Tours-sur-Marne
Tours-sur-Marne est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Tours-sur-Marne | |
Vue de Tours-sur-Marne depuis la RD 1, avec en arrière-plan la côte des Blancs. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne |
Maire Mandat |
Jean-Michel Godron 2020-2026 |
Code postal | 51150 |
Code commune | 51576 |
Démographie | |
Gentilé | Tours-sur-Marnais Tours-sur-Marnaises |
Population municipale |
1 386 hab. (2020 ) |
Densité | 59 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 02′ 57″ nord, 4° 07′ 14″ est |
Altitude | Min. 71 m Max. 192 m |
Superficie | 23,51 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Épernay (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Épernay-1 |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | tours-sur-marne.com |
Géographie
Situé sur le canal latéral à la Marne et sur la Marne (rivière), le village est traversé par la route qui relie Châlons-en-Champagne à Épernay. Il se trouve sur le versant sud du parc naturel régional de la Montagne de Reims .
Urbanisme
Typologie
Tours-sur-Marne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épernay, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (83,8 %), zones urbanisées (4,2 %), forêts (3,9 %), cultures permanentes (3,8 %), eaux continentales[Note 3] (1,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %)[6]. À noter que les cultures permanentes correspondent principalement au vignoble.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Logement
En 2017, l'Insee recense 639 logements à Tours-sur-Marne. Ces logements sont à 86,8 % des maisons et à 11,5 % des appartements[Insee 1]. En conséquence, 78,9 % des résidences principales comptent au moins 4 pièces et 47 % en comptent 5 ou plus[Insee 2].
Parmi les logements recensés dans la commune, 90,1 % sont des résidences principales, 2,4 % des résidences secondaires et 7,4 % des logements vacants[8]. Près trois ménages sur quatre sont propriétaires de leur logement (74,2 %), un chiffre proche de la moyenne intercommunale (71 %) et supérieur à la moyenne départementale (51,2 %)[8].
Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Tours-sur-Marne, la communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne (CCGVM) et le département de la Marne[8] :
Tours-sur-Marne | CCGVM | Marne | |
---|---|---|---|
Ensemble des logements | 639 | 7 459 | 294 041 |
Part des résidences principales (en %) | 90,1 | 88,2 | 88,4 |
Part des résidences secondaires (en %) | 2,4 | 2,8 | 2,7 |
Part des logements vacants (en %) | 7,4 | 8,9 | 8,9 |
Parmi les 118 résidences principales construites avant 2015, 26,3 % avaient été construites avant 1945, 25,0 % entre 1946 et 1970, 17,5 % entre 1971 et 1990, 18,8 % entre 1991 et 2005 et 12,3 % depuis 2006[Insee 3].
Le tableau ci-dessous présente l'évolution du nombre de logements sur le territoire de la commune, par catégorie, depuis 1968[Insee 4] :
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2007 | 2012 | 2017 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Résidences principales | 307 | 377 | 408 | 407 | 444 | 510 | 549 | 576 |
Résidences secondaires | 19 | 27 | 17 | 7 | 14 | 13 | 15 | 15 |
Logements vacants | 31 | 58 | 31 | 42 | 25 | 27 | 43 | 48 |
Total | 357 | 462 | 456 | 456 | 483 | 550 | 607 | 639 |
Risques naturels et technologiques
Le territoire de Tours-sur-Marne est vulnérable à différents risques naturels et technologiques. La commune est dans l'obligation d'élaborer et publier un document d'information communal sur les risques majeurs ainsi qu'un plan communal de sauvegarde[9].
Située dans la vallée de la Marne, la commune est touchée par le risque d'inondation[10] au sud de son territoire. Elle est concernée par le plan de prévention du risque inondation par débordement de la Marne sur le secteur d'Épernay, datant de 2017[11]. Elle est également soumise au risque de rupture de barrage, en cas de rupture du lac-réservoir Marne (lac du Der)[12] situé à environ 72 km en amont de Tours-sur-Marne[13]. La commune a fait l'objet de plusieurs arrêtés reconnaissant l'état de catastrophe naturelle pour des inondations et coulées de boue parfois accompagnées de mouvements de terrain (en 1983, 1999 et 2018)[10].
Le risque sismique est très faible sur le territoire communal. De même, le potentiel radon de la commune est faible[10].
Sur le plan industriel, Tours-sur-Marne compte quatre installations classées pour la protection de l'environnement (non Seveso) : Laurent Perrier et Smurfit Kappa France à proximité du village ainsi que Broyage Nord Est et Vranken-Pommery Production dans la zone d'activités au nord de la commune[14]. Tours-sur-Marne est également concernée par le transport de marchandises dangereuses en raison de la présence sur le territoire communal de gazoducs[10] - [15].
Histoire
- Inondation de 1910.
- Moulins et silos de la société Amelin frères à Tours-sur-Marne, carte postale [1900-1913]. Archives nationales de France
Au XIIe siècle le chapitre Saint Maurice de Tours sur Marne est un des établissements religieux les plus anciens de la région et aucun auteur, à l'exception de dom Marlot, ne s'en est occupé. Flodoart nous apprend que le roi Charles-le-Simple ayant donné au chapitre de Tours une portion du village de Tours-sur-Marne, l'archevêque de cette ville obtint de l'archevêque Hincmar la permission d'élever, dans cette partie de la paroisse, un oratoire sous sa juridiction il y fonda quatre canonicats. Il y avait deux offices ou dignitaires attachés à deux des canonicats celui de sacristain et celui de trésorier[16].
Le village eut à subir de grands dommages lors de la crue de mars 1910.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Du point de vue administratif, la commune est rattachée à l'arrondissement d'Épernay, dans le département de la Marne en région Grand Est. Jusqu'en 2006, elle appartenait à l'arrondissement de Reims[17].
Sur le plan électoral, Tours-sur-Marne fait partie du canton d'Épernay-1[17] (pour les élections départementales) et de la troisième circonscription de la Marne (pour les élections législatives). Avant le redécoupage cantonal de 2014, elle faisait partie du canton d'Ay.
Intercommunalité
Tours-sur-Marne fait partie de la communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne (CCGVM) depuis un arrêté préfectoral du [17]. Elle faisait auparavant partie de la communauté de communes de la Côte des Noirs, dissoute le après le départ de toutes ses communes (sauf Bouzy) pour intégrer la CCGVM[18].
Au , la commune appartient également aux intercommunalités suivantes (syndicats mixtes) : le SM de démoustication en aval de Châlons-en-Champagne, le SM de la Marne Moyenne (pour la compétence GEMAPI), le SM intercommunal d'énergies de la Marne (SIEM), le SM des eaux de Bisseuil et le SM de réalisation et de gestion du parc naturel régional de la Montagne de Reims[19].
Tendances politiques et résultats
Depuis 2000, l'électorat de Tours-sur-Marne tend globalement vers la droite, avec de bons scores de l'extrême droite (notamment depuis 2014). Jusqu'en 2010, la gauche peut tirer son épingle du jeu lors d'élections locales (régionales ou cantonales).
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours. | |||||||
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Année | Élu | Battu | Participation | ||||
2002 | 77,80 % | Jacques Chirac | RPR | 22,20 % | Jean-Marie Le Pen | FN | 72,02 % [20] |
2007 | 61,51 % | Nicolas Sarkozy | UMP | 38,49 % | Ségolène Royal | PS | 82,75 % [21] |
2012 | 41,44 % | François Hollande | PS | 58,56 % | Nicolas Sarkozy | UMP | 81,56 % [22] |
2017 | 46,91 % | Emmanuel Macron | EM | 53,09 % | Marine Le Pen | FN | 78,24 % [23] |
2022 | % | Emmanuel Macron | LREM | % | Marine Le Pen | RN | % [24] |
Élections législatives, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||
Année | Élu | Battu | Participation | ||||
2002 | 61,40 % | Philippe Martin | UMP | 38,60 % | Marie-Angèle Klaine | LV | 49,26 % [25] |
2007 | 53,56 % | Philippe Martin élu au premier tour | UMP | 19,87 % | Daniel Lemaire | PS | 51,16 % [26] |
2012 | 58,13 % | Philippe Martin | UMP | 41,88 % | Eric Loiselet | EELV | 51,46 % [27] |
2017 | 52,98 % | Éric Girardin | LREM | 47,02 % | Baptiste Philippo | RN | 45,80 % [28] |
2022 | % | % | % [29] | ||||
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores. | |||||||
Année | Liste 1re | Liste 2e | Participation | ||||
2004 | 25,69 % | Pierre Moscovici | PS | 17,43 % | Joseph Daul | UMP | 37,08 % [30] |
2009 | 31,17 % | Joseph Daul | UMP | 13,31 % | Sandrine Bélier | EELV | 36,28 % [31] |
2014 | 38,24 % | Florian Philippot | FN | 26,20 % | Nadine Morano | UMP | 38,64 % [32] |
2019 | 33,41 % | Jordan Bardella | RN | 17,46 % | Nathalie Loiseau | LREM | 48,90 % [33] |
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores. | |||||||
Année | Liste 1re | Liste 2e | Participation | ||||
2004 | 40,19 % | Jean-Paul Bachy | PS | 40,00 % | Jean-Claude Étienne | UMP | 61,62 % [34] |
2010 | 47,43 % | Jean-Paul Bachy | DVG | 36,68 % | Jean-Luc Warsmann | UMP | 49,61 % [35] |
2015 | 44,95 % | Florian Philippot | RN | 40,61 % | Philippe Richert | LR | 58,57 % [36] |
2021 | % | % | % [37] | ||||
Élections cantonales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||
Année | Élu | Battu | Participation | ||||
2001 | 51,01 % | Dominique Lévêque élu au premier tour | PS | 25,30 % | Rachel Paillard | DVD | 63,99 % [38] |
2008 | 61,30 % | Dominique Lévêque élu au premier tour | PS | 15,32 % | Alain Gorlier | UDF | 62,82 % [39] |
Élections départementales, résultats des deux meilleurs scores du dernier tour de scrutin. | |||||||
Année | Élus | Battus | Participation | ||||
2015 | 39,74 % | Sébastien Durançois Cindy Godart | RN | 33,12 % | Marie-Christine Bression Dominique Lévêque | PS | 49,28 % [40] |
2021 | % | % | % [41] | ||||
Référendums. | |||||||
Année | Oui (national) | Non (national) | Participation | ||||
1992 | 47,11 % (51,04 %) | 52,89 % (48,96 %) | 62,81 % [42] | ||||
2000 | 65,52 % (73,21 %) | 34,48 % (26,79 %) | 20,37 % [43] | ||||
2005 | 42,41 % (45,33 %) | 57,59 % (54,67 %) | 69,55 % [44] |
Administration municipale
Équipements et services publics
Eau et assainissement
L'approvisionnement en eau potable et l'assainissement des eaux usées sont des compétences de la communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne (CCGVM)[49].
En 2019, les deux installations de production d'eau potable en état de fonctionnement de l'intercommunalité sont le captage de Bisseuil et le forage de Tauxières-Mutry. Concernant le stockage de l'eau potable, Tours-sur-Marne accueille un réservoir de 400 m3[49].
L'assainissement des eaux usées de la commune est assuré, de manière collective, par une station d'épuration à boue activée d'une capacité de 2 400 équivalents-habitants. La zone d'activités de Tours-sur-Marne dispose de sa propre station d'épuration à filtres à roseaux, d'une capacité de 45 EH[49].
Gestion des déchets
La CCGVM est également compétente en matière de déchets. Elle organise le ramassage des déchets, en distinguant les ordures ménagères, les biodéchets, les déchets recyclables, le verre et les ordures ménagères des habitats collectifs. Les déchets (hors verre) sont ensuite valorisés par le syndicat de valorisation des ordures ménagères de la Marne (SYVALOM)[50].
La CCGVM met à disposition de ses habitants quatre déchetteries, dont la déchetterie de Tours-sur-Marne. Les autres déchetteries intercommunales se trouvent à Aÿ, Dizy et Mareuil-sur-Ay[50] - [51].
Justice et sécurité
Du point de vue judiciaire, Tours-sur-Marne relève du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce, du tribunal judiciaire, du tribunal paritaire des baux ruraux et du tribunal pour enfants de Reims, dans le ressort de la cour d'appel de Reims[52]. Pour le contentieux administratif, la commune dépend du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne[53] et de la cour administrative d'appel de Nancy[54].
Tours-sur-Marne est située en secteur Gendarmerie nationale et dépend de la brigade d'Aÿ-Champagne[55].
En matière d'incendie et de secours, Tours-sur-Marne dispose d'un centre de secours rénové en 2019. Il accueille 32 sapeurs-pompiers qui effectuent environ 400 sorties par an (2018)[56]. Le centre de secours principal le plus proche est celui d'Épernay. Les deux centres de secours dépendent du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) de la Marne[57]. La commune bénéficie également du centre de première intervention intercommunal de la Grande Vallée de la Marne, situé à Aÿ-Champagne et composé d'une vingtaine de sapeurs-pompiers volontaires[58].
Population et société
Évolution de la population
De la Révolution française à la Première Guerre mondiale, la population de Tours-sur-Marne est relativement stable, entre 800 et 1 000 habitants. Elle chute entre les deux guerres, avant de croître à nouveau après la Seconde Guerre mondiale : sa population augmente notamment de 70 % entre 1946 et 1975. Après une baisse dans les années 1980, Tours-sur-Marne continue de voir sa population légèrement augmenter.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[60].
En 2020, la commune comptait 1 386 habitants[Note 4], en augmentation de 0,73 % par rapport à 2014 (Marne : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,6 % la même année, alors qu'il est de 25,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 682 hommes pour 702 femmes, soit un taux de 50,72 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,6 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Cultes
L'église Sainte-Madeleine est de confession catholique[65]. Tours-sur-Marne fait partie de la paroisse « la grappe et l'épi », dépendant du diocèse de Reims, avec les villages voisins d'Ambonnay, Bisseuil, Bouzy et Val de Livre. Son siège est à Bouzy[66].
Économie
La ville est le siège du champagne Laurent-Perrier.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Sainte-Marie-Madeleine.
- Le monument aux morts de 1870-1871 dans le cimetière.
Personnalités liées à la commune
- Marguerite « de Craon » de Nevers, née vers 1370, morte vers 1420 dame de Tours-sur-Marne, (fille de Jean Ier « de Craon » de Nevers et de Marie de Châtillon) épouse en premières noces le Bernard de Dormans, seigneur de Soupy, chambellan du duc d'Anjou et en secondes noces en 1384 Jean de Croy, né vers 1365, mort le à Azincourt, seigneur de Croÿ et d’Araines, baron de Renty et de Seneghem, Grand-Bouteiller de France. Son fils du second lit : Jean de Croÿ, seigneur de Tours-sur-Marne, né vers 1403, mort en 1473 épousa Marie de Lalaing, née vers 1390, morte en 1474.
- Thierry Rabouillart (†1438), originaire de Tours-sur-Marne, connu également sous le nom de Bras de Fer, il obtient, le , la 60e prébende au chapitre de la cathédrale de Reims dont il est évincé. Pourvu d'une chapellenie en l'église de Champillon, il l'échange, le , contre un canonicat à Sainte-Balsamie. Egalement titulaire d'une chapellenie en la chapelle sainte-Anne de la cathédrale de Reims, il permute ces deux titres, le , avec le chanoine Guillaume Mâchefer, contre la 51e prébende de Notre-Dame. De ce fait, il assiste, le , au sacre de Charles VII et il figure parmi les membres du chapitre à l'époque; Il meurt le et est inhumé devant les deux fenêtres du grand cellier des pressoirs du chapitre[67].
- Mathilde-Émilie Laurent-Perrier (1852-1925), entrepreneuse y est née et décédée.
Héraldique
Blason | D'azur à deux tours d'argent, en forme de bouchon (de champagne), maçonnées de sable, celle de dextre chargée d'un bouquet de sept épis de blé d'or, celle de senestre, réduite aux deux tiers, chargée d'une grappe de raisin de pourpre feuillée au naturel, le tout soutenu d'une tierce ondée aussi d'argent[68]. |
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Détails |
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Jean-Baptiste-François Géruzez, Description historique et statistique de la ville de Reims. Reims et Châlonssur-Marne, 1817.
- Charles Sarazin, « Les anciennes et nouvelles inscriptions de Notre-Dame de Reims », Travaux de l'Académie nationale de Reims, vol. 153,‎ (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Insee, « Dossier complet : Commune de Tours-sur-Marne (51576) », sur insee.fr, (consulté le ).
- LOG T2 - Catégories et types de logements.
- LOG T3 - Résidences principales selon le nombre de pièces.
- LOG T5 - Résidences principales en 2017 selon la période d'achèvement.
- LOG T1 - Évolution du nombre de logements par catégorie en historique depuis 1968.
- Autres références :
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- Insee, « Commune rurale - définition », sur insee.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- Insee, « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod, Insee, « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- Ministère de la Transition écologique, « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Insee, « Comparateur de territoire : Commune de Tours-sur-Marne (51576) - CC de la Grande Vallée de la Marne (245100615) - Marne (51) », sur insee.fr, (consulté le ).
- Préfecture de la Marne, « Dossier Départemental des Risques Majeurs : Tableau récapitulatif des risques majeurs », sur marne.gouv.fr, (consulté le ), p. 25.
- « Les risques près de chez moi : 51150 Tours-sur-Marne », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- Préfecture de la Marne, « Dossier Départemental des Risques Majeurs », sur marne.gouv.fr, (consulté le ), p. 70.
- Dossier Départemental des Risques Majeurs, p. 162-163.
- « Distance Tours-sur-Marne → Lac-du-der-Chantecoq », sur distance.to (consulté le ).
- « Installations classées à Tours-sur-Marne », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- Dossier Départemental des Risques Majeurs, p. 138.
- sources : Mémoires de la Société d'agriculture, commerce, sciences et arts du département de la Marne : année 1882-1883 / [publ. par le Comte Ed. de Barthélemy]
- Insee, « Code Officiel Géographique : Commune de Tours-sur-Marne (51576) », sur insee.fr, (consulté le ).
- Préfecture de la Marne, « Recueil des Actes Administratifs de la Préfecture de la Marne », sur marne.gouv.fr, (consulté le ).
- Ministère de l'Intérieur, « Recherche de groupements au 01/01/2021 », Base nationale sur l'intercommunalité, sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
- Résultats des élections présidentielles de 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections présidentielles de 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections présidentielles de 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections présidentielles de 2017 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections présidentielles de 2022 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections législatives de 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections législatives de 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections législatives de 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections législatives de 2017 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections législatives de 2022 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections européennes de 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections européennes de 2009 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections européennes de 2014 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections européennes de 2019 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections régionales de 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections régionales de 2010 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections régionales de 2015 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections régionales de 2021 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- [xls] Résultats des élections cantonales de 2001 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections cantonales de 2008 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections départementales de 2015 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections départementales de 2021 sur le site du ministère de l’Intérieur.
- Résultats des élections référendaires de 1992 sur le site PolitiqueMania.
- Résultats des élections référendaires de 2000 sur le site PolitiqueMania.
- Résultats des élections référendaires de 2005 sur le site PolitiqueMania.
- Almanach Matot-Braine de 1879, p222.
- « Les électeurs appelés aux urnes », L'Union,‎ (lire en ligne).
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
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- Ministère de la Justice, « Liste des juridictions compétentes pour une commune : 51150 TOURS SUR MARNE », sur annuaires.justice.gouv.fr (consulté le ).
- Article R221-3 du Code de justice administrative.
- Article R221-7 du Code de justice administrative.
- Ministère de l'Intérieur, « Compétence territoriale gendarmerie et police nationales », sur data.gouv.fr, (consulté le ).
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- Communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne, « Secours et incendie », sur ccgvm.com (consulté le ).
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- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
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