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Sorde-l'Abbaye

Sorde-l'Abbaye est une commune française située dans le département des Landes en région Nouvelle-Aquitaine.

Sorde-l'Abbaye
Sorde-l'Abbaye
L'abbaye Saint-Jean et la mairie.
Blason de Sorde-l'Abbaye
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Landes
Arrondissement Dax
Intercommunalité Communauté de communes Pays d'Orthe et Arrigans
Maire
Mandat
Marie-Françoise Laborde
2020-2026
Code postal 40300
Code commune 40306
DĂ©mographie
Gentilé Sordais
Population
municipale
619 hab. (2020 en diminution de 5,78 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 38 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 31â€Č 47″ nord, 1° 03â€Č 10″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 135 m
Superficie 16,34 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton d'Orthe et Arrigans
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Sorde-l'Abbaye
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Sorde-l'Abbaye

    Rattachée au canton de Peyrehorade, la commune de Sorde est limitrophe du département des Pyrénées-Atlantiques.

    Le gentilé est Sordais[1].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune est limitrophe du département des Pyrénées-Atlantiques.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Cauneille, Labatut, Oeyregave, Saint-Cricq-du-Gave, Came, Carresse-Cassaber, Lahontan, LĂ©ren et Saint-PĂ©-de-LĂ©ren.

    Hydrographie

    Le gave d'Oloron depuis la centrale hydroélectrique.

    Commune situĂ©e aux portes du Pays d'Orthe, ses terres sont arrosĂ©es par le gave d'Oloron, affluent du gave de Pau. Sur le Gave se trouve depuis 1920 une centrale hydroĂ©lectrique. Auparavant, il y avait le moulin de l'abbaye au mĂȘme endroit.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 13,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 287 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Peyrehorade Ler », sur la commune de Peyrehorade, mise en service en 1971[9] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 14,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 316,1 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Dax », sur la commune de Dax, mise en service en 1958 et Ă  20 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,8 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13], Ă  14,3 °C pour 1981-2010[14], puis Ă  14,5 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Sorde-l'Abbaye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [16] - [17] - [18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (75,6 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (75,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (51 %), forĂȘts (15,4 %), cultures permanentes (11,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (10,8 %), eaux continentales[Note 6] (5,7 %), zones urbanisĂ©es (3,4 %), prairies (2,6 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Sorde-l'Abbaye est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[22]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[23].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Gave de Pau, le Gave d'Oloron et le Baniou. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1983, 1999, 2009, 2013, 2014, 2018, 2019 et 2021[24] - [22].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[25]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[26].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sorde-l'Abbaye.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 35,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (19,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 314 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 69 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 22 %, Ă  comparer aux 17 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27] - [Carte 2].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983 et 1999[22].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une ou des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[28].

    Toponymie

    Son nom occitan gascon est SĂČrda l'Abadia[29].

    Histoire

    Préhistoire

    Sur une route de transit entre Landes et PyrĂ©nĂ©es[Note 7], Sorde est parcourue dĂšs le PalĂ©olithique supĂ©rieur. Quatre sites utilisĂ©s principalement au MagdalĂ©nien et Ă  l'Azilien (PalĂ©olithique supĂ©rieur) se trouvent Ă  la base de la falaise du Pastou, en rive droite (cĂŽtĂ© nord) du Gave d'Oloron, Ă  environ 2,5 km en amont de Sorde-l'Abbaye prĂšs de Lichau[31]. Ce sont l'abri Dufaure[32], le Grand Pastou[33] - [34], le Petit Pastou et surtout la grotte Duruthy[35] (abri sous roche)[36] - [37], site majeur de la PrĂ©histoire des PyrĂ©nĂ©es[38]. Cet ensemble de sites a fourni des piĂšces magdalĂ©niennes remarquables.

    La grotte Duruthy est classée monument historique le .

    Proto-histoire

    Au-dessus de la grotte Duruthy se trouve un « oppidum » ou enceinte protohistorique dit de Larroque.

    Non loin du village, le site de Barat-de-Vin (du gascon barat de via, qui signifie « fossĂ© de la voie »), est un lieu de passage millĂ©naire, attestant de la trĂšs ancienne prĂ©sence de l’homme, attirĂ© par la fertilitĂ© des vallĂ©es de l’Adour.

    Époque gallo-romaine

    Les fouilles le long de la voie romaine reliant l'Espagne par le col de Cize ont mis au jour une villa gallo-romaine ornée de mosaïques, la villa gallo-romaine de Barat-de-Vin[39].

    Une seconde villa se situe dans le bourg de Sorde-l'Abbaye, la villa dite des Abbés.

    Moyen Âge

    La route de transit est ranimĂ©e au Moyen Âge par les pĂšlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Sorde est en effet une ancienne halte sur la voie de Tours des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Sorde [Sorden] dépendait des vicomtes de Comborn. Archambaud V de Comborn, vicomte, a donné à l'abbé de Sorden et l'Ordre cistercien une partie du bois de Sorden en 1150[40].

    En BĂ©arn et en Bigorre, les gaves sont de petits torrents qui descendent des PyrĂ©nĂ©es. Dans l’AntiquitĂ©, l’eau alimente les thermes puis, au Moyen Âge, on utilise sa force motrice pour les moulins et les piĂšges Ă  saumons.

    Il existe, autour de Sorde, plusieurs lieux de passage pour traverser les deux gaves. La toponymie de certaines maisons, appelĂ©es encore aujourd’hui « Passager » ou « Passage », permet de reconnaĂźtre ces endroits, tout comme les lieudits « l’HĂŽpital » ou « l’Espitau », rappellent les hĂ©bergements des pĂšlerins. Mais les bateaux ne sont pas tout le temps nĂ©cessaires. En effet, il existe des guĂ©s faciles Ă  traverser sauf lors de la fonte des neiges au printemps. C’est, semble-t-il, Richard CƓur de Lion qui, Ă  la fin du XIIe siĂšcle, met un terme aux mauvaises habitudes des passeurs de Sorde qui dĂ©pouillent les pĂšlerins.

    Mais, si l’eau est un problĂšme pour les jacquets, elle est un atout Ă©conomique pour ceux qui vivent aux alentours. Sa force motrice, exploitĂ©e par les moulins, sert jusqu'en 1926 Ă  faire fonctionner les barraus, piĂšges Ă  saumons inventĂ©s par Louis Casaumajour (1747-1808) de Cauneille. Ce piĂšge mĂ» par le courant ramasse le poisson en tournant. De tout temps le saumon, remontant les gaves pour aller frayer en amont, a constituĂ© une vĂ©ritable richesse pour l’abbaye, qui pouvait en capturer Ă  la nasse jusqu’à cent quintaux par an.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    ÉcartelĂ© : au premier de gueules Ă  l'Ă©pi feuillĂ© de maĂŻs d'or, au second d'azur Ă  l'abbaye du lieu d'or, couverte, ouverte et ajourĂ©e au naturel, au troisiĂšme d'azur au saumon sautant d'argent soutenu de trois ondes alĂ©sĂ©es du mĂȘme, au quatriĂšme de gueules Ă  la grappe de raisin pamprĂ©e d'or ; sur le tout, Ă  l'Ă©cusson en amande de pourpre chargĂ© d'un abbĂ© tenant de sa dextre une crosse contournĂ©e et de sa senestre un livre, le tout d'or, ledit Ă©cusson bordĂ© du mĂȘme et chargĂ© de l'inscription en lettres capitales aussi de pourpre S.A.R DEI GRACIA ABBATIS SORDUE[41]

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2001 2014 Jean-Louis Lespiau PS Retraité
    mars 2014 2020 Marie-Madeleine Lescastreyres DVG[42] Secrétaire retraitée
    2020 En cours Marie-Françoise Laborde
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[44]. En 2020, la commune comptait 619 habitants[Note 9], en diminution de 5,78 % par rapport Ă  2014 (Landes : +4,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2161 1971 2851 3581 3621 4371 3861 4171 314
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1651 1801 1961 1071 1481 1381 1061 1261 029
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0311 043961834776729721657650
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    646637616572569535628641658
    2017 2020 - - - - - - -
    631619-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee Ă  partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Aquarelle de l'abbaye Saint-Jean, sur la commune de Sorde-l'Abbaye.

    Sorde abrite des pavements en mosaïque d'époque gallo-romaine. Ils sont au logis abbatial de l'abbaye Saint-Jean qui est derriÚre l'église. Des fragments avaient été découverts vers 1870. La plupart ont été trouvés à partir de 1957, notamment à la suite d'une campagne de fouilles organisée de 1958 à 1966 grùce à l'aide de Charles Barrieu. L'ensemble des mosaïques est classé.

    Ces mosaïques en marbre étaient dans une villa gallo-romaine probablement construite au IIIe siÚcle. S'il ne reste que les traces des murs de la villa dans la cour du logis abbatial, on peut observer à l'intérieur un caldarium et un frigidarium. Des envahisseurs barbares ont creusé des tombes dans certaines des mosaïques.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Alexis Ichas - Dictionnaire historique du gave d'Oloron - Éditions Gascogne.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Au printemps et Ă  l'automne, les troupeaux circulaient entre leurs pĂąturages d'hiver dans les Landes et les estives de la Haute-Soule et de la Basse-Navarre, traversant les landes du PiĂ©mont et du Labourd. Ils devaient alors passer la basse vallĂ©e de l'Adour et celle des Gaves rĂ©unis. Mais ces larges vallĂ©es, trop marĂ©cageuses, les obligeaient Ă  emprunter le guĂ© longtemps situĂ© en face des abris installĂ©s au pied de la falaise du Pastou, un peu en amont du confluent des Gaves de Pau et d'Oloron. Pendant la Proto-histoire ou Ă  l'Ă©poque gallo-romaine, ce guĂ© se dĂ©place vers l'aval, prĂšs des ruines romaines oĂč s'Ă©lĂšvent au Moyen Age l'abbaye et le bourg de Sorde. Les RĂŽles gascons indiquent que les troupeaux des religieux de Roncevaux sont exemptĂ©s du pĂ©age pour le pont construit au XIIIe siĂšcle par le roi d'Angleterre, duc de Gascogne[30].
    8. Vue panoramique sur la falaise du Pastou, avec des marqueurs sur les sites prĂ©historiques (et quelques points de repĂšres) : grotte Duruthy, abri Dufaure, Grand et Petit Pastou. PubliĂ© dans Louis Lartet et Gatien Chaplain-Duparc (1874), « Une sĂ©pulture des anciens troglodytes des PyrĂ©nĂ©es, superposĂ©e Ă  un foyer contenant des dĂ©bris humains associĂ©s Ă  des dents sculptĂ©es de lion et d’ours », MatĂ©riaux pour l’histoire primitive et naturelle de l’Homme, Xe annĂ©e, t. V, p. 101-167. (La premiĂšre Ă©dition de cet article, paru dans Bulletins et MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© d'Anthropologie de Paris, t. 9, 1874, p. 516-525, ne contient pas ce dessin.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Le nom des habitants du 40 », sur www.habitants.fr (consulté le ).
    2. Carte IGN sous GĂ©oportail
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Peyrehorade Ler - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Sorde-l'Abbaye et Peyrehorade », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Peyrehorade Ler - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Sorde-l'Abbaye et Dax », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Dax - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Dax - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Dax - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    22. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Sorde-l'Abbaye », sur Géorisques (consulté le )
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    31. « Sorde-l'Abbaye, carte interactive centrée sur Lichau » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle sur l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
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