Vergèze
Vergèze est une commune française située dans le sud du département du Gard, en région Occitanie. Sur le territoire de la commune est notamment établie la source de l'eau minérale Perrier.
Vergèze | |
La mairie de Vergèze. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Intercommunalité | Communauté de communes Rhôny Vistre Vidourle |
Maire Mandat |
Pascale Fortunat-Deschamps 2020-2026 |
Code postal | 30310 |
Code commune | 30344 |
Démographie | |
Gentilé | Vergézois |
Population municipale |
5 465 hab. (2020 ) |
Densité | 538 hab./km2 |
Population agglomération |
7 997 hab. (2009) |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 44′ 39″ nord, 4° 13′ 15″ est |
Altitude | Min. 10 m Max. 75 m |
Superficie | 10,16 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Vergèze (ville-centre) |
Aire d'attraction | Nîmes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vauvert |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal d'irrigation du Bas-Rhône Languedoc, le Vieux Vistre, le Rhony. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « costières nîmoises ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Vergèze est une commune urbaine qui compte 5 465 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est ville-centre de l'unité urbaine de Vergèze et fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Vergézois ou Vergézoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 1949.
Géographie
Commune du sud-Gard, proche de Nîmes. Ses habitants s'appellent les Vergézois et Vergézoises.
C'est sur le territoire de la commune que se trouve la source Perrier.
Vergèze est l'une des 75 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du Sud du Gard, et fait également partie d'une des 34 communes du Pays Vidourle-Camargue (voir liens).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vestric-et-Candiac », sur la commune de Vestric-et-Candiac, mise en service en 1966[6] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[7] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 700,5 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 15 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « costières nîmoises »[14], d'une superficie de 13 479 ha, qui accueillait, en 2004, 300 mâles chanteurs, soit 60% des mâles reproducteurs de la région et près du quart des mâles reproducteurs en France[15].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[16] : la « plaine entre Rhony et Vistre » (1 232 ha), couvrant 6 communes du département[17].
Urbanisme
Typologie
Vergèze est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [18] - [I 1] - [19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Vergèze, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[I 2] et 9 021 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3] - [I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 5] - [I 6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (28,6 %), cultures permanentes (25,6 %), zones urbanisées (21 %), forêts (14,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,4 %), eaux continentales[Note 8] (3,7 %), prairies (0,4 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Vergèze est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel, et à un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Nîmes, regroupant 20 communes soumises aux aléas de ruissellement pour la commune de Nîmes et de débordements de cours d’eau, notamment du Vistre, d'un de ses affluents, le Rhôny, et plus à la marge du Rhône, à l’aval, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[23]. Les événements significatifs passés relatifs à la Vistre sont des crues rapides et violentes, qui causent d’importants dégâts, voire des pertes humaines (octobre 1988, septembre 2002, décembre 2003, septembre 2005 notamment). Concernant le Rhôny, les principales crues recensées à Codognan ont eu lieu en 1845, 1933, 1945, 1958, 1963, 1976, 1987 et en octobre 1988. Cette dernière est la plus importante et marquante pour la population nîmoise. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[24] - [25]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1998, 2003, 2005, 2014 et 2021[26] - [21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 80,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 928 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1591 sont en en aléa moyen ou fort, soit 83 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[29].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Vergèze est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[31].
Histoire
Si son origine remonte sans doute à la période Gallo-romaine, l’histoire de Vergèze n’a pas laissé de traces jusqu’au début du XIVe siècle. Au XVIIIe siècle, on peut signaler une bataille qui oppose les Camisards aux troupes royales, durant la guerre des Cévennes.
Jusqu’au XIXe siècle, Vergèze a surtout été un village à vocation agricole. La principale culture était la vigne et l’économie villageoise était tournée vers cette production. La plupart des habitants se répartissaient dans les professions suivantes : viticulteurs, tonneliers, négociants en vin. Cette empreinte peut encore s'observer sur les maisons de vignerons de la « rue Neuve » ou de la « rue d’Entrevignes », et la reconstitution d’un atelier de tonnellerie avec des mannequins animés, grandeur nature, se veut être un hommage à cette époque révolue.
De nos jours, si le vin produit par les viticulteurs est un excellent vin de table commercialisé par la cave coopérative des « Vignerons de la voie d’Héraclès », la richesse de la commune vient surtout de l’exploitation sur le territoire de la Source Perrier.
Connue depuis l’antiquité, l’eau de cette source était surtout consommée pour ses vertus médicales : atonie gastrique ou états nauséeux. La source d’eau minérale n’a cependant été exploitée industriellement que depuis le début du XXe siècle.
Actuellement, ce sont plus de 1 500 employés qui travaillent dans une usine dont les bâtiments couvrent plusieurs hectares et dont la production est exportée.
Politique et administration
Liste des maires
Administration municipale
Le Conseil municipal vergézois comprenait 27 membres, dont le maire, 7 adjoints et 19 conseillers municipaux, puis, depuis 2020, 29 membres, dont le maire, 8 adjoints et 20 conseillers municipaux.
Canton
Vergèze fait partie du canton de Vauvert, qui rassemble dix communes. Vergèze fait partie de la deuxième circonscription du Gard.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].
En 2020, la commune comptait 5 465 habitants[Note 9], en augmentation de 8,07 % par rapport à 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 2 205 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 5 406 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 210 €[I 7] (20 020 € dans le département[I 8]). 52 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (43,9 % dans le département).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 8,3 % | 8,8 % | 8,7 % |
Département[I 10] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 195 personnes, parmi lesquelles on compte 74,2 % d'actifs (65,6 % ayant un emploi et 8,7 % de chômeurs) et 25,8 % d'inactifs[Note 12] - [I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 2 942 emplois en 2018, contre 2 564 en 2013 et 2 609 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 108, soit un indicateur de concentration d'emploi de 139,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,8 %[I 13].
Sur ces 2 108 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 585 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 82,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,6 % les transports en commun, 7,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Secteurs d'activités
420 établissements[Note 13] sont implantés à Vergèze au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 420 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 32 | 7,6 % | (7,9 %) |
Construction | 70 | 16,7 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 99 | 23,6 % | (30 %) |
Information et communication | 7 | 1,7 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 6 | 1,4 % | (3 %) |
Activités immobilières | 17 | 4 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 81 | 19,3 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 69 | 16,4 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 39 | 9,3 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,6 % du nombre total d'établissements de la commune (99 sur les 420 entreprises implantées à Vergèze), contre 30 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[37] :
- Vergezali, supermarchés (22 783 k€)
- Eurofins Agroscience Services Chem, analyses, essais et inspections techniques (5 326 k€)
- Eurofins Hydrologie Sud, analyses, essais et inspections techniques (3 403 k€)
- Cogeflu, commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements industriels divers (3 400 k€)
- Transports Randon Sylvain, transports routiers de fret de proximité (3 136 k€)
Agriculture
La commune est dans la « Plaine Viticole », une petite région agricole occupant le sud-est du département du Gard[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 109 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 38 en 2000 puis à 16 en 2010[40] et enfin à 14 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 87 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[41] - [Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 662 ha en 1988 à 629 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 6 à 45 ha[40].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Félix de Vergèze : la tour de l'horloge, surmontée d'un campanile, y est accolée.
- Église Notre-Dame-d'Accueil de Vergèze.
- Temple réformé de l'église protestante unie de France.
- Maison dite « Le Château », propriété privée (arrêté d'inscription aux Monuments historiques le ) : mitre de cheminée, dite « Tour sarrazine ».
- Cheminée dite « Tour sarrazine » ou « Lanterne des Morts », déformation de « Lanterne des Maures »[42] (aucun lien avec une lanterne des morts ; plutôt une évocation de l'aspect quelque peu orientalisant de cet étonnant élément d'architecture).
- Source Perrier, vaste parc et demeure de la fin du XIXe siècle.
- Église Saint-Félix de Vergèze
- Temple protestant de Vergèze
La commune s'est bâtie une solide renommée avec :
- le sport : une de ses équipes tennis est championne invaincue du Gard depuis quelques années ; elle possède, en outre, des équipements sportifs de haut niveau.
- la musique, grâce au Festival des Jeunes Talents, que le village organise chaque année, et qui a accueilli des groupes tels qu'O-kazOo, Allusion et Blind Memory.
Personnalités liées à la commune
- Louis Audemard (1865-1955), explorateur français, né et mort à Vergèze.
- Edgard Raizon (1888-1975), félibre, poète en occitan
- Maurice Trintignant, pilote automobile emblématique des années 1950. Il fut maire de la commune de 1958 à 1964, où il s'était retiré pour devenir viticulteur.
- Stéphane Diagana, qui venait s'entraîner, avant chaque grande compétition, sur la piste du Stade Perrier, rebaptisé depuis Stade Stéphane Diagana.
- René Fontayne, peintre.
- Xavier Ruas, raseteur, y est né en 1943.
Vues aériennes
- Vue aérienne de Vergèze.
- Vue aériennes de Vergèze.
- Vue aérienne de Vergèze.
- Vue aérienne de Vergèze.
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des communes du Gard
- Communauté de communes Rhôny Vistre Vidourle
- Gare de Vergèze - Codognan
- Club de Handball Ville de Vergèze
Liens externes
- Site de la mairie
- Vergèze sur le site de l'Institut géographique national
- Vergèze sur le site de l'Insee
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[39].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Vergèze » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Vergèze » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
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- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Vergèze » (consulté le ).
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Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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