AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Wittenheim

Wittenheim (prononcĂ© [vitənaÉȘm] ; en alsacien : Wettena ["vetәna][3]) est une commune de la banlieue de Mulhouse[4] faisant partie de la CollectivitĂ© europĂ©enne d'Alsace, en rĂ©gion Grand Est. C'est une ancienne commune miniĂšre du bassin potassique d'Alsace, aujourd'hui reconvertie dans les activitĂ©s tertiaires et la quatriĂšme plus peuplĂ©e du Haut-Rhin.

Wittenheim
Wittenheim
Le chevalement Théodore[2], haut de 64 mÚtres, vestige du passé minier de Wittenheim.
Blason de Wittenheim
Blason
Wittenheim
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Mulhouse
Intercommunalité Mulhouse Alsace Agglomération
Maire
Mandat
Antoine Homé
2020-2026
Code postal 68270
Code commune 68376
DĂ©mographie
Gentilé Wittenheimois, Wittenheimoise
Population
municipale
15 065 hab. (2020 en augmentation de 2,39 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 792 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 48â€Č 29″ nord, 7° 20â€Č 15″ est
Altitude Min. 223 m
Max. 254 m
Superficie 19,01 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Mulhouse
(banlieue)
Aire d'attraction Mulhouse
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Wittenheim
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Wittenheim
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Wittenheim
GĂ©olocalisation sur la carte : Haut-Rhin
Voir sur la carte topographique du Haut-Rhin
Wittenheim
GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Wittenheim
Liens
Site web http://www.wittenheim.fr
    Vue satellite de la région mulhousienne, Landsat 7, NASA.
    Mulhouse : superposition de la Couronne périurbaine, de la banlieue, de la zone d'emploi et du périmÚtre de Mulhouse Alsace Agglomération, Wittenheim tient un rÎle de ville-lisiÚre au sein de la métropole mulhousienne.

    Dans l'ouest de la commune se trouve le « PĂŽle 430 Â», dans la continuitĂ© du « Kaligone Â» de Kingersheim qui forment ensemble la plus vaste zone de commerce du Haut-Rhin[5]. La superficie de la commune est presque identique Ă  celle de Mulhouse intra-muros mais plus du tiers est occupĂ© par la forĂȘt du Nonnenbruch et elle est donc nettement moins peuplĂ©e. La commune est membre de Mulhouse Alsace AgglomĂ©ration et fait partie des 20 communes de l'agglomĂ©ration mulhousienne[6] ayant l'obligation de mettre en place une ZFE-m avant le 31 dĂ©cembre 2024[7].

    Les différents quartiers de Wittenheim forment un continuum urbain articulé autour d'un champ central de 90 hectares, appelé le Mittelfeld (littéralement champ du milieu) qui est un cas rare d'agriculture urbaine en France. Sa vocation a été confirmée le [8]. La zone est réservée aux transports doux et interdite à la circulation automobile.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Wittenheim, située à km de Mulhouse intra-muros, est incluse dans l'unité urbaine de Mulhouse.

    Carte de la commune

    Carte de Wittenheim avec découpage par quartiers.

    Morphologie urbaine

    Le tiers ouest de la commune est occupĂ© par la forĂȘt de Nonnenbruch, dont la partie wittenheimoise a Ă©tĂ© classĂ©e comme forĂȘt de protection. Une particularitĂ© de Wittenheim est qu'au centre de la commune se trouve le Mittelfeld (littĂ©ralement le champ du milieu), un champ situĂ© au milieu des zones urbanisĂ©es qui s'articulent autour. À l'ouest du Mittelfeld on trouve la zone commerciale du PĂŽle 430, Ă  l'est c'est Wittenheim-Centre, au sud ce sont les citĂ©s Kullmann et Fernand-Anna, au nord les citĂ©s Sainte-Barbe, Jeune-Bois et un peu plus loin au nord-ouest, le quartier de Schoenensteinbach.

    Cité Jeune-Bois

    La cité miniÚre Jeune-Bois est située au nord du PÎle 430. Elle a été construite pour loger les employés de la mine Théodore-Eugene (1912-1986)[9], située au nord de la commune de Wittenheim. Comme dans la plupart des cités du bassin potassique, les dénominations des rues sont thématiques. Les rues de la cité Jeune-Bois sont des noms de régions françaises (Auvergne, Franche-Comté, Lorraine, etc.). La cité Jeune-Bois est desservie par les lignes n°8 et no 54 du réseau de transport en commun Soléa.

    Cité Fernand-Anna

    L'église Saint-Christophe de la cité Fernand-Anna.

    La cité Fernand-Anna est l'une des plus grandes cités miniÚres du bassin potassique. Elle s'est développée entre les anciennes mines Anna à l'ouest (1923-1973) et Fernand à l'est (1913-1972). Aujourd'hui, les seuls vestiges de ces installations miniÚres sont les deux terrils. Une ligne de chemin de fer industrielle reliait les deux mines et dont l'emplacement a été remplacé depuis par une promenade de type « coulée verte ». Le carreau Anna accueil aujourd'hui un complexe commercial Decathlon et le carreau Fernand un collÚge et de nouvelles habitations qui permettent d'assurer désormais une continuité urbaine avec Wittenheim centre. Comme dans la plupart des cités du bassin potassique, les dénominations des rues sont thématiques. Les rues de la cité Fernand-Anna sont des noms de fleurs (Narcisse, Hortensia, Begonia, Muguet, etc.). La cité Fernand-Anna est desservie par les lignes n°8 et no 54 du réseau de transport en commun Soléa.

    Cité Kullmann

    Marché de Wittenheim tous les vendredis matin à la Halle au coton. Ce bùtiment emblématique rappelle que la cité Kullmann tire son origine de l'industrie textile.

    Située entre Wittenheim-Centre et la commune de Kingersheim, la cité Kullmann s'est développée autour de l'industrie textile. On y trouve ainsi d'anciens logements ouvriers ainsi qu'un grand bùtiment appelé la Halle au Coton. Cette dans cette ancienne filature que se tient les vendredis matin le marché hebdomadaire de Wittenheim. La cité Kullmann accueille aussi la déchÚterie communale et est limitée au nord-est par le parc du Rabbargala. On y trouve également la médiathÚque Paul Zwingelstein. Le bùti est mixte composé de maisons mais aussi d'immeubles comme l'ensemble situé rue du Bourg ou celui de la Roseraie. L'Est du quartier comprend une graviÚre et un circuit de karting.

    Cité Sainte-Barbe

    Photo aĂ©rienne de Wittenheim. Quartier Sainte-Barbe / Église Sainte-Barbe.
    MĂ©morial.

    L'Ă©glise de ce quartier est classĂ©e aux monuments historiques de mĂȘme que le chevalement de la mine ThĂ©odore, qui est l'origine de la crĂ©ation de cette citĂ©, tout comme la citĂ© Jeune-Bois. Elle doit son nom Ă  sainte Barbe, patronne des mineurs. On y trouve Ă©galement un mĂ©morial pour la mĂ©moire des victimes d'accidents dans les mines de potasse d'Alsace. Comme dans la plupart des citĂ©s du bassin potassique, les dĂ©nominations des rues sont thĂ©matiques. Les rues de la citĂ© Sainte-Barbe sont des noms de personnalitĂ©s cĂ©lĂšbres, surtout militaires (De Gaulle, Kellermann, Turenne, etc.). La citĂ© Sainte-Barbe est desservie par les lignes C4 et no 54 du rĂ©seau de transport en commun SolĂ©a.

    PĂŽle 430

    Ce quartier est composé presque exclusivement d'activités commerciales. Ce pÎle s'est progressivement développé autour de l'hypermarché Cora, installé en 1980. Il forme aujourd'hui, avec la ZAC du carreau Anna et le Kaligone à Kingersheim, l'une des plus vastes zones commerciales d'Alsace. Le quartier est desservi par les lignes n°8 et no 54 du réseau de transport en commun mulhousien Soléa.

    Wittenheim-Centre

    Place Thiers Ă  Wittenheim.
    Place des Malgré Nous et mairie de Wittenheim.
    Rond-Point Wittenheim.

    Au centre de Wittenheim se trouve un parc : La place Thiers. Toujours dans le centre de la ville on trouve la mairie et la place des Malgré-Nous. La rue de Kingersheim traverse tout le centre-ville. Bordée de commerces elle relie la cité Kullmann aux communes d'Ensisheim et de Ruelisheim. Le quartier est desservi par les lignes C4 et n°8 du réseau de transport en commun mulhousien Soléa.

    Schoenensteinbach

    SituĂ© le long de la rue de Soultz (D 429), reliant la citĂ© Jeune Bois Ă  la commune de Pulversheim, c'est un petit hameau excentrĂ© situĂ© au nord-ouest de la commune et en lisiĂšre de la forĂȘt de Nonnenbruch. Il est construit autour d'un ancien couvent, dont il ne subsiste aujourd'hui que quelques bĂątiments dont une ferme. En 1920, cette ferme a Ă©tĂ© rachetĂ©e par les Mines de Potasse d'Alsace afin d'accueillir une Ă©ventuelle nouvelle exploitation miniĂšre. La ferme cultivera de l'avoine et fournira du fourrage destinĂ© Ă  l'alimentation des chevaux employĂ©s par les mines. À partir de 1973, un puits d'entrĂ©e d'air pour la Mine Marie-Louise Ă  Staffelfelden est creusĂ© Ă  cĂŽtĂ© de la ferme, jusqu'Ă  une profondeur de 901 mĂštres. Le puits a Ă©tĂ© remblayĂ© et son chevalement dĂ©moli en 1999. Le hameau est desservi par la ligne no 54 du rĂ©seau de transport en commun SolĂ©a.

    Le Mittelfeld

    Le Mittelfeld, qui signifie littéralement en allemand « le champ du milieu », est avec les marais de Bourges une des plus grandes étendues d'agriculture urbaine en France. Le Mittelfeld s'étend sur 90 hectares autour desquels s'articulent les différents quartiers de la ville.

    La forĂȘt de Nonnenbruch

    C'est le principal massif forestier de l'ouest de la rĂ©gion mulhousienne en plein cƓur de la plaine de l'Ochsenfeld. Le massif a Ă©tĂ© morcelĂ© par l'activitĂ© miniĂšre sans que celle-ci ne parvienne Ă  porter rĂ©ellement atteinte Ă  sa relative continuitĂ©. Les mines de potasse ont Ă©tĂ© exploitĂ©es pendant plus de 100 ans, de 1894 Ă  2004, et sont maintenant arrĂȘtĂ©es. Le massif est aujourd'hui menacĂ© par l'urbanisation de la rĂ©gion. Cette forĂȘt est situĂ©e sur le cĂŽne de dĂ©jection recouvert de lƓss de la Doller et de la Thur. Le massif forestier est parsemĂ© de clairiĂšres steppiques, de terrils et d'anciennes carriĂšres qui forment des Ă©tangs. L'Ă©rosion Ă©olienne des terrils a augmentĂ© la salinitĂ© du sol et a quelque peu modifiĂ© le paysage. De nombreux sentiers balisĂ©s permettent de traverser la forĂȘt et de rejoindre les diffĂ©rentes communes. Par dĂ©cret du , ce massif a Ă©tĂ© classĂ© forĂȘt de protection sur une superficie de 1 340,223 9 hectares, sur le territoire des communes de Kingersheim, Lutterbach, Pfastatt, Reiningue, Richwiller et Wittenheim[10].

    Urbanisme

    Typologie

    Wittenheim est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [11] - [12] - [13].

    Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Mulhouse, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 20 communes[14] et 246 692 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (40,7 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (32,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (33 %), zones urbanisĂ©es (24,7 %), terres arables (17 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (14,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,7 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (3,6 %), mines, dĂ©charges et chantiers (1,1 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Attestations anciennes

    Le nom de la localitĂ© (alsacien : Wittene ["viDәnә]) est mentionnĂ© pour la premiĂšre fois en 829 sous la forme Witanheim[21], ensuite sous la forme in Vuittenckheim marcha en 1094 ; Witenheim en 1195, Wittenheim dĂšs 1315[22].

    Étymologie

    « la demeure de Wita(n) », d’un nom d’homme germanique *Wita(n)[23], suivi de l’appellatif germanique heim, signifiant « habitat, foyer, chez soi » et anciennement « patrie d’une tribu ».

    Autres explications : « l’habitation du bois », du germanique wido « bois », en rĂ©fĂ©rence au bois du Nonnenbruch ; « l’habitation de la butte », l’élĂ©ment wit- pouvant reposer sur une racine palĂ©o-europĂ©enne PAT relative Ă  un relief prĂ©sentant une limite plate, en rĂ©fĂ©rence Ă  la situation de la localitĂ© sur une dune de la lisiĂšre orientale du bois marĂ©cageux du Nonnenbruch[24], cependant il n'y a aucune preuve de la rĂ©interprĂ©tation d'un toponyme antĂ©rieur, phĂ©nomĂšne d'ailleurs rarement attestĂ© en toponymie, ni mĂȘme aucune preuve de l'existence d'une racine *pat.

    Histoire

    Premiers peuplements

    Le site est occupé depuis le Néolithique comme l'attestent les découvertes archéologiques faites au début du XXe siÚcle.

    En creusant les fondations de la villa de l'entrepreneur Columbina, au lieu-dit « Horoederenhubel », un squelette accroupi ainsi que de la poterie rubanée datant du Néolithique ancien furent découverts en 1930[25].

    En 1968, la présence d'un peuplement datant de l'ùge du bronze final fut découverte au lieu-dit « Lerchbuhl ». La présence romaine est également avérée sur le ban de Wittenheim : les fondations d'une importante villa romaine furent découvertes fortuitement lors de la construction d'un lotissement en 1978. Une partie de ces fondations a été sauvegardée et a été déplacée sur la place de Thiers[26].

    Moyen Âge

    Un village est mentionné pour la premiÚre fois en l'an 829 sous l'appellation de Witanheim, époque à laquelle l'abbaye de Murbach y possédait des terres[21].

    L'Ă©poque Habsbourg

    Ancien fief autrichien, le chùteau de Wittenheim, résidence des nobles de Wittenheim puis des Von Hus von Wittenheim, a été détruit en 1632 par les Suédois lors de la guerre de Trente Ans. La motte féodale, le Rebberg, reste visible à l'est de la commune. Wittenheim fut également le siÚge d'un trÚs important couvent de moniales, le couvent de Schoenensteinbach. Démantelé lors de la Révolution française, ses fondations sont à nouveau visibles grùce à des fouilles récentes[27].

    Sous la domination allemande

    À vocation agricole, Wittenheim, village allemand de 1871 Ă  1918, se dĂ©veloppe dans la seconde moitiĂ© du XIXe siĂšcle avec l'arrivĂ©e de l'industrie textile. La sociĂ©tĂ© textile Kullman & Cie s'implante en effet dans la commune en lançant la construction d'une filature en 1885. Cette derniĂšre ouvre ses portes en 1888. La mĂȘme annĂ©e est inaugurĂ©e la ligne de tramway Mulhouse-Wittenheim. De par l'afflux de travailleurs, la commune connait alors un vĂ©ritable boum dĂ©mographique. La construction de la citĂ© ouvriĂšre Kullmann (1890-1900) est Ă  l'origine d'un gain de population de 63 %[28].

    La premiĂšre banque de la commune est crĂ©Ă©e en 1887 sur le modĂšle mutualiste fondĂ© par l'allemand Friedrich Wilhelm Raiffeisen (1818-1888). Cinq Wittenheimois (FortunĂ© Baumgartner, Joseph Erimund, Antoine Schlienger, Émile Stebler et Damien Weisbeck) crĂ©ent le la Caisse de dĂ©pĂŽts et de prĂȘts de Wittenheim afin de venir en aide aux agriculteurs de la commune. Cette banque existe toujours, il s'agit de la Caisse du CrĂ©dit mutuel[29].

    Le , sous l'impulsion des autorités allemandes qui poussent à la création de corps de sapeurs-pompiers volontaires, le maire Sébastien Baumgartner, le trésorier Neyer et messieurs Schlienger et Helfer paraphent les statuts fondant le corps de sapeurs-pompiers de Wittenheim[30].

    En 1904, AmĂ©lie Zurcher dĂ©couvre de la potasse Ă  Wittelsheim, qui Ă©tait alors un village voisin. Ce sera le dĂ©but d'une industrie florissante qui marquera durablement la vie et la physionomie de ce qui deviendra le bassin potassique, unique gisement de sel de potasse (ou sylvinite, de formule KCl) français. À Wittenheim, plusieurs sites miniers, chacun possĂ©dant sa citĂ© ouvriĂšre (Kolonie), sont exploitĂ©s[31] :

    • la Mine Anna, fondĂ©e en 1907, comprend les puits Anna-Est et Anna-Ouest qui exploitent des couches de sylvinite situĂ©es entre 448 et 466 mĂštres de profondeur ;
    • la Mine Fernand (Reichsland), comprend les puits Fernand-Est et Fernand-Ouest qui exploitent deux couches de sylvinite situĂ©es Ă  539 et 560 mĂštres de profondeur ;
    • la Mine ThĂ©odore et la Mine Prince EugĂšne, situĂ©s au nord du ban communal. La premiĂšre production de sylvinite fut en 1912 de 95 216 tonnes ;
    • le hameau de Schoenensteinbach accueille la ferme modĂšle des MDPA.

    L'exploitation de la potasse marqua le paysage (chevalements, terrils) mais fit surtout de Wittenheim une commune prospĂšre. Une population laborieuse, venue des environs mais aussi d'Allemagne et surtout de Pologne, contribua Ă  la naissance d'une riche vie culturelle et associative. Le progrĂšs fit Ă©galement son arrivĂ©e : inauguration du foyer catholique en 1920 ; mise en chantier d'un vaste rĂ©seau de distribution d'eau en 1922 ; mise en chantier du tout-Ă -l’égout, construction de l'Ă©cole des filles, du poste Ă  incendie et des bains municipaux en 1928 ; Ă©lectrification de la ligne de tramway en 1929[32].

    Les deux conflits mondiaux n'allaient pas Ă©pargner Wittenheim.

    La Seconde Guerre mondiale

    La Seconde Guerre mondiale apporta son lot de souffrances et de destructions notamment lors de la tragique libĂ©ration de la commune par les troupes françaises en . Wittenheim-centre fut pratiquement dĂ©truite par un dĂ©luge de feu. Le , les derniers obus incendiaires allemands mirent le feu Ă  l'Ă©glise de style baroque Sainte-Marie. Le clocher s'effondra le Ă  9 h 30. Wittenheim-centre, libĂ©rĂ©, n'Ă©tait plus qu'un amas de dĂ©combres inhabitables[33]. Une partie ne fut d'ailleurs pas reconstruite et devint l'actuelle place de Thiers. Les installations industrielles Ă©taient hors d'usage. Cette pĂ©riode trĂšs douloureuse de l'histoire de la commune lui valut de se voir attribuer le la croix de Guerre avec Étoile d’Argent[34]. C'est le marĂ©chal de Lattre de Tassigny qui remit la dĂ©coration Ă  la dĂ©lĂ©gation wittenheimoise Ă  Colmar le .

    L'aprĂšs-guerre

    À la libĂ©ration, une Ăšre de dĂ©veloppement nouvelle dĂ©buta pour la commune. AprĂšs la mise en place d'un village provisoire en baraquement oĂč furent logĂ©es prĂšs de 150 familles et la construction d'une Ă©glise provisoire, la municipalitĂ© et la population se lança dans un long travail de reconstruction. Wittenheim eut la chance de bĂ©nĂ©ficier du soutien matĂ©riel et financier de ses villes marraines : Fontenay-sous-Bois, Saint-Cloud et Thiers.

    PrÚs de quinze années furent nécessaires pour effacer les plaies laissées par la guerre. La reconstruction d'aprÚs-guerre changea totalement sa physionomie qui perdit définitivement son caractÚre rural pour devenir une commune urbaine.

    Le , pour des raisons financiĂšres, la ligne 11 du tramway Ă©lectrique reliant Wittenheim Ă  Mulhouse, qui avait repris du service dĂšs le , fut officiellement remplacĂ©e par une ligne de bus[35]. Le est posĂ©e la premiĂšre pierre de la nouvelle Ă©glise Sainte-Marie de Wittenheim-centre. Les et , lors des « FĂȘtes du renouveau », le nouveau Wittenheim-centre est officiellement inaugurĂ© : place de Thiers, rues de Saint-Cloud et de Fontenay-sous-Bois, bureau de poste, commissariat de police, commerces. L'Ă©glise Sainte-Marie est consacrĂ©e le [21].

    HĂ©raldique

    Blason de Wittenheim

    Les armes de Wittenheim se blasonnent ainsi :
    « D'or à une face de gueules accompagnée de léopards de sable, deux en chef et un en pointe. »

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs depuis la Libération[36]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Chrétien Baecher[40]
    Edmond Goetschy[41] SFIO Ouvrier municipal
    Constant Richert
    Émile Adelbrecht[42] Inspecteur principal des Mines de potasse d'Alsace
    Bernard Reimeringer PS Professeur agrégé
    Antoine Gissinger RPR Directeur de collÚge d'enseignement technique retraité
    DĂ©putĂ© de la 5e circonscription du Haut-Rhin (1968 → 1986)
    Conseiller rĂ©gional d'Alsace (1970 → 1988)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Wittenheim (1970 → 1988)
    Roger Zimmermann[43] PS Chimiste

    (décÚs)
    Paul Zwingelstein PS
    En cours Antoine Homé PS Conseiller maßtre à la Cour des comptes en détachement
    Conseiller rĂ©gional d'Alsace (2004 → 2015)
    Conseiller rĂ©gional du Grand-Est (2015 → )
    3e vice-prĂ©sident de M2A (2017 → )
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026
    Les données manquantes sont à compléter.

    Finances locales

    Cette sous-section présente la situation des finances communales de Wittenheim[Note 3].

    Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Wittenheim s'Ă©tablit Ă  19 337 000 € en dĂ©penses et 18 320 000 € en recettes[A2 1] :

    En 2013, la section de fonctionnement[Note 4] se rĂ©partit en 13 198 000 € de charges (916 € par habitant) pour 13 210 000 € de produits (917 € par habitant), soit un solde de 12 000 € (1 € par habitant)[A2 1] - [A2 2] :

    • le principal pĂŽle de dĂ©penses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 5] pour une valeur totale de 6 406 000 € (49 %), soit 445 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 30 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (636 € par habitant). Pour la pĂ©riode allant de 2009 Ă  2013, ce ratio augmente de façon continue de 377 € Ă  445 € par habitant ;
    • la plus grande part des recettes est constituĂ©e des impĂŽts locaux[Note 6] pour un montant de 4 680 000 € (35 %), soit 325 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 36 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (511 € par habitant). Sur les 5 derniĂšres annĂ©es, ce ratio augmente de façon continue de 254 € Ă  325 € par habitant.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Wittenheim[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :

    La section investissement[Note 7] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :

    • des dĂ©penses d'Ă©quipement[Note 8] pour 5 387 000 € (88 %), soit 374 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 168 € par habitant en 2010 et un maximum de 411 € par habitant en 2009 ;
    • des remboursements d'emprunts[Note 9] pour une valeur de 622 000 € (10 %), soit 43 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 49 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (85 € par habitant).

    Les ressources en investissement de Wittenheim se répartissent principalement en[A2 4] :

    • nouvelles dettes pour une valeur de 2 000 000 € (39 %), soit 139 € par habitant, ratio supĂ©rieur de 46 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (95 € par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 1 € par habitant en 2011 et un maximum de 139 € par habitant en 2013 ;
    • fonds de Compensation pour la TVA pour une valeur totale de 430 000 € (8 %), soit 30 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 25 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (40 € par habitant).

    L'endettement de Wittenheim au peut s'évaluer à partir de trois critÚres : l'encours de la dette[Note 10], l'annuité de la dette[Note 11] et sa capacité de désendettement[Note 12] :

    • l'encours de la dette pour une somme de 6 902 000 €, soit 479 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 50 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (964 € par habitant). En partant de 2009 et jusqu'Ă  2013, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 479 € par habitant en 2013 et un maximum de 559 € par habitant en 2012[A2 5] ;
    • l'annuitĂ© de la dette pour 809 000 €, soit 56 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 53 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (118 € par habitant). Pour la pĂ©riode allant de 2009 Ă  2013, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 47 € par habitant en 2010 et un maximum de 62 € par habitant en 2009[A2 5] ;
    • la capacitĂ© d'autofinancement (CAF) pour un montant de 1 079 000 €, soit 75 € par habitant, ratio infĂ©rieur de 58 % Ă  la valeur moyenne pour les communes de la mĂȘme strate (180 € par habitant). Sur la pĂ©riode 2009 - 2013, ce ratio fluctue et prĂ©sente un minimum de 75 € par habitant en 2013 et un maximum de 126 € par habitant en 2011[A2 6]. La capacitĂ© de dĂ©sendettement est d'environ 6 annĂ©es en 2013. Sur une pĂ©riode de 14 annĂ©es, ce ratio prĂ©sente un minimum d'environ un an en 2004 et un maximum en 2013.

    Mulhouse Alsace Agglomération

    En 1965, Wittenheim intĂ©gra le syndicat intercommunal Ă  vocation multiple du Bassin Potassique nouvellement crĂ©Ă©. En 1995, Wittenheim et onze communes miniĂšres du Bassin Potassique se regroupĂšrent au sein de la CommunautĂ© de Communes du Bassin Potassique (CCBP). Le but premier de cette communautĂ© Ă©tait de favoriser la reconversion Ă©conomique du bassin minier Ă  la suite de l'arrĂȘt dĂ©finitif de l'extraction de la potasse. Le siĂšge de cette nouvelle entitĂ© politique s'Ă©tablit Ă  Wittenheim dans les locaux de la ferme rĂ©habilitĂ©e du hameau de Schoenensteinbach (Maison du Bassin Potassique). Le , aprĂšs dissolution de la CCBP, Wittenheim intĂ©gra la CommunautĂ© d'AgglomĂ©ration Mulhouse Sud-Alsace (CAMSA) et en 2010, Mulhouse Alsace AgglomĂ©ration.

    Le canton de Wittenheim

    Par dĂ©cret du , Wittenheim devenait chef-lieu de canton. Il fait partie de l'arrondissement de Mulhouse et de la sixiĂšme circonscription du Haut-Rhin. Il est peuplĂ© de 45 469 habitants[44] et s'Ă©tend sur 63,59 km2. Il regroupe les communes suivantes :

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă  la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[45] - [Note 13].

    En 2020, la commune comptait 15 065 habitants[Note 14], en augmentation de 2,39 % par rapport Ă  2014 (Haut-Rhin : +1,01 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9411 0171 0341 2091 2601 3741 3811 4101 414
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    1 4011 4201 3541 3431 2381 2511 1551 1941 491
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9412 0952 2703 6404 5477 0536 1896 1568 599
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9 25910 05512 56213 38014 32415 02614 37114 26214 589
    2020 - - - - - - - -
    15 065--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee Ă  partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2010, Wittenheim Ă©tait la cinquiĂšme commune la plus peuplĂ©e du Haut-Rhin. Selon les rĂ©sultats du recensement de 1999[48], la population Ă©tait de 15 026 habitants dont 4 149 jeunes de moins de 20 ans (soit 27,6 % de la population), ce qui en fait une commune particuliĂšrement jeune, et 2 814 personnes de plus de 60 ans (soit 18,7 % de la population). Les personnes de nationalitĂ© Ă©trangĂšre reprĂ©sentaient 1 602 habitants (soit 10,7 % de la population totale). Les personnes actives Ă©taient au nombre de 6 663 dont 43,3 % des femmes de la commune. Le nombre total de logements s'Ă©levait Ă  5 666 dont 94,9 % de rĂ©sidences principales. Les maisons individuelles reprĂ©sentaient 61,5 % des rĂ©sidences principales. La taille moyenne des mĂ©nages Ă©tait de 2,8 personnes et 52 % des mĂ©nages Ă©taient composĂ©s d'une ou deux personnes.

    Enseignement

    Wittenheim a deux collĂšges publics d'enseignement secondaire, le collĂšge IrĂšne-Joliot-Curie et le collĂšge Marcel-Pagnol.

    Culture

    Wittenheim organise chaque annĂ©e le festival « Les journĂ©es Italiennes », qui rassemble des animations tels que concerts, dĂ©filĂ©s de voitures italiennes, repas, etc.

    Défilé de Fiat durant le festival des Journées Italiennes.

    Sécurité

    Wittenheim est située en zone police et enregistre un taux de crimes et délits faible et trÚs inférieur à la moyenne nationale[49]. La commune offre ainsi un niveau de sécurité nettement supérieur au reste du pays sur tous les types de crimes et délits étudiés (Faible taux de cambriolages, de vols automobiles, de vols de particuliers, de violences physiques et de violences sexuelles).

    Lieux et monuments

    Chemin de croix.
    ChƓur de l'Ă©glise Sainte-Barbe.
    Le chevalement de la mine Théodore.
    L'Église Sainte-Marie.
    • Église Saint-Christophe Ă  Wittenheim dans la citĂ© Fernand-Anna.
    • Église Sainte-Marie de Wittenheim-centre.
    • Église Sainte-Barbe : fresques de George DesvalliĂšres, chemin de croix et grande rosace.
    • Chapelle du lycĂ©e Don Bonsco : vitraux retraçant la vie de Don Bosco[50].
    • Chevalement de la mine ThĂ©odore :
    • Vestiges du couvent de Schoenensteinbach.
    • Vestiges romains, place Thiers.
    • Motte fĂ©odale, Rebberg.
    • ForĂȘt du Nonnenbruch : troisiĂšme massif forestier d’Alsace de par sa superficie, la forĂȘt du Nonnenbruch est rĂ©partie sur les bans de plusieurs communes du bassin potassique. À l’origine, c’était un vaste bois marĂ©cageux oĂč poussaient des essences diverses mais surtout du « bois cassant » (Bruch), du hĂȘtre, du bouleau, des aulnes, oĂč les cochons (nonnen) se gavaient de glands. PropriĂ©tĂ© dans sa majeure partie des Mines Domaniales de Potasse d’Alsace, elle fut dĂ©frichĂ©e sur prĂšs de 700 hectares pour permettre l’installation des sites miniers et de leurs citĂ©s ouvriĂšres. Les sentiers forestiers qui la parcourent servaient de longue date de trait d’union entre les populations, les mineurs les utilisaient pour se rendre au travail[51]. Afin de protĂ©ger ce vĂ©ritable poumon vert de l'agglomĂ©ration, la municipalitĂ© de Wittenheim, sous la houlette du maire Antoine HomĂ©, a fait l’acquisition en 2005 de 234 hectares de cette forĂȘt classĂ©e en forĂȘt de protection[52]. Le Club Vosgien y a balisĂ© 55 km de sentiers (en 1999) qui portent le nom de Kalipfad (« Sentier de la potasse » en alsacien)[51].

    Personnalités liées à la commune

    • SĂ©bastien Gegauff[53] (Wittenheim 1862 - 1935), Maire de Wittenheim de 1893 Ă  1919. En 1911, lorsque l'Alsace-Lorraine allemande est dotĂ©e d'une constitution, il est Ă©lu au Landtag. AprĂšs le retour de la rĂ©gion Ă  la France, il est Ă©lu sĂ©nateur du Haut-Rhin (IIIe RĂ©publique) en 1920 et l'est restĂ© jusqu'Ă  sa mort en 1935. SĂ©bastien Gegauff s'est illustrĂ© en contribuant Ă  l'industrialisation de la commune ainsi qu'au dĂ©veloppement de l'agriculture. Il est notamment le maĂźtre d'Ɠuvre du remembrement opĂ©rĂ© Ă  Wittenheim dans les annĂ©es 1900.
    • Florimont Cornet (Desvres 1911 - Wittenheim 1949), athlĂšte plusieurs fois champion de France, d’Europe et recordman du monde de marche de 1937 Ă  1939. EmployĂ© aux Mines de Potasse d’Alsace, il dĂ©cĂšde tragiquement Ă  Wittenheim, Ă  l’ñge de 38 ans, dans un effondrement minier le [54].
    • Monseigneur JĂ©rĂŽme-Jean-Jacques Adam, premier archevĂȘque de Libreville, Gabon (Wittenheim 1904 - Franceville 1981).
    • Nathalie Marquay, nĂ©e Ă  Wittenheim[55] le , Ă©lue Miss Alsace en 1986, Miss France en 1987, Ă©pouse du prĂ©sentateur vedette du journal tĂ©lĂ©visĂ© de TF1, Jean-Pierre Pernaut. Actrice dans la sĂ©rie Sous le Soleil en 2003, elle participe Ă  la Ferme CĂ©lĂ©britĂ©s de TF1 en 2005[56].
    • ClĂ©opĂątre Darleux, gardienne de but de l'Ă©quipe de France fĂ©minine de handball, nĂ©e le Ă  Wittenheim. DĂ©but en Équipe de France le contre la Hongrie.
    • Pierre HermĂ© est un pĂątissier français nĂ© le  Ă  Colmar. De renommĂ©e mondiale, il est l'hĂ©ritier de quatre gĂ©nĂ©rations de pĂątissiers alsaciens. C'est d'ailleurs dans sa rĂ©gion natale que Pierre HermĂ© produit ses macarons et chocolats vendus dans le monde entier.
    • Paul Winter (1898-1987), industriel du textile, chef des Forces françaises de l'intĂ©rieur du Haut-Rhin pendant la Seconde Guerre mondiale, fondateurs de la SeptiĂšme colonne d'Alsace (rĂ©seau Martial).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Bibliographie

    • 1er anniversaire de la libĂ©ration du village martyre de Wittenheim, 27-1-46, ville de Wittenheim, 1946[57].
    • Wittenheim, Nouveau chef-lieu de canton, plaquette Ă©ditĂ©e par l'association pour le dĂ©veloppement culturel Ă  Wittenheim, 1959.
    • Le chemin de croix de l'Ă©glise Sainte-Marie de Wittenheim, expliquĂ© par l'auteur Gaby Michel, sculpteur, Alsatia Mulhouse, 1963.
    • Chronique de Wittenheim, DĂ©sirĂ© Renaud, ouvrage Ă©ditĂ© par la ville de Wittenheim, 1967.
    • La nouvelle filature de Cernay, 150e anniversaire, Édition Publi 75, 1968 (?)
    • Contribution archĂ©ologique Ă  l'histoire de Wittenheim, R. Schweitzer, ville de Wittenheim, 1979 (?)
    • Image du patrimoine, Cantons de Wittenheim et de Mulhouse-Sud, Haut-Rhin, La Maison d'Alsace - Inventaire gĂ©nĂ©ral, L'Alsace, 1987.
    • Sapeurs pompiers - Wittenheim, 1889-1989, 100e anniversaire, SP de Wittenheim, 1989.
    • Puits et citĂ©s des Mines de Potasse d'Alsace, 1904-1939, notamment pages 67 Ă  84, EugĂšne J. Bertrand et Denis Schott, Maison du Mineur et de la Potasse, 1989.
    • Schönensteinbach, une communautĂ© religieuse fĂ©minine 1138-1792, Jean Charles Winnlen, ouvrage publiĂ© par la SociĂ©tĂ© d'histoire sundgauvienne, 1993.
    • CrĂ©dit mutuel Wittenheim-Ruelisheim, des origines Ă  nos jours, Caisse du CrĂ©dit mutuel, 1994.
    • Wittenheim, libĂ©ration, 50e anniversaire 1945-1995, Jean-Charles Winnlen, ville de Wittenheim, 1995.
    • CommĂ©moration du 60e anniversaire de la libĂ©ration de Wittenheim, ville de Wittenheim, 2005.
    • Kullmann & Cie, des hommes, des usines, une empreinte sociale, Jean Charles Winnlen, JM Editions, 2008.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthĂšse des donnĂ©es du site alize2.finances.gouv.fr du ministĂšre de l'Économie et des Finances. Elle est prĂ©sentĂ©e de façon standardisĂ©e pour toutes les communes et ne concerne que le pĂ©rimĂštre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa Lettre grecque Kappa en majuscule et minuscule a effectuĂ© la synthĂšse des 98 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Wittenheim. Finances locales est un logiciel libre distribuĂ© en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    4. La « section de fonctionnement » est constituĂ©e des dĂ©penses courantes et rĂ©currentes nĂ©cessaires au bon fonctionnement des services municipaux et Ă  la mise en Ɠuvre des actions dĂ©cidĂ©es par les Ă©lus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
    5. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
    6. Les « impÎts locaux » désignent les impÎts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impÎts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations fonciÚres ou sur la valeur ajoutée.
    7. La section « investissement » concerne essentiellement les opĂ©rations visant Ă  acquĂ©rir des Ă©quipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    8. Les « dĂ©penses d’équipement » servent Ă  financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’amĂ©liorer la qualitĂ© des Ă©quipements municipaux, voire d’en crĂ©er de nouveaux.
    9. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    10. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    11. L'« annuitĂ© de la dette » Ă©quivaut Ă  la somme des intĂ©rĂȘts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'annĂ©e
    12. La « capacitĂ© de dĂ©sendettement » est basĂ©e sur le ratio suivant dĂ©fini par la formule : ratio = encours de la dette⁄capacitĂ© d'autofinancement. Ce ratio montre, Ă  un instant donnĂ©, le nombre d'annĂ©es qui seraient nĂ©cessaires au remboursement des dettes en considĂ©rant les ressources de Wittenheim.
    13. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    14. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Base de données du ministÚre du Budget, relative aux comptes des communes

    Références

    1. Les DerniĂšres Nouvelles d'Alsace (DNA) - Article paru dans l'Ă©dition du samedi 17 juin 2006 - Le chevalement de ThĂ©odore est dĂ©sormais le plus haut d'Europe ; il est classĂ© « monument historique ». Cette structure de 64 mĂštres de hauteur ne doit sa survie et son futur « lifting » qu'Ă  la forte mobilisation de la population locale.
    2. Les DerniĂšres Nouvelles d'Alsace (DNA) - Article paru dans l'Ă©dition du samedi 17 juin 2006 - Le chevalement de ThĂ©odore est dĂ©sormais le plus haut d'Europe ; il est classĂ© « monument historique ». Cette structure de 64 mĂštres de hauteur ne doit sa survie et son futur « lifting » qu'Ă  la forte mobilisation de la population locale.
    3. Wittenheim Bilinguisme.
    4. Communes constituant l'agglomération mulhousienne (Mulhouse + banlieue) sur le site de l'INSEE.
    5. Vitamine N°18 - MAR‱AVR‱MAI‱JUIN 2019 : « Une rĂ©flexion conjointe entre urbanistes, politiques, acteurs locaux, techniciens
 a Ă©tĂ© menĂ©e dans le cadre de l’opĂ©ration « Atelier Territoires Economiques » en 2011 et 2012 sur la zone allant du Kaligone Ă  Kingersheim au PĂŽle 430 Ă  Wittenheim, la zone commerciale la plus importante du dĂ©partement. Cette zone rĂ©sulte de la reconversion du Bassin Potassique qui a commencĂ© au dĂ©but des annĂ©es 80. »
    6. Legifrance - ArrĂȘtĂ© du 22 dĂ©cembre 2021 Ă©tablissant les listes d'agglomĂ©rations de plus de 100 000, 150 000 et 250 000 habitants conformĂ©ment Ă  l'article R. 221-2 du code de l'environnement et Ă  l'article L. 2213-4-1 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales : « Baldersheim, Bollwiller, Brunstatt-Didenheim, Feldkirch, Habsheim, Illzach, Kingersheim, Lutterbach, Morschwiller-le-Bas, Mulhouse, Pfastatt, Pulversheim, Reiningue, Richwiller, Riedisheim, Rixheim, Sausheim, Staffelfelden, Wittelsheim, Wittenheim. »
    7. Legifrance - Article L. 2213-4-1 du code général des collectivités territoriales
    8. Bulletin municipal décembre-janvier-février page 8.
    9. « Circuits de randonnée pédestre de Mulhouse Alsace Agglomération », sur mulhouse-alsace.fr (consulté le ).
    10. DĂ©cret du 25 mai 2004 portant classement comme forĂȘt de protection de la forĂȘt de Nonnenbruch sur le territoire des communes de Kingersheim, Lutterbach, Pfastatt, Reiningue, Richwiller et Wittenheim dans le dĂ©partement du Haut-Rhin, JORF no 126 du 2 juin 2004, p. 9737, texte no 27, NOR AGRF0401030D, sur LĂ©gifrance.
    11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Unité urbaine 2020 de Mulhouse », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    15. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mulhouse », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le ).
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    21. Wittenheim, capitale de la potasse d'Alsace, mémento municipal, 1963.
    22. Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France (lire en ligne).
    23. Ernest NĂšgre, op. cit.
    24. Lieux dits, dictionnaire Ă©tymologique et historique des noms de lieux en Alsace, Michel Paul Urban, Éditions du Rhin, 2003, p. 308.
    25. Source : Prospectus de l'office municipal des sports et loisirs pour la promenade découverte du 15 mai 1978.
    26. Contribution Ă  l'histoire de Wittenheim, bulletin municipal.
    27. Jean Charles Winnlen, Schönensteinbach, une communauté religieuse féminine 1138-1792, ouvrage publié par la Société d'histoire sundgauvienne, 1993.
    28. Wittenheim, nouveau chef-lieu de canton, pp. 17-18, ville de Wittenheim, 1958.
    29. Crédit mutuel, 1994, Wittenheim - Ruelisheim, des origines à nos jours.
    30. Plaquette Sapeurs pompiers - Wittenheim, 1889-1989, 100e anniversaire.
    31. EugÚne J. Bertrand et Denis Schott, Puits et cités des Mines de Potasse d'Alsace, 1904-1939, Maison du Mineur et de la Potasse, 1989.
    32. Wittenheim, nouveau chef-lieu de canton, p. 25, ville de Wittenheim, 1958.
    33. Plaquette 1er anniversaire de la libération du village martyr de Wittenheim 27-1-46.
    34. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945.
    35. Wittenheim-info 86-1, bulletin municipal, 1986.
    36. Maires et adjoints de Wittenheim.
    37. Certificat de pension d'invalidité établi par le syndic Schlienger et le curé Baumann pour Jean Vogtensperger, Wittenheim, 26 th. Christmonat 1788.
    38. WITTENHEIM histoire locale.
    39. Courrier au sous-préfet le .
    40. Notice NetDBA de BAECHER ChrĂ©tien, alsace-histoire.org, FĂ©dĂ©ration des SociĂ©tĂ©s d’Histoire et d’ArchĂ©ologie d’Alsace.
    41. La fiche biographique de GOETSCHY Edmond sur le Maitron en ligne
    42. Notice NetDBA de ADELBRECHT Émile, alsace-histoire.org, FĂ©dĂ©ration des SociĂ©tĂ©s d’Histoire et d’ArchĂ©ologie d’Alsace.
    43. « Mort de l'ancien maire Roger Zimmermann », DerniĂšres nouvelles d'Alsace,‎ (lire en ligne).
    44. INSEE recensement 1999
    45. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    46. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    48. www.ville-wittenheim.fr > DĂ©couvrir Wittenheim > DĂ©mographie.
    49. Rapport CriminalitĂ© et dĂ©linquance constatĂ©es en France - Direction centrale de la police judiciaire, 2019. - « Wittenheim : 3 693 crimes et dĂ©lits pour 100 000 habitants contre 5 258 au niveau national, dont :
      Cambriolages : 258 cas pour 100 000 habitants contre 518 au niveau national
      Vols automobiles : 226 cas pour 100 000 habitants contre 707 au niveau national
      Vols de particulier : 492 cas pour 100 000 habitants contre 1 019 au niveau national
      Violences physiques : 539 cas pour 100 000 habitants contre 655 au niveau national
      Violences sexuelles : 46 cas pour 100 000 habitants contre 76 au niveau national »
    50. Les vitraux de Don Bosco, DerniÚres Nouvelles d'Alsace, Grands reporters, supplément mai 2008.
    51. Femina Hebdo no 91 - L'Alsace, 27.08.1998
    52. Article des DerniĂšres Nouvelles d'Alsace du 27.09.2005
    53. Anciens sénateurs IIIe République : Sébastien GEGAUFF
    54. Source: http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Boulogne_sur_Mer/actualite/Autour_de_Boulogne_sur_Mer/Le_Boulonnais/2009/09/15/article_il-y-a-soixante-ans-le-marcheur-florimon.shtml.
    55. On trouve plus de références sur sa naissance à Comines (Nord) qu'à Wittenheim.
    56. Nathalie Marquay.
    57. Source: http://wittenheim68.free.fr/
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.