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Montpezat (Gard)

Montpezat est une commune française située dans le centre du département du Gard, en région Occitanie. Ses habitants se nomment les Montpezagaus[1].

Montpezat
Montpezat (Gard)
Vue sur Montpezat.
Blason de Montpezat
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Sommières
Maire
Mandat
Jean-Michel Andriuzzi
2020-2026
Code postal 30730
Code commune 30182
Démographie
Population
municipale
1 388 hab. (2020 en augmentation de 31,81 % par rapport à 2014)
Densité 116 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 51′ 09″ nord, 4° 09′ 29″ est
Altitude Min. 78 m
Max. 193 m
Superficie 11,98 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nîmes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Calvisson
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Montpezat
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Montpezat
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Montpezat
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Montpezat
Liens
Site web montpezat-gard.fr

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, inscrit en 1949.

    Montpezat est une commune rurale qui compte 1 388 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes.

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau d'Aigalade et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Géographie

    Localisation

    Les communes de Combas, Saint-Mamert-du-Gard, Parignargues, Saint-Côme-et-Maruéjols et Souvignargues sont limitrophes de la commune de Montpezat.

    Paysages

    Le château, l'église et le vieux village.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 18,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 17,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 865 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vic-le-Fesq », sur la commune de Vic-le-Fesq, mise en service en 1966[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de précipitations de 827,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 16 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[11], à 15,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[13].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensée sur la commune[14] : le « bois de Lens » (8 318 ha), couvrant 19 communes du département[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Montpezat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [16] - [I 1] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Montpezat est l'une des 79 communes membres du Schéma de cohérence territoriale (SCOT) du Sud du Gard et fait également partie des 51 communes du pays Vidourle-Camargue (voir liens).

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (52 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (36,5 %), forêts (32,5 %), prairies (13,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,4 %), zones urbanisées (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Montpezat est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau d'Aigalade. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 2001, 2002 et 2014[21] - [19].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montpezat.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 87,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 489 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 428 sont en en aléa moyen ou fort, soit 88 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].

    Toponymie

    Attestation du nom

    AnnéeNomDocument
    994Villa AlsatisCharte du De Mirignanicus vel Campanias[Note 7] - [25]
    1119Sanctus-Sebastianus de AlsatisBullaire de Saint-Gilles
    1156Castrum Montis-PesatiBulle d'Adrien IV du [Note 8] - [26]
    1269Castrum de Monte-PesatoLéon Ménard, notes manuscrites
    1310B. de Monte-PezatoLéon Ménard, notes manuscrites
    1381B. de Monte-PezatoLéon Ménard, notes manuscrites
    1384B. de Monte-PezatoDénombrement de la sénéchaussée
    1435Mont-PesatRépartition du subside de Charles VII
    1437Parrochia de Sancti-Sebastiani de MontepesatoÉtienne Rostang, notaire d'Anduze, XVe siècle
    1462Montpesat-lès-NismesRegistre-copie de lettres royaux[Note 9] de la sénéchaussée de Beaucaire et de Nîmes, pour les annéees 1461 et 1462
    1485Mons-PesatusLéon Ménard, notes manuscrites
    1616La baronnie de MontpezatArchives communales de Combas
    1627Prioratus Sanctorum Fabiani et Sabastiani de Monte-PesatoInsinuations ecclésiastiques du diocèse de Nîmes
    1704MontpezacCharles-Joseph de La Baume, Relation historique de la révolte des Fanatiques ou des Camisards
    1711Le château de MontpezatArchives départementales, C 796
    Source : Dictionnaire topographique du département du Gard[27]

    Étymologie

    Montis-Pesati voudrait dire « mont aux fortes pentes » selon Jacques Astor qui rapproche ce toponyme de La Pezade, issu de (via) pesata, « voie en pente », « pente » (du latin pendere, pensum)[28].

    Pour Frédéric Mistral, la filiation du nom par le roman, c'est-à-dire l'ancienne langue d'oc, amène à comprendre l'étymologie de Montpezat de cette façon :
    Provençal Mount-Pezat, du roman Monpezat, Monpesat, Mont-Pessat, du bas latin Mons Pezatus : mont brisé ou défriché[29].
    Racines provençales :

    • mount : mont[30].
    • peça, du roman pessar, peissar, peciar, pecciar : v., mettre en pièces, casser rompre[31].
    • peça, languedocien peçat / peçado : part. et adj., brisé, cassé, ée, rompu, ue[31].
    • pèço, roman catalan pessa, portugais peça, espagnol pieza, italien pezza, du bas latin petium : s. f., pièce, morceau, lambeau[32].

    Histoire

    Moyen Âge

    Place Marceau Dalgon

    Alsas est l'ancien nom de Montpezat[33]. C'est un acte du bullaire de Saint-Gilles qui révèle l'identité de la villa Alsatis de la charte de 994[25] et du village de Montpezat. L'importance du château de Montpezat, castrum Montis-Pesati cité dans la bulle de 1156 du Pape Adrien IV[26], comme appartenent à l'évêque de Nîmes, remplace à cette époque le nom primitif Sanctus-Sebastianus de Alsatis qui se trouve dans le bullaire[33]. Au XIIe siècle, le village est une place forte occupant une position stratégique sur les premiers contreforts des Cévennes. Son allure guerrière marque fortement le paysage.

    Époque moderne

    Montpezat, comme beaucoup de communes de cette région eut son lot de malheurs. Durant les guerres de religion, vers 1570, les protestants des environs, attaqués par le maréchal de Damville, se réfugièrent dans l'enceinte du château, mais un assaut final eut lieu et tous les hommes y furent massacrés.

    Époque contemporaine

    En 1851 la densité de population de Montpezat dépasse les 100 habitants/km2. Au XVIIe siècle les Hautes Cévennes sont plus peuplées que les plaines des Basses Cévennes, peut-être grâce à la présence du châtaignier dans les hauteurs où il se plaît mieux. Dans les plaines plus basses, c'est le développement du mûrier dès le début du XVIIIe siècle qui a accompagné la croissance démographique commencée au XVIIe siècle[34].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988 mars 1989 Adrien Boyer DVG
    mars 1989 mars 2014 Bernard Compan DVG
    mars 2014 En cours Jean-Michel Andriuzzi DVG-FG Cadre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].

    En 2020, la commune comptait 1 388 habitants[Note 10], en augmentation de 31,81 % par rapport à 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    465497555553554500601577588
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    600582601600554472436446471
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    490520530535503474435414453
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    4754654735896719231 0331 0651 039
    2018 2020 - - - - - - -
    1 3091 388-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 493 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 1 269 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 860 â‚¬[I 4] (20 020 â‚¬ dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]5,8 %8,7 %9,9 %
    Département[I 7]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 827 personnes, parmi lesquelles on compte 76,5 % d'actifs (66,6 % ayant un emploi et 9,9 % de chômeurs) et 23,5 % d'inactifs[Note 12] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 217 emplois en 2018, contre 185 en 2013 et 250 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 565, soit un indicateur de concentration d'emploi de 38,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61,9 %[I 10].

    Sur ces 565 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 72 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 86,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,5 % les transports en commun, 3,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    86 établissements[Note 13] sont implantés à Montpezat au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble86100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    67 %(7,9 %)
    Construction1820,9 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    2124,4 %(30 %)
    Information et communication55,8 %(2,2 %)
    Activités financières et d'assurance11,2 %(3 %)
    Activités immobilières22,3 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    1618,6 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    1112,8 %(13,5 %)
    Autres activités de services67 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,4 % du nombre total d'établissements de la commune (21 sur les 86 entreprises implantées à Montpezat), contre 30 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39] :

    • Eva Clarte, conseil en relations publiques et communication (94 k€)
    • J 2 C, autres commerces de détail sur éventaires et marchés (85 k€)
    • Ora Recrutement & Accompagnement, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (73 k€)
    • E Deal & Courtage, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (43 k€)

    Agriculture

    La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations52432817
    SAU[Note 16] (ha)361730276266

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 52 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 43 en 2000 puis à 28 en 2010[42] et enfin à 17 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 67 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[43] - [Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 361 ha en 1988 à 266 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 7 à 16 ha[42].

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    • Château des XIVe et XVIe siècles Logo monument historique Inscrit MH (1949)[44]
    • Le village, comme ceux voisins de Souvignargues ou de La Calmette est construit en circulade.
    L'église saint Sébastien vue de la place.

    Édifices religieux

    Héraldique

    Blason de Montpezat Blason
    D'azur à la balance d'or appendue au chef, le fléau posé en barre, les plateaux chargés du même[45].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jacques Astor (préf. Pierre-Henri Billy), Dictionnaire des noms de familles et noms de lieux du midi de la France, Malesherbes, Éd. du Beffroi, , 1293 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 27 cm (ISBN 2-908123-59-2, BNF 39034098)
    • Eugène Germer-Durand, Ministère de l'instruction publique (Éditeur scientifique) et Comité des travaux historiques et scientifiques (dir.), Dictionnaire topographique du département du Gard : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Impr. impériale, , XXXVI-298 p., in-4 (BNF 30500934)
    • (oc + fr) Frédéric Mistral et Jules Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français, Raphèle-lès-Arles, M. Petit, , 2 vol. ; 25 cm (ISBN 84-499-0563-X, BNF 37258238)
    • Eugène Germer-Durand (Editeur scientifique), Cartulaire du chapitre de l'église cathédrale Notre-Dame de Nîmes, Nimes, A. Catélan, , CLXII-403 p., In-8° (BNF 34124838)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Échange, passé entre Thierry et sa femme Ildegarde d'une part, et les chanoines d'autre part, de l'aleud qu'ils possèdent à Mérignargues, à Campagnes, à Quintignargues et à Caissargues, contre un aleud appartenant au Chapitre et situé à Montpezat
      Cartulaire de Notre-Dame de Nîmes, p. cxxxix.
    8. Bulle du Pape Adrien IV, confirmant et énumérant les possessions de l'évêque et du Chapître de Nîmes
      Cartulaire de Notre-Dame de Nîmes, p. clix.
    9. Lettres royaux : Lettres de chancellerie expédiées aux nom du prince.
      Remarque : Lettres royaux est une façon archaïque de parler, conservée longtemps par l'usage de la chancellerie, les adjectifs en al étant, dans l'ancien français, semblables au masculin et au féminin, attendu qu'ils proviennent d'adjectifs latins en alis, qui ont même forme pour ces deux genres.
      Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, Paris, L. Hachette, 1873-1874, 4 vol. ; gr. in-4 (BNF 30824717), p. 283, t. 3
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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