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Vestric-et-Candiac

Vestric-et-Candiac est une commune française située dans le sud du département du Gard, en région Occitanie.

Vestric-et-Candiac
Vestric-et-Candiac
Château de Montcalm à Vestric
Blason de Vestric-et-Candiac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté de communes Rhôny Vistre Vidourle
Maire
Mandat
Jean-François Laurent
2020-2026
Code postal 30600
Code commune 30347
Démographie
Gentilé Vestriçois, Vestriçoises
Population
municipale
1 360 hab. (2020 en diminution de 4,23 % par rapport à 2014)
Densité 125 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 44′ 28″ nord, 4° 15′ 35″ est
Altitude Min. 12 m
Max. 83 m
Superficie 10,92 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Nîmes
(banlieue)
Aire d'attraction Nîmes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vauvert
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Vestric-et-Candiac
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Vestric-et-Candiac
Liens
Site web Mairie de Vestric-et-Candiac

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal d'irrigation du Bas-Rhône Languedoc, le Vieux Vistre. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « costières nîmoises »), un espace protégé (les « Costières de Nimes ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Vestric-et-Candiac est une commune urbaine qui compte 1 360 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Nîmes et fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Vestriçois ou Vestriçoises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Montcalm, inscrit en 1944.

    Géographie

    La commune est située dans la plaine agricole de la Vistrenque.

    Communes limitrophes de Vestric-et-Candiac
    Boissières Uchaud
    Vergèze Vestric-et-Candiac Beauvoisin
    Le Cailar (sur 100 m) Vauvert

    Vestric-et-Candiac est l'une des 75 communes membres du Schéma de cohérence territoriale SCOT du sud du Gard, et fait également partie des 34 communes du Pays Vidourle-Camargue.

    La commune de Vestric-et-Candiac est composée, comme son nom l'indique, du village de Vestric et du hameau de Candiac.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 16,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 718 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1966 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[6]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records VESTRIC-ET-CANDIAC (30) - alt : 26 m 43° 44′ 48″ N, 4° 15′ 30″ E
    Records établis sur la période du 01-01-1966 au 31-12-2020
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2 2,5 5,1 7,7 11,4 14,8 17,4 17,3 13,9 10,9 5,8 3,2 9,4
    Température moyenne (°C) 6,7 7,6 10,7 13,3 17,3 21,2 24,1 23,8 19,9 15,8 10,4 7,4 14,9
    Température maximale moyenne (°C) 11,3 12,6 16,3 18,9 23,2 27,6 30,8 30,4 25,8 20,7 14,9 11,6 20,4
    Record de froid (°C)
    date du record
    −14
    15.01.1985
    −8,5
    17.02.1969
    −6,5
    07.03.1971
    −2,1
    14.04.1998
    0
    04.05.1967
    5,8
    04.06.1984
    8,5
    05.07.1978
    8
    29.08.1986
    3,5
    21.09.1977
    −1,5
    30.10.1997
    −6,1
    24.11.1998
    −9
    30.12.1968
    −14
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    21,8
    10.01.15
    25,3
    24.02.20
    29
    31.03.12
    32,5
    08.04.11
    36
    24.05.11
    45,4
    28.06.19
    39
    07.07.1982
    41
    04.08.17
    36,2
    17.09.19
    32,5
    11.10.11
    26,5
    07.11.13
    21
    17.12.1985
    45,4
    2019
    Précipitations (mm) 57,2 46 37,3 58,7 46,9 32 22,1 44 99,4 113,1 79,7 64,1 700,5
    Source : « Fiche 30347001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[7] - [8].

    Un espace protégé est présent sur la commune : les « Costières de Nimes », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 2 027 ha[9].

    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « costières nîmoises »[11], d'une superficie de 13 479 ha, qui accueillait, en 2004, 300 mâles chanteurs, soit 60% des mâles reproducteurs de la région et près du quart des mâles reproducteurs en France[12].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[13] : les « costières de Beauvoisin » (1 030 ha), couvrant 5 communes du département[14], et la « plaine entre Rhony et Vistre » (1 232 ha), couvrant 6 communes du département[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Vestric-et-Candiac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [16] - [I 1] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nîmes, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[I 2] et 185 059 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (40,9 %), zones agricoles hétérogènes (38 %), forêts (9,8 %), prairies (6,1 %), zones urbanisées (4,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Vestric-et-Candiac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Nîmes, regroupant 20 communes soumises aux aléas de ruissellement pour la commune de Nîmes et de débordements de cours d’eau, notamment du Vistre, d'un de ses affluents, le Rhôny, et plus à la marge du Rhône, à l’aval, un des 31 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Rhône-Méditerranée[21]. Les événements significatifs passés relatifs à la Vistre sont des crues rapides et violentes, qui causent d’importants dégâts, voire des pertes humaines (octobre 1988, septembre 2002, décembre 2003, septembre 2005 notamment). Concernant le Rhôny, les principales crues recensées à Codognan ont eu lieu en 1845, 1933, 1945, 1958, 1963, 1976, 1987 et en octobre 1988. Cette dernière est la plus importante et marquante pour la population nîmoise. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[22] - [23]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1994, 2002, 2003, 2005 et 2021[24] - [19].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vestric-et-Candiac.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 93,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 509 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 508 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].

    Histoire

    L'origine de cette région remonte aux domaines de la construction du Château de Candiac, est un château bâti à Vestric-et-Candiac, dans le département du Gard, en région Occitanie, en France. Le 28 février 1712, Louis-Joseph de Montcalm est né au Château de Candiac, près de Nîmes. Louis-Joseph de Montcalm, sieur de Candiac, marquis de Montcalm de Saint-Veran, commandant des troupes françaises en Nouvelle-France lors de la Guerre de Sept ans, mort au cours de la Bataille des Plaines d'Abraham, le 13 septembre 1759[28].

    En 1980, le maire introduit une instance auprès du Conseil d'État en vue de chasser les personnes handicapées hébergées dans le centre de vacances de la commune, au motif qu'elles feraient peur aux habitants du village[29].

    Politique et administration

    Mairie de Vestric-et-Candiac
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Patrick Otende DVD
    mars 2008 En cours Jean-François Laurent DVD Vice-président de la Communauté de communes Rhôny Vistre Vidourle
    Les données manquantes sont à compléter.

    Canton

    Vestric-et-Candiac appartient au canton de Vauvert. Ses conseillers départementaux sont () et ().

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].

    En 2020, la commune comptait 1 360 habitants[Note 7], en diminution de 4,23 % par rapport à 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    181206218243259244279284289
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    273264304270280240265261255
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    241257268243231227194204272
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    3134365036541 0011 3241 3281 3311 402
    2018 2020 - - - - - - -
    1 3931 360-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 542 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 386 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 880 â‚¬[I 7] (20 020 â‚¬ dans le département[I 8]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]7,3 %10,2 %9,2 %
    Département[I 10]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 880 personnes, parmi lesquelles on compte 75,9 % d'actifs (66,7 % ayant un emploi et 9,2 % de chômeurs) et 24,1 % d'inactifs[Note 9] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 370 emplois en 2018, contre 329 en 2013 et 230 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 593, soit un indicateur de concentration d'emploi de 62,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,3 %[I 13].

    Sur ces 593 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 101 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 86,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % les transports en commun, 7,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    161 établissements[Note 10] sont implantés à Vestric-et-Candiac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble161
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    106,2 %(7,9 %)
    Construction2817,4 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    6439,8 %(30 %)
    Activités financières et d'assurance31,9 %(3 %)
    Activités immobilières42,5 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    2113 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    148,7 %(13,5 %)
    Autres activités de services1710,6 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 39,8 % du nombre total d'établissements de la commune (64 sur les 161 entreprises implantées à Vestric-et-Candiac), contre 30 % au niveau départemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[34] :

    • Sv2B, travaux de maçonnerie générale et gros Å“uvre de bâtiment (1 867 k€)
    • Sv2B, forages et sondages (1 699 k€)
    • Garage Nico, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (171 k€)
    • LP Composite, autres travaux spécialisés de construction (111 k€)
    • L Espace Courtage, activités des agents et courtiers d'assurances (14 k€)

    Agriculture

    La commune est dans la « Plaine Viticole », une petite région agricole occupant le sud-est du département du Gard[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la culture de fleurs et/ou horticulture diverse[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations42251511
    SAU[Note 13] (ha)595428300375

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 42 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 25 en 2000 puis à 15 en 2010[37] et enfin à 11 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 74 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[38] - [Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 595 ha en 1988 à 375 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 14 à 34 ha[37].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le château de Montcalm avec ses communs (inscription aux monuments historiques par arrêté du ). Propriété privée, ce château a vu naître le Marquis de Montcalm, qu'une statue en bronze de Léopold Morice représente devant le château.
    • Le château de Candiac.
    • Château de Montcalm et mémorial à Vestric.
      Château de Montcalm et mémorial à Vestric.
    • L'église Notre-Dame
      L'église Notre-Dame
    • Temple protestant
      Temple protestant

    Culte

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[10].
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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    Liens externes

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