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Albert de Saxe-Cobourg-Gotha

Albert de Saxe-Cobourg-Gotha, né le au château de Rosenau près de Cobourg et mort le au château de Windsor, est Prince consort du Royaume-Uni en tant qu'époux de la reine Victoria à partir de leur mariage le jusqu'à sa mort en 1861.

Albert de Saxe-Cobourg-Gotha
Description de cette image, également commentée ci-après
Portrait de S.A.R. le Prince consort, réalisé par le peintre allemand Franz Xaver Winterhalter en 1842.

Titre

Prince consort du Royaume-Uni

–
(21 ans, 10 mois et 4 jours)

Prédécesseur Adélaïde de Saxe-Meiningen
Successeur Alexandra de Danemark
Biographie
Titulature Prince consort
Dynastie Maison de Saxe-Cobourg et Gotha
Nom de naissance Franz August Karl Albert Emanuel von Sachsen Coburg und Gotha
Naissance
Château de Rosenau,
Duché de Saxe-Cobourg et Gotha,
Drapeau de la Confédération germanique Confédération germanique
Décès
Château de Windsor,
Berkshire,
Drapeau du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande
Sépulture Mausolée royal de Frogmore
Père Ernest Ier de Saxe-Cobourg et Gotha
Mère Louise de Saxe-Gotha-Altenbourg
Conjoint Victoria
Enfants Victoria, princesse royale
Édouard VII Roi du Royaume-Uni
Alice, grande-ducesse de Hesse et du Rhin
Alfred Duc de Saxe-Cobourg et Gotha
Helena, princesse de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Augustenbourg
Louise, duchesse d'Argyll
Arthur, duc de Connaught et Strathearn
LĂ©opold, duc d'Albany
BĂ©atrice, princesse de Battenberg
Religion Luthéranisme puis anglicanisme
Description de cette image, également commentée ci-après

Né au duché allemand de Saxe-Cobourg-Saalfeld dans une maison souveraine apparentée à plusieurs maisons régnantes européennes, il épouse à l'âge de 20 ans sa cousine germaine, la reine Victoria de Grande-Bretagne et d'Irlande avec laquelle il a neuf enfants. S'il doit attendre quinze ans avant d'être officiellement prince consort, ce qui n'apporte pas de pouvoir particulier, il soutient rapidement plusieurs causes telles que la réforme de l'éducation ou l'abolition de l'esclavage et prend la responsabilité de la gestion des propriétés de la reine. Il est également très investi dans l'organisation de l'Exposition universelle de 1851 qui a lieu au Royaume-Uni.

Victoria se retrouve à dépendre de plus en plus du soutien et des conseils d'Albert. Il contribue au développement de la monarchie constitutionnelle britannique en persuadant sa femme d'être moins partisane dans ses relations avec le Parlement, bien qu'il soit activement en désaccord avec la politique étrangère interventionniste menée pendant le mandat de Lord Palmerston en tant que Ministre des Affaires étrangères. La mort d'Albert en 1861 à l'âge de 42 ans, dévaste tellement Victoria qu'elle entre dans un état de deuil profond et porte du noir pour le reste de sa vie. À la mort de Victoria en 1901, trente-neuf ans plus tard, leur fils aîné Édouard VII, lui succède, devenant le premier monarque du Royaume-Uni issu de la maison de Saxe-Cobourg et Gotha.

Jeunesse

Naissance, famille et baptĂŞme

Albert (à gauche) avec son frère ainé Ernest et leur mère Louise de Saxe-Gotha-Altenbourg peu de temps avant son exil de la cour.

Le prince Albert naît au château de Rosenau, près de Cobourg en Confédération germanique. Il est le second fils du duc Ernest III de Saxe-Cobourg-Saalfeld et de sa première épouse, la princesse Louise de Saxe-Gotha-Altenbourg[1] - [2] - [3]. La future épouse d'Albert, Alexandrina Victoria, est née quelques mois plus tôt la même année, avec la même sage-femme, Charlotte von Siebold[2]. Albert est baptisé au sein de l'Église évangélique luthérienne le au château de Rosenau avec de l'eau prélevée dans la rivière Itz[4]. Ses parrains et marraines sont sa grand-mère paternelle, la duchesse douairière de Saxe-Cobourg-Saalfeld, son grand-père maternel, le duc de Saxe-Gotha-Altenbourg, l'empereur d'Autriche François Ier, le duc Albert de Saxe-Teschen et le comte Emmanuel de Mensdorff-Pouilly[1] - [5].

Enfance et Ă©ducation

En 1825, la mort de son grand-oncle Frédéric IV de Saxe-Gotha-Altenbourg entraîne une réorganisation des duchés saxons. L'année suivante le père d'Albert devient premier duc de Saxe-Cobourg et Gotha[6].

Albert et son frère aîné Ernest sont très proches pendant leur enfance, relation gâchée par le mariage tumultueux de leurs parents qui s'achève par une séparation et un divorce[7]. En 1824, alors qu'il a à peine 5 ans, sa mère est exilée de la cour puis épouse son amant, Alexander von Hanstein. Elle ne reverra plus ses enfants et meurt d'un cancer à l'âge de 30 ans en 1831[7] - [8]. L'année suivante, son père se remarie avec sa propre nièce, la duchesse Marie de Wurtemberg. Elle ne prend néanmoins pas part à l'éducation de ses beaux-fils[9].

Les deux frères reçoivent une éducation soignée, d'abord à domicile avec Johann Christoph Florschütz, puis à Bruxelles, où Adolphe Quetelet est l'un de leurs tuteurs[10]. Comme beaucoup d'autres princes allemands, Albert intègre l'université de Bonn où il étudie entre autres les sciences politiques, la philosophie, l'histoire et l'économie. Il fait de la musique et pratique des sports comme l'escrime et l'équitation[11]. Les professeurs d’Albert à Bonn sont notamment le philosophe Immanuel Hermann von Fichte et le poète Auguste Schlegel[12] - [13].

Rencontre avec Victoria

Premières évocations d'un mariage

Portrait par John Partridge, 1840.

L'idée d'un mariage entre le prince Albert et sa cousine germaine, la princesse Alexandrina Victoria de Kent, est pour la première fois évoquée dans une lettre de 1821 de sa grand-mère paternelle, la duchesse douairière de Saxe-Cobourg-Saalfeld, dans laquelle elle le qualifie de « prétendant de la belle cousine »[14]. En 1836, l'idée émerge dans l'esprit de leur ambitieux oncle Léopold Ier, roi des Belges depuis 1831[15] - [16]. À ce moment-là, Victoria est l'héritière du trône britannique. Son père, le prince Édouard-Auguste de Kent, le quatrième fils du roi George III, est mort lorsqu'elle était enfant, et son oncle, le roi Guillaume IV n’a pas d'enfants légitimes survivant. Sa mère, la duchesse de Kent, est à la fois la sœur du père d'Albert, le duc de Saxe-Cobourg-Gotha, et du roi Léopold[16].

Présentation de Victoria à Albert

En , Léopold s'arrange pour que sa sœur, la mère de Victoria, invite le duc de Saxe-Cobourg-Gotha et ses deux fils à lui rendre visite, dans le but de rencontrer Victoria[17] - [16]. Guillaume IV est cependant peu favorable à une union avec les Cobourg et préfére le parti d'Alexandre des Pays-Bas, le second fils du prince d'Orange[18] - [19] - [16] - [20]. Victoria est consciente des nombreux projets matrimoniaux la concernant, et elle évalue de manière critique les différents candidats[16]. Selon son journal, elle apprécie la compagnie d'Albert dès leur première rencontre. Après sa visite, elle écrit « [Albert] est extrêmement beau ; ses cheveux sont de même couleur que les miens ; ses yeux sont grands et bleus et il a un beau nez et une bouche très douce avec de belles dents ; mais le charme de sa contenance est son atout le plus délicieux[21] - [22] ». À l'inverse, le prince Alexandre est jugé « très quelconque[21] - [23] - [19] - [24] ».

Victoria écrit alors à son oncle Léopold, qu'elle considére comme son « meilleur et plus gentil conseiller[25] - [26] », pour le remercier « de la perspective de l'immense bonheur que vous avez contribué à me donner en la personne de ce cher Albert… Il possède toutes les qualités qui pourraient être désirées pour me rendre parfaitement heureuse. Il est si raisonnable, si gentil et si bon et si aimable aussi. Il a en plus l'apparence et l'extérieur les plus plaisants et les plus délicieux qu'il vous est possible de voir[27] - [28] - [29] - [30] - [31] ». À 17 ans, Victoria, bien qu'intéressée par Albert, n'est cependant pas prête à se marier. Les deux parties ne s'accordent pas sur un engagement formel mais supposent que l'union se ferait en temps et en heure[32] - [33].

Mariage

Accession de son Ă©pouse au trĂ´ne

Portrait du couronnement de la reine par Sir George Hayter, 1838.

Victoria accède au trône à l'âge de 18 ans le . Ses lettres de cette époque montrent son intérêt dans la préparation du prince Albert à ses futures fonctions mais elle n'est pas encore prête à l'épouser[34]. Durant l'hiver 1838-39, le prince visite l'Italie accompagné par le baron Christian Friedrich von Stockmar, conseiller et confident de la famille Cobourg[35] - [36].

Cérémonie du mariage avec la reine

Mariage de Victoria et d'Albert, peinture de George Hayter, 1840.

Albert retourne au Royaume-Uni avec son frère Ernest en pour rendre visite à la reine, avec l'intention de conclure le mariage[37] - [38]. Albert et Victoria éprouvent une réelle affection l'un pour l'autre et la reine le demande en mariage le [39] - [40] - [38]. Victoria informe officiellement le Conseil privé de ses projets de mariage le et les noces ont lieu le en la Chapel Royal du Palais Saint James[41] - [42] - [43] - [44] - [45]. Peu avant le mariage, le prince Albert est naturalisé britannique et se voit accorder la dignité d'altesse royale par un décret en conseil[46] - [47].

Popularité, titulature et rente

Ex-libris des armoiries du prince Albert.

Dans un premier temps, les Britanniques n'apprĂ©cient pas le prince Albert, Ă©tant issu d'un petit État allemand, largement infĂ©rieur au Royaume-Uni[41]. Le Premier ministre, Lord Melbourne, dĂ©conseille Ă  la reine d'accorder Ă  son mari le titre de « Roi consort » et le Parlement s'oppose Ă  la crĂ©ation d'une pairie pour Albert, notamment Ă  cause du ressentiment envers les Allemands et du dĂ©sir d'exclure Albert de tout rĂ´le politique[48]. Les opinions religieuses d'Albert suscitent Ă©galement une petite controverse lorsque le mariage est Ă©voquĂ© au Parlement : bien que membre de l'Église Ă©vangĂ©lique luthĂ©rienne, Albert est protestant, la nature non-Ă©piscopale de son Ă©glise est considĂ©rĂ©e comme inquiĂ©tante[49]. Cependant, le plus prĂ©occupant est que les membres de la famille d'Albert sont catholiques romains[50]. Lord Melbourne dirige un gouvernement minoritaire et l'opposition profite du mariage pour affaiblir davantage sa position. Ils s'opposent Ă  une pairie britannique pour Albert et lui accordent une rente plus petite que pour les Ă©pouses prĂ©cĂ©dentes : 30 000 ÂŁ au lieu des 50 000 ÂŁ habituelles[51] - [52] - [53]. Albert affirme qu'il n'a pas besoin d'une pairie britannique, Ă©crivant : « Ce serait presque une rĂ©gression, car en tant que duc de Saxe, je me sens beaucoup plus Ă©levĂ© qu'un duc d'York ou de Kent »[54]. Pendant les dix-sept annĂ©es suivantes, Albert est donc connu sous le titre de « Son Altesse Royale le prince Albert », jusqu'au , oĂą il est officiellement titrĂ© « prince consort » par Victoria en reconnaissance de son soutien dans ses fonctions royales[55].

Prince consort du Royaume-Uni

Un rĂ´le Ă  inventer

Le prince Albert en 1848, daguerréotype coloré à la main par William Edward Kilburn.

La position dans laquelle Albert est placé par son mariage, bien que distinguée, offre également des difficultés considérables. Selon ses propres mots : « Je suis très heureux et comblé, mais la difficulté pour remplir ma place avec la dignité qui convient et que je ne suis que le mari, pas le maître de la maison »[56]. La maison de la reine est dirigée par son ancienne gouvernante, la baronne Lehzen[57]. Albert la surnomme « Dragon de la Maison », et manœuvre pour déloger la baronne de sa position[57].

RĂ´le dans le gouvernement

Après les deux premiers mois de leur mariage, Victoria tombe enceinte. Albert commence alors à tenir des rôles publics, devenant notamment le président de la Société pour l'abolition de l'esclavage, et aidant son épouse en privé avec ses papiers gouvernementaux[58].

Gravure de la princesse Victoria, par ses parents.

En juin 1840, lors d'une balade en calèche, Albert et la reine enceinte se font tirer dessus par Edward Oxford, qui sera jugé fou[59]. Aucun des deux n'est blessé et Albert est félicité dans les journaux pour le courage et le sang-froid dont il a fait preuve pendant l'attaque[59]. Il commence alors à gagner le soutien du public et de l'influence politique, laquelle se manifeste en pratique lorsqu'en août 1840 le Parlement adopte le Regency Act 1840 qui le désigner régent en cas de décès de Victoria avant la majorité de leur enfant[60]. Leur premier enfant, Victoria, nommée d'après sa mère, naît en novembre de la même année[61]. Huit autres enfants suivront pendant les dix-sept années suivantes[61]. Les neuf enfants atteindront l'âge adulte, ce qui est remarquable pour l'époque, la biographe Hermione Hobhouse attribuant cette réussite au bon fonctionnement de la nurserie grâce à « l'influence éclairée » d'Albert[61]. Au début de l'année 1841, il réussit à retirer la nurserie du contrôle omniprésent de Lehzen et, en septembre 1842, cette dernière quitte définitivement la Grande-Bretagne, au grand soulagement d'Albert[62].

Après les élections générales de 1841, Lord Melbourne est remplacé au poste de Premier Ministre par Robert Peel qui nomme Albert à la présidence de la Commission royale en charge de redécorer le nouveau Palais de Westminster. Le palais avait brûlé sept ans plus tôt, et avait été reconstruit. En tant que mécène et acheteur de tableaux et de sculptures, la Commission a été créée pour promouvoir les Beaux-Arts en Grande-Bretagne. Le travail de la Commission est lent et l'architecte du palais, Charles Barry, prend de nombreuses décisions sans l'aval de cette dernière en décorant les chambres avec des meubles ornés traités comme s'ils faisaient partie de l'architecture[63] - [64] - [65]. Albert rencontre davantage de succès en tant que mécène et collectionneur privé. Parmi ses achats notables figurent des anciennes peintures allemandes et italiennes, comme Apollon et Diane de Lucas Cranach l'Ancien ou Le Martyre de Saint-Pierre de Fra Angelico, ou des pièces contemporaines de Franz Xaver Winterhalter et Edwin Landseer[66] - [67] - [68]. Albert est assisté dans ses achats d'œuvres de haute qualité par Ludwig Gruner de Dresde[69].

Exposition universelle

Mais son Ĺ“uvre maĂ®tresse officielle et le point culminant de sa carrière de prince consort furent l'organisation et la direction de la première grande exposition universelle, en 1851. Pour cette exposition, fut construit le Crystal Palace, vaste bâtiment de 550 m de long, 120 m de large et 30 m de haut, sur le site de Hyde Park. Elle regroupa 14 000 exposants, dont 6 500 venus de l'Ă©tranger, et marqua le triomphe du Royaume-Uni industriel et de l'âge mĂ©canique. Elle fut visitĂ©e par six millions de visiteurs du monde entier, la reine elle-mĂŞme s'y rendant une quarantaine de fois. De plus, elle fut un grand succès financier et le prestige du prince fut considĂ©rablement accru, ce qui renforça son influence politique, discrète mais rĂ©elle.

Mort et funérailles

Le 9 décembre 1861, alors que le prince consort est malade depuis plusieurs années, l’un des médecins d’Albert, William Jenner, lui diagnostiqua la fièvre typhoïde. Après une longue et douloureuse agonie, le prince consort Albert mourut à 22h50 le 14 décembre suivant dans la « Blue room » du Château de Windsor, à l'âge de 42 ans, en présence de la reine Victoria et de cinq de leurs neuf enfants dont la princesse Alice, âgée de 18 ans, fiancée au grand-duc héritier Louis de Hesse-Darmstadt, qui apporta un réel soutien à ses parents et à sa fratrie. Les funérailles du prince eurent lieu le 23 décembre, dans la Chapelle Saint-Georges de Windsor. Albert de Saxe-Cobourg-Gotha fut ensuite inhumé dans le Domaine de Frogmore.

La famille royale

Le , il Ă©pousa sa cousine, la reine Victoria. De ce mariage naquirent neuf enfants.

La famille royale en 1846.

Ascendance

Titulature

Armes du prince Albert en tant que prince consort.

Le prince Albert est à sa naissance un prince allemand membre de la maison de Saxe-Cobourg-Saalfeld qui deviendra Saxe-Cobourg-Gotha lorsque son père prendra la tête du duché du même nom. Plus de quinze ans après son mariage, il est titré prince consort en reconnaissance du soutien qu'il apporte à son épouse Victoria dans sa charge de souveraine. Il est le seul consort britannique à avoir été titré officiellement prince consort (prince consort est ici un titre de la pairie du Royaume-Uni et non un titre de courtoisie).

Il porta successivement les titres de :

  • Son Altesse SĂ©rĂ©nissime le prince Albert de Saxe-Cobourg-Saalfeld (1819-1826)
  • Son Altesse SĂ©rĂ©nissime le prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha (1826-1840)
  • Son Altesse Royale le prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha (1840-1857)
  • Son Altesse Royale le prince consort (1857-1861)

Honneurs

Royaume-Uni

Étrangers

Postérité

Lieux

Le prince consort a laissé son nom :

Mythes populaires

  • Le « black velvet », un cocktail de bière stout et de champagne aurait Ă©tĂ© inventĂ© au lendemain de sa mort en signe de deuil[72].
  • Le « prince-Albert », piercing annulaire pĂ©nien prĂ©tendument destinĂ© au confort ; s'il s'agit bien d'une lĂ©gende urbaine (apocryphe) lancĂ©e dans les annĂ©es 1960 quant Ă  son rapport avec le prince, le nom « Prince Albert » (PA) existe et correspond Ă  une forme actuelle de piercing gĂ©nital.

Au cinéma

La reine Victoria posant aux côtés d'un buste du prince Albert, mort quelques mois plus tôt (1862, photographie de William Bambridge).

Le film La Dame de Windsor (1997), réalisé par John Madden, fait état du deuil de la reine Victoria (Judi Dench) dans les années 1860 et intègre une omniprésence de la personnalité d'Albert, à travers les réactions éplorées de la souveraine (qui feint d'ignorer la mort de son mari à travers certains rites), l'assombrissement du train de vie royal, et les multiples représentations du prince défunt, tels les bustes recouverts de voiles noirs[73].

À la télévision

Notes et références

  1. Hobhouse 1983, p. 2
  2. Weintraub 1997, p. 20
  3. Weir 1996, p. 305
  4. Weintraub 1997, p. 21
  5. Ames 1968, p. 1
  6. Montgomery-Massingberd 1977, p. 259 Ă  273.
  7. Weintraub 1997, p. 25 Ă  28
  8. Hobhouse 1983, p. 4
  9. Weintraub 1997, p. 40 et 41
  10. Hobhouse 1983, p. 16
  11. Weintraub 1997, p. 60 Ă  62
  12. Ames 1968, p. 15
  13. Weintraub 1997, p. 56 Ă  60
  14. Hobhouse 1983, p. 15
  15. Hobhouse 1983, p. 15 et 16
  16. Weintraub 1997, p. 43 Ă  49
  17. Longford 1964, p. 51
  18. Longford 1964, p. 51 et 52
  19. St Aubyn 1991, p. 43
  20. Woodham-Smith 1972, p. 117
  21. Victoria citée dans Weintraub 1997, p. 49
  22. Marshall 1972, p. 27.
  23. Hibbert 2000, p. 99
  24. Woodham-Smith 1972, p. 119.
  25. Journal de Victoria, octobre 1835, cité dans St Aubyn 1991, p. 36
  26. Woodham-Smith 1972, p. 104.
  27. Hibbert 2000, p. 102
  28. Marshall 1972, p. 60
  29. Waller 2006, p. 363
  30. Weintraub 1997, p. 51
  31. Woodham-Smith 1972, p. 122.
  32. Waller 2006, p. 363 et 364
  33. Weintraub 1997, p. 53, 58, 64 et 65.
  34. Weintraub 1997, p. 51
  35. Hobhouse 1983, p. 17 et 18
  36. Weintraub 1997, p. 67
  37. Fulford 1949, p. 42
  38. Weintraub 1997, p. 77 Ă  81
  39. Fulford 1949, p. 42 et 43
  40. Hobhouse 1983, p. 20
  41. Fulford 1949, p. 45
  42. Fulford 1949, p. 52
  43. Hobhouse 1983, p. 21
  44. Hobhouse 1983, p. 24
  45. Weintraub 1997, p. 86
  46. (en) « N° 19826 », The London Gazette,‎ , p. 302 (lire en ligne, consulté le )
  47. (en) « N° 19821 », The London Gazette,‎ , p. 241 (lire en ligne, consulté le )
  48. Weintraub 1997, p. 88
  49. Abecasis-Phillips 2004
  50. Murphy 2001, p. 28 Ă  31
  51. Weintraub 1997, p. 8, 9 et 89
  52. Fulford 1949, p. 47
  53. Hobhouse 1983, p. 23 et 24
  54. Albert cité dans Jagow 1938, p. 37.
  55. (en) « N° 22015 », The London Gazette,‎ , p. 2195 (lire en ligne, consulté le )
  56. Prince Albert dans une lettre à l'intention de William von Löwenstein, cité dans « Hobhouse ».
  57. Fulford.
  58. Weintraub 1997, p. 102 Ă  105
  59. Weintraub 1997, p. 106 et 107
  60. Weintraub 1997, p. 107
  61. Hobhouse 1983, p. 28
  62. Fulford 1949, p. 73 et 74
  63. Ames 1968, p. 48 Ă  55
  64. Fulford 1949, p. 212 et 213
  65. Hobhouse 1983, p. 82 Ă  88
  66. Ames 1968, p. 132 Ă  146
  67. Hobhouse 1983, p. 70 Ă  78
  68. (en) « Prince Albert and the Gallery », sur National Gallery (consulté le )
  69. Cust 1907, p. 162 Ă  170
  70. H. Tarlier, Almanach royal officiel de Belgique (1854), p. 37.
  71. (en) « Badge of the Order of the Golden Fleece c. 1810 », sur Royal Collection Trust (rct.uk) (consulté le ).
  72. (en) « Black Velvet », sur Great Cocktails.
  73. « Mrs Brown », sur imdb.com (consulté le ).

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • Pauline Guizot, Le Prince Albert: Son Caractère, Ses Discours..., Nabu Press, , 254 p. (ISBN 978-1293120699).

Liens externes

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