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Nages-et-Solorgues

Nages-et-Solorgues est une commune française située dans le sud du département du Gard en région Occitanie.

Nages-et-Solorgues
Nages-et-Solorgues
Le village.
Blason de Nages-et-Solorgues
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté de communes Rhôny Vistre Vidourle
Maire
Mandat
Michel Chambelland
2020-2026
Code postal 30114
Code commune 30186
Démographie
Gentilé Nageois
Population
municipale
2 021 hab. (2020 en augmentation de 29,47 % par rapport à 2014)
Densité 327 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 47′ 30″ nord, 4° 13′ 51″ est
Altitude Min. 31 m
Max. 174 m
Superficie 6,18 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Langlade
(ville-centre)
Aire d'attraction Nîmes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Calvisson
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Nages-et-Solorgues
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Nages-et-Solorgues
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Nages-et-Solorgues
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Nages-et-Solorgues
Liens
Site web www.nagesetsolorgues.fr

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Rhony et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Nages-et-Solorgues est une commune urbaine qui compte 2 021 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est ville-centre de l'agglomération de Langlade et fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Nageois ou Nageoises.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'enceinte préhistorique des Castels, classée en 1913, et l'oppidum, inscrit en 1980 puis classé en 2006.

    Géographie

    Localisation

    Communes limitrophes de Nages-et-Solorgues
    Saint-Dionisy Langlade
    Calvisson Nages-et-Solorgues Bernis
    Boissières Uchaud

    Les communes de Calvisson, Boissières, Uchaud, Langlade et Saint-Dionisy sont limitrophes de la commune de Nages-et-Solorgues.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 17,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 17,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 725 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vestric-et-Candiac », sur la commune de Vestric-et-Candiac, mise en service en 1966[6] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 700,5 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 12 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[13] : les « Corbières centrales » (2 641 ha), couvrant 8 communes du département[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Nages-et-Solorgues est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [I 1] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Langlade, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[I 2] et 4 965 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Nages-et-Solorgues est l'une des 79 communes membres du Schéma de Cohérence Territoriale du Sud du Gard et fait également partie des 34 communes du Pays Vidourle-Camargue.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (42,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (44,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (34,8 %), forêts (30,3 %), zones urbanisées (20,6 %), zones agricoles hétérogènes (7,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,7 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Nages-et-Solorgues est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Rhony. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1994, 2005 et 2021[20] - [18].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Nages-et-Solorgues.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 733 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 733 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1990, 1992, 1998, 2007, 2012, 2016, 2017, 2018 et 2019, par des mouvements de terrain en 1983 et par des glissements de terrain en 1988[18].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].

    Toponymie

    Attestation du nom

    Nages
    AnnéeNomDocument
    895Villa AnagiaCartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes[24]
    1024Villa AnagiaHistoire de Languedoc[25]
    1077Villa AnagiaCartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes
    1156Ecclesia de AnagiaCartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes
    1265Villa de AnagiaChartes du chapitre de Nîmes, archives départementales
    1384Villa de AnagiaDénombrement de la sénéchaussée
    1386Ecclesia de AnagiaRépartition du subside de Charles VI
    1396Ecclesia de AnagiaChartes du chapitre de Nîmes, archives départementales
    1435AnagesRépartition du subside de Charles VII
    1482Locus de AnagüsLéon Ménard, notes manuscrites IV
    1539Villa de Nagüs ; Sanctus-Saturninus de NagüsLéon Ménard, notes manuscrites IV
    1554NaigesUrsy, notaires de Nîmes, XVIe et XVIIe siècles
    1582Nages de SerorguesClaude Combes, Tariffe universelle du diocèse de Nimes
    1650Nages et SolorguesGaillard Guirau, Style ou formulaire des lettres qui se dépêchent ez cours de Nismes
    1659Le prieuré Sainct-Saturnin de NagesInsinuations ecclésiastiques du diocèse de Nîmes
    1706Le prieuré Sainct-Saturnin de NagesArchives départementales, G. 20611
    Source : Dictionnaire topographique du département du Gard[26]
    Solorgues
    AnnéeNomDocument
    960Villa quæ vocatur Saravonicos, in suburbio NemausensiCartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes[24]
    1031Mansus de SaravonicosCartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes
    1112Villa de SaraoneguesCartulaire du chapitre cathédral de Notre-Dame de Nîmes
    1169Mansus de SaraonicisChartes du chapitre de Nîmes, archives départementales
    1396SereonicæChartes du chapitre de Nîmes, archives départementales
    1435SerorguesRépartition du subside de Charles VII
    1555SolorguesUrsy, notaires de Nîmes, XVIe et XVIIe siècles
    1582SororguesClaude Combes, Tariffe universelle du diocèse de Nîmes
    1696SérorguesInsinuations ecclésiastiques du diocèse de Nîmes
    Source : Dictionnaire topographique du département du Gard[26]

    Étymologie

    • Provençal Nage, du roman Anages, du latin Anagia, Andunum[27].
    • Provençal Soulorgues, du roman Solorgues, Serorgues, Saraonegues, du bas latin Saraonicis, Saravonicos, Serconicæ[27].
    • Provençal Vau-Nage, du bas latin Valnagia, du latin Vallis Anagia[27].

    Les habitants s'appellent les Nageois et Nageoises.

    Histoire

    Antiquité

    L'oppidum de Nages est celui qui a livré les plus importants vestiges archéologiques des 7 oppidums connus à ce jour en Vaunage.

    Époque moderne

    Le village a été le théâtre de trois batailles pendant la Guerre des Cévennes :

    • La première le : Le colonel de Firmacon, commandant la garnison royale de Calvisson forte de 350 hommes, attaque le chef camisard Cavalier à Nages. Cavalier avec 800 hommes et 200 chevaux parvient à le repousser.
    • La seconde le : Les Camisards entrent dans Nages et triomphent de l’infanterie royale et des dragons de la garnison.
    • La troisième le : Le maréchal de Montrevel et Grandval infligent une sévère défaite à Cavalier en ayant fait venir de nombreux renforts. Partie des hauteurs de Caveirac, la bataille s'étend jusqu'à Clarensac, Montpezat et Nages et réunit des forces importantes dans les deux camps. A Caveirac, Grandval tue un très grand nombre de rebelles, ce qui provoque leur fuite vers Clarensac mais ces derniers tombent entre les mains de Montrevel qui venait d'investir le village. A Nages, l'infanterie camisarde est décimée par le régiment de Charolais et les fuyards sont massacrés par la cavalerie de M. de Menon. Une trentaine de Camisards sont faits prisonniers. Cavalier compte 400 morts dans ses rangs (600 selon Bâville, 800 à 900 dont 3 prophétesses selon L'Ouvreleul) et parvient à s'enfuir vers Vézénobres avec 140 de ses "dragons".

    Fin juillet, le villague de Solorgues est pillé par Grandval pour avoir fourni des vivres aux rebelles camisards.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2008 Jean-Claude Lafont SE Maire honoraire
    Vice-président de la communauté de communes
    2008 En cours Jean-Baptiste Estève DVD Retraité Fonction publique
    Président de la communauté de communes
    Vice-président du Pays Vidourle-Camargue
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

    En 2020, la commune comptait 2 021 habitants[Note 7], en augmentation de 29,47 % par rapport à 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    400422476490485480492481485
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    523502496458370323361396400
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    425403370347333305285267278
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
    3274517151 0881 2951 4621 5101 5621 818
    2020 - - - - - - - -
    2 021--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 765 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 2 015 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 26 390 â‚¬[I 7] (20 020 â‚¬ dans le département[I 8]). 66 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (43,9 % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]5,2 %8,6 %5,5 %
    Département[I 10]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 1 120 personnes, parmi lesquelles on compte 75,4 % d'actifs (69,8 % ayant un emploi et 5,5 % de chômeurs) et 24,6 % d'inactifs[Note 10] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 160 emplois en 2018, contre 180 en 2013 et 181 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 794, soit un indicateur de concentration d'emploi de 20,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,1 %[I 13].

    Sur ces 794 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 88 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 89,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,4 % les transports en commun, 3,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    153 établissements[Note 11] sont implantés à Nages-et-Solorgues au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble153100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    149,2 %(7,9 %)
    Construction3422,2 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    2717,6 %(30 %)
    Information et communication53,3 %(2,2 %)
    Activités financières et d'assurance42,6 %(3 %)
    Activités immobilières138,5 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    2516,3 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    2214,4 %(13,5 %)
    Autres activités de services95,9 %(8,8 %)

    Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 22,2 % du nombre total d'établissements de la commune (34 sur les 153 entreprises implantées à Nages-et-Solorgues), contre 15,5 % au niveau départemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[32] :

    • SARL Riffard Frederic, travaux d'installation électrique dans tous locaux (462 k€)
    • Union Energie, travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation (270 k€)
    • FDS Maçonnerie Generale, travaux de maçonnerie générale et gros Å“uvre de bâtiment (160 k€)
    • Aqualol, autres activités récréatives et de loisirs (152 k€)
    • EURL Patrick Peytier, travaux de revêtement des sols et des murs (107 k€)

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations343297
    SAU[Note 13] (ha)226240156140

    La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[33]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 4]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (34 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 140 ha[35] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    • La colline de la Roque de Vif sur laquelle se trouve l'oppidum gaulois de Nages.
      La colline de la Roque de Vif sur laquelle se trouve l'oppidum gaulois de Nages.
    • La mairie.
      La mairie.

    Édifices religieux

    • Ancienne Église de style roman devenue temple protestant au début du XIXe siècle ; un clocher surmonté d'un campanile en fer forgé comportant une cloche lui est accolée (horloge).
    • Actuelle église Saint-Saturnin de Nages-et-Solorgues : petit édifice néo-gothique édifié vers 1840 au sud de la place d'armes récemment restaurée.
    • Le temple.
      Le temple.
    • L'église actuelle.
      L'église actuelle.

    Patrimoine culturel

    • Musée archéologique : Situé au premier étage de la mairie, le musée archéologique est ouvert en 1958 sur l'initiative de Maurice Aliger. Il regroupe divers objets évoquant la vie quotidienne des habitants du lieu : activités vivrières (agriculture, élevage, chasse), artisanales (travail des métaux, fabrication de la céramique, tissage), armes, ustensiles de toilette et objets funéraires.

    Personnalités liées à la commune

    • Jean Tarrou, dont une des rues du village porte le nom, fut maire de Nages.
    • Maurice Aliger (1913-1993) : historien de la Vaunage et archéologue amateur de l'oppidum des Castels depuis les années 1950. Cet employé du PLM puis de la SNCF fut l'auteur de nombreux ouvrages consacrés à la Vaunage et au-delà. Ses travaux régionaux l'amenèrent à être président de l'Académie de Nîmes. Depuis 1994, sous l'impulsion de son ami Jean Marc Roger, l'association Maurice-Aliger poursuit l’œuvre qu'il avait commencée à travers de multiples publications, expositions, conférences, visites sur le terrain, etc.

    Héraldique

    Blason de Nages-et-Solorgues Blason
    D’or, à une rivière de sinople, dans laquelle nage un dauphin d’argent[26].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[34].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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    Site de l'Insee

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    Autres sources

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    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    32. « Entreprises à Nages-et-Solorgues », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
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