Val-d’Oise : Pays de France, vallée de Montmorency, Gonesse, Société d’histoire et d’archéologie de Gonesse et du Pays de France,‎ , p. 36-37 (ISBN 9782953155402).
    40. dédié à l’œuvre de Stendhal par Olivier Hertoux.
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