Boissières (Gard)
Boissières est une commune française située en Vaunage, dans le sud du département du Gard en région Occitanie.
Boissières | |
Le château surplombant la commune. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Nîmes |
Intercommunalité | Communauté de communes Rhôny Vistre Vidourle |
Maire Mandat |
Marc Foucon 2020-2026 |
Code postal | 30114 |
Code commune | 30043 |
Démographie | |
Gentilé | Boissiérois |
Population municipale |
585 hab. (2020 ) |
Densité | 176 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 46′ 31″ nord, 4° 14′ 01″ est |
Altitude | Min. 28 m Max. 102 m |
Superficie | 3,33 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nîmes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Calvisson |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Mairie de Boissières |
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Rhony et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Boissières est une commune rurale qui compte 585 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Boissierois ou Boissieroises.
Géographie
Localisation
Les communes de Nages-et-Solorgues, Uchaud, Vestric-et-Candiac, Vergèze et Calvisson sont limitrophes de la commune de Boissières.
Le village de Boissières, d’une superficie de 330 hectares, est implanté dans la vallée de la Vaunage, sur le rebord d’une colline couverte de buis qui lui a donné son nom : villa buxarias.
Boissières est marqué par un plan architectural qui lui donne une orientation au soleil couchant. C’est la raison pour laquelle les habitants furent longtemps surnommés Li soupa san lun (ceux qui prennent leur souper sans chandelle).
Boissières reste l’un des derniers villages du Gard possédant une vue castrale inchangée depuis des siècles : en venant de Nîmes, le village est vu sous son aspect ancien, avec en arrière-plan le château.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vestric-et-Candiac », sur la commune de Vestric-et-Candiac, mise en service en 1966[6] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[7] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 700,5 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nimes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 12 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[13] : les « Corbières centrales » (2 641 ha), couvrant 8 communes du département[14].
Urbanisme
Typologie
Boissières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [I 1] - [16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 2] - [I 3].
Boissières est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale SCOT du Sud du Gard et fait également partie d'une des 34 communes du Pays Vidourle-Camargue.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (45,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (46,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,3 %), cultures permanentes (44,6 %), zones urbanisées (10,1 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Boissières est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Rhony. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1992, 1994, 2005 et 2021[20] - [18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 240 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 240 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].
Toponymie
L’origine de Boissières viendrait du latin «buxus» - bouis, buis - qui désigne à la fois l’arbuste toujours vert et sous des formes dérivées comme «buxea» - boisse, buisse - et «buxio» - buisson - des espèces végétales touffues et de petites tailles. L'occitan "bois" (prononcez "bouills" avec l'accent sur ou) "buis" (latin "buxus"). In terminium de villa Buxarias[24].
Ses habitants sont les Boissiérois et Boissiéroises.
Histoire
Antiquité
La période « gauloise »
Plusieurs restes de l’époque protohistorique (Deuxième âge du Fer) datant des Ve, IVe-IIIe, IIe et Ier siècles avant notre ère ont été repérés au cours de prospections archéologiques, sans qu’il soit possible d’interpréter ces traces, ni de déterminer à quoi correspondent précisément ces vestiges : installations agricoles? habitats de plaine?
La sépulture de Boissières
En 1875, une tombe à incinération fut découverte non loin du château de Boissières. Cette sépulture a livré de nombreuses offrandes accompagnant le défunt, essentiellement des vases en céramique mais aussi des objets en fer et en bronze : grappins, coutelas, paire de strigiles, couvercle de lanterne. Ces offrandes étaient contenues dans un coffre de pierre.
L’observation des types de céramique (œnochoés à pâte claire, plats, coupes et coupelles en « campanien C », etc.) permet de dater l’enfouissement dans les dernières années du Ier siècle avant notre ère, contemporain de la fin de l’occupation de l’oppidum voisin des Castels, à Nages.
Les progrès de la romanisation se marquent dans la culture matérielle (formes des vases en céramique), et aussi dans l’évolution des mœurs : ainsi la paire de strigiles évoque la pratique du sport et la fréquentation de thermes.
La période romaine
De fréquents témoins (tuiles, fragments de céramique, menus objets) de l’époque romaine (Ier – Ve siècles) ont été mis au jour au cours des prospections de surface. Il s’agit pour la plupart des restes de villa ou de petits établissements à vocation agricole.
En outre, plusieurs fragments de pierres gravées portant des épitaphes proviennent de Boissières dont un cippe (stèle en pierre de forme carrée ou ronde) portant une inscription avec base et couronnement. Ce cippe portait l’épitaphe suivante :
DISENIO FORTVNA TO • DISENI VS • PAPIANVS PATRONO • ET VALERIVS AVGVRIVS
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires jusqu'en 1959
1840 - 1848 Louis ASTRUC
1848 - 1848 Roger ROUX
1848 - 1849 Adrien BOISSIER
1849 - 1860 David ROGER
1860 - 1870 Jean GILLY
1870 - 1871 Adrien AUDOYER
1871 - 1876 Eugène MATHIEU
1876 - 1884 Etienne GAUD
1884 - 1888 Adrien AUDOYER
1888 - 1890 Jean ALLIER
1890 - 1896 Antoine BOISSIER-BONNAUD
1896 - 1912 Jean BOISSIER
1912 - 1919 Samuel MARGAROT
1919 - 1929 Louis ROUX
1929 - 1931 Théodore MARTIN
1931 - 1934 Camille MOTTET
1934 - 1944 Marcel MARGAROT
Nommé conseiller départemental en 1942[25]
1944 - 1959 Marcel BONFILS
Liste des maires depuis 1959
Jumelages
Boissières n'a pas de jumelage avec une autre commune.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].
En 2020, la commune comptait 585 habitants[Note 7], en augmentation de 9,35 % par rapport à 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Cultes
L'ancienne église d'origine romane, restaurée à la fin du XVIIe siècle, affectée au culte protestant sous le Concordat, fut démolie pour vétusté en 1966. De fait, Boissières ne possède ni temple ni église. L'histoire du bâtiment s'étale sur presque 10 siècles. En 1803, le bâtiment est affecté au culte protestant jusqu'en 1954, où il sera déclaré désaffecté, car en très mauvais état. Sa démolition fut décidée par le conseil municipal en 1966.
Le culte protestant a été aussi célébré dans 2 autres lieux du village. Le temple est détruit par ordre royal en 1685, à la suite de la révocation de l’Édit de Nantes.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 226 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 576 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 740 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 8,5 % | 9,5 % | 8,1 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 347 personnes, parmi lesquelles on compte 73,4 % d'actifs (65,3 % ayant un emploi et 8,1 % de chômeurs) et 26,6 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 52 emplois en 2018, contre 35 en 2013 et 42 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 233, soit un indicateur de concentration d'emploi de 22,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,4 %[I 10].
Sur ces 233 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 37 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 85,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,3 % les transports en commun, 3,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
49 établissements[Note 10] sont implantés à Boissières au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 49 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 3 | 6,1 % | (7,9 %) |
Construction | 13 | 26,5 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 10 | 20,4 % | (30 %) |
Information et communication | 1 | 2 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 4 | 8,2 % | (3 %) |
Activités immobilières | 2 | 4,1 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 7 | 14,3 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 3 | 6,1 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 6 | 12,2 % | (8,8 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,5 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 49 entreprises implantées à Boissières), contre 15,5 % au niveau départemental[I 14].
Agriculture
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[30]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (19 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 11 ha[32] - [Carte 5] - [Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Édifices civils
- Château de Boissières
La seigneurie de Boissières est citée depuis le XIVe siècle.
Quelques repères dans son histoire : En 1379 : Jean de Vissec est seigneur de Boissières. Vers 1460 Isabelle de Vissec apporte cette seigneurie par son mariage avec Dragonnet de Montgros dans la famille de celui-ci. Le 25 octobre 1556, suivant un document découvert dans les archives communales, Nicolas de Montgros vend la seigneurie à Jacques de Bozène, baron de Boucoiran, qui la revend immédiatement à Nicolas de Calvière en 1557.
La famille de Calvière joue un rôle très important dans l’histoire du village : elle réside d’abord dans une maison rue basse (actuellement n° 49). Jusqu’en 1565, il n’y a pas trace de château dans les différents actes de vente de la seigneurie. Le premier écrit faisant état du château date de 1595 et situe sa construction vers 1565. Il y est noté que « le Sieur de Calvière commença à bâtir il y a 20 ou 30 ans une grande maison en forme de château, et à ces fins démolit plusieurs murailles, arbres fruitiers et enclos. »
Ce château, qui fut un haut lieu de la Vaunage huguenote, est une maison forte d’un seul bloc, construite dans un style militaire, étrange parce que très tardif pour l’époque, avec trois tours d’angle rondes et une carrée. Au XIXe, reconverti en demeure d’agrément, il compte 14 pièces principales. Dans la vaste salle d’apparat voûtée d’ogives se trouve une grande cheminée, dite du Décalogue, surmontée des Tables de la Loi en vieux français.
Le château a été modifié à plusieurs reprises. Les créneaux sont d’époque moderne, une restauration dans le goût médiéval.
- Beffroi communal surmonté d'un campanile pyramidal abritant une cloche.
La tour de l’horloge a été construite en 1817. À l’origine, elle devait être bâtie contre le lieu de culte de la place du Temple. Les villageois ont financé l’achat des pierres de construction.
La cloche porte la date de 1652 et ne semble donc pas être celle de l’église, comme le prétend la légende. Les initiales MFDCBDSCEB sont celles de Monseigneur François De Calvière Baron De Saint Côme Et Boissières.
Le mécanisme date de 1895. Il est toujours en état de fonctionnement.
La première horloge du village fut probablement achetée au début du XVIIIe siècle par Jean-François de Calvière, seigneur et Baron de Boissières, fils de Gaspard de Calvière. Elle était alors située sur une tour du château, et les habitants, qui en bénéficiaient, donnaient 6 livres au seigneur chaque année en guise de participation aux frais d’entretien.
- Demeure de style renaissance étagée sur 4 niveaux. Elle possédait encore, au début du XXe siècle, une toiture en pavillon à 4 pans.
- Vieux village dans son ensemble et rues tortueuses pittoresques.
Héraldique
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Les armes de Boissières se blasonnent ainsi : De sable aux trois fasces échiquetées d'or et de sable de trois tires, les fasces de sable chargées de six besants d'argent, trois sur la première, deux sur la deuxième, un sur la troisième, au chef de gueules chargé d'un sanglier cousu aussi de sable, allumé et défendu aussi d'argent[33]. |
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- « Boissières sur le site de l'Institut géographique national », sur wikiwix.com (consulté le )
- « Insee - Chiffres clés : Boissières », sur www.insee.fr (consulté le )
- « Encyclopédie vivante des Garrigues : Boissières », sur www.wikigarrigue.info, Collectif des Garrigues (consulté le )
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[31].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Boissières » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Boissières » (consulté le ).
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- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Boissières » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Boissières » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).
Autres sources
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Vestric-et-Candiac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Boissières et Vestric-et-Candiac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Vestric-et-Candiac - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Boissières et Nîmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Nimes-Courbessac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Station météorologique de Nimes-Courbessac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Boissières », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « Corbières centrales » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune de Boissières », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
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