Yma Sumac
Yma Súmac, née Zoila Augusta Emperatriz Chávarri del Castillo le dans un village à proximité d'Ichocan (es), dans la région de Cajamarca (vraisemblablement), ou à Callao selon d'autres sources, et morte le à Los Angeles, est une chanteuse péruvienne.
(nom d'origine quechua)
Surnom | Queen of ExĂłtica |
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Nom de naissance | Zoila Augusta Emperatriz Chávarri Castillo |
Naissance |
District d'Ichocán (San Marcos) Pérou |
Décès |
(à 86 ans) Los Angeles (Californie) États-Unis |
Activité principale |
artiste lyrique contralto, mezzo-soprano, soprano, coloratura |
Style | musique traditionnelle adaptée, mélodie, lied, opérette, opéra |
Lieux d'activité | Pérou et Argentine (1942, 1943), puis Brésil, Chili et Mexique (1945), États-Unis (1946-1960, 1964-1968, 1971, 1984-1997), Canada (1959), Europe (1960-1963) — Zurich, Paris, Moscou, Bucarest —, Asie (1963), Bruxelles et Berlin (1988), puis Berlin, Hambourg, Bruxelles (1991), Bourges, Hambourg, San Francisco, Hollywood (1992), Montréal, Los Angeles (1997) |
Années d'activité | 1942-1968, 1971, 1984-1997 |
Collaborations | Billy May, Les Baxter |
Éditeurs |
Disques Odéon (1943, en Argentine, pour sortie au Pérou) Parlophone (pour l'Europe, l'Australie, la Nouvelle-Zélande) Capitol Records (1950-1959) |
Formation | autoformation |
Ascendants | Atahualpa |
Conjoint | Moisés Vivanco (1942-1956, 1959-1965) |
Site internet | yma-sumac.com |
Elle est une descendante reconnue du treizième et dernier empereur inca Atahualpa qui fut assassiné en 1533 par les conquistadors espagnols.
Biographie
L'enfance et l'adolescence
La petite Zoila Augusta Emperatriz Chávarri Castillo grandit à Ichocán dans le département de Cajamarca (Pérou) où ses parents sont propriétaires d'une hacienda.
Elle est la dernière de six enfants, précédée de trois sœurs et deux frères. Dans la mythologie et dans la légende inca, la position de dernière fait d'elle la descendante de la grande lignée royale inca pour la raison suivante : le dernier des enfants bénéficie de l'expérience et de la sagesse des autres enfants de la famille[1]. Elle est l’une de descendantes avérées du dernier souverain de l'Empire inca, Atahualpa[2].
Depuis son plus jeune âge, « Perita » (surnom que lui ont donné ses amis), a exprimé le désir d'être chanteuse. Ce projet est fermement repoussé par ses parents, Sixto Chávarri (architecte d'origine basque-espagnole) et Emilia Castillo Atahualpa (enseignante d'origine inca et européenne), pour qui « chanteuse » n'est pas une carrière envisageable pour une jeune fille.
Peu importe ! Zoila s'entraîne au chant dans la montagne, répète des chansons folkloriques de son pays en imitant le chant aigu des oiseaux. Cette pratique lui permettra de devenir l'une des rares chanteuses à acquérir une voix qui s'étend sur quasiment cinq octaves.
« Les sons étranges que j'ai entendus dans la montagne ne sont pas les mêmes que ceux de la jungle, l'Amazonie au Pérou. L'Amazonie regorge de sons exotiques, qui peuvent être effrayants et source d'inspiration musicale. Et c'est ce que j'ai étudié, j'ai pensé aux chants des oiseaux que j'ai essayé d'imiter en me disant : voilà mon public ! »
— Yma Sumac : la Castafiore Inca[3]
Très jeune (dès l'âge de 13 ans), elle participe déjà à la fête de l'Inti Raymi de son village natal. L'Inti Raymi est une cérémonie religieuse typique du Pérou, organisée chaque année au mois de juin au moment du solstice d'hiver, qui coïncide avec la fête chrétienne de St Jean. Ce sont des rassemblements et des processions dans les rues (qui peuvent durer une semaine), lors desquels tout le monde danse, chante, joue de la musique et boit. Ce sont en général des chanteurs locaux qui y participent et qui interprètent des morceaux ou des chants traditionnels.
Débuts péruviens
Le 24 juin 1941, Zoila est repérée par un fonctionnaire du ministère de l'Éducation alors qu'elle participe à la fête, chantant devant un public de plus de 25 000 personnes. Elle avait déjà été choisie en raison de ses capacités vocales inhabituelles pour chanter, après la cérémonie, au Pompe de Amancaes, un amphithéâtre naturel de la banlieue de Lima.
Le fonctionnaire fait part de cette découverte au ministre de l'Éducation. Le ministre décide de l'envoyer à Lima avec sa famille où elle intègre l'institut Santa Teresa, le meilleur collège catholique pour enfants de la capitale. Elle participe alors à un concert à Cajamarca, au cours duquel elle est repérée par Moisés Vivanco (es), un musicien originaire de la ville d'Ayacucho, qui lui propose d'intégrer la Compagnie péruvienne de l’Art (un groupe de quarante-six danseurs, chanteurs et musiciens), qu'il a lui-même fondée un an plus tôt.
La jeune Zoila Augusta commence sa carrière internationale en à la radio argentine avec la troupe de Vivanco sous le pseudonyme Imma Sumack, nom en quechua calqué de l'espagnol "¡qué bella!" (qu'elle est belle !).
Le 6 juin 1942, elle se marie en cérémonie civile avec Moisés Vivanco à Arequipa, Pérou. Yma a 20 ans, Moisés en a 24.
Ils effectuent une tournée en Amérique du Sud, notamment en Argentine en 1943 (où Yma réalise ses premiers enregistrements), puis au Brésil, au Chili et au Mexique en 1945, jusqu'en janvier 1946, date à laquelle ils dissolvent la Compagnie péruvienne de l’Art pour partir aux États-Unis. Lors de cette tournée en Amérique du Sud, la prestation d'Yma Sumac est particulièrement appréciée par la chanteuse et actrice américaine Grace Moore qui l'a entendue lors de l'un de ses récitals. Elle propose au trio de les aider, à leur arrivée aux États-Unis, s'ils décidaient de tenter de s'y produire.
Arrivée du trio à New York
En janvier 1946, le trio Inca Taky part pour les États-Unis, composé d'Yma Súmac au chant (soprano), de Moisés Vivanco à la guitare et de sa cousine Cholita Rivero au chant (contralto) et à la danse.
Ils s'installent à New York et commencent à chercher des lieux où présenter leur spectacle. Le 26 janvier 1947, Grace Moore disparaît de façon tragique dans un accident d'avion à Copenhague, sans avoir pu rencontrer Yma Súmac depuis son arrivée aux États-Unis.
Le consul général du Pérou aux États-Unis reconnaît dans un document daté du que :
« Yma Sumac est une descendante de l'empereur inca Atahualpa étant donné que sa mère Emilia Atahualpa descend directement du dernier empereur inca du Pérou, en accord avec les autorités de l’histoire des Incas et de l’histoire péruvienne en général. »
Le trio se produit sans grand succès pendant trois ans, allant même jusqu'à ouvrir un commerce de thon, durant la grossesse d'Yma Sumac, dont le premier fils Charlie (Papuchka) naît le 7 février 1949. C'est à partir de 1949 que l'on commence à entendre parler d'eux à Hollywood.
Les triomphes Ă New York
Lors d'un petit concert dans un night club new-yorkais, le Blue Angel, un agent de la maison de disques Capitol Record les repère.
En 1950, elle obtient un contrat avec Capitol Records et son nom est réorthographié d'Imma Sumack en Yma Súmac, jugé plus glamour. La compagnie de disque oblige également Vivanco à réorchestrer ses chansons pour un orchestre complet et non plus juste le trio de base.
Elle enregistrera six albums originaux pour Capitol Records de 1950 à 1959, qui ne cesseront d'être réédités et augmentés jusqu'à la fin des années 1980 (ils seront difficiles à trouver durant une dizaine d'années avant d'être réédités en CD à partir de 1995).
Le premier album Voices of the Xtabay est un succès qui se vend à 100 000 exemplaires en quelques semaines, sans publicité. Elle se produit alors à l'Hollywood Bowl, au New York's Hotel Pierre, au Carnegie Hall et au Royal Albert Hall. C'est un véritable triomphe.
« Depuis qu'elle a posé le pied sur le sol américain, Yma Súmac et sa voix d'or ont électrifié les foules ! Si vous aimez ses disques, vous serez surement subjugué par cette voix unique qui couvre près de cinq octaves ! peut-on entendre à la télévision américaine à ce moment-là ! »
— Yma Sumac : la Castafiore inca[3]
À partir du 14 mai 1951, Yma Sumac participe à une comédie musicale intitulée Flahooley à Broadway où l'actrice Barbara Cook fait ses débuts.
La star hollywoodienne
Elle tourne également dans plusieurs films. Le plus connu reste Le Secret des Incas, un film réalisé par Jerry Hopper, avec Charlton Heston, qui lui permet de consolider sa carrière et de s'affirmer comme une grande star hollywoodienne. Ce film tourné en partie dans les ruines du Machu Picchu sort le 30 mai 1954. Yma Sumac y interprète trois titres tirés de son premier disque : Taita Inty, Tumpa ! et Ataypura !.
En 1955, elle est naturalisée américaine. En 1957 elle joue et chante également dans le film Omar Khayyam de William Dieterle, produit par la Paramount. Elle interprète trois morceaux qui ne seront hélas pas publiés sur le disque de la bande originale du film (Take my Heart, The Loves of Omar Khayyam et une version courte de Lament). Le film sort le 23 août 1957 aux États-Unis.
Le 20 dĂ©cembre 1956, elle se sĂ©pare de MoĂses Vivanco de façon très mĂ©diatique, mais le couple se rĂ©concilie et se remarie deux ans plus tard en 1959.
En avril 1959, paraît Fuego del Ande, son dernier enregistrement pour Capitol Records.
En tournée nord-américaine
À la fin des années 1950, elle part en tournée en Amérique du Nord avec The Montreal and Toronto symphony orchestras, puis passe sur la côte ouest des États-Unis.
En tournée européenne, dite « russe »
Au début des années 1960, le couple doit faire face à des problèmes avec le fisc américain et Moises Vivanco décide de quitter les États-Unis pour une tournée mondiale qui commence par les capitales européennes. Après Zurich, elle passe par Paris et fait un triomphe sur la scène de l'Alhambra.
Maurice Chevalier déclare à cette occasion :
« C'est une des rares chanteuses que l'on peut écouter les yeux ouverts ! Peut-on entendre à la télévision française ! »
— Yma Sumac : la Castafiore inca[3]
Invitée par le secrétaire général Nikita Khrouchtchev, Yma Súmac se rend en URSS en 1961 ; partie pour deux semaines de concerts, elle y est si bien accueillie qu'elle s'y installe pour six mois.
C'est à ce moment qu'elle enregistre un disque en public à Bucarest, en Roumanie. Ce disque sera intitulé Live in Russia, du nom de la tournée dite « russe ».
« J'ai eu un énorme succès, j'avais tout ce qu'on peut désirer et je voyageais tous les jours à travers l'Union soviétique. »
— Yma Sumac : la Castafiore inca[3]
Sa tournée se poursuit à travers l’Asie, l’Europe et l’Amérique. Elle retourne aux États-Unis (à Los Angeles) en 1964 mais le monde musical l'a oubliée. Elle chantera cependant un peu à la télévision américaine.
La semi-retraite (de 1968 Ă 1984)
En 1965, elle divorce une seconde fois de Moises Vivanco, alors en voyage en Espagne, puis rentre au Pérou en 1968 où elle s'installe et vivra jusqu'au milieu des années 1980, proche de ses parents.
Elle revient brièvement à New York en 1971 et enregistre avec Les Baxter un album de rock psychédélique : Miracles. Mais, des différends opposent Yma Sumac et le producteur Bob Covais : l'album est retiré de la vente peu de temps après sa sortie — ce sera son dernier album studio ; curieusement, c'est cet album Miracles, qu'elle déteste, sauf la chanson Magenta Mountain, alors qu'il lui permet de relancer sa carrière à l'époque.
À l'occasion de cette parution, le jeune public redécouvre cette voix unique et, curieux de voir le phénomène Yma Súmac en scène, lui demande de se produire à nouveau. Elle rentre aux États-Unis en 1984 après une semi-retraite de quelque seize ans.
Elle reprend une petite activité en ajoutant de nouvelles compositions dans ses tours de chant, passe au Carnegie Hall et à l'Hollywood Bowl. Finalement, elle revient sur le devant de la scène à la fin des années 1980, mais sa « nouvelle carrière » sera plus calme qu'au début des années 1950.
Le retour de la diva (années 1990)
En 1987, elle enregistre une chanson pour un album curieux de reprises « modernes » de chansons phare des films de Walt Disney Pictures. On la voit également chanter à la télévision américaine dans l'émission de David Letterman Late Night, le 18 mars 1987 où elle interprète Ataypura.
Elle fait ensuite un passage en Europe, chante Ă Bruxelles en 1988, puis Ă Berlin.
Du 1er au 18 mars 1990, elle joue et chante dans Follies (une comédie musicale dramatique de Stephen Sondheim) au Terrace Theatre de Long Beach, en Californie. Elle y tient le rôle de Heidi, une vieille diva d'opéra.
En 1991, elle est à Berlin et s'occupe à de nouvelles prises de voix pour un album de « remix » qu'elle souhaite produire. Elle travaille sur un titre de l'album Mambo intitulé Gopher, et en tire trois titres. Le CD paraît en Allemagne en 1991. Elle se produit alors en Allemagne, à Hambourg, et en Belgique, et passe souvent à la télévision. Le 1er mai 1992, elle se produit même (pour un concert d'une heure et demie) au Printemps de Bourges, en France, dans le Grand Théâtre de la maison de la culture, plein à craquer!
Le 5 avril 1992, VĂ©ronique Mortaigne, critique "musique", Ă©crira dans le journal Le Monde Ă propos de sa venue (extraits de l'article) :
« Les plus dévots […] se demandaient encore si au premier frémissement de rideau cela n'allait pas tourner à la catastrophe. La voix d'une chanteuse capable d'escalader les octaves, de vendre plusieurs dizaines de millions d'albums à travers le monde dès le début des années 1950, avait-elle résisté à l'épreuve du temps ? Yma Sumac, insaisissable star de l'ancienne génération, allait-elle même venir à Bourges ? Elle fut au rendez-vous, à l'heure, et chanta merveilleusement bien […]. Enveloppée d'un voile vert sur vert […] encadrée d'excellents musiciens, condition qu'elle avait elle-même mise à sa venue, huit comparses solides menés par le musicien contemporain Jay Gottlieb au piano, elle chante en espagnol, en quechua, en anglais, parle abondamment, de sa carrière, de la douleur, de sa venue à Moscou, à Paris ou au Carnegie Hall, du plaisir qu'elle a à être à « Bourrr-je ». Puis entonne un mambo, une chanson napolitaine, une autre russe (le Temps du muguet), ou encore une sublime berceuse quechua. Elle intime à ses musiciens l'ordre d'accélérer la rythmique, chasse un papillon de nuit perdu dans la lumière des projecteurs. Puis, une heure trente plus tard, s'excuse, dit qu'elle est fatiguée, qu'elle n'aime guère la pluie, et s'en va. "On me demande souvent de chanter des notes très aiguës, dit-elle, mais ce n'est pourtant pas là l'essentiel." De fait, l'aigu s'est émoussé. Mais la maîtrise de la voix reste entière. Yma Sumac sait comment la pousser aux extrêmes, la ramener à un souffle, un frémissement, la poser, la faire jaillir de la gorge ou de la poitrine. Elle chamboule les règles, déclassifie les genres en passant d'une voix de chanteuse noire à celle d'une cantatrice classique, en change le sexe et la nature. Intemporelle, profondément plongée dans une musique qu'elle a, dit-elle, déjà souvent interprétée à Biarritz, à Berlin, à Rio, il y a dix, vingt, deux mille ans ?, elle demeure. »
Elle passe ensuite en Allemagne (Hambourg), puis retourne aux États-Unis et donne quelques concerts à San Francisco et à Hollywood.
« Ce qui me surprend le plus, c'est que je me suis rendu compte que pour les jeunes générations, les stars du rock, je suis source d'inspiration. "Yma Sumac vous êtes notre source d'inspiration !" C'est surprenant ! Ils aiment beaucoup ma musique… quand je demande pourquoi ? Ils répondent : "Nous avons tous vos disques et nous vous aimons beaucoup !". Et chaque fois que je me produis à Los Angeles ou ailleurs aux USA, les rockers sont au premier rang. »
— Yma Sumac : la Castafiore inca[3]
En juillet 1997, elle chante au Festival de jazz de Montréal (Canada). Puis, elle prend sa retraite à Los Angeles.
Pèlerinage au Pérou
Au début de mai 2006, Yma Súmac retourne deux semaines au Pérou pour y recevoir les félicitations du gouvernement pour son aide à la diffusion de la culture péruvienne dans le monde. Elle y est décorée le 6 mai de l'ordre du Soleil (au palais Torre-Tagle), la plus haute distinction péruvienne, réservée aux présidents et princes du sang. Le 15 mai, on lui remet les clés de la ville de Lima.
Elle rentre ensuite aux États-Unis en promettant de revenir s'installer au Pérou. Elle meurt dans une clinique médicalisée de Silver Lake le des suites d'un cancer.
Titres enregistrés à 3 octaves et plus
- Amor Indio (3 octaves)
- Ataypura (3 octaves)
- La Benita (3 octaves 3/8)
- Chuncho (4 octaves 1/8)
- Cumbe Maita (3 octaves)
- Gopher Mambo (3 octaves)
- Incacho (3 octaves ÂĽ)
- Jungla (3 octaves)
- Karibe Taki (3 octaves ÂĽ)
- Lament (3 octaves)
- Suama (3 octaves ½)
- Taita Inty (3 octaves ½)
Discographie
Les débuts argentins
Les premiers enregistrements d'Yma Sumac datent de 1943. Ils ont été effectués en Argentine pour le label Odéon sous le nom d'Imma Sumack. Elle choisira par la suite le nom d'Yma Sumac au début de sa carrière américaine, vers 1950. Ces disques ont été enregistrés et pressés en Argentine, mais paraîtront au Pérou. 23 titres sont connus à ce jour, répartis sur une douzaine de 78 tours 25 cm[4].
- Parutions originales péruviennes
- Cholo Traicionero – 78 tours n° 272 Odéon (p & m : Moises Vivanco)
- Payande – 78 tours n° 272 Odéon (p & m : inconnus & arrangements de Moises Vivanco)
- Amor Indio (indian Love) – 78 tours n° 274 Odéon (p & m : Moises Vivanco)[5]
- La Benita – 78 tours n° 274 Odéon (p & m : Moises Vivanco)[5]
- Un Amor (One Love) – 78 tours n° 276 Odéon (p & m : Moises Vivanco)[5]
- Qué Lindos Ojos – 78 tours n° 276 Odéon (p & m : Moises Vivanco)[5]
- Punchauniquipy – 78 tours n° 306 Odéon (m : Baltazar Zegarra) – titre uniquement instrumental.
- Cholitas Punenas – 78 tours n° 306 Odéon (p : Cuentas Ampuero & m : Moises Vivanco)[5]
- Melgar – 78 tours n° 316 Odéon (p & m : Benigno Ballon Farfan & arrangements de Moises Vivanco)
- Andina – 78 tours n° 316 Odéon (m : Moises Vivanco) – titre uniquement instrumental.
- Mashinringa – 78 tours n° 328 Odéon (p & m : inconnus & arrangements de Moises Vivanco) – titre figurant en face A du 78 tours, la voix est celle de Rosita Vivanco (sœur de Moises Vivanco).
- La sirena – 78 tours n° 328 Odéon (p & m : inconnus & arrangements de Moises Vivanco)
- A ti Solita te Quiero (I Love Only You) – 78 tours n° 330 Odéon (p & m : Moises Vivanco)[5]
- El Picaflor – 78 tours n° 330 Odéon (p : Rosario Huirse Munoz & m : Carlos (?) & arrangements de Moises Vivanco)[5]
- Un Picaflor la Desangro – 78 tours n° 362 Odéon - (poème récité par Rosita Vivanco avec accompagnement)
- Virgenes del Sol – 78 tours n° 362 Odéon (p : Jorge Bravo De Rueda & m : Moises Vivanco)[5]
- Carnaval Indio – 78 tours n° 415 Odéon (p & m : inconnus & arrangements de Moises Vivanco)
- My Vida Y La Tuya – 78 tours n° 415 Odéon (p & m : Eduardo Marquez Talledo) – voix : Los Chalanes.
- Waraka Tusuy – 78 tours n° inconnu Odéon (p & m : inconnus & arrangements de Moises Vivanco)
- Wilafitay – 78 tours n° inconnu Odéon (p & m : Moises Vivanco)
- Amor – 78 tours n° inconnu Odéon (p & m : inconnus & arrangements de Moises Vivanco)
- Te Quiero – 78 tours n° inconnu Odéon (p & m : inconnus & arrangements de Moises Vivanco)
- Pariwana – 78 tours n° inconnu Odéon (p & m : inconnus & arrangements de Moises Vivanco)
Les parutions européennes, australiennes et néo-zélandaises ont généralement eu lieu sous le label Parlophone.
Voice of the Xtabay
Le premier disque de Yma Sumac avec la nouvelle orthographe sort en septembre 1950 et s'intitule Voices of the Xtabay. C'est ce disque qui la rend célèbre aux États-Unis malgré l'absence de publicité.
Les huit titres sont enregistrés en février 1950 à Hollywood (aux Melrose Recordings Studios) et paraissent en 78 tours 25 cm sous forme de coffret comprenant 4 disques chez Capitol Records (référence CD 244).
Une version du coffret avec quatre 45 tours paraît en même temps. La version 33 tours 25 cm paraît en 1952 (référence Capitol Records n° H 244).
À partir de 1955, les albums Voices of the Xtabay et Inca Taqui paraissent ensemble sur un 33 tours 30 cm (Capitol Records n° W 684).
Enregistrements d'origine monophonique.
Paroles et musiques de Moises Vivanco, Leslie Baxter[6] and John Rose. Arrangé par Moises Vivanco, Leslie Baxter et d'autres. Orchestre conduit par Leslie Baxter.
- Taita Inty (Virgin of the Sun God) - hymne traditionnel Inca au soleil, musique originale datant de 1 000 ans av. J.-C. - prise n°4 - master n° 5530
- Ataypura (High Andes) - prise n°2 - master n° 5532
- Accla Taqui (Chant of the Chosen Maidens) - prise n°8 - master n° 5528
- Tumpa (Earthquake) - prise n°4 - master n° 5533
- Choladas (Dance of the Moon Festival) - master n° 5529
- Wayra (Dance of the Winds) - master n° 5527
- Monos (Monkeys) - master n° 5525
- Xtabay (Lure of the Unknown Love) - Girl version - master n° 5531
Une version dite « Boy and girl » de Xtabay est réalisée en février 1950 (c'est un mixage à partir des bandes studio (master n° 5531) avec l'ajout d'une voix masculine), mais ne paraîtra qu'en 1995 dans une compilation anglaise intitulée : Voice of the Xtabay and Others Exotic Delights chez Rev – Ola sous la référence CREVO34CD.
Yma Sumac prépare l'album Voice of the Xtabay dès 1949. Deux titres enregistrés pendant une session studio effectuée à Manhattan (aux Nola Studios) en 1949 ont surgi sur deux compilations respectivement en 1995 et en 1997.
Flahooley
Flahooley est une comédie musicale de E.Y. Harburg et Fred Saidy à laquelle participe Yma Sumac à partir du 14 mai 1951 à Broadway, et pour quarante représentations. La musique est de Sammy Fain et les paroles des chansons de E. Y Harburg. La direction musicale est assurée par Maurice Levine. L'orchestration est de Ted Royal. Avec Barbara Cook, Jerôme Courtland, Irwin Corey, Fay Dewitt, Marilyn Ross, Lulu Bates et Yma Sumac !
Elle enregistre trois titres le 27 mai 1951 au Broadhurst Theatre de New York, pour un coffret de six 78 tours Capitol Records (référence DF - 284) portant le titre de la comédie musicale (parution en 1951) et comprenant 20 titres.
Ce disque sort en 1955 sous la référence Capitol Records n° S – 284 en 33 tours 30 cm.
Enregistrements d'origine monophonique.
- Najala's Lament – (p & m : Moises Vivanco & Sammy Fain)
- Najala's Song of Joy – (p & m : Moises Vivanco)
- Birds – (p & m : Moises Vivanco)
Legend of the Sun Virgin
Le second disque d'Yma Sumac sort en janvier 1952 et s'intitule Legend of the Sun Virgin.
Les 12 titres sont enregistrés en septembre 1951 à Hollywood. Ils sortent sous forme d'un coffret de quatre 78 tours (sous la référence Capitol Records DDN – 299). Les musiques sont de Moises Vivanco. Une version du coffret avec quatre 45 tours paraît en même temps. La version 33 tours 25 cm paraît en 1952 (réf : Capitol Records n° L 299), et la version 33 tours 30 cm en 1956 (réf : Capitol Records n° T 299).
Enregistrements d'origine monophonique.
- Karibe Taki - (p : Hernan Brana)
- Witallia (Fire in the Andes) – (p : Moises Vivanco)
- Lament – (p : Moises Vivanco)
- Zana – (p : Moises Vivanco)
- No es Vida – (p : Moises Vivanco)
- Kuyaway (Inca Love Song) - (p & m : inconnus & arrangements de Moises Vivanco)
- Suray Surita – (p : Moises Vivanco)
- Mamallay – (p : Moises Vivanco)
Les quatre titres suivants sont enregistrés en même temps, mais ne paraissent qu'en février 1956 lors de la réédition de l'album au format 33 tours 30 cm (le premier d'Yma Sumac, sous la référence Capitol Records T – 299).
- Kon Tiki - (p & m : inconnus & arrangements de Moises Vivanco)
- Panarima – (p : Moises Vivanco)
- Ccori Canastitay - (p & m : inconnus & arrangements de Moises Vivanco)
- Montana – (p : Moises Vivanco)
Quatre titres inédits datant très certainement des prises studio de Legend of the Sun Virgin ont surgi sur trois compilations différentes en 1995 et en 2006.
Le Single « Wimoweh »
Le 21 avril 1952, Yma Suma enregistre deux titres à New York. Il paraîtront sur un 78 tours (sous référence Capitol Records n° 2079) dans le courant de l'année 1952 (ainsi que sur un 45 tours Capitol Records n°F 2079), et ne seront jamais réédités en 33 tours.
Enregistrements d'origine monophonique.
Orchestre conduit par Moises Vivanco.
- Babalu - (Margarita Lecuano & arrangements de Moises Vivanco) – Voix d'Yma Sumac & orchestre.
- Wimoweh – (traditionnel - traduction et arrangements de Paul Campbell) – Voix d'Yma Sumac, groupe vocal & orchestre.
Inca Taqui
Le troisième disque sort le 10 août 1953 et s'intitule Inca Taqui, du nom du trio qu'elle a formé avec son mari et la cousine de celui-ci à son arrivée aux États-Unis. Enregistré à Hollywood le 7 mars 1953 le disque sort en 33 tours 25 cm sous la référence Capitol Records n° H – 423.
Enregistrements d'origine monophonique.
À partir de 1955, le disque disparaît du commerce en tant qu'album seul, son contenu est ajouté à la réédition 33 tours 30 cm de Voices of the Xtabay dont il constitue la face B.
- K'arawi (Planting Song) – (p & m : Moises Vivanco) - master n° 10645
- Cumbe Maita (Call of the Andes) – (p : Hernan Brana & m : Moises Vivanco) - master n° 10594
- Wak'ai (Cry) – (p & m : Moises Vivanco) - prise n°14 - master n° 10742
- Incacho (Royal Anthem) – (p & m : Moises Vivanco) - prise n°15 - master n° 10743
- Chuncho (The Forest Creatures) – (p & m : Moises Vivanco) - master n° 10741
- Llulla Mak'ta (Andean Don Juan) – (p & m : Moises Vivanco) - master n° 10750
- Malaya! (My Destiny) – (p & m : Moises Vivanco) - prise n°21 - master n° 10740
- Ripui (Farewell) – (p & m : Moises Vivanco) - prise n°5 - master n° 10595
Mambo !
Le quatrième album sort en février 1955 et s'intitule Mambo !
Yma Sumac enregistre plus de onze titres entre août et septembre 1954 (aux studios d'Hollywood en Californie). Huit titres paraîtront sur le 33 tours 25 cm Capitol Records n° H – 564. Ce 33 tours constitue la première édition de Mambo !
Enregistrements d'origine monophonique.
Orchestre : The Rico Mambo Orchestre, conduit par Billy May.
- Bo Mambo – (p & m : Billy May & Moises Vivanco)
- Taki Rari – (p & m : Moises Vivanco)
- Gopher – (p & m : Billy May & C. Gozzo)
- Chicken Talk – (p & m : Moises Vivanco)
- Malambo n°1 – (p & m : Moises Vivanco)
- Five Bottles Mambo – (p & m : Billy May & Moises Vivanco)
- Indian Carnival – (p & m : Moises Vivanco)
- Jungla – (p & m : Billy May & Moises Vivanco)
Trois autres titres seront ajoutés à la réédition de 1956. Ce disque 33 tours 30 cm paraît sous la référence Capitol Records n° T – 564.
- Carnalito Boliviano – (p & m : Moises Vivanco)
- Cha Cha Gitano – (p & m : Billy May & Moises Vivanco)
- Goomba Boomba - (p & m : Billy May)
Un titre et sa version orchestrale ainsi que quatre prises différentes enregistrées pendant les sessions studio (d'août et septembre 1954) de Mambo ! ont ressurgi au fil des rééditions en CD.
- Malambo n° 1 (versions instrumentale – prise n° 4) – (p & m : Moises Vivanco)[8]
- Malambo n° 1 (version alternative) – (p & m : Moises Vivanco)[7]
- Chicken Talk (versions instrumentale – prise n° 3) – (p & m : Moises Vivanco)[8]
- Chicken Talk (version alternative) – (p & m : Moises Vivanco)[8]
- Huayno (versions instrumentale – prise n° 4) – (p & m : Moises Vivanco)[8]
- Huayno (prise n° 7) – (p & m : Moises Vivanco)[9]
Huayno est un titre très proche de Indian Carnaval, il est même fort probable qu'il en soit une ébauche, raison pour laquelle il a été écarté de la sélection finale.
Legend of the Jivaro
Le sixième album sort en janvier 1957 et s'intitule Legend of the Jivaro.
Il est enregistré en juin 1956 en grande partie dans les studios d'Hollywood. C'est le premier disque d'Yma Sumac à paraître directement au format 33 tours 30 cm (dès le premier pressage). Il paraît sous la référence T – 770 chez Capitol Records.
Enregistrement d'origine monophonique.
Paroles et musiques de Moises Vivanco sauf 8 : Bill Hitchcock. « with Native Accompaniment »
- 1 - Jivaro - n° de master : 15485
- 2 - Sejollo (Whip Dance) – prise n° 5 - n° de master : 15605
- 3 - Yawar (Blood Festival) - n° de master : 15650
- 4 - Shou Condor (Giant Condor) - n° de master : 15664
- 5 - Sauma (Magic) - n° de master : 15486
- 6 - Nina (Fire Arrow Dance) – prise n° 5 - n° de master : 15604
- 7 - Sansa (Victory Song) - n° de master : 15487
- 8 - Hampi (Medicine) - n° de master : 15488
- 9 - Sumac soratena (Beautiful Jungle Girl) – prise n° 3 - n° de master : 15606
- 10 - Aullay (Lullaby) - n° de master : 15663
- 11 - Batanga-Haili (Festival) – prise n° 5 - n° de master : 15607
- 12 - Wanka (The Seven Winds) - n° de master : 15665
Titres 2, 6, 9 et 11 enregistrés le 13 juin 1956. Titres 3, 4, 10 et 12 enregistrés le 27 juin 1956.
Fuego del Ande
Le septième album sort en avril 1959 et s'intitule Fuego del Ande.
Fuego del Ande est enregistré au début de 1959 dans les studios de Hollywood. C'est le premier enregistrement d'Yma Sumac réalisé également au format stéréophonique. Les enregistrements ont lieu en deux sessions différentes.
Il paraît sous la référence T – 1169 chez Capitol Records (version monophonique),et sous la référence ST – 1169 chez Capitol Records (version stéréophonique).
- La Molina (The Mill Song) - (Francisco Ballesteros)
- Flor de Canela (Cinnamon Flower) – (Chabuca Granda)
- Galito Caliente (The Hot Rooster) – (Heraclio Cuentas)
- La Pampa y la Puna (The Plains and the Mountains) – (Ricardo Walter Stubbs & Carlos Walderrama)
- Dale que Dale (The Worker's Song) – (Moises Vivanco)
- LLora Corazon (Crying Heart) – (traditionnel – arrangements de Luis Galves Roncero)
- Huachina (Enchanted Lake) – (Angel del Valle)
- La Perla de Chira – (Guillermo Riofrio Morales)
- Mi palomita (My Pigeon) – (traditionnel – arrangements de Carlos & Moises Vivanco)
- Virgenes del Sol (Sun Virgins) - (traditionnel – arrangements de Jorge Bravo de Rueda & Moises Vivanco)
- Gallito Ciego (One-eyed Rooster) – (Edmundo Zaldivar)
- Clamor (I won't forget you) – (Elisiaro Rueda Pinto)
Années 1960 : les tournées européennes
Live In Moscow
En 1961 sort l'album Live In Moscow. Il a été enregistré en 1961 par le label Electrecord sous la référence EDE 073. Il paraît au format 33 tours 30 cm.
Enregistrement d'origine monophonique.
En 1961, Yma Sumac quitte les États-Unis pour une tournée de six mois en Union Soviétique. Elle est accompagnée par son mari Moises Vivanco à la guitare et par Cholita Rivero qui chante et danse à ses côtés. Tous trois forment « l'Inca Taki Trio ».
La tournée se poursuit en Roumanie, et un soir de 1961 à Bucarest, le concert est enregistré.
Il paraît sur un 33 tours 30 cm en Roumanie en 1961, et est intitulé Live in Russia. Il disparaît rapidement de la circulation. Une copie pirate de mauvaise qualité, enregistrée à partir du 33 tours paraît en cassette dans les années quatre-vingt, puis en CD en 1992 aux États-Unis. L'enregistrement ne sera réédité qu'en 2006, à partir des masters originaux, et augmenté d'un titre.
Cet enregistrement est le seul témoignage des concerts qu'Yma Sumac donnait en Europe au début des années 1960, et le seul enregistrement public existant.
Ce concert a également été filmé et diffusé sur la télévision Roumaine, mais n'a été enregistré sur aucun support.
En 2006, le morceau qui ouvrait le concert (lequel avait été enregistré, mais n'était paru que sur un single) a été retrouvé et ajouté à la réédition en compact disque. Cette réédition présente les morceaux d'une façon différente, plus proche de l'ordre dans lequel Yma Sumac les chantait lors du récital. L'orchestre est conduit par Moises Vivanco et Sile Dinicu.
Le single du Live in Russia
Publié par le label Electrecord sous la référence EDC 257, format 45 tours, mais vitesse de lecture 33 tours. Il comporte deux titres extraits de l'enregistrement public à Bucarest.
Enregistrement d'origine monophonique.
- Chuncho (p & m : Moises Vivanco)
- Fuego Sobre los Andes (m : Moises Vivanco) – introduction de Moises Vivanco avec l'orchestre.
Ordre des morceaux sur la première parution du Live in Russia
- Taita Inty
- Wambra
- Ataypura
- Montana Mama
- Supay taki
- Amor Indio
- Ccori Canastitay
- Serenata India
- Goomba Boomba
- Cueca Chilena
- Llama caravana
- Marinera
- Chuncho
Ordre des morceaux sur la réédition de 2006 intitulée : Yma Sumac - Récital
- 1 - Fuego Sobre los Andes
- 2 - Ataypura
- 3 - Montana Mama
- 4 - Amor Indio
- 5 - Serenata India
- 6 - Supay Taki
- 7 - Goomba Boomba
- 8 - Llama Caravana
- 9 - Cueca Chilena
- 10 - Ccori Canastitay
- 11 - Wambra
- 12 - Taita Inti
- 13 - Marinera
- 14 – Chuncho
Seventies : le retour en studio
Miracles
Le huitième et dernier album s'intitule Miracles. Il paraît en janvier 1972. Il s'agit d'un album de rock psychédélique en collaboration avec Les Baxter, enregistré à Hollywood aux Western Recording Studios, en septembre 1971. Il paraît sous le label LONDON RECORDS pour Decca sous la référence XPS – 608.
C'est le premier album Américain d'Yma Sumac depuis 1959. Produit par Bob Covais pour KBC International.
Direction des musiciens Les Baxter.
Guitare : Chuck Cowan, orgue : Richard Person, basse : Roger Cowan, percussions : Skippy Switzer, piano : Les Baxter.
À la suite d'un désaccord entre Yma Sumac et Bob Covais l'album est retiré de la vente.
- Remember – (p & m : Les Baxter & Yma Sumac)
- Medicine Man – (p & m : Les Baxter & Yma Sumac)
- Let me Hear You – (p & m : Les Baxter & Yma Sumac)
- Trees of Life – (p & m : Les Baxter)
- Flame Tree – (p & m : Les Baxter & Yma Sumac)
- Zebra – (p & m : Les Baxter & Yma Sumac)
- Azure Sands – (p & m : Les Baxter & Yma Sumac)
- Look Around – (p & m : Les Baxter & Yma Sumac)
- Magenta Mountain – (p & m : Les Baxter & Yma Sumac)
- El Condor Pasa – (p & m : D. A Robles & J. Milchberg)
L'album devait contenir 12 titres au départ. Les deux titres enregistrés en 1971 ne paraîtront qu'en juillet 1998, lors de la réédition de l'album en CD, réalisée par Bob Covais & Don Pierson.
Yma Rocks !
Réédition de l'album Miracles parue en juillet 1998, avec deux titres supplémentaires. L'ensemble de l'album est remixé à partir des masters originaux. Label JOM (initiales de James O'Maoilearca) – référence n° JOM – 1027 – 2 ShamLys Production
- Savage Rock – (p & m : Les Baxter) - titre inédit
- Magenta Mountain – (p & m : Les Baxter & Yma Sumac)
- Remember – (p & m : Les Baxter & Yma Sumac)
- Medicine Man – (p & m : Les Baxter & Yma Sumac)
- Let me Hear You – (p & m : Les Baxter & Yma Sumac)
- Trees of Life – (p & m : Les Baxter)
- Flame Tree – (p & m : Les Baxter & Yma Sumac)
- Zebra – (p & m : Les Baxter & Yma Sumac)
- Azure Sands – (p & m : Les Baxter & Yma Sumac)
- Look Around – (p & m : Les Baxter & Yma Sumac)
- Parade – (p & m : Les Baxter) - titre inédit
- El Condor Pasa – (p & m : D. A Robles & J. Milchberg)
Stay Awake
L'album Stay Awake sort en 1988.
Ce n'est pas un album d'Yma Sumac, mais une compilation d'enregistrements modernes de titres classiques des films Disney.
À cette occasion Yma Sumac enregistre un titre. Ce sera son dernier enregistrement commercial. Il sort sous la forme d'un 33 tours 30 cm chez A & M Records, référence SP 3918. Il sort également en CD chez BMG Direct Marketing, sous la référence n° CD 3918 DX 003644.
Enregistrement d'origine stéréophonique.
Paroles de Winston Hibler et Ted Sears. Musique de Georges Bruns d'après Pjotr Tchaikowsky.
Orchestre conduit par Lennie Niehaus.
Enregistré aux studios Evergreen à Burbank en Californie.
- I Wonder – (extrait de : La belle au bois dormant).
Mambo ConFusion
Produit en partie par Yma Sumac, ce disque est paru en 1991 en Allemagne. Édité par Deutsche Schallplatten et Funkturm Verlage à Berlin en CD sous la référence DSB 3025 – 5, et en 33 tours sous la référence n° DSB 30250.
Il s'agit d'un disque de 3 titres réalisé à partir d'un titre de l'album Mambo ! Le morceau intitulé Gopher a été arrangé par Yma Sumac et Chris Zippel à partir de l'enregistrement original et de nouvelles prises de voix d'Yma Sumac réalisées en 1991 au Hansa Studio à Berlin, et remixé par Manuel Karpinsky au Tritonus Studio à Berlin.
Enregistrement d'origine stéréophonique.
- Mambo ConFusion (version radio) – 4:03 (d'après le titre Gopher - (p & m : Billy May & C. Gozzo))
- Mambo ConFusion (Maxi version) – 6:03 (d'après le titre Gopher - (p & m : Billy May & C. Gozzo))
- Mambo Hip – 6:51 (d'après le titre Gopher - (p & m : Billy May & C. Gozzo))
Les réorchestrations
Un certain nombre de titres parmi les premiers enregistrements d'Yma Sumac ont été réorchestrés et réarrangés pour les albums suivants.
Ainsi :
- Virgines del sol (1943) a été réutilisé pour l'album Fuego del Ande pour réaliser le titre : Virgines del sol (1959)
- Cholo Tracionero (1943) a été réutilisé pour l'album Inca Taqui pour réaliser le titre : Llulla Makta (1953)
- Amor Indio (1943) a été réutilisé pour l'album Legend of the Sun Virgin pour réaliser le titre : Kuyaway (1951)
- A Ti Solita Te Quiero (1943) a été réutilisé pour l'album Voices of the Xtabay pour réaliser le titre : Monos (1950)
- Carnaval Indio (1943) a été réutilisé pour l'album Mambo ! pour réaliser le titre : Indian Carnaval (1954)
- Cholo Tracionero (1943) a été réutilisé pour l'album Inca Taqui pour réaliser le titre : Llulla Makta (1953)
- Hymn to the Sun Virgin (1949) a été réutilisé pour l'album Voices of the Xtabay pour réaliser le titre : Taita Inty (1950)
- Negrito Filomeno (1949) a été réutilisé pour l'album Legend of the Sun Virgin pour réaliser le titre : Zana (1952)
- Birds (1951) a été réutilisé pour l'album Inca Taqui pour réaliser le titre : Chuncho (1953)
- Gopher (1954) a été réutilisé pour l'album Mambo ConFusion pour réaliser le titre : Mambo ConFusion (1991)
- Gopher (1954) a été réutilisé pour l'album Mambo ConFusion pour réaliser le titre : Mambo Hip (1991)
Bandes originales de films
Un certain nombre de titres d'Yma Sumac ont été exploités pour des bandes originales de films. Ainsi :
- Les morceaux Taita Inty (Virgin of the Sun God), Ataypura (High Andes) et Tumpa (Earthquake) seront repris dans le film Le Secret des Incas avec Charlton Heston en 1954.
- Le morceau Ataypura se trouve sur la bande originale du film The Big Lebowski (1998).
- Le morceau Xtabay se trouve sur la bande originale du film Men with Guns (1997) et celle du film Die Ă–sterreichische Methode (2006).
- Le morceau Bo mambo se trouve sur la bande originale du téléfilm Dead Husbands (1998) (titre français Aprile)
- Le morceau Gopher se trouve sur la bande originale du téléfilm Dead Husbands, du film The In-Laws (2003), du film Confessions of a Dangerous Mind (2002), du film Ordinary Decent Criminals (2000) et du film Happy Texas (1999).
- Le morceau Malambo n° 1 se trouve sur la bande originale du film King of California (2007).
- Le morceau Incacho se trouve sur la bande originale du film de James Bond "Mourir peut attendre" (2021)
Où trouver les disques d'Yma Sumac désormais ?
La presque-totalité des enregistrements d'Yma Sumac est disponible en CD.
- Voice of the Xtabay & Inca Taqui, chez EMI - The Right Stuff - T2-91217 - 1996 (USA)
- Flahooley, chez DRG Records (label EMI) - 021471905922 - 2004 (USA) , où seuls les titres interprétés par Yma Sumac dans la compilation Queen of Exotica.
- Legend of the Sun Virgin, chez EMI - The Right Stuff - T2-91250 - 1996 (USA)
- Le single Wimoweh, voir la compilation The Ultimate Yma Sumac ou Queen of Exotica
- Mambo, chez EMI - The Right Stuff - T2-80863 - 1996 (USA)
- Legend of the Jivaro, chez EMI - RARITIES - 8363552 - 1999 (France)
- Fuego del Ande, chez EMI - The Right Stuff - T2-32681 - 1996 (USA)
- Yma Sumac - Récital (il s'agit de la meilleure réédition du Live in Russia), ESP-DISK' - ESP 4029 - 2006 (USA)
- Yma Rocks !, Shamlys Production - JOM-1027-2 - 1998 (USA)
- Stay Awake, chez A&M Records - 0945338-21-X - 1988 (USA)
- Mambo ConFusion, GALA DSB 3025-5 - 1991 (Allemagne)
- YMA SUMAC La Princesa India edicion remasterizada (Recorded in Soviet Union 1961), PLAY MUSIC & VIDEO (PERU) www.playmusicv.com, mailbox@playmusicv.com tel: +5112615173 tel: +51998228835
Les compilations qu'il faut se procurer (pour trouver les titres rares évoqués ici).
- The Ultimate Yma Sumac, compilation Capitol Records n ° 72435-21434-2-9 - 2000
(comprend les titres rares suivants : Negrito Filomino, Huayno, Inca Waltz et les deux titres du single Wimoweh).
- Voice of the Xtabay and Others Exotic Delights, réalisée par Rev – Ola sous la référence CREVO34CD - 1995 (Angleterre) Comprend les titres inédits suivants : Malambo n° 1, Karibe Taci, Xtabay (boy and girl version). Attention, l'édition CD de 2001 et l'édition vinyl de 2003 ne comportent pas la même sélection de titres et malheureusement (en ce qui concerne les inédits) la version rare de Malambo n°1 a disparu de ces éditions.
- Mambo and more, réalisée par Rev – Ola sous la référence CR REV 175 - 2006 (Angleterre) omprend les titres inédits suivants : Malambo n° 1 (instrumental), Chicken Talk (instrumental), Chicken Talk, No Es Vida (instrumental), Hymn to the Sun Virgin, Montana (instrumental). Attention, les titres 20 et 21 de cette compilation sont inversés !!
Préférez cette édition aux versions antérieures de cette compilation, car elle est bien plus complète.
OĂą trouver les premiers enregistrements d'Yma Sumac ?
Il n'existe pas de CD comprenant les premiers enregistrements d'Yma Sumac pour le moment (il y a un projet selon le site Sunvirgin). Il faut donc chercher dans certaines compilations qui en ont publié par-ci par-là . Les trois suivantes comportent le plus grand nombre de titres et permettent de retrouver 16 des 19 chansons enregistrées en 1943 pour le label Odéon.
- Yma Sumac Calls of the Andes, chez Delta Music label Bygone Days - BYD 77004 - 2008
Comprend les titres :
- La sirena
- Cholo Traicionero
- Amor Indio
- Un Amor
- Indian Carnaval
- Waraka Tusuy
- Yma Sumac - Queen of Exotica, label Blue Orchid - 2005
(comprend également les titres rares suivants : les deux titres du single Wimoweh, et les trois titres de la comédie musicale Flahooley).
Comprend les titres :
- A Ti Solita Te Quiero
- El Picaflor
- Amor Indio
- La Benita
- Cholitas Puenas
- Cholo Tracionero
- Que Lindos Ojos
- Un Amor
- Virgines Del Sol
- Waraka Tusuy
- Yma Sumac - La Voz, EMI - label Stategic Marketing - 1997
Cette compilation publiée uniquement en Colombie, parue en 1997 comporte 14 des 19 titres enregistrées en 1943, on trouve ici 4 titres jamais réédités sur aucun support depuis la parution de 1943 au Pérou (ou le début des années 1950 en Europe pour deux d'entre eux).
- Amor Indio
- Que Lindos Ojos
- Cholitas Puenas
- Carnaval Indio
- Cholo Tracionero
- Pariwana - dernière parution : Parlophon Italie en 1950 (référence B 71186).
- Melgar - jamais réédité depuis la parution Péruvienne de 1943.
- Te Quiero - dernière parution : Parlophon Italie en 1950 (référence B 71194).
- La Sirena
- Amor - jamais réédité depuis la parution Péruvienne de 1943.
- El Picaflor
- Un Amor
- A Ti Solita Te Quiero
- Virgines Del Sol
On peut encore trouver ces trois compilations sur le net, sur Amazon.com pour les éditions étrangères, notamment Yma Sumac - La Voz.
Et si vous êtes curieux, vous pouvez écouter le titre Payande (1943), sur le site LRA (La Restauration Audio). Sur le site Sunvirvin.com on peut écouter des extraits de Un Picaflor la Desangro (1943) et de The Russian (enregistré en public au New-York Townhall en 1975 en russe).
Mai 2013 : parution d'un coffret 3 CD chez MARIANNE-MELODIE, intitulé "Yma Sumac, la Diva aux Quatre Octaves", Anthologie 1950-1959, réalisation artistique de Matthieu Moulin.
Cinéma
Yma Sumac apparaît dans deux films entre 1954 et 1957.
- Le Secret des Incas, sous la direction de Jerry Hopper, sortie en 1954.
- Les Amours d'Omar Khayyam (Omar Khayyam), sous la direction de William Dieterle, sortie en 1957.
Influences
- Pour une part, les influences musicales « latines » de Bernard Lavilliers lui viennent de l'écoute, étant enfant, d'un disque d'Yma Sumac que possédaient ses parents dans les années 1950[10] - [11].
- Le nom d'Yma Sumac est cité, avec celui de Xavier Cugat, dans les paroles du tube de 1987 Joe le taxi écrit par Étienne Roda-Gil, composé par Franck Langolff et interprété par Vanessa Paradis[12].
Notes et références
Sources
- "The Art Behind the Legend", Nicolas E. Limansky, YBK Publishers, 2007
- "Yma Sumac Becomes Citizen", New York Times, 23 juillet 1955 p. 10
- "Yma Sumac's Divorce Final", New York Times, 21 mai 1958, p. 39.
- "Yma Sumac… the Voice of the Incas", Fate (magazine), Vol. 4, No. 8, Novembre-Décembre 1951
- "Four Octave Inca, Pathfinder", 11 novembre 1950, Article contemporain du disque "Voice of the Xtabay"
- Cusihuamán, Antonio. Diccionario Quechua Cuzco-Collao, 2001, Centro de Estudios Regionales Andinos "Bartolomé de Las Casas". (ISBN 9972-691-36-5)
- Sunvirgin.com : Le site officiel
Références
- The Art Behind the Legend, Nicolas E. Limansky, YBK Publishers, 2007 Chapitre 1
- Site histoiresroyales.fr, article de Nicolas Fontaine : Yma Sumac : la chanteuse descendante du dernier empereur inca Atahualpa.
- Yma Sumac / La Castafiore inca, documentaire français de J.B. Erreca (1993), d'où sont extraites les interventions d'Yma Sumac datant d'interviews du début des années 1990.
- Enregistrements d'origine monophonique.
- Ces titres (huit en tout) ont été réédités en 1952, par le label américain Coral records sous le titre : Coral records Presenting Yma Sumac in a collection of early recordings - au format 25 cm en 33 tours 1/3 – n° Coral CRL 56058.
- France Musique, Maxxi classique, sept 2021 : "Yma Sumac, la diva aux quatre octaves"
- Voir la compilation Voice of the Xtabay and Others Exotic Delights (version de 1995) réalisée par Rev – Ola sous la référence CREVO34CD.
- Voir la compilation Mambo and more version de 2006, réalisée par Rev – Ola sous la référence CR REV 175.
- Voir la compilation : The Ultimate Yma Sumac collection réalisée par Capitol Records sous la référence n ° 72435-21434-2-9.
- Google Livre "Je me souviens de Je me souviens", « notes pour Je me souviens de Georges Perec à l'usage des générations oublieuses » par Roland Brasseur, page 10, éditions Le Castor astral, 1998.
- Site rts.ch, émission mp3, « Bernard Lavilliers, les références musicales du jour ».
- Site bide-et-musique.com, fiche de la chanson Joe le taxi.
Liens externes
- Sites officiels : www.yma-sumac.com et www.sunvirgin.com
- Ressources relatives Ă la musique :
- Discogs
- Last.fm
- (en) AllMusic
- (en) Billboard
- (en) Carnegie Hall
- (en) Discography of American Historical Recordings
- (en) Grove Music Online
- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb
- (en) Rate Your Music
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Allociné
- (en) AllMovie
- (de + en) Filmportal
- (en) IMDb
- (en) Rotten Tomatoes
- Ressources relatives au spectacle :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Pour découvrir
- Yma Sumac chante Taita Inty
- Yma Sumac chante Chuncho
- Yma Sumac chante Gopher