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Richwiller

Richwiller [ʁiʃvilɛʁ] est une commune de la banlieue de Mulhouse[1] situĂ©e dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la CollectivitĂ© europĂ©enne d'Alsace, en rĂ©gion Grand Est.

Richwiller
Richwiller
Mairie de Richwiller.
Blason de Richwiller
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Mulhouse
Intercommunalité Mulhouse Alsace Agglomération
Maire
Mandat
Vincent Hagenbach
2020-2026
Code postal 68120
Code commune 68270
DĂ©mographie
Gentilé Richwillerois, Richwilleroises
Population
municipale
3 680 hab. (2020 en augmentation de 4,93 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 663 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 46â€Č 47″ nord, 7° 16â€Č 53″ est
Altitude Min. 239 m
Max. 259 m
Superficie 5,55 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Mulhouse
(banlieue)
Aire d'attraction Mulhouse
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Kingersheim
LĂ©gislatives SixiĂšme circonscription
Localisation
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Richwiller
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Richwiller
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Richwiller
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Richwiller

    Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace. Elle est membre de Mulhouse Alsace Agglomération et fait partie des 20 communes de l'agglomération mulhousienne[2] ayant l'obligation de mettre en place une ZFE-m avant le 31 décembre 2024[3].

    C'est une petite commune de 3 500 habitants Ă  proximitĂ© de laquelle fut dĂ©couverte la potasse en 1904.

    GĂ©ographie

    Richwiller est une commune urbaine d'origine rurale. Elle se trouve dans la partie nord-ouest de la banlieue de Mulhouse, à l'entrée du bassin potassique entre Pfastatt et Wittelsheim. La particularité de Richwiller réside dans sa configuration longitudinale « est-ouest ». Son ban de 555 hectares s'étend sur 4 kilomÚtres de long pour 1,5 km de large. Il est sectionné perpendiculairement par la voie ferrée Strasbourg-Mulhouse (nord-sud).

    Hydrographie

    Le Hagelbach (Dollerbaechlein) longe la commune et alimentait autrefois son moulin.

    GĂ©ologie

    Richwiller est une commune du bassin potassique. Son sol est composĂ© de lƓss, de son sous-sol on a extrait de la potasse tout au long du XXe siĂšcle.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Richwiller
    Wittelsheim Bois du Nonnenbruch Kingersheim
    Wittelsheim Cité Amélie Richwiller Kingersheim
    Bois du Nonnenbruch et Lutterbach Pfastatt Pfastatt

    Urbanisme

    Typologie

    Richwiller est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Mulhouse, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 20 communes[7] et 246 692 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8] - [9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[10] - [11].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (48,3 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (41,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (31,9 %), terres arables (30,5 %), forĂȘts (20,6 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (12,3 %), mines, dĂ©charges et chantiers (4,1 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,2 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[13].

    Histoire

    Les origines de l'ancien village

    Des dĂ©couvertes archĂ©ologiques prouvent que Richwiller est un lieu d’habitat trĂšs ancien. Dans la partie septentrionale (nord) de la commune sur le lieu-dit Neumatt se trouve une nĂ©cropole composĂ©e de douze tumuli de l’époque hallstattienne. En 1865 et en 1917, on y dĂ©couvre des tombes contenant des bracelets, des torques (colliers), des fibules (sorte d’épingles de sĂ»retĂ©) en bronze et un plat gravĂ© datant de cette Ă©poque. Ces objets sont exposĂ©s, actuellement, au MusĂ©e des AntiquitĂ©s Nationales de Saint-Germain-en-Laye.

    L’histoire mouvementĂ©e des seigneurs de Richwiller

    C’est au XIVe siĂšcle que les piĂšces d'archive mentionnent pour la premiĂšre fois le nom de “Reichweiler” Les documents nous apprennent que le couvent de Lucelle acquiert en 1301 et en 1304 les biens que l’abbaye de Murbach y possĂšde. À cette Ă©poque Reichweiler appartient aux Habsbourg. En 1326 ceux-ci cĂšdent le village et ses dĂ©pendances en fief aux seigneurs de Reichweiler. Ces derniers le conservent jusqu’en 1539, date Ă  laquelle Hans Friedrich vom Haus meurt sans laisser d’hĂ©ritier mĂąle. Le fief Ă©choit alors Ă  son gendre Wolf Dietrich von Brunighoffen, l’époux de sa fille Ursula, qui fait rĂ©nover le chĂąteau avant de mourir prĂ©maturĂ©ment.

    Ces terres changeant encore de mains vont au second mari d’Ursula Theobald Waldner von Freundstein. Le fils de ce dernier dĂ©cĂšde en 1599 sans hĂ©ritier. Le fief retourne Ă  la Maison d'Autriche. C’est dans le proche entourage de l’empereur que sont choisis ses nouveaux bĂ©nĂ©ficiaires, Johann Pistonus et Hieronymus von Manicor. Ils ne tardent pas Ă  entrer en conflit avec les bourgeois de Mulhouse qui ont, sans autorisation, fait procĂ©der Ă  des coupes de bois dans la forĂȘt. BientĂŽt un procĂšs les oppose au sujet d’une chapelle ! Manicor, qui s’est installĂ© Ă  Reichweiller fait sortir intentionnellement du pĂąturage des vaches appartenant aux habitants de Cernay. Ceux-ci s'arment et investissent le chĂąteau. Le pire est Ă©vitĂ© grĂące Ă  l’intervention de la femme du seigneur.

    Les Manicor quittent Reichweiler pendant la guerre de Trente Ans (1618 1648). La paix de Munster et d‘OsnabrĂŒck met fin Ă  cette guerre meurtriĂšre qui fit souffrir le village et ses habitants.

    Le Royaume de France rĂ©cupĂšre Richwiller avec les autres possessions autrichiennes. Seul le chĂąteau ou ce qui en subsiste encore, reste la propriĂ©tĂ© de Pistorius aprĂšs un long procĂšs qui se dĂ©roule Ă  Ensisheim. En 1662 Pistorius fort querelleur semble-t-il, meurt assassinĂ© par l’un de ses domestiques Ses biens retournent Ă  la Couronne de France. AprĂšs le TraitĂ© de Westphalie, Louis XIV confie le fief Ă  Charles Colbert de Croissy, neveu de l’Intendant d'Alsace. Nicolas de Diesbach, d'ascendance suisse, lui succĂšde en 1665. Il s’installe au chĂąteau Ă  la mort de la veuve de Pistorius. Comme il est protestant, il ne peut se maintenir et doit cĂ©der sa place au marĂ©chal Nicolas Hubert de Reinach Montreux. Ce dernier s’illustre Ă  la bataille de GĂ©rone oĂč il trouve la mort en 1696.

    Le fief passe alors au Marquis du BlĂ© d’Huxelles qui gouverne l’Alsace jusqu'Ă  son dĂ©cĂšs en 1730. Le roi Louis XV transmet alors le domaine Ă  Joseph Balthazar de Bergeret, capitaine au rĂ©giment d'Enghien. Le fief comprend aussi Reiningue, les trois quarts de Morschwiller, Ensisheim, Rumersheim. Le capitaine perçoit Ă©galement des revenus provenant de Rantzwiller. La RĂ©volution met fin aux droits seigneuriaux. Les frĂšres de Bergeret (le chanoine Prosper de Lautenbach et Henri capitaine dans un rĂ©giment royal suĂ©dois) Ă©migrent. Leurs biens sont vendus Ă  Colmar. Un certain Brustlein agissant pour le compte de Pierre Thierry de Mulhouse les achĂšte pour 66 778 livres. Wittelsheim acquiert une partie des forĂȘts.

    Les deux « Bergeret » qui sont restĂ©s au service de la RĂ©publique (Gilbert gĂ©nĂ©ral de brigade et Antoine Prosper, colonel) conservent leurs parts d'hĂ©ritage. Elles ne tardent pas Ă  ĂȘtre morcelĂ©es. Le chĂąteau fut rasĂ© vers 1810 ; il en reste le moulin seigneurial.

    La construction de l'Ă©glise Sainte-Catherine

    La construction de l'Ă©glise Sainte-Caterine remonte aux annĂ©es 1870 sous la maĂźtrise d'Ɠuvre des curĂ©s du village. Les premiĂšres cloches furent fondues en 1878 grĂące Ă  un canon et Ă  une roue en bronze offerts en 1878 par Augusta de Saxe, impĂ©ratrice de Prusse. Ces Ă©lĂ©ments avait Ă©tĂ© pris aux Français lors de la guerre de 1870. En , ces cloches sont rĂ©quisitionnĂ©es et se transforment Ă  nouveau en canons allemands.

    En 1923, de nouvelles cloches sont fondues par un bronzier de Colmar, dans un métal de mauvaise qualité et la sonorité du carillon en pùtit[14]. Début 2015, le Conseil de fabrique s'adresse au financement participatif pour y remédier, ce qui est réalisé une année plus tard[15].

    Le village a été bombardé en 1914.

    Seconde Guerre mondiale

    Comme beaucoup de communes alsaciennes, Richwiller eut son lot de malgré-nous. Tout comme en 1914, la commune fut bombardé en 1944. Elle doit sa libération au 2e bataillon de choc de la 1re armée en .

    HĂ©raldique

    Blason de Richwiller

    Les armes de Richwiller se blasonnent ainsi :
    « D'azur à la fasce d'or, accompagnée de trois étoiles à cinq rais d'argent, deux et une. »[16]

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1945 1957 Émile Egler
    1957 1965 EugĂšne Fassnacht
    mars 1965 1970 Louis Zimmermann
    1971 mars 1983 Victor Ganter Instituteur et directeur d'Ă©cole
    mars 1983 mars 1989 Henri Hagenbach
    mars 1989 mars 2008 Philippe Schenini PS Maire honoraire
    mars 2008 En cours
    (au 24 mai 2020)
    Vincent Hagenbach [17]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026
    DVD puis UDI Pharmacien
    Conseiller dĂ©partemental du canton de Kingersheim (2015 → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    La commune de Richwiller fait partie de Mulhouse Alsace Agglomération.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[19].

    En 2020, la commune comptait 3 680 habitants[Note 3], en augmentation de 4,93 % par rapport Ă  2014 (Haut-Rhin : +1,01 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    196196263332414437468465453
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    498556559577568578526532541
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    5606067508781 2011 1661 0661 0261 227
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    2 3142 3572 6552 9383 1503 3253 3513 3673 389
    2014 2019 2020 - - - - - -
    3 5073 6923 680------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee Ă  partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Vie locale

    AccĂšs et transports

    La commune est reliĂ©e au rĂ©seau de bus de l'agglomĂ©ration de Mulhouse exploitĂ© par l'entreprise SolĂ©a. En semaine, la ligne 12 traverse la commune d'ouest en est et permet de rejoindre la ligne 1 du tramway (Kingersheim / Gare centrale de Mulhouse). La ligne 23 dessert partiellement la zone artisanale. Les dimanches et jours fĂ©riĂ©, la ligne 72 reprend le trajet de la ligne 12. En soirĂ©e, un service de taxis desservant les mĂȘmes arrĂȘts que le bus no 12 permet d'assurer la continuitĂ© du trafic.

    La gare de Richwiller ayant Ă©tĂ© fermĂ©e au transport des passagers depuis le , et ne disposant plus que d'un service de fret, les habitants de la commune doivent se rendre Ă  Wittelsheim-Graffenwald situĂ©e Ă  km, ou Ă  Lutterbach Ă  4,4 km pour utiliser les transports ferroviaires.

    Équipements de santĂ©

    La commune abrite deux médecins généralistes, deux dentistes et une pharmacie. Le service d'urgences le plus proche est l'hÎpital de Pfastatt. Les hÎpitaux mulhousiens assurent les services spécialisés.

    Lieux et monuments

    Bassin d'orage la RoseliĂšre.
    • La Carotte : le , Ă  l'entrĂ©e de la citĂ© AmĂ©lie II est inaugurĂ© un monument Ă©rigĂ© pour cĂ©lĂ©brer le cinquantiĂšme anniversaire de la dĂ©couverte de la potasse par AmĂ©lie Zurcher, Joseph Vogt et Jean-Baptiste Grisey. Ce monument reprĂ©sente une « carotte » (Ă©chantillon cylindrique de roches prĂ©levĂ©es dans le sous-sol par carottage pour en connaĂźtre sa composition). Cet endroit n'est que symbolique. En fait, la potasse a Ă©tĂ© dĂ©couverte plus au sud, vers la mine Joseph Else Ă  Wittelsheim.
    • La RoseliĂšre est le nom donnĂ© au bassin d'orage de la commune. En fait de roseaux, ce sont essentiellement des massettes Ă  larges feuilles (Typha latifolia) qui envahissement ce plan d'eau. SituĂ© au milieu des champs, cet Ă©tang artificiel bordĂ© de pruneliers, de saules et d'acacias sert de refuge Ă  la faune sauvage (hĂ©rons, canards colverts, batraciens, couleuvres vipĂ©rines, tircis, demoiselles ...).
    • L'Ă©glise Sainte-Catherine dans laquelle on trouve un orgue construit par le facteur d'orgue Martin Rinkenbach d’Ammerschwihr en 1898[22].
    L'Ă©glise Sainte-Catherine.
    L'église Christ-Roi à Cité Amélie II.

    Personnalités liées à la commune

    • EugĂšne Wacker (1878-1943), fils de Meinrad Wacker et Françoise Sturchler, nĂ© Ă  KnƓringue le , mort Ă  Richwiller le . Il Ă©lĂšve une famille nombreuse de huit enfants, son fils Joseph est aveugle. EugĂšne Wacker est trĂšs actif Ă  Richwiller. PassionnĂ© d'histoire, membre de la SociĂ©tĂ© d'Histoire du Sundgau, vice-PrĂ©sident de la SociĂ©tĂ© d'Histoire Sundgauvienne, il Ă©crit de nombreux articles dans l'annuaire de cette derniĂšre ainsi que dans diverses revues rĂ©gionales et rĂ©dige avec Paul Stintzi les « Pages Sundgoviennes » en deux volumes. Il consacre une brochure aux Seigneurs de Richwiller.
      La commune de Richwiller honora sa mémoire en 1988 (à l'occasion du 110e anniversaire de sa naissance) en baptisant de son nom le groupe scolaire du centre.
    • Denise Ferrier (-1945) : l'aspirant Denise Ferrier Ă©tait ambulanciĂšre de la 2e Compagnie de ramassage du 25e Bataillon mĂ©dical (bataillon qui s'Ă©tait dĂ©jĂ  fait remarquer Ă  l'Ăźle d'Elbe pour son sang-froid). Depuis le dĂ©but de la campagne de France, elle a Ă©tĂ© volontaire pour toutes les missions et a Ă©vacuĂ© de nombreux blessĂ©s. Elle a participĂ© avec le rĂ©giment d'infanterie coloniale du Maroc Ă  la percĂ©e sur Mulhouse.
      Elle a été tuée par un obus le à Richwiller, à 7 heures du matin, devant un poste de secours du bataillon de choc.
      Un parc lui est consacré à Pfastatt.
    • Paul Drumm, Ă©crivain, se fixe Ă  Richwiller aprĂšs la LibĂ©ration.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Communes constituant l'agglomération mulhousienne (Mulhouse + Banlieue) sur le site de l'INSEE
    2. Legifrance - ArrĂȘtĂ© du 22 dĂ©cembre 2021 Ă©tablissant les listes d'agglomĂ©rations de plus de 100 000, 150 000 et 250 000 habitants conformĂ©ment Ă  l'article R. 221-2 du code de l'environnement et Ă  l'article L. 2213-4-1 du code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales : « Baldersheim, Bollwiller, Brunstatt-Didenheim, Feldkirch, Habsheim, Illzach, Kingersheim, Lutterbach, Morschwiller-le-Bas, Mulhouse, Pfastatt, Pulversheim, Reiningue, Richwiller, Riedisheim, Rixheim, Sausheim, Staffelfelden, Wittelsheim, Wittenheim. »
    3. Legifrance - Article L. 2213-4-1 du code général des collectivités territoriales
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Mulhouse », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mulhouse », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    14. « Eglise sainte-catherine de Richwiller », sur Fondation patrimoine.
    15. « Ce ne sera plus le mĂȘme son de cloche », sur l'Alsace.fr, .
    16. Archives DĂ©partementales du Haut-Rhin
    17. « RĂ©pertoire national des Ă©lus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des donnĂ©es publiques de l'État (consultĂ© le )
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    22. Notice no IM68000680, base Palissy, ministÚre français de la Culture.
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