Wittenheim
Wittenheim (prononcĂ© [vitÉnaÉȘm] ; en alsacien : Wettena ["vetÓna][3]) est une commune de la banlieue de Mulhouse[4] faisant partie de la CollectivitĂ© europĂ©enne d'Alsace, en rĂ©gion Grand Est. C'est une ancienne commune miniĂšre du bassin potassique d'Alsace, aujourd'hui reconvertie dans les activitĂ©s tertiaires et la quatriĂšme plus peuplĂ©e du Haut-Rhin.
Wittenheim | |
Le chevalement Théodore[2], haut de 64 mÚtres, vestige du passé minier de Wittenheim. | |
Blason |
Logo |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Haut-Rhin |
Arrondissement | Mulhouse |
Intercommunalité | Mulhouse Alsace Agglomération |
Maire Mandat |
Antoine Homé 2020-2026 |
Code postal | 68270 |
Code commune | 68376 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Wittenheimois, Wittenheimoise |
Population municipale |
15 065 hab. (2020 ) |
Densité | 792 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 47° 48âČ 29âł nord, 7° 20âČ 15âł est |
Altitude | Min. 223 m Max. 254 m |
Superficie | 19,01 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Mulhouse (banlieue) |
Aire d'attraction | Mulhouse (commune du pĂŽle principal) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Wittenheim (bureau centralisateur) |
LĂ©gislatives | SixiĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.wittenheim.fr |
Dans l'ouest de la commune se trouve le « PĂŽle 430 », dans la continuitĂ© du « Kaligone » de Kingersheim qui forment ensemble la plus vaste zone de commerce du Haut-Rhin[5]. La superficie de la commune est presque identique Ă celle de Mulhouse intra-muros mais plus du tiers est occupĂ© par la forĂȘt du Nonnenbruch et elle est donc nettement moins peuplĂ©e. La commune est membre de Mulhouse Alsace AgglomĂ©ration et fait partie des 20 communes de l'agglomĂ©ration mulhousienne[6] ayant l'obligation de mettre en place une ZFE-m avant le 31 dĂ©cembre 2024[7].
Les différents quartiers de Wittenheim forment un continuum urbain articulé autour d'un champ central de 90 hectares, appelé le Mittelfeld (littéralement champ du milieu) qui est un cas rare d'agriculture urbaine en France. Sa vocation a été confirmée le [8]. La zone est réservée aux transports doux et interdite à la circulation automobile.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Wittenheim, située à 8 km de Mulhouse intra-muros, est incluse dans l'unité urbaine de Mulhouse.
- Voir la situation géographique de Mulhouse
- Voir la partie consacrée à l'agglomération sur l'article Mulhouse
- Voir l'article Pays de la région mulhousienne
Carte de la commune
Morphologie urbaine
Le tiers ouest de la commune est occupĂ© par la forĂȘt de Nonnenbruch, dont la partie wittenheimoise a Ă©tĂ© classĂ©e comme forĂȘt de protection. Une particularitĂ© de Wittenheim est qu'au centre de la commune se trouve le Mittelfeld (littĂ©ralement le champ du milieu), un champ situĂ© au milieu des zones urbanisĂ©es qui s'articulent autour. Ă l'ouest du Mittelfeld on trouve la zone commerciale du PĂŽle 430, Ă l'est c'est Wittenheim-Centre, au sud ce sont les citĂ©s Kullmann et Fernand-Anna, au nord les citĂ©s Sainte-Barbe, Jeune-Bois et un peu plus loin au nord-ouest, le quartier de Schoenensteinbach.
Cité Jeune-Bois
La cité miniÚre Jeune-Bois est située au nord du PÎle 430. Elle a été construite pour loger les employés de la mine Théodore-Eugene (1912-1986)[9], située au nord de la commune de Wittenheim. Comme dans la plupart des cités du bassin potassique, les dénominations des rues sont thématiques. Les rues de la cité Jeune-Bois sont des noms de régions françaises (Auvergne, Franche-Comté, Lorraine, etc.). La cité Jeune-Bois est desservie par les lignes n°8 et no 54 du réseau de transport en commun Soléa.
Cité Fernand-Anna
La cité Fernand-Anna est l'une des plus grandes cités miniÚres du bassin potassique. Elle s'est développée entre les anciennes mines Anna à l'ouest (1923-1973) et Fernand à l'est (1913-1972). Aujourd'hui, les seuls vestiges de ces installations miniÚres sont les deux terrils. Une ligne de chemin de fer industrielle reliait les deux mines et dont l'emplacement a été remplacé depuis par une promenade de type « coulée verte ». Le carreau Anna accueil aujourd'hui un complexe commercial Decathlon et le carreau Fernand un collÚge et de nouvelles habitations qui permettent d'assurer désormais une continuité urbaine avec Wittenheim centre. Comme dans la plupart des cités du bassin potassique, les dénominations des rues sont thématiques. Les rues de la cité Fernand-Anna sont des noms de fleurs (Narcisse, Hortensia, Begonia, Muguet, etc.). La cité Fernand-Anna est desservie par les lignes n°8 et no 54 du réseau de transport en commun Soléa.
Cité Kullmann
Située entre Wittenheim-Centre et la commune de Kingersheim, la cité Kullmann s'est développée autour de l'industrie textile. On y trouve ainsi d'anciens logements ouvriers ainsi qu'un grand bùtiment appelé la Halle au Coton. Cette dans cette ancienne filature que se tient les vendredis matin le marché hebdomadaire de Wittenheim. La cité Kullmann accueille aussi la déchÚterie communale et est limitée au nord-est par le parc du Rabbargala. On y trouve également la médiathÚque Paul Zwingelstein. Le bùti est mixte composé de maisons mais aussi d'immeubles comme l'ensemble situé rue du Bourg ou celui de la Roseraie. L'Est du quartier comprend une graviÚre et un circuit de karting.
Cité Sainte-Barbe
L'Ă©glise de ce quartier est classĂ©e aux monuments historiques de mĂȘme que le chevalement de la mine ThĂ©odore, qui est l'origine de la crĂ©ation de cette citĂ©, tout comme la citĂ© Jeune-Bois. Elle doit son nom Ă sainte Barbe, patronne des mineurs. On y trouve Ă©galement un mĂ©morial pour la mĂ©moire des victimes d'accidents dans les mines de potasse d'Alsace. Comme dans la plupart des citĂ©s du bassin potassique, les dĂ©nominations des rues sont thĂ©matiques. Les rues de la citĂ© Sainte-Barbe sont des noms de personnalitĂ©s cĂ©lĂšbres, surtout militaires (De Gaulle, Kellermann, Turenne, etc.). La citĂ© Sainte-Barbe est desservie par les lignes C4 et no 54 du rĂ©seau de transport en commun SolĂ©a.
PĂŽle 430
Ce quartier est composé presque exclusivement d'activités commerciales. Ce pÎle s'est progressivement développé autour de l'hypermarché Cora, installé en 1980. Il forme aujourd'hui, avec la ZAC du carreau Anna et le Kaligone à Kingersheim, l'une des plus vastes zones commerciales d'Alsace. Le quartier est desservi par les lignes n°8 et no 54 du réseau de transport en commun mulhousien Soléa.
Wittenheim-Centre
Au centre de Wittenheim se trouve un parc : La place Thiers. Toujours dans le centre de la ville on trouve la mairie et la place des Malgré-Nous. La rue de Kingersheim traverse tout le centre-ville. Bordée de commerces elle relie la cité Kullmann aux communes d'Ensisheim et de Ruelisheim. Le quartier est desservi par les lignes C4 et n°8 du réseau de transport en commun mulhousien Soléa.
Schoenensteinbach
SituĂ© le long de la rue de Soultz (D 429), reliant la citĂ© Jeune Bois Ă la commune de Pulversheim, c'est un petit hameau excentrĂ© situĂ© au nord-ouest de la commune et en lisiĂšre de la forĂȘt de Nonnenbruch. Il est construit autour d'un ancien couvent, dont il ne subsiste aujourd'hui que quelques bĂątiments dont une ferme. En 1920, cette ferme a Ă©tĂ© rachetĂ©e par les Mines de Potasse d'Alsace afin d'accueillir une Ă©ventuelle nouvelle exploitation miniĂšre. La ferme cultivera de l'avoine et fournira du fourrage destinĂ© Ă l'alimentation des chevaux employĂ©s par les mines. Ă partir de 1973, un puits d'entrĂ©e d'air pour la Mine Marie-Louise Ă Staffelfelden est creusĂ© Ă cĂŽtĂ© de la ferme, jusqu'Ă une profondeur de 901 mĂštres. Le puits a Ă©tĂ© remblayĂ© et son chevalement dĂ©moli en 1999. Le hameau est desservi par la ligne no 54 du rĂ©seau de transport en commun SolĂ©a.
Le Mittelfeld
Le Mittelfeld, qui signifie littéralement en allemand « le champ du milieu », est avec les marais de Bourges une des plus grandes étendues d'agriculture urbaine en France. Le Mittelfeld s'étend sur 90 hectares autour desquels s'articulent les différents quartiers de la ville.
La forĂȘt de Nonnenbruch
C'est le principal massif forestier de l'ouest de la rĂ©gion mulhousienne en plein cĆur de la plaine de l'Ochsenfeld. Le massif a Ă©tĂ© morcelĂ© par l'activitĂ© miniĂšre sans que celle-ci ne parvienne Ă porter rĂ©ellement atteinte Ă sa relative continuitĂ©. Les mines de potasse ont Ă©tĂ© exploitĂ©es pendant plus de 100 ans, de 1894 Ă 2004, et sont maintenant arrĂȘtĂ©es. Le massif est aujourd'hui menacĂ© par l'urbanisation de la rĂ©gion. Cette forĂȘt est situĂ©e sur le cĂŽne de dĂ©jection recouvert de lĆss de la Doller et de la Thur. Le massif forestier est parsemĂ© de clairiĂšres steppiques, de terrils et d'anciennes carriĂšres qui forment des Ă©tangs. L'Ă©rosion Ă©olienne des terrils a augmentĂ© la salinitĂ© du sol et a quelque peu modifiĂ© le paysage. De nombreux sentiers balisĂ©s permettent de traverser la forĂȘt et de rejoindre les diffĂ©rentes communes. Par dĂ©cret du , ce massif a Ă©tĂ© classĂ© forĂȘt de protection sur une superficie de 1 340,223 9 hectares, sur le territoire des communes de Kingersheim, Lutterbach, Pfastatt, Reiningue, Richwiller et Wittenheim[10].
Urbanisme
Typologie
Wittenheim est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [11] - [12] - [13].
Elle appartient à l'unité urbaine de Mulhouse, une agglomération intra-départementale regroupant 20 communes[14] et 246 692 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15] - [16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse, dont elle est une commune du pÎle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (40,7 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (32,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (33 %), zones urbanisĂ©es (24,7 %), terres arables (17 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (14,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,7 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (3,6 %), mines, dĂ©charges et chantiers (1,1 %)[19].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[20].
Toponymie
Attestations anciennes
Le nom de la localitĂ© (alsacien : Wittene ["viDÓnÓ]) est mentionnĂ© pour la premiĂšre fois en 829 sous la forme Witanheim[21], ensuite sous la forme in Vuittenckheim marcha en 1094 ; Witenheim en 1195, Wittenheim dĂšs 1315[22].
Ătymologie
« la demeure de Wita(n) », dâun nom dâhomme germanique *Wita(n)[23], suivi de lâappellatif germanique heim, signifiant « habitat, foyer, chez soi » et anciennement « patrie dâune tribu ».
Autres explications : « lâhabitation du bois », du germanique wido « bois », en rĂ©fĂ©rence au bois du Nonnenbruch ; « lâhabitation de la butte », lâĂ©lĂ©ment wit- pouvant reposer sur une racine palĂ©o-europĂ©enne PAT relative Ă un relief prĂ©sentant une limite plate, en rĂ©fĂ©rence Ă la situation de la localitĂ© sur une dune de la lisiĂšre orientale du bois marĂ©cageux du Nonnenbruch[24], cependant il n'y a aucune preuve de la rĂ©interprĂ©tation d'un toponyme antĂ©rieur, phĂ©nomĂšne d'ailleurs rarement attestĂ© en toponymie, ni mĂȘme aucune preuve de l'existence d'une racine *pat.
Histoire
Premiers peuplements
Le site est occupé depuis le Néolithique comme l'attestent les découvertes archéologiques faites au début du XXe siÚcle.
En creusant les fondations de la villa de l'entrepreneur Columbina, au lieu-dit « Horoederenhubel », un squelette accroupi ainsi que de la poterie rubanée datant du Néolithique ancien furent découverts en 1930[25].
En 1968, la présence d'un peuplement datant de l'ùge du bronze final fut découverte au lieu-dit « Lerchbuhl ». La présence romaine est également avérée sur le ban de Wittenheim : les fondations d'une importante villa romaine furent découvertes fortuitement lors de la construction d'un lotissement en 1978. Une partie de ces fondations a été sauvegardée et a été déplacée sur la place de Thiers[26].
Moyen Ăge
Un village est mentionné pour la premiÚre fois en l'an 829 sous l'appellation de Witanheim, époque à laquelle l'abbaye de Murbach y possédait des terres[21].
L'Ă©poque Habsbourg
Ancien fief autrichien, le chùteau de Wittenheim, résidence des nobles de Wittenheim puis des Von Hus von Wittenheim, a été détruit en 1632 par les Suédois lors de la guerre de Trente Ans. La motte féodale, le Rebberg, reste visible à l'est de la commune. Wittenheim fut également le siÚge d'un trÚs important couvent de moniales, le couvent de Schoenensteinbach. Démantelé lors de la Révolution française, ses fondations sont à nouveau visibles grùce à des fouilles récentes[27].
Sous la domination allemande
Ă vocation agricole, Wittenheim, village allemand de 1871 Ă 1918, se dĂ©veloppe dans la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle avec l'arrivĂ©e de l'industrie textile. La sociĂ©tĂ© textile Kullman & Cie s'implante en effet dans la commune en lançant la construction d'une filature en 1885. Cette derniĂšre ouvre ses portes en 1888. La mĂȘme annĂ©e est inaugurĂ©e la ligne de tramway Mulhouse-Wittenheim. De par l'afflux de travailleurs, la commune connait alors un vĂ©ritable boum dĂ©mographique. La construction de la citĂ© ouvriĂšre Kullmann (1890-1900) est Ă l'origine d'un gain de population de 63 %[28].
La premiĂšre banque de la commune est crĂ©Ă©e en 1887 sur le modĂšle mutualiste fondĂ© par l'allemand Friedrich Wilhelm Raiffeisen (1818-1888). Cinq Wittenheimois (FortunĂ© Baumgartner, Joseph Erimund, Antoine Schlienger, Ămile Stebler et Damien Weisbeck) crĂ©ent le la Caisse de dĂ©pĂŽts et de prĂȘts de Wittenheim afin de venir en aide aux agriculteurs de la commune. Cette banque existe toujours, il s'agit de la Caisse du CrĂ©dit mutuel[29].
Le , sous l'impulsion des autorités allemandes qui poussent à la création de corps de sapeurs-pompiers volontaires, le maire Sébastien Baumgartner, le trésorier Neyer et messieurs Schlienger et Helfer paraphent les statuts fondant le corps de sapeurs-pompiers de Wittenheim[30].
En 1904, Amélie Zurcher découvre de la potasse à Wittelsheim, qui était alors un village voisin. Ce sera le début d'une industrie florissante qui marquera durablement la vie et la physionomie de ce qui deviendra le bassin potassique, unique gisement de sel de potasse (ou sylvinite, de formule KCl) français. à Wittenheim, plusieurs sites miniers, chacun possédant sa cité ouvriÚre (Kolonie), sont exploités[31] :
- la Mine Anna, fondée en 1907, comprend les puits Anna-Est et Anna-Ouest qui exploitent des couches de sylvinite situées entre 448 et 466 mÚtres de profondeur ;
- la Mine Fernand (Reichsland), comprend les puits Fernand-Est et Fernand-Ouest qui exploitent deux couches de sylvinite situées à 539 et 560 mÚtres de profondeur ;
- la Mine Théodore et la Mine Prince EugÚne, situés au nord du ban communal. La premiÚre production de sylvinite fut en 1912 de 95 216 tonnes ;
- le hameau de Schoenensteinbach accueille la ferme modĂšle des MDPA.
L'exploitation de la potasse marqua le paysage (chevalements, terrils) mais fit surtout de Wittenheim une commune prospĂšre. Une population laborieuse, venue des environs mais aussi d'Allemagne et surtout de Pologne, contribua Ă la naissance d'une riche vie culturelle et associative. Le progrĂšs fit Ă©galement son arrivĂ©e : inauguration du foyer catholique en 1920 ; mise en chantier d'un vaste rĂ©seau de distribution d'eau en 1922 ; mise en chantier du tout-Ă -lâĂ©gout, construction de l'Ă©cole des filles, du poste Ă incendie et des bains municipaux en 1928 ; Ă©lectrification de la ligne de tramway en 1929[32].
Les deux conflits mondiaux n'allaient pas Ă©pargner Wittenheim.
La Seconde Guerre mondiale
La Seconde Guerre mondiale apporta son lot de souffrances et de destructions notamment lors de la tragique libĂ©ration de la commune par les troupes françaises en . Wittenheim-centre fut pratiquement dĂ©truite par un dĂ©luge de feu. Le , les derniers obus incendiaires allemands mirent le feu Ă l'Ă©glise de style baroque Sainte-Marie. Le clocher s'effondra le Ă 9 h 30. Wittenheim-centre, libĂ©rĂ©, n'Ă©tait plus qu'un amas de dĂ©combres inhabitables[33]. Une partie ne fut d'ailleurs pas reconstruite et devint l'actuelle place de Thiers. Les installations industrielles Ă©taient hors d'usage. Cette pĂ©riode trĂšs douloureuse de l'histoire de la commune lui valut de se voir attribuer le la croix de Guerre avec Ătoile dâArgent[34]. C'est le marĂ©chal de Lattre de Tassigny qui remit la dĂ©coration Ă la dĂ©lĂ©gation wittenheimoise Ă Colmar le .
L'aprĂšs-guerre
Ă la libĂ©ration, une Ăšre de dĂ©veloppement nouvelle dĂ©buta pour la commune. AprĂšs la mise en place d'un village provisoire en baraquement oĂč furent logĂ©es prĂšs de 150 familles et la construction d'une Ă©glise provisoire, la municipalitĂ© et la population se lança dans un long travail de reconstruction. Wittenheim eut la chance de bĂ©nĂ©ficier du soutien matĂ©riel et financier de ses villes marraines : Fontenay-sous-Bois, Saint-Cloud et Thiers.
PrÚs de quinze années furent nécessaires pour effacer les plaies laissées par la guerre. La reconstruction d'aprÚs-guerre changea totalement sa physionomie qui perdit définitivement son caractÚre rural pour devenir une commune urbaine.
Le , pour des raisons financiĂšres, la ligne 11 du tramway Ă©lectrique reliant Wittenheim Ă Mulhouse, qui avait repris du service dĂšs le , fut officiellement remplacĂ©e par une ligne de bus[35]. Le est posĂ©e la premiĂšre pierre de la nouvelle Ă©glise Sainte-Marie de Wittenheim-centre. Les et , lors des « FĂȘtes du renouveau », le nouveau Wittenheim-centre est officiellement inaugurĂ© : place de Thiers, rues de Saint-Cloud et de Fontenay-sous-Bois, bureau de poste, commissariat de police, commerces. L'Ă©glise Sainte-Marie est consacrĂ©e le [21].
HĂ©raldique
|
Les armes de Wittenheim se blasonnent ainsi : |
---|
Politique et administration
Liste des maires
Finances locales
Cette sous-section présente la situation des finances communales de Wittenheim[Note 3].
Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Wittenheim s'établit à 19 337 000 ⏠en dépenses et 18 320 000 ⏠en recettes[A2 1] :
En 2013, la section de fonctionnement[Note 4] se répartit en 13 198 000 ⏠de charges (916 ⏠par habitant) pour 13 210 000 ⏠de produits (917 ⏠par habitant), soit un solde de 12 000 ⏠(1 ⏠par habitant)[A2 1] - [A2 2] :
- le principal pĂŽle de dĂ©penses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 5] pour une valeur totale de 6 406 000 ⏠(49 %), soit 445 ⏠par habitant, ratio infĂ©rieur de 30 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (636 ⏠par habitant). Pour la pĂ©riode allant de 2009 Ă 2013, ce ratio augmente de façon continue de 377 ⏠à 445 ⏠par habitant ;
- la plus grande part des recettes est constituĂ©e des impĂŽts locaux[Note 6] pour un montant de 4 680 000 ⏠(35 %), soit 325 ⏠par habitant, ratio infĂ©rieur de 36 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (511 ⏠par habitant). Sur les 5 derniĂšres annĂ©es, ce ratio augmente de façon continue de 254 ⏠à 325 ⏠par habitant.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Wittenheim[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :
- la taxe d'habitation constante 10,11 % ;
- la taxe fonciĂšre sur le bĂąti sans variation 18,46 % ;
- celle sur le non bĂąti Ă©gale 49,20 %.
La section investissement[Note 7] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :
- des dépenses d'équipement[Note 8] pour 5 387 000 ⏠(88 %), soit 374 ⏠par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 168 ⏠par habitant en 2010 et un maximum de 411 ⏠par habitant en 2009 ;
- des remboursements d'emprunts[Note 9] pour une valeur de 622 000 ⏠(10 %), soit 43 ⏠par habitant, ratio infĂ©rieur de 49 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (85 ⏠par habitant).
Les ressources en investissement de Wittenheim se répartissent principalement en[A2 4] :
- nouvelles dettes pour une valeur de 2 000 000 ⏠(39 %), soit 139 ⏠par habitant, ratio supĂ©rieur de 46 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (95 ⏠par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 1 ⏠par habitant en 2011 et un maximum de 139 ⏠par habitant en 2013 ;
- fonds de Compensation pour la TVA pour une valeur totale de 430 000 ⏠(8 %), soit 30 ⏠par habitant, ratio infĂ©rieur de 25 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (40 ⏠par habitant).
L'endettement de Wittenheim au peut s'évaluer à partir de trois critÚres : l'encours de la dette[Note 10], l'annuité de la dette[Note 11] et sa capacité de désendettement[Note 12] :
- l'encours de la dette pour une somme de 6 902 000 âŹ, soit 479 ⏠par habitant, ratio infĂ©rieur de 50 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (964 ⏠par habitant). En partant de 2009 et jusqu'Ă 2013, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 479 ⏠par habitant en 2013 et un maximum de 559 ⏠par habitant en 2012[A2 5] ;
- l'annuitĂ© de la dette pour 809 000 âŹ, soit 56 ⏠par habitant, ratio infĂ©rieur de 53 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (118 ⏠par habitant). Pour la pĂ©riode allant de 2009 Ă 2013, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 47 ⏠par habitant en 2010 et un maximum de 62 ⏠par habitant en 2009[A2 5] ;
- la capacitĂ© d'autofinancement (CAF) pour un montant de 1 079 000 âŹ, soit 75 ⏠par habitant, ratio infĂ©rieur de 58 % Ă la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (180 ⏠par habitant). Sur la pĂ©riode 2009 - 2013, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 75 ⏠par habitant en 2013 et un maximum de 126 ⏠par habitant en 2011[A2 6]. La capacitĂ© de dĂ©sendettement est d'environ 6 annĂ©es en 2013. Sur une pĂ©riode de 14 annĂ©es, ce ratio prĂ©sente un minimum d'environ un an en 2004 et un maximum en 2013.
Mulhouse Alsace Agglomération
En 1965, Wittenheim intĂ©gra le syndicat intercommunal Ă vocation multiple du Bassin Potassique nouvellement crĂ©Ă©. En 1995, Wittenheim et onze communes miniĂšres du Bassin Potassique se regroupĂšrent au sein de la CommunautĂ© de Communes du Bassin Potassique (CCBP). Le but premier de cette communautĂ© Ă©tait de favoriser la reconversion Ă©conomique du bassin minier Ă la suite de l'arrĂȘt dĂ©finitif de l'extraction de la potasse. Le siĂšge de cette nouvelle entitĂ© politique s'Ă©tablit Ă Wittenheim dans les locaux de la ferme rĂ©habilitĂ©e du hameau de Schoenensteinbach (Maison du Bassin Potassique). Le , aprĂšs dissolution de la CCBP, Wittenheim intĂ©gra la CommunautĂ© d'AgglomĂ©ration Mulhouse Sud-Alsace (CAMSA) et en 2010, Mulhouse Alsace AgglomĂ©ration.
Le canton de Wittenheim
Par décret du , Wittenheim devenait chef-lieu de canton. Il fait partie de l'arrondissement de Mulhouse et de la sixiÚme circonscription du Haut-Rhin. Il est peuplé de 45 469 habitants[44] et s'étend sur 63,59 km2. Il regroupe les communes suivantes :
- Kingersheim
- Lutterbach
- Pfastatt
- Reiningue
- Richwiller
- Wittenheim (chef-lieu)
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[45] - [Note 13].
En 2020, la commune comptait 15 065 habitants[Note 14], en augmentation de 2,39 % par rapport Ă 2014 (Haut-Rhin : +1,01 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
En 2010, Wittenheim était la cinquiÚme commune la plus peuplée du Haut-Rhin. Selon les résultats du recensement de 1999[48], la population était de 15 026 habitants dont 4 149 jeunes de moins de 20 ans (soit 27,6 % de la population), ce qui en fait une commune particuliÚrement jeune, et 2 814 personnes de plus de 60 ans (soit 18,7 % de la population). Les personnes de nationalité étrangÚre représentaient 1 602 habitants (soit 10,7 % de la population totale). Les personnes actives étaient au nombre de 6 663 dont 43,3 % des femmes de la commune. Le nombre total de logements s'élevait à 5 666 dont 94,9 % de résidences principales. Les maisons individuelles représentaient 61,5 % des résidences principales. La taille moyenne des ménages était de 2,8 personnes et 52 % des ménages étaient composés d'une ou deux personnes.
Enseignement
Wittenheim a deux collĂšges publics d'enseignement secondaire, le collĂšge IrĂšne-Joliot-Curie et le collĂšge Marcel-Pagnol.
Culture
Wittenheim organise chaque année le festival « Les journées Italiennes », qui rassemble des animations tels que concerts, défilés de voitures italiennes, repas, etc.
Sécurité
Wittenheim est située en zone police et enregistre un taux de crimes et délits faible et trÚs inférieur à la moyenne nationale[49]. La commune offre ainsi un niveau de sécurité nettement supérieur au reste du pays sur tous les types de crimes et délits étudiés (Faible taux de cambriolages, de vols automobiles, de vols de particuliers, de violences physiques et de violences sexuelles).
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-Christophe Ă Wittenheim dans la citĂ© Fernand-Anna.
- Ăglise Sainte-Marie de Wittenheim-centre.
- Ăglise Sainte-Barbe : fresques de George DesvalliĂšres, chemin de croix et grande rosace.
- Chapelle du lycée Don Bonsco : vitraux retraçant la vie de Don Bosco[50].
- Chevalement de la mine Théodore :
- Vestiges du couvent de Schoenensteinbach.
- Vestiges romains, place Thiers.
- Motte féodale, Rebberg.
- ForĂȘt du Nonnenbruch : troisiĂšme massif forestier dâAlsace de par sa superficie, la forĂȘt du Nonnenbruch est rĂ©partie sur les bans de plusieurs communes du bassin potassique. Ă lâorigine, câĂ©tait un vaste bois marĂ©cageux oĂč poussaient des essences diverses mais surtout du « bois cassant » (Bruch), du hĂȘtre, du bouleau, des aulnes, oĂč les cochons (nonnen) se gavaient de glands. PropriĂ©tĂ© dans sa majeure partie des Mines Domaniales de Potasse dâAlsace, elle fut dĂ©frichĂ©e sur prĂšs de 700 hectares pour permettre lâinstallation des sites miniers et de leurs citĂ©s ouvriĂšres. Les sentiers forestiers qui la parcourent servaient de longue date de trait dâunion entre les populations, les mineurs les utilisaient pour se rendre au travail[51]. Afin de protĂ©ger ce vĂ©ritable poumon vert de l'agglomĂ©ration, la municipalitĂ© de Wittenheim, sous la houlette du maire Antoine HomĂ©, a fait lâacquisition en 2005 de 234 hectares de cette forĂȘt classĂ©e en forĂȘt de protection[52]. Le Club Vosgien y a balisĂ© 55 km de sentiers (en 1999) qui portent le nom de Kalipfad (« Sentier de la potasse » en alsacien)[51].
Personnalités liées à la commune
- SĂ©bastien Gegauff[53] (Wittenheim 1862 - 1935), Maire de Wittenheim de 1893 Ă 1919. En 1911, lorsque l'Alsace-Lorraine allemande est dotĂ©e d'une constitution, il est Ă©lu au Landtag. AprĂšs le retour de la rĂ©gion Ă la France, il est Ă©lu sĂ©nateur du Haut-Rhin (IIIe RĂ©publique) en 1920 et l'est restĂ© jusqu'Ă sa mort en 1935. SĂ©bastien Gegauff s'est illustrĂ© en contribuant Ă l'industrialisation de la commune ainsi qu'au dĂ©veloppement de l'agriculture. Il est notamment le maĂźtre d'Ćuvre du remembrement opĂ©rĂ© Ă Wittenheim dans les annĂ©es 1900.
- Florimont Cornet (Desvres 1911 - Wittenheim 1949), athlĂšte plusieurs fois champion de France, dâEurope et recordman du monde de marche de 1937 Ă 1939. EmployĂ© aux Mines de Potasse dâAlsace, il dĂ©cĂšde tragiquement Ă Wittenheim, Ă lâĂąge de 38 ans, dans un effondrement minier le [54].
- Monseigneur JĂ©rĂŽme-Jean-Jacques Adam, premier archevĂȘque de Libreville, Gabon (Wittenheim 1904 - Franceville 1981).
- Nathalie Marquay, née à Wittenheim[55] le , élue Miss Alsace en 1986, Miss France en 1987, épouse du présentateur vedette du journal télévisé de TF1, Jean-Pierre Pernaut. Actrice dans la série Sous le Soleil en 2003, elle participe à la Ferme Célébrités de TF1 en 2005[56].
- ClĂ©opĂątre Darleux, gardienne de but de l'Ă©quipe de France fĂ©minine de handball, nĂ©e le Ă Wittenheim. DĂ©but en Ăquipe de France le contre la Hongrie.
- Pierre Hermé est un pùtissier français né le à Colmar. De renommée mondiale, il est l'héritier de quatre générations de pùtissiers alsaciens. C'est d'ailleurs dans sa région natale que Pierre Hermé produit ses macarons et chocolats vendus dans le monde entier.
- Paul Winter (1898-1987), industriel du textile, chef des Forces françaises de l'intérieur du Haut-Rhin pendant la Seconde Guerre mondiale, fondateurs de la SeptiÚme colonne d'Alsace (réseau Martial).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Wittenheim sur le site de l'Institut géographique national
- Wittenheim sur le site de l'Insee
Bibliographie
- 1er anniversaire de la libération du village martyre de Wittenheim, 27-1-46, ville de Wittenheim, 1946[57].
- Wittenheim, Nouveau chef-lieu de canton, plaquette éditée par l'association pour le développement culturel à Wittenheim, 1959.
- Le chemin de croix de l'église Sainte-Marie de Wittenheim, expliqué par l'auteur Gaby Michel, sculpteur, Alsatia Mulhouse, 1963.
- Chronique de Wittenheim, Désiré Renaud, ouvrage édité par la ville de Wittenheim, 1967.
- La nouvelle filature de Cernay, 150e anniversaire, Ădition Publi 75, 1968 (?)
- Contribution archéologique à l'histoire de Wittenheim, R. Schweitzer, ville de Wittenheim, 1979 (?)
- Image du patrimoine, Cantons de Wittenheim et de Mulhouse-Sud, Haut-Rhin, La Maison d'Alsace - Inventaire général, L'Alsace, 1987.
- Sapeurs pompiers - Wittenheim, 1889-1989, 100e anniversaire, SP de Wittenheim, 1989.
- Puits et cités des Mines de Potasse d'Alsace, 1904-1939, notamment pages 67 à 84, EugÚne J. Bertrand et Denis Schott, Maison du Mineur et de la Potasse, 1989.
- Schönensteinbach, une communauté religieuse féminine 1138-1792, Jean Charles Winnlen, ouvrage publié par la Société d'histoire sundgauvienne, 1993.
- Crédit mutuel Wittenheim-Ruelisheim, des origines à nos jours, Caisse du Crédit mutuel, 1994.
- Wittenheim, libération, 50e anniversaire 1945-1995, Jean-Charles Winnlen, ville de Wittenheim, 1995.
- Commémoration du 60e anniversaire de la libération de Wittenheim, ville de Wittenheim, 2005.
- Kullmann & Cie, des hommes, des usines, une empreinte sociale, Jean Charles Winnlen, JM Editions, 2008.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthĂšse des donnĂ©es du site alize2.finances.gouv.fr du ministĂšre de l'Ăconomie et des Finances. Elle est prĂ©sentĂ©e de façon standardisĂ©e pour toutes les communes et ne concerne que le pĂ©rimĂštre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa a effectuĂ© la synthĂšse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Wittenheim. Finances locales est un logiciel libre distribuĂ© en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
- La « section de fonctionnement » est constituĂ©e des dĂ©penses courantes et rĂ©currentes nĂ©cessaires au bon fonctionnement des services municipaux et Ă la mise en Ćuvre des actions dĂ©cidĂ©es par les Ă©lus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
- Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
- Les « impÎts locaux » désignent les impÎts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impÎts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations fonciÚres ou sur la valeur ajoutée.
- La section « investissement » concerne essentiellement les opĂ©rations visant Ă acquĂ©rir des Ă©quipements dâenvergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
- Les « dĂ©penses dâĂ©quipement » servent Ă financer des projets dâenvergure ayant pour objet dâaugmenter la valeur du patrimoine de la commune et dâamĂ©liorer la qualitĂ© des Ă©quipements municipaux, voire dâen crĂ©er de nouveaux.
- Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
- L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
- L'« annuitĂ© de la dette » Ă©quivaut Ă la somme des intĂ©rĂȘts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'annĂ©e
- La « capacitĂ© de dĂ©sendettement » est basĂ©e sur le ratio suivant dĂ©fini par la formule : ratio = encours de la detteâcapacitĂ© d'autofinancement. Ce ratio montre, Ă un instant donnĂ©, le nombre d'annĂ©es qui seraient nĂ©cessaires au remboursement des dettes en considĂ©rant les ressources de Wittenheim.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Base de données du ministÚre du Budget, relative aux comptes des communes
- « Les comptes des communes - Wittenheim : chiffres clés » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Wittenheim : opérations de fonctionnement » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Wittenheim : fiche détaillée » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Wittenheim : opérations d'investissement » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Wittenheim : endettement » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Wittenheim : autofinancement » (consulté le ).
Références
- Les DerniÚres Nouvelles d'Alsace (DNA) - Article paru dans l'édition du samedi 17 juin 2006 - Le chevalement de Théodore est désormais le plus haut d'Europe ; il est classé « monument historique ». Cette structure de 64 mÚtres de hauteur ne doit sa survie et son futur « lifting » qu'à la forte mobilisation de la population locale.
- Les DerniÚres Nouvelles d'Alsace (DNA) - Article paru dans l'édition du samedi 17 juin 2006 - Le chevalement de Théodore est désormais le plus haut d'Europe ; il est classé « monument historique ». Cette structure de 64 mÚtres de hauteur ne doit sa survie et son futur « lifting » qu'à la forte mobilisation de la population locale.
- Wittenheim Bilinguisme.
- Communes constituant l'agglomération mulhousienne (Mulhouse + banlieue) sur le site de l'INSEE.
- Vitamine N°18 - MARâąAVRâąMAIâąJUIN 2019 : « Une rĂ©flexion conjointe entre urbanistes, politiques, acteurs locaux, techniciens⊠a Ă©tĂ© menĂ©e dans le cadre de lâopĂ©ration « Atelier Territoires Economiques » en 2011 et 2012 sur la zone allant du Kaligone Ă Kingersheim au PĂŽle 430 Ă Wittenheim, la zone commerciale la plus importante du dĂ©partement. Cette zone rĂ©sulte de la reconversion du Bassin Potassique qui a commencĂ© au dĂ©but des annĂ©es 80. »
- Legifrance - ArrĂȘtĂ© du 22 dĂ©cembre 2021 Ă©tablissant les listes d'agglomĂ©rations de plus de 100 000, 150 000 et 250 000 habitants conformĂ©ment Ă l'article R. 221-2 du code de l'environnement et Ă l'article L. 2213-4-1 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales : « Baldersheim, Bollwiller, Brunstatt-Didenheim, Feldkirch, Habsheim, Illzach, Kingersheim, Lutterbach, Morschwiller-le-Bas, Mulhouse, Pfastatt, Pulversheim, Reiningue, Richwiller, Riedisheim, Rixheim, Sausheim, Staffelfelden, Wittelsheim, Wittenheim. »
- Legifrance - Article L. 2213-4-1 du code général des collectivités territoriales
- Bulletin municipal décembre-janvier-février page 8.
- « Circuits de randonnée pédestre de Mulhouse Alsace Agglomération », sur mulhouse-alsace.fr (consulté le ).
- DĂ©cret du 25 mai 2004 portant classement comme forĂȘt de protection de la forĂȘt de Nonnenbruch sur le territoire des communes de Kingersheim, Lutterbach, Pfastatt, Reiningue, Richwiller et Wittenheim dans le dĂ©partement du Haut-Rhin, JORF no 126 du 2 juin 2004, p. 9737, texte no 27, NOR AGRF0401030D, sur LĂ©gifrance.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Mulhouse », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mulhouse », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le ).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Wittenheim, capitale de la potasse d'Alsace, mémento municipal, 1963.
- Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France (lire en ligne).
- Ernest NĂšgre, op. cit.
- Lieux dits, dictionnaire Ă©tymologique et historique des noms de lieux en Alsace, Michel Paul Urban, Ăditions du Rhin, 2003, p. 308.
- Source : Prospectus de l'office municipal des sports et loisirs pour la promenade découverte du 15 mai 1978.
- Contribution Ă l'histoire de Wittenheim, bulletin municipal.
- Jean Charles Winnlen, Schönensteinbach, une communauté religieuse féminine 1138-1792, ouvrage publié par la Société d'histoire sundgauvienne, 1993.
- Wittenheim, nouveau chef-lieu de canton, pp. 17-18, ville de Wittenheim, 1958.
- Crédit mutuel, 1994, Wittenheim - Ruelisheim, des origines à nos jours.
- Plaquette Sapeurs pompiers - Wittenheim, 1889-1989, 100e anniversaire.
- EugÚne J. Bertrand et Denis Schott, Puits et cités des Mines de Potasse d'Alsace, 1904-1939, Maison du Mineur et de la Potasse, 1989.
- Wittenheim, nouveau chef-lieu de canton, p. 25, ville de Wittenheim, 1958.
- Plaquette 1er anniversaire de la libération du village martyr de Wittenheim 27-1-46.
- Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945.
- Wittenheim-info 86-1, bulletin municipal, 1986.
- Maires et adjoints de Wittenheim.
- Certificat de pension d'invalidité établi par le syndic Schlienger et le curé Baumann pour Jean Vogtensperger, Wittenheim, 26 th. Christmonat 1788.
- WITTENHEIM histoire locale.
- Courrier au sous-préfet le .
- Notice NetDBA de BAECHER ChrĂ©tien, alsace-histoire.org, FĂ©dĂ©ration des SociĂ©tĂ©s dâHistoire et dâArchĂ©ologie dâAlsace.
- La fiche biographique de GOETSCHY Edmond sur le Maitron en ligne
- Notice NetDBA de ADELBRECHT Ămile, alsace-histoire.org, FĂ©dĂ©ration des SociĂ©tĂ©s dâHistoire et dâArchĂ©ologie dâAlsace.
- « Mort de l'ancien maire Roger Zimmermann », DerniĂšres nouvelles d'Alsace,â (lire en ligne).
- INSEE recensement 1999
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- www.ville-wittenheim.fr > DĂ©couvrir Wittenheim > DĂ©mographie.
- Rapport CriminalitĂ© et dĂ©linquance constatĂ©es en France - Direction centrale de la police judiciaire, 2019. - « Wittenheim : 3âŻ693 crimes et dĂ©lits pour 100 000 habitants contre 5âŻ258 au niveau national, dont :
Cambriolages : 258 cas pour 100 000 habitants contre 518 au niveau national
Vols automobiles : 226 cas pour 100 000 habitants contre 707 au niveau national
Vols de particulier : 492 cas pour 100 000 habitants contre 1âŻ019 au niveau national
Violences physiques : 539 cas pour 100 000 habitants contre 655 au niveau national
Violences sexuelles : 46 cas pour 100 000 habitants contre 76 au niveau national » - Les vitraux de Don Bosco, DerniÚres Nouvelles d'Alsace, Grands reporters, supplément mai 2008.
- Femina Hebdo no 91 - L'Alsace, 27.08.1998
- Article des DerniĂšres Nouvelles d'Alsace du 27.09.2005
- Anciens sénateurs IIIe République : Sébastien GEGAUFF
- Source: http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Boulogne_sur_Mer/actualite/Autour_de_Boulogne_sur_Mer/Le_Boulonnais/2009/09/15/article_il-y-a-soixante-ans-le-marcheur-florimon.shtml.
- On trouve plus de références sur sa naissance à Comines (Nord) qu'à Wittenheim.
- Nathalie Marquay.
- Source: http://wittenheim68.free.fr/