Sarah Mazouz
Sarah Mazouz est une sociologue franco-tunisienne, née en 1977 à Tunis, chargée de recherche au CNRS, rattachée au CERAPS et à l'Institut Convergences Migrations.
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Sociologue, chargée de recherche au CNRS |
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Elle travaille dans les champs de la sociologie, de l'anthropologie, de la science politique et des relations internationales. Ses recherches sâarticulent principalement autour des formes de problĂ©matisation du rapport au rĂ©fĂ©rentiel racial, dans le contexte europĂ©en, et des usages de la rĂ©fĂ©rence Ă la dĂ©mocratie dans les politiques europĂ©ennes de lâaltĂ©ritĂ©.
Elle est l'autrice de La RĂ©publique et ses Autres. Politiques de l'AltĂ©ritĂ© Dans la France, Race et Pour lâintersectionnalitĂ© avec ĂlĂ©onore LĂ©pinard.
Biographie
Sarah Mazouz naßt en . Entre et , elle suit une classe préparatoire aux grandes écoles, en filiÚre littéraire, au Lycée Louis-Le-Grand, à Paris, puis obtient un Bachelor en philosophie, à l'Université Panthéon Sorbonne de Paris[1].
En , elle obtient un diplĂŽme d'Ă©tudes approfondies en philosophie Ă l'UniversitĂ© Paris-Nanterre puis en obtient un second en 2005 en sciences sociales Ă l'Ăcole des Hautes Ătudes en Sciences Sociales (EHESS) de Paris[1]. Elle obtient ensuite un Doctorat en sociologie, en [2], toujours Ă l'EHESS[3], puis bĂ©nĂ©fice, entre et , d'un programme de bourse dispensĂ© dans le cadre des Actions Marie SkĆodowska-Curie, Ă lâUniversitĂ© Humboldt de Berlin[1].
Entre et , elle enseigne à l'EHESS, aux cÎtés d'Eric Fassin, dans le cadre du cours « Hiérarchies plurielles » ; puis à l'Université Paris-Dauphine, dans le cadre des cours « Normes et inégalités » et « Exclusion, discriminations mondialisation »[3].
DĂšs , elle occupe un poste postdoctoral au sein du programme ANR Global-Race[4], qui prend le champ de la race comme objet dâanalyse â plutĂŽt que comme outil â, en Ă©tudiant les diffĂ©rentes thĂ©ories et stratĂ©gies pratiques qui la mobilisent dans le champ scientifique, les politiques Ă©tatiques et les mouvements sociaux. Dans ce mĂȘme cadre, elle participe Ă la recherche Morals - Towards a Critical Moral Anthropolgy, financĂ©e par l'European Research Council (ERC) et placĂ©e sous la responsabilitĂ© de Didier Fassin. Conduit sous forme d'enquĂȘte, ce programme se propose de construire une ethnographie comparĂ©e des Ă©conomies morales autour de deux groupes : les Ă©trangers en situation de prĂ©caritĂ© juridique et les adolescents et les jeunes de milieux populaires[5].
En [1], elle obtient un poste de chargĂ©e de recherche au Centre Nationale de la Recherche Scientifique (CNRS), rattachĂ© au Centre d'Ă©tudes et de recherches administratives, politiques et sociales (CERAPS)[5], ainsi qu'Ă lâInstitut Convergences Migrations.
Champs de recherches
« LâintersectionnalitĂ© met en Ă©vidence la nĂ©cessitĂ© de penser ensemble les diffĂ©rentes formes dâoppression »
â Sarah Mazouz
Dans son travail de thĂšse, intitulĂ© « La RĂ©publique et ses autres : politiques de la discrimination et pratiques de naturalisation dans la France des annĂ©es 2000 », dirigĂ© par Didier Fassin, Sarah Mazouz prend pour objet « deux politiques qui paraissent paradigmatiques de la maniĂšre dont on a pensĂ© et problĂ©matisĂ© la question du rapport Ă l'autre et Ă l'Ă©tranger dans la France des annĂ©es 2000 : la politique de lutte contre les discriminations raciales et la politique de naturalisation »[6]. Sous forme d'enquĂȘte de terrain, la chercheuse propose d'articuler une sociologie des politiques publiques Ă une anthropologie des pratiques sociales et dĂ©montre que « la redĂ©finition des politiques françaises de l'altĂ©ritĂ© s'analyse Ă l'aune de l'articulation, dans lâespace social, des problĂ©matiques de l'immigration et de la nation avec celle de la racialisation »[6]. Sa thĂšse est publiĂ©e en , sous le titre La RĂ©publique et ses Autres. Politiques de l'AlteritĂ© Dans la France[7].
Les thĂ©matiques de recherches de Sarah Mazouz sâarticulent principalement autour deux axes : les formes de problĂ©matisation du rapport au rĂ©fĂ©rentiel racial dans le contexte europĂ©en et les usages de la rĂ©fĂ©rence Ă la dĂ©mocratie dans les politiques europĂ©ennes de lâaltĂ©ritĂ©[2]. Elles englobent lâanti-discrimination en France, les dispositifs publics dâinsertion professionnelle destinĂ©s aux jeunes issus de classes populaires et racialisĂ©s, ainsi que les politiques de nationalitĂ©, en France et en Allemagne. Elle se fondent sur une mĂ©thode ethnographique, tout en mobilisant les Critical Race studies, la sociologie du droit, la sociologie des politiques publiques et lâanthropologie critique de la morale[5].
La chercheuse dĂ©veloppe l'idĂ©e d'un universalisme concret et pointe les problĂ©matiques liĂ©es Ă lâuniversalisme abstrait. Elle souligne notamment le rĂŽle primordial des rĂ©unions non mixtes dans la production dâun universalisme concret[8]. Pour elle, il ne suffit pas d'affirmer lâinanitĂ© scientifique de la notion de race pour combattre le racisme. Lors d'un entretien, elle explique que « sâil est vrai que les races telles que les racistes les conçoivent ne correspondent Ă rien â il nâexiste pas une pluralitĂ© de races biologiques qui seraient hiĂ©rarchisĂ©es â, notre histoire a Ă©tĂ© innervĂ©e par le racisme â lâesclavage, les empires coloniaux, le nazisme â et donc la race au sens dâun rapport de pouvoir socialement produit existe et a des effets. Nous continuons Ă en subir les effets de pauvretĂ©, de maladies ou de morts. En ce sens, les effets sociaux de la race sont eux bien rĂ©els »[9].
Outre ses propres ouvrages et ses contributions à des publications collectives, ses publications figurent dans des articles parus dans la Revue française de sociologie, GenÚses. Sciences sociales et histoire, Droit et société, Politix, Raison politique, ainsi que French Politics, Culture and Society[10].
Ătat et morale
En , elle collabore Ă la rĂ©daction de l'ouvrage intitulĂ© Juger, rĂ©primer, accompagner. Essai sur la morale de lâEtat, qui est le fruit d'un collectif rĂ©unit autour de Didier Fassin, dans le cadre d'une Ă©tude qui associe gĂ©nĂ©alogie et ethnographie, autour du thĂšme de la morale de lâĂtat[11]. Ce travail est Ă©galement repris et publiĂ© dans une version anglophone, en , sous le titre At the Heart of the State: The Moral World of Institutions[12].
Deux ans plus tard, en , Sarah Mazouz publie La RĂ©publique et ses autres. Politiques de lâaltĂ©ritĂ© dans la France des annĂ©es 2000, adaptĂ© de sa thĂšse en sociologie, oĂč l'autrice interroge ainsi la notion dâĂ©galitĂ© rĂ©publicaine, Ă travers le rĂ©sultat dâune riche enquĂȘte de terrain ethnographique et dâune analyse de deux politiques publiques rarement traitĂ©es ensemble : la politique de la nationalitĂ©, via la naturalisation, et la politique de lutte contre les discriminations[13].
L'annĂ©e suivante, en , aux cĂŽtĂ©s de VĂ©ronique Bontemps et Chowra Makaremi, elle coordonne lâouvrage Entre accueil et rejet. Ce que les villes font aux migrants[5], qui reprend les rĂ©sultats d'un programme de recherche de lâĂcole des Hautes Ătudes en Sciences Sociales (EHESS), nommĂ© Babels, rĂ©unissant une quarantaine de chercheurs, sous la direction de Michel Agier. Cette Ă©tude s'appuie sur une « ethnographie multi-sites », Ă partir de travaux de terrains menĂ©s dans plusieurs villes europĂ©ennes â Paris, Berlin, Copenhague, Bruxelles, Istanbul, Barcelone â et sur des parcours individuels de migrants et de bĂ©nĂ©voles, et propose une anthropologie publique de lâhospitalitĂ© et de lâaccueil des migrants dans les villes europĂ©ennes[14].
Race
En , Sarah Mazouz publie Race, une « sorte de petit manuel »[15], qui propose, sous forme de mise au point, « des dĂ©finitions et rĂ©fĂ©rences Ă partir du mot "race", de tout ce qui fait dĂ©bat et joutes verbales »[15], rappelle lâexistence de la « race » et en dĂ©fend un usage critique[16]. La chercheuse explique que « pour certains, si lâon utilise le mot, câest quâon est soi-mĂȘme raciste ; or, le racisme sâil existe outre-atlantique, nâexiste pas en France, donc son usage est inadĂ©quat »[15]. Pour elle, le mot « race » a changĂ© de camp car les racistes, eux, nâutilisent plus guĂšre ce terme, ce qui permet de rĂ©ancrer son usage dans des dĂ©bats toujours vifs, tant au sein du monde universitaire que de la vie des idĂ©es au sens large[17].
Au moment de l'Ă©lection prĂ©sidentielles amĂ©ricaine de , Sarah Mazouz Ă©voque le dĂ©bat qui questionne la couleur de peau de Kamala Harris, soit la prĂ©occupation de dĂ©terminer si la colistiĂšre de Joe Biden doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme noire. Pour elle, ce dĂ©bat dĂ©montre « le caractĂšre fragile et labile de ces caractĂ©risations », toujours fluctuantes, qui ne renvoient qu'Ă un contexte, car « ce n'est pas quelque chose en soi, une nature, ni mĂȘme liĂ© Ă la couleur de peau »[18].
En , dans l'émission à l'air libre, proposée par le site d'informations Mediapart, Sarah Mazouz et Julien Talpin, également chercheur au CNRS, dénoncent la racialisation du discours public[19].
Intersectionnalité
La mĂȘme annĂ©e, en , avec la sociologue ĂlĂ©onore LĂ©pinard, elle publie l'ouvrage intitulĂ© Pour lâintersectionnalitĂ©, dans lequel les deux chercheuses rappellent les apports, les limites et les rĂ©sistances au concept dâintersectionnalitĂ©[20], remontent aux origines de celui-ci, dĂ©construisent un certain nombre des prĂ©jugĂ©s qui lui sont associĂ©s et dĂ©passent le simple triptyque « genre-race-classe ». Pour elles, lâintersectionnalitĂ© implique de passer par lâĂ©pistĂ©mologie du point de vue situĂ©[21] car, comme elles l'expliquent, « c'est bien pour Ă©viter les Ă©cueils d'une analyse qui catĂ©gorise les groupes selon un seul axe identitaire, un seul rapport de pouvoir - le genre ou la classe, la race ou la classe - que le concept d'intersectionnalitĂ© a Ă©tĂ© forgĂ© »[22].
Ătat et sĂ©paratisme
Toujours en , le Washington Post Ă©voque la chercheuse dans un article intitulĂ© France and the spectral menace of âIslamo-leftismâ, en reprenant le terme « islamo-gauchisme », qui Ă©mane des milieux de l'extrĂȘme droite française et associe explicitement les extrĂ©mistes islamistes aux intellectuels et militants de gauche. L'article souligne la difficultĂ© de l'Ătat français Ă se penser comme un Ătat au sein d'une sociĂ©tĂ© multiculturelle, en reprenant les propos prĂ©cĂ©demment accordĂ©s par Sarah Mazouz au Time, oĂč elle explique que l'invocation de ce prĂ©tendu « islamo-gauchisme » vise Ă dĂ©lĂ©gitimer l'Ă©mergence d'une nouvelle rĂ©flexion sur la race, le genre et les sujets liĂ©s, « afin que le dĂ©bat n'ait pas lieu »[23].
Dans un article publié par Al Jazeera, Sarah Mazouz affirme également que la liberté de la presse est menacée et que ces tentatives de restreindre la recherche universitaire est basée sur un terme péjoratif, inventé par la droite française, en référence à une prétendue alliance politique entre les gauchistes et les extrémistes musulmans. Elle évoque la loi contre le séparatisme islamique, qui vise à lutter contre les mouvements radicaux en France, et explique qu'en visant explicitement la religion musulmane, la loi conduit à un flou entre l'Islam et l'islamisme radical, entre les Musulmans et les islamistes violents et réactive l'angoisse des Musulmans français[24].
Engagements
Sarah Mazouz est présentée par l'hebdomadaire L'Express, comme l'une des représentante des « corsaires du multiculturalisme et des droits des minorités »[25], comme Edouard Louis, Eric Fassin, Sandra Laugier, personnalités « trÚs écoutés par une jeunesse sensible aux aventures du genre, de l'antiracisme et de l'intersectionnalité »[25].
Au fil des annĂ©es, elle signe de nombreuses tribunes, publiĂ©es dans diffĂ©rents mĂ©dias. Contre les violences policiĂšres, en , avec la demande de l'ouverture d'une enquĂȘte publique permettant de faire la lumiĂšre sur l'affaire du doctorant Guillaume Vadot, qui a portĂ© plainte auprĂšs du parquet de Bobigny, pour abus d'autoritĂ©, violences volontaires aggravĂ©es, agression sexuelle aggravĂ©e, menaces, injures publiques et vol[26], ainsi qu'une requĂȘte adressĂ©e au PrĂ©sident de la RĂ©publique française Emmanuel Macron, lui demandant d'agir envers les crimes perpĂ©trĂ©s en Syrie par Bachar el-Assad[27]. La mĂȘme annĂ©e, elle s'engage en signant le texte Contre la banalisation de l'Ă©tat d'urgence, une menace pour l'Etat de droit[28], ainsi qu'un autre, en novembre, qui exige l'« abandon des poursuites Ă lâĂ©gard de SUD Ăducation 93 »[29]. Puis, en , elle signe une tribune demandant au gouvernement français d'agir en faveur de la libĂ©ration de Tuna Altınel, un chercheur lyonnais emprisonnĂ© en Turquie[30], ainsi que la tribune titrĂ©e Burkini : entendre cette demande dâĂ©galitĂ©, appelant Ă organiser un vĂ©ritable dĂ©bat public permettant Ă tous les points de vue de se faire entendre, dans le but de construire ainsi des compromis raisonnables et d'apaiser la sociĂ©tĂ© sur un sujet sensible[31].
En , aux cĂŽtĂ©s de par Pap Ndiaye, professeur des universitĂ©s Ă Sciences-Po Paris, Patrick Simon, chercheur Ă l'Ined, Laure Bereni, chercheuse au CNRS, Vincent-Arnaud Chappe, chercheur au CNRS et Audrey CĂ©lestine, maĂźtresse de confĂ©rences Ă l'UniversitĂ© de Lille, elle signe une tribune Lutte contre les discriminations raciales : mesurer pour avancer, qui dĂ©fend l'obligation de mesurer les discriminations au niveau des institutions et des entreprises[32]. Dans le mĂȘme temps, Sarah Mazouz, signe la tribune qui dĂ©fend cinq Ă©tudiantes de l'UniversitĂ© de Lille refusĂ©es en cours de boxe, self-dĂ©fense et badminton car elles portent un voile â ou un turban â et dĂ©clare que des travaux doivent ĂȘtre menĂ©s pour comprendre la question des discriminations raciales, en dĂ©passant la vision dâindividus qui seraient racistes. Pour la chercheuse, « il y a en France - comme dans dâautres pays - une dimension structurelle du racisme. Et tant quâon ne reconnaĂźt pas cette dimension systĂ©mique, on sera toujours sous la menace de crĂ©er des formes dâexclusion de certains groupes »[33]. Elle considĂšre quâil faut agir rapidement en ne laissant pas passer ces formes de discriminations[33]. En septembre 2020, elle s'associe au mouvement qui, dans une tribune intitulĂ©e DaniĂšle Obono et la valeur actuelle du racisme, dĂ©nonce le racisme des publications visant DaniĂšle Obono, parues dans Valeurs actuelles, en tant qu'entreprise idĂ©ologique frauduleuse et demande la fin du contrat qui lie Geoffroy Lejeune Ă C8[34].
Publications
- 2013 : Sarah Mazouz et James Scott, « Ăthique de la subsistance », dans Didier Fassin et Samuel LĂ©zĂ©, La question morale : Une anthologie critique, PUF Presses Universitaires de France, , 640 p. (ISBN 978-2130589396)
- 2013 : Sarah Mazouz et Ghassan Hage, « Comprendre les attentats suicides », dans Didier Fassin et Samuel Lézé, La question morale : Une anthologie critique, PUF Presses Universitaires de France, , 640 p. (ISBN 978-2130589396)
- 2013 : Didier Fassin et al., Juger, rĂ©primer, accompagner. Essai sur la morale de lâEtat., Paris, Seuil, , 416 p. (ISBN 978-2021121506)
- 2015 : Sarah Mazouz et Sébastien Roux, Politix, Le Gouvernement de la jeunesse, De Boeck Supérieur (no 108), , 206 p. (ISBN 978-2804194048)
- 2015 : (en) Didier Fassin et al. (trad. Patrick Brown), At the Heart of the State : The Moral World of Institutions., London, Pluto Press, , 304 p. (ISBN 978-0745335605)
- 2017 : Sarah Mazouz, La République et ses Autres. Politiques de l'Alterité Dans la France., Lyon, Ens Lyon, , 300 p. (ISBN 978-2847888690)
- 2018 : Babels, Entre accueil et rejet : Ce que les villes font aux migrants., Le Passager clandestin, , 120 p. (ISBN 978-2369350897)
- 2015 : Mouvements, Les migrant.e.s dans l'impasse des gouvernances, La DĂ©couverte (no 176), , 206 p. (ISBN 978-2707199539)
- 2020 : Sarah Mazouz, Race, Anamosa, , 96 p. (ISBN 979-1095772934)
- 2021 : Sarah Mazouz et ĂlĂ©onore LĂ©pinard, Pour l'intersectionnalitĂ©, Anamosa, , 72 p. (ISBN 978-2381910260)
Références
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- (en) Sarah Mazouz, « Curriculum vitae », sur static.ias.edu, (consulté le )
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- « Sarah Mazouz : « Construire de lâuniversel en partant du minoritaire » », sur Politis.fr, 20210512 17:00 (consultĂ© le )
- Ivan du Roy, « Race, racisme, racisé, privilÚge blanc, indigéniste⊠Comprendre ce qui se cache derriÚre les mots », sur Basta ! (consulté le )
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- « "Décroissants", néomarxistes, réformistes... Qui sont les nouveaux éclaireurs de la gauche ? », sur LExpress.fr, (consulté le )
- « Quand tout acte contestataire peut ĂȘtre qualifiĂ© de «terrorisme» », sur LibĂ©ration (consultĂ© le )
- « Monsieur le PrĂ©sident, maintenir Assad, câest soutenir le terrorisme », sur LibĂ©ration (consultĂ© le )
- Un collectif d'universitaires et d'artistes, « Banalisation de lâĂ©tat dâurgence : une menace pour lâEtat de droit », sur LibĂ©ration (consultĂ© le )
- Un groupe d'intellectuels, d'enseignants et de militants, «Nous exigeons l'abandon des poursuites Ă lâĂ©gard de SUD Ăducation 93», sur LibĂ©ration (consultĂ© le )
- l'association SUP-DDHT et Association WFDFD (Wissenschaftler*innen fĂŒr den Frieden Deutschland-Academics for Peace- Germany), « Pour la libĂ©ration de Tuna Altinel, chercheur lyonnais emprisonnĂ© en Turquie », sur LibĂ©ration (consultĂ© le )
- Un collectif d'universitaires, « Burkini : entendre cette demande dâĂ©galitĂ© », sur LibĂ©ration (consultĂ© le )
- Pap Ndiaye et Patrick Simon, « Lutte contre les discriminations raciales : mesurer pour avancer », sur Libération (consulté le )
- « ENQUĂTE. Discrimination Ă lâUniversitĂ© de Lille ? Au moins cinq Ă©tudiantes voilĂ©es ont Ă©tĂ© refusĂ©es en cours de sport », sur France 3 Hauts-de-France (consultĂ© le )
- Le collectif Agros pour une autre PAC, « DaniÚle Obono et la valeur actuelle du racisme », sur Libération (consulté le )