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LĂ©gende urbaine

Une lĂ©gende urbaine (de l'anglais : urban legend) est un rĂ©cit bref, au contenu surprenant ou inhabituel et se rĂ©pandant de proche en proche par le bouche Ă  oreille ou par d'autres moyens informels de communication (forums, messageries instantanĂ©es, rĂ©seaux sociaux, etc.). La lĂ©gende urbaine se prĂ©sente gĂ©nĂ©ralement comme une anecdote vĂ©ridique, arrivĂ©e Ă  l'ami d'un ami. Elle mĂȘle, en rĂ©alitĂ©, des Ă©lĂ©ments vrais, faux et douteux et circule depuis des annĂ©es voire des dĂ©cennies[1] (les rĂ©cits d'auto-stoppeuses fantĂŽmes sont ainsi attestĂ©s depuis les annĂ©es 1930[2] et continuent Ă  circuler aujourd'hui), sous diffĂ©rentes versions. Les lĂ©gendes urbaines sont frĂ©quemment recyclĂ©es, s'adaptant aux nouveaux lieux et temps, et sont traduites d'une langue Ă  une autre sans difficultĂ© apparente.

Contrairement aux légendes traditionnelles, les légendes urbaines mettent en scÚne des lieux (stations de métro, fast-food, etc.), des objets (automobiles, jouets « made in China », etc.) et des personnages emblématiques du monde moderne et urbain (junkies, baby-sitters, etc.) ; elles se déroulent par ailleurs dans un passé récent, ce qui les classe parmi les légendes contemporaines. Elles peuvent emprunter à tous les genres littéraires (anecdote, horreur, blague, etc.). Elles expriment, par ailleurs, des peurs et des fixations, et véhiculent une morale implicite[3]. Elles peuvent ainsi jouer un rÎle d'avertissement[4], illustrant ce qu'il faut ou ne pas faire ou les dangers qui nous guettent au coin de la rue et dans les lieux anonymes de la vie urbaine. Pour ces raisons, leur contenu est souvent négatif.

En tant que littérature orale, et suivant sa résistance au temps, la légende urbaine fait partie intégrante ou non du folklore et du repro-folklore (quand elle est diffusée par fax, photocopie, courriel ou autres moyens de reproduction mécanique).

La premiĂšre Ă©tude sociologique d'une lĂ©gende urbaine en France est due Ă  l'Ă©quipe du sociologue français Edgar Morin[5] de sorte qu'en France on dĂ©signe souvent sous le vocable de « rumeur d'OrlĂ©ans » ce qui, dans le monde anglo-saxon, est qualifiĂ© d’urban legend.

Le sociologue américain Jan Harold Brunvand a, dÚs les années 1980, appliqué aux récits populaires circulant dans le monde moderne des théories et des concepts académiques établis par les folkloristes dans l'étude traditionnelle des légendes associées le plus souvent à des faits historiques lointains ou à des cultures rurales.

CritÚres de définition

Le plus souvent, les spécialistes attribuent le titre de maniÚre un peu exclusive à des récits qui présentent les caractÚres suivants :

Une petite histoire, un récit structuré

La légende urbaine se présente comme un récit court, qui se conclut le plus souvent sur une chute surprenante. C'est ce qui la différencie, d'aprÚs Jean-Bruno Renard, de la rumeur qui se limite à une simple information et à une forme grammaticale de type sujet + prédicat (ex. : « Le Président mÚne une double-vie »)[6].

Des procédés d'authentification

La lĂ©gende urbaine est racontĂ©e comme vraie et porte sur des Ă©vĂ©nements qui ne sont pas vĂ©rifiables directement. Pour convaincre de sa vĂ©racitĂ©, celui qui la rapporte attribuera alors l'origine du rĂ©cit Ă  une source dĂ©terminĂ©e (« D'aprĂšs la Police nationale, un stagiaire de l'Institut Pasteur, etc. ») ou indĂ©terminĂ©e (« C'est arrivĂ© Ă  l'ami d'un ami », « Il paraĂźt que »). On retrouve ces mĂȘmes procĂ©dĂ©s d'authentification pour les rumeurs[7].

La présence de variantes

L’existence de versions et variantes d’un mĂȘme rĂ©cit, dispersĂ©es dans le temps et l’espace, est typique des rĂ©cits lĂ©gendaires. Les rĂ©cits de kidnappings en camionnette blanche circulent ainsi depuis le milieu des annĂ©es 1990[8]. Si le cƓur du rĂ©cit ne change pas (des enfants sont enlevĂ©s par une mystĂ©rieuse camionnette de couleur blanche), de nombreuses variantes existent. Elles touchent Ă  l'identitĂ© de l'agresseur (des membres de la communautĂ© Rom, un pĂ©dophile, etc.), au motif de l'agression (trafic d'organes, crime sexuel), aux lieux oĂč elle se dĂ©roule, etc.[9]

Une histoire douteuse

Les lĂ©gendes urbaines sont apparentĂ©es aux lieux communs et aux idĂ©es reçues, en ce qu'elles sont partagĂ©es par de nombreuses personnes sans ĂȘtre vĂ©rifiĂ©es. Elles mĂȘlent souvent le vrai, le faux et le douteux. Elles peuvent parfois ĂȘtre basĂ©es sur des faits rĂ©els qui auront Ă©tĂ© dĂ©formĂ©s. Le sociologue Jean-Bruno Renard identifie trois types de modifications de faits rĂ©els dans les lĂ©gendes urbaines[6] :

  • les faits amplifiĂ©s : exagĂ©ration, amplification de faits rĂ©els ;
  • les faits dĂ©placĂ©s de leur contexte ;
  • les faits reconstruits : un ou plusieurs faits sont reconstruits pour se conformer au scĂ©nario-type d'une lĂ©gende urbaine.

Un exemple de faits amplifiĂ©s ayant donnĂ© naissance Ă  une lĂ©gende urbaine est la fameuse histoire de l'ouvrier-soudeur qui aurait perdu la vue Ă  cause de lentilles de contact ; ces derniĂšres auraient fondu sous l’action du chalumeau et seraient restĂ©es collĂ©es Ă  sa cornĂ©e. En 1967, un ouvrier qui portait des lentilles de contact a effectivement Ă©tĂ© blessĂ© aux yeux par l’explosion d’un disjoncteur. Mais il a retrouvĂ© la vue en quelques jours, malgrĂ© des lĂ©sions Ă  la cornĂ©e. Entre le fait et la lĂ©gende, des Ă©lĂ©ments rĂ©els ont donc Ă©tĂ© amplifiĂ©s ou rĂ©duits, sans doute car l’incident, survenu Ă  Baltimore, a profondĂ©ment marquĂ© le milieu ouvrier de l’époque[10].

Une dimension morale

Le rĂ©cit propose — Ă  la lecture attentive — un dĂ©chiffrement et une interprĂ©tation du monde (surtout dans ses aspects les plus perturbants, confondants ou inquiĂ©tants), ainsi qu'une morale implicite[11].

Une diffusion via des canaux informels (bouche à oreille, réseaux sociaux, messageries, etc.)

La légende urbaine se répand via le bouche à oreille et les canaux de communication informels. Sa diffusion est fortement influencée par les évolutions technologiques. Elle pouvait ainsi autrefois circuler par fax ou photocopie, avant que ce mode de diffusion ne soit supplanté par l'apparition du mail et d'Internet. Aujourd'hui, les légendes urbaines circulent fréquemment sur les forums Internet, les messageries et les réseaux sociaux. On parle de hoax (mot anglais traduisible par « canular ») pour certains messages propagés par Internet (canular informatique) dont certains appartiennent à la catégorie des légendes urbaines. Les creepypastas sont, par ailleurs, un genre voisin des légendes urbaines évoluant presque exclusivement sur Internet.

En parallĂšle de ces canaux informels de communication, la lĂ©gende urbaine peut parfois ĂȘtre reprise par erreur par des mĂ©dias traditionnels (radio, presse Ă©crite, etc.) La lĂ©gende du gerbilling a par exemple Ă©tĂ© reprise par RTL2 en 2007, un des animateurs ayant Ă©tĂ© piĂ©gĂ© par une fausse dĂ©pĂȘche de presse[12]. Ces erreurs contribuent souvent Ă  fortement populariser des lĂ©gendes urbaines, leur apportant Ă  la fois une audience large et le crĂ©dit d'un mĂ©dia reconnu.

ThĂšmes

Certains thÚmes sont récurrents dans les légendes urbaines (certaines d'entre elles pouvant se référer à plusieurs de ces thématiques).

  • la violence urbaine, sous diverses formes (meurtre, viol, tortures, etc.) ;
  • les technologies, sous leurs aspects les plus inquiĂ©tants (chimie, nuclĂ©aire, gĂ©nĂ©tique
) ;
  • les animaux, et en particulier les espĂšces considĂ©rĂ©es comme dangereuses ou effrayantes (serpents, araignĂ©es, etc.) ;
  • les personnalitĂ©s contemporaines (du show-business, de la politique
) et parfois historiques ;
  • l'antiamĂ©ricanisme : les lĂ©gendes sur les États-Unis, leurs entreprises (Coca-Cola, Mc Donald's
) et leurs institutions ont souvent un contenu politique, doublĂ© d'une thĂ©orie du complot ;
  • des actes rĂ©volutionnaires, alter-mondialistes, anti-centralistes (en France) ou anti-unitaristes ;
  • le surnaturel et le paranormal ;
  • la sexualitĂ© et l'Ă©volution des mƓurs ;
  • les Ă©trangers, les marginaux (hippies, junkies, etc.).

Les exemples sont si nombreux qu'on les assemble dans des « exempliers » : on en trouvera un aperçu ici.

Filmographie

Films

Téléfilms

SĂ©ries

  • 1997-2000 : Frissons, sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e canadienne
  • 2004 : Petits Mythes urbains, sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e franco-germano-britannique
  • LĂ©gendes Urbaines (sĂ©rie quĂ©bĂ©coise) : Ă©pisodes ayant pour sujet les thĂ©matiques rĂ©currentes dans les lĂ©gendes urbaines, explorĂ©es et analysĂ©es par diffĂ©rentes personnalitĂ©s, Ă  raison d'un thĂšme par Ă©pisode
  • 2017 : Urban Myths sur Sky Arts (en), sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e britannique dont chaque Ă©pisode est indĂ©pendant des autres, ce qui peut faire que la sĂ©rie ne soit qu'une collection de tĂ©lĂ©films d'une demi-heure, chacun racontant une lĂ©gende urbaine. Les histoires sont vraies, totalement ou en grande partie, et prĂ©sentent surtout des faits incongrus sur des personnalitĂ©s cĂ©lĂšbres : l'amitiĂ© entre Samuel Beckett et AndrĂ© The Giant, les talents artistiques d'Hitler, la rencontre entre Cary Grant et Timothy Leary sous LSD, Mohamed Ali qui empĂȘche une tentative de suicide[13]


Théùtre

Notes et références

  1. Jean-Bruno,. Renard, Rumeurs et légendes urbaines, Presses universitaires de France, impr. 2013, ©1999 (ISBN 978-2-13-062685-5 et 2-13-062685-8, OCLC 867780749, lire en ligne)
  2. Richard K. Beardsley et Rosalie Hankey, « The Vanishing Hitchhiker », California Folklore Quarterly, vol. 1, no 4,‎ , p. 303–335 (ISSN 1556-1283, DOI 10.2307/1495600, lire en ligne, consultĂ© le )
  3. VĂ©ronique Campion-Vincent, « Complots et avertissements : lĂ©gendes urbaines dans la ville », Revue française de sociologie, vol. 30, no 1,‎ , p. 91–105 (DOI 10.2307/3321426, lire en ligne, consultĂ© le )
  4. Martine Roberge, L'art de faire peur : des récits légendaires aux films d'horreur, Presses de l'Université Laval, (ISBN 2-7637-8198-5 et 978-2-7637-8198-3, OCLC 60399754, lire en ligne)
  5. Edgar Morin, La Rumeur d'Orléans, Paris, Le Seuil, 1969.
  6. Jean-Bruno,. Renard, Rumeurs et légendes urbaines, Presses universitaires de France, impr. 2013, ©1999 (ISBN 978-2-13-062685-5 et 2-13-062685-8, OCLC 867780749, lire en ligne)
  7. Michel-Louis Rouquette, « Le syndrome de rumeur », Communications, vol. 52, no 1,‎ , p. 119–123 (DOI 10.3406/comm.1990.1786, lire en ligne, consultĂ© le )
  8. VĂ©ronique Campion-Vincent, De source sĂ»re : nouvelles rumeurs d'aujourd'hui, Éd. Payot & Rivages, impr. 2005 (ISBN 2-228-90028-1 et 978-2-228-90028-7, OCLC 469993896, lire en ligne)
  9. Fabien Leboucq, « Comment la rumeur des kidnappeurs en camionnette a viré à la chasse à l'homme en Ile-de-France », sur Libération (consulté le ).
  10. VĂ©ronique Campion-Vincent, LĂ©gendes urbaines : rumeurs d'aujourd'hui, Payot et Rivages, (ISBN 2-228-89534-2 et 978-2-228-89534-7, OCLC 301670594, lire en ligne)
  11. VĂ©ronique Campion-Vincent, « Complots et avertissements: lĂ©gendes urbaines dans la ville », Revue française de sociologie, vol. 30, no 1,‎ , p. 91–105 (ISSN 0035-2969, DOI 10.2307/3321426, lire en ligne, consultĂ© le ).
  12. Eymeric Spokus, « Raggot le hamster », sur Spokus, (consulté le ).
  13. (en) « Did Michael Jackson really take a road trip with Liz Taylor and Marlon Brando? The truth about Sky Arts' Urban Myths series », sur The Telegraph,

Voir aussi

Essais

  • Campion-Vincent, VĂ©ronique et Jean-Bruno Renard, LĂ©gendes urbaines : rumeurs d'aujourd'hui, Paris, Payot, (1re Ă©d. 1992)
  • Campion-Vincent, VĂ©ronique et Jean-Bruno Renard, De source sĂ»re : nouvelles rumeurs d'aujourd'hui, Paris, Payot, (1re Ă©d. 2002)
  • Campion-Vincent, VĂ©ronique et Jean-Bruno Renard, 100 % rumeurs. Codes cachĂ©s, objets piĂ©gĂ©s, aliments contaminĂ©s
 La vĂ©ritĂ© sur 50 lĂ©gendes urbaines extravagantes, Paris, Payot,
  • Froissart, Pascal, Rumeurs. Histoire et fantasmes, Paris, Belin, (1re Ă©d. 2002)
  • Morin, Edgar et al., La Rumeur d'OrlĂ©ans, Paris, Seuil, coll. « L'Histoire immĂ©diate », (1re Ă©d. 1969), 240 p. (ISBN 2-0-200-6280-1)
  • Renard, Jean-Bruno, Rumeurs et lĂ©gendes urbaines, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? nÂș3445 », (1re Ă©d. 1999) (ISBN 2-0-200-6280-1)
  • Roberge, Martine, De la rumeur Ă  la lĂ©gende urbaine, Laval, QuĂ©bec, Presses universitaires de Laval,
  • Van de Winkel, Aurore, GĂ©rer les rumeurs, ragots et autres bruits, Edipro, , 320 p.
  • Van de Winkel, Aurore, Les lĂ©gendes urbaines de Belgique, Waterloo, Avant-propos, , 320 p.
  • Van Gennep, Arnold, La formation des lĂ©gendes, Paris, Flammarion,

Articles

  • Rumeurs et lĂ©gendes urbaines, Paris, PUF, , 254 p. (DiogĂšne, no 213) (ISBN 2-1305-5631-0)
  • Rumeurs et lĂ©gendes contemporaines, Paris, Ed. du Seuil, 1990, 386 p. (Communications, n° 50). Disponible en ligne
  • Jean-Bruno Renard, « Entre faits divers et mythes : les lĂ©gendes urbaines », Religiologiques, no 10, automne 1994. Disponible en ligne
  • Stephen Smith, Abdelhak Serhane et Tahar Ben Jelloun : deux versions littĂ©raires de la mĂȘme lĂ©gende urbaine. Francographie (New York), 1997, no 6, p. 139-147.
  • Jean-Pierre Quinton, Pourquoi les lĂ©gendes urbaines ?, TGV Magazine, , no 104, p. 88.
  • Aurore Van de Winkel, Bruxelles au cƓur des lĂ©gendes urbaines , in Brussels Studies, n° 54, le , http://www.brusselsstudies.be/publications/index/index/id/158/lang/fr.
  • Aurore Van de Winkel, Communication, croyance et construction identitaire : le cas des lĂ©gendes urbaines, in Le Rendez-vous de la Recherche en Communication. Actes du colloque. , DĂ©partement d'information et de communication, UniversitĂ© Laval (QuĂ©bec), AECCUL, 2006, p. 81-91.
  • Aurore Van de Winkel, Construire son identitĂ© face Ă  l'Ă©tranger : le cas des lĂ©gendes urbaines, in BĂ©nĂ©dicte De Buron-Brun (dir.), AltĂ©ritĂ©, IdentitĂ©, InterculturalitĂ©, France, L'Harmattan, 2010, p. 49-64.
  • Aurore Van de Winkel, LĂ©gendes urbaines, construction identitaire et lien social : une relation complexe
 , in Jo M. Katambwe (dir.), Communication et lien social, QuĂ©bec, Presses de l'UniversitĂ© Laval, 2011, p. 205-228.
  • Aurore Van de Winkel, Quand le croire investit un phĂ©nomĂšne de communication profane: le cas des lĂ©gendes urbaines , in Bruno Michon, ClĂ©mentine Vivarelli et Guillaume Erckert (dir.), La croyance : de la thĂ©orie au terrain. Mise en perspective des approches nĂ©o-wĂ©bĂ©rienne issue de la phĂ©nomĂ©nologie et de l'anthropologie existentiale, France, Éditions Hermann, Coll. SociĂ©tĂ© et pensĂ©es, 2012.
  • Aurore Van de Winkel, Quand les lĂ©gendes urbaines utilisent l'Autre pour rĂ©affirmer l'identitĂ© de ceux qui les diffusent
 in Interstudia, Des autres Ă  soi-mĂȘme. Les voies du retour, UniversitĂ© de Bacău (Roumanie), , p. 79-87.
  • Aurore Van de Winkel, Quand la lĂ©gende urbaine touche l'organisation, in Loneux, Catherine, Parent, Bertrand (dir.), Communication des organisations : recherches rĂ©centes, Paris, L'Harmattan, Tome 2, 2010, p. 140-153.
  • Aurore Van de Winkel, « La ville mise en rĂ©cit : le cas des lĂ©gendes urbaines », in Formules : Formes urbaines de la crĂ©ation contemporaine, no 14, 2010, p. 65-77.
  • Aurore Van de Winkel, Les lĂ©gendes urbaines, en tant que discours sur la sociĂ©té , in Langue et SociĂ©tĂ©, Discours et Pouvoir, les Actes de la ConfĂ©rence internationale Signes particuliers. Langue, discours, sociĂ©tĂ© de l'Universitatea din Bacău (Roumanie) du 21 au , 2009, p. 39-50.
  • Aurore Van de Winkel, MĂȘlant rĂ©alitĂ© et fiction, les lĂ©gendes urbaines en tant que nouvelle forme de littĂ©rature orale, in Actes des Rencontres autour de la littĂ©rature orale. Histoire de la littĂ©rature orale francophone, AlĂšs, CMLO, 2010.
  • Aurore Van de Winkel, Story-telling et lĂ©gendes urbaines : quand le rĂ©cit peut se retourner contre l'organisation, in Christiana Constantopoulou (dir.), RĂ©cits et fictions dans la sociĂ©tĂ© contemporaine, Paris, L'Harmattan, 2011.
  • NumĂ©ro spĂ©cial « LĂ©gendes urbaines » de la Revue La Grande oreille, no 43, .
Recueils
  • Des crocodiles dans les Ă©gouts et autres lĂ©gendes urbaines / anthologie prĂ©sentĂ©e par Elsa Marpeau. Paris : Éditions J'ai Lu, 2006, 73 p. (Librio : imaginaire ; 755) (ISBN 2-2903-5215-2)
  • Rumeurs et lĂ©gendes urbaines : des mygales dans le yucca / Albert Jack. Paris : Hachette Pratique, 2007, 195 p. (Rendez-vous page 13) (ISBN 978-2-0123-7337-2)
  • 13 lĂ©gendes urbaines / textes de Nicolas Jaillet, Olivier Lhote et Alain Venisse ; ill. Martin Desbat. Champigny-sur-Marne : Lito, , 232 p. (ISBN 978-2-2444-5861-8)
Romans
  • Serge Brussolo, Ceux qui dorment en ces murs, Paris : Plon, 2007, 344 p. (ISBN 978-2-2592-0623-5) (rĂ©fĂ©rence Ă  la lĂ©gende du MaĂźtre d'Ă©cole)
  • Gilbert Cesbron, Notre prison est un royaume, Paris : la Jeune Parque, 1948, 336 p. RĂ©Ă©d. Librairie gĂ©nĂ©rale française, 1955, 256 p. (Le livre de poche ; 100).
Nouvelle
  • Didier Daeninckx. Les FrĂšres Lacoste. Le Monde diplomatique, , p. 19. Texte en ligne
Bandes dessinées

Articles connexes

Liens externes

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