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Édouard Louis

Édouard Louis, nĂ© Eddy Bellegueule le Ă  Abbeville[1], est un Ă©crivain et traducteur français.

Édouard Louis
Édouard Louis en 2017.
Autres informations
Distinction
Prix Pierre Guénin contre l'homophobie et pour l'égalité des droits (d)
ƒuvres principales

Biographie

Enfance et Ă©tudes

Édouard Louis, nĂ© Eddy Bellegueule[2] - [3] le [4], grandit Ă  Hallencourt (Somme). Il est scolarisĂ© au collĂšge des Cygnes Ă  LongprĂ©-les-Corps-Saints[5] puis entre en internat en classe de seconde au lycĂ©e Madeleine-Michelis d'Amiens, oĂč il fait partie de la section thĂ©Ăątre. De 2008 Ă  2010, il est dĂ©lĂ©guĂ© de l'acadĂ©mie d'Amiens au Conseil national de la vie lycĂ©enne, puis il Ă©tudie l'histoire Ă  l'universitĂ© de Picardie, oĂč il est remarquĂ© par Didier Eribon.

En 2011, il est admis Ă  prĂ©parer le diplĂŽme de l'École normale supĂ©rieure de la rue d'Ulm et devient Ă©tudiant (sans ĂȘtre Ă©lĂšve fonctionnaire stagiaire)[6] - [7]. Il y effectue une troisiĂšme annĂ©e de licence, puis un master. Il en sort diplĂŽmĂ© en 2014[8].

En 2013, il dirige l’ouvrage collectif Pierre Bourdieu. L'Insoumission en hĂ©ritage aux PUF, ouvrage dans lequel l'influence de Bourdieu sur la pensĂ©e critique et sur les politiques de l'Ă©mancipation est analysĂ©e[9].

Il annonce en qu'il dirigera une collection, « Des mots », consacrĂ©e Ă  des retranscriptions de confĂ©rences, des entretiens et des courts textes, pour cet Ă©diteur[10], dont le premier volume sur Michel Foucault paraĂźt au mois de juin de la mĂȘme annĂ©e, Foucault contre lui-mĂȘme sous la direction de François Caillat[11], avec notamment des contributions de Georges Didi-Huberman, Leo Bersani, et Arlette Farge[12].

En , il s'inscrit pour une thÚse de doctorat portant sur « les trajectoires des transfuges de classe »[13] à l'université de Picardie[14] sous la direction de Didier Eribon[15].

En finir avec Eddy Bellegueule et premiers engagements

C’est au lycĂ©e que ses camarades commencent Ă  l’appeler Édouard, « Eddy » ne pouvant ĂȘtre pour eux qu’un diminutif[16]. En 2013, il obtient de changer de nom et devient Édouard Louis[17], en prenant comme prĂ©nom le surnom qu’on lui donne depuis le lycĂ©e, et comme nom le prĂ©nom du hĂ©ros de la piĂšce de thĂ©Ăątre Juste la fin du monde, Ă©galement second prĂ©nom d’un ami[16].

En , il publie En finir avec Eddy Bellegueule, un roman à forte dimension autobiographique. TrÚs commenté dans les médias, traduit dans une vingtaine de langues[18] et largement salué pour ses qualités[19], le livre donne lieu aussi à plusieurs polémiques[20], notamment sur la maniÚre dont il dépeint sa famille et son milieu social d'origine.

En , Édouard Louis signe avec Geoffroy de Lagasnerie dans le quotidien LibĂ©ration un appel contre la participation de Marcel Gauchet invitĂ© Ă  faire la confĂ©rence inaugurale des Rendez-vous de l'Histoire de Blois[21]. L'appel suscite de vives critiques et commentaires ironiques[22] - [23] - [24] - [25] - [26].

Histoire de la violence et affaire judiciaire

Dans Histoire de la violence (2016), Édouard Louis invoque une agression sexuelle dont il aurait Ă©tĂ© victime un soir de NoĂ«l pour analyser les origines et les causes de la violence[27]. En revenant sur le passĂ© de son agresseur, nommĂ© Reda dans le roman, son enfance, la pauvretĂ© dans laquelle il a vĂ©cu, mais aussi sur le passĂ© colonial de la France, Édouard Louis cherche Ă  comprendre, et mĂȘme Ă  excuser la violence Ă  l'Ɠuvre dans son livre. Il dĂ©clare : « si excuser veut dire mettre les gens hors de cause, montrer que les causes sont ailleurs que dans les individus, [
] dans des forces historiques plus grandes qu’eux, alors je n’ai pas de problĂšme avec ça oui, et j’excuse »[28].

QualifiĂ© de « maĂźtrisĂ© et bouleversant »[29] par Le Monde, « encore plus fort » que son premier roman selon Les Inrocks, le livre est aussi sĂ©vĂšrement attaquĂ©, notamment par Marianne qui note la complaisance de l'auteur Ă  l'Ă©gard de la violence[30]. Dans LibĂ©ration, Philippe Lançon critique une « lourdeur du style » (« kitsch naturaliste, tournant au procĂ©dĂ© »). JĂ©rĂ©my Collado, journaliste Ă  Slate.fr, voit pour sa part dans le roman un chantage Ă  la sociologie et « une autofiction qui sent bon la prolophobie », marquĂ©e par un « dĂ©terminisme extrĂȘme » et un « charabia intellectuel »[31].

Dans le cadre de l'instruction de la plainte pour viol dĂ©posĂ©e par Édouard Louis en dĂ©cembre 2012, le parquet demande la requalification des faits en agression sexuelle[32] « en opportunitĂ© et pour une bonne administration de la justice », c'est-Ă -dire Ă  seule fin d'accĂ©lĂ©rer la procĂ©dure, ce qui est habituel dans les affaires de viol[33]. En , l'agresseur prĂ©sumĂ©, qui contestait les faits, est relaxĂ© en premiĂšre instance du chef d'« agression sexuelle », mais pas de celui de « vol aggravĂ© », et cela malgrĂ© le rĂ©quisitoire Ă  charge de la procureure de la RĂ©publique[34]. Le parquet de Paris a fait appel de cette relaxe[35]. En fĂ©vrier 2022, Riadh B. est de nouveau relaxĂ© en appel, la cour confirmant le jugement prononcĂ© en premiĂšre instance[36]. Le parquet gĂ©nĂ©ral avait requis une peine de quatre ans d’emprisonnement, dont deux ans ferme[37]. Il n'est finalement condamnĂ© qu'Ă  trois mois de prison avec sursis pour « vol simple » d'une tablette et d'un smartphone[38].

Qui a tué mon pÚre

En , Édouard Louis sort son troisiĂšme ouvrage, Qui a tuĂ© mon pĂšre[39]. Il revient dans ce rĂ©cit sur la relation avec son pĂšre, dont on apprend qu'il a quittĂ© la Picardie, qu'il souffre terriblement des sĂ©quelles d'un accident de travail, et qu'il a cessĂ© de voter pour le Front national. Cet ouvrage comme les prĂ©cĂ©dents aborde diffĂ©rentes formes de violence : la violence de la domination politique des Ă©lites sur les classes sociales, prĂ©sentĂ©es comme les plus fragilisĂ©es, la violence de la domination masculine envers ceux qui la subissent, mais aussi ceux qui la font subir, la violence du silence entre un pĂšre et son fils, la violence homophobe[40]. Le livre s'achĂšve en rĂ©quisitoire contre la violence physique[41] des politiques qui touchent, selon l'auteur, les plus vulnĂ©rables. La dĂ©marche qu'il entreprend en Ă©crivant les noms des personnes qu'il considĂšre responsables d'une histoire politique ayant brisĂ© le corps de son pĂšre, bien qu'elle n'occupe qu'une partie rĂ©duite de l'ensemble du texte, est celle qui concentre le plus les critiques[40].

Martin Hirsch, mis en cause pour avoir été le créateur du RSA, lui répond quelques mois plus tard sous forme romancée avec la publication de Comment j'ai tué son pÚre (Stock)[42].

Rapprochement avec le théùtre

À partir de la publication de Qui a tuĂ© mon pĂšre, Édouard Louis collabore de plus en plus rĂ©guliĂšrement avec le thĂ©Ăątre. Le livre est adaptĂ© pour la scĂšne par Stanislas Nordey[43] en France, Ivo van Hove[44] aux Pays-Bas, Daria Deflorian en Italie[45], ou encore Thomas Ostermeier en France[46], en Allemagne[47] et aux États-Unis[48]. À l'occasion de sa collaboration avec Thomas Ostermeier, Édouard Louis se produit comme acteur, pour la premiĂšre fois, dans son propre rĂŽle. Combats et mĂ©tamorphoses d'une femme, publiĂ© trois ans plus tard, est lui aussi transposĂ© vers la scĂšne, par Falk Richter en Allemagne[49] ou une fois encore par Ivo van Hove Ă  Amsterdam[50]. Au mĂȘme moment, Édouard Louis traduit deux piĂšces de thĂ©Ăątre d'Anne Carson, de l'anglais vers le français[51] - [52] et co-Ă©crit une piĂšce avec le metteur en scĂšne Milo Rau, qui sera prĂ©sentĂ©e au thĂ©Ăątre national de la Colline en 2022, sous le titre The Interrogation[53]. Le style d'Ă©criture de l'auteur se transforme de par ce rapprochement avec le monde du thĂ©Ăątre : aussi bien Qui a tuĂ© mon pĂšre que Combats et mĂ©tamorphoses d'une femme sont Ă©crits sous la forme de longs monologues adressĂ©s respectivement au pĂšre et Ă  la mĂšre d'Édouard Louis[54]. En 2022 est organisĂ© au thĂ©Ăątre international d'Amsterdam un festival consacrĂ© au travail de l'Ă©crivain français. Plusieurs mises en scĂšne de ses livres, venues de diffĂ©rents pays, y sont prĂ©sentĂ©es[55].

Collaborations cinématographiques

En 2021, Édouard Louis annonce que le rĂ©alisateur oscarisĂ© James Ivory adapte et scĂ©narise Qui a tuĂ© mon pĂšre et En finir avec Eddy Bellegueule en une sĂ©rie tĂ©lĂ©visuelle, intitulĂ©e The End of Eddy[56].

En parallÚle, l'écrivain collabore avec le cinéaste Ken Loach sur un autre projet artistique[57].

Édouard Louis est le narrateur du film Nous nous reverrons, court mĂ©trage rĂ©alisĂ© par le cinĂ©aste Morgan Simon et traitant de la crise migratoire Ă  Paris[58].

Édouard Louis fait l'objet d'un portrait documentaire rĂ©alisĂ© en 2022 par François Caillat et intitulĂ© Édouard Louis, ou La transformation[59].

Vie privée

Edouard Louis entretient un intense lien affectif depuis les années 2010 avec Didier Eribon et Geoffroy de Lagasnerie[60].

Prises de position et accueil critique

Édouard Louis se rĂ©clame de gauche, dĂ©clarant : « En France, “intellectuel de droite” reste un oxymore, mieux : une impossibilitĂ©. Et on ne peut que s’en rĂ©jouir. ». Selon le journaliste JĂ©rĂ©my Collado de Slate, il ramĂšne rĂ©guliĂšrement ceux qui le critiquent Ă  l'« extrĂȘme droite »[31].

Pour le philosophe Jean-Claude MichĂ©a, Édouard Louis est, avec d'autres comme Éric Fassin et RaphaĂ«l Glucksmann, un exemple-type des « groupies particuliĂšrement enthousiastes du modernisme libĂ©ral », des « hĂ©ros philosophiques » dont le travail de dĂ©construction n'est limitĂ© que par leur imagination[61].

Publications

Romans

Théùtre

Sciences politiques

Traductions

Notes et références

  1. « L’Antigone radicale et poĂ©tique d’Anne Carson, par Édouard Louis », sur laLibre.be, (consultĂ© le ).
  2. Fabrice Julien, « Avec la sortie de «Marvin», adaptĂ© d’Eddy Bellegueule, la gĂȘne refait surface Ă  Hallencourt », sur Le Courrier picard, .
  3. « En finir avec Eddy Bellegueule: chronique de la haine populaire », sur Marianne, (consulté le ).
  4. « Louis », sur BnF Catalogue général (http://catalogue.bnf.fr) (consulté le ).
  5. « Qui est vraiment Eddy Bellegueule ? » (consulté le ).
  6. Les étudiants normaliens n'ont pas le statut d'élÚves. Ce statut correspond à l'ancien auditeur libre qui était déjà sélectionné sur dossier.
  7. [PDF]ProcÚs-verbal des résultats d'admission.
  8. A-Ulm, Annuaire des archicubes de l'ENS.
  9. Présentation de l'ouvrage sur le site de l'éditeur.
  10. Annonce sur le Site d'Édouard Louis, publiĂ© et consultĂ© le .
  11. Caillat, François,, Bersani, Leo, (1931- ), Didi-Huberman, Georges, (1953- ) et Lagasnerie, Geoffroy de,, Foucault contre lui-mĂȘme, Paris, Presses universitaires de France, , 170 p. (ISBN 978-2-13-063289-4 et 2-13-063289-0, OCLC 881842190).
  12. « “Foucault contre lui-mĂȘme” sur le site des PUF », sur puf.com.
  13. « Cap sur la “rĂ©ussite Ă©tudiante” Ă  l’UPJV », sur Le Courrier picard, (consultĂ© le ).
  14. « Édouard Louis, de retour Ă  Amiens », sur Le Courrier picard, (consultĂ© le ).
  15. Édouard Bellegueule, « Les trajectoires des transfuges de classe », sur theses.fr (consultĂ© le ).
  16. Catherine Vincent, « Édouard Louis : “Trump et le FN sont le produit de l’exclusion” », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consultĂ© le ).
  17. Portrait dans Le Monde des Livres.
  18. « J'ai deux langages en moi, celui de mon enfance et celui de la culture », sur telerama.fr.
  19. Par exemple dans L'Express, Marianne, Télérama, sur France Culture ou France 2 (à partir de 39 min), etc.
  20. David Caviglioli, « Qui est vraiment Eddy Bellegueule ? », sur bibliobs.nouvelobs.com, (consulté le ).
  21. « Pourquoi nous appelons Ă  boycotter les Rendez-vous de l’histoire de Blois », .
  22. « Marcel Gauchet serait trop réactionnaire pour parler des rebelles », sur larepubliquedeslivres.com.
  23. RĂ©gis Soubrouillard, « Édouard Louis : Plus rebelle que moi, tu meurs ! », sur marianne.net, 5 aoĂ»t 2014.
  24. Laurent Cantamessi, « En finir avec le dĂ©bat d’idĂ©es. Édouard Louis rappelle Ă  l’ordre Marcel Gauchet », sur causeur.fr, 4 aoĂ»t 2014.
  25. Joseph Macé-Scaron, « Débattre en France », sur marianne.net, 9 août 2014.
  26. Jean-François Kahn, « DerriĂšre la charge contre Marcel Gauchet, l’aveu d’une gauche qui compense sa dĂ©faite idĂ©ologique par une chasse aux sorciĂšres ? », sur atlantico.fr, 18 aoĂ»t 2014.
  27. « Histoire de la violence, Édouard Louis, LittĂ©rature française - Seuil », sur seuil.com (consultĂ© le ).
  28. Johan Faerber, « Édouard Louis : « La littĂ©rature est un grand art de la cause » (Le grand entretien) », sur DIACRITIK, (consultĂ© le ).
  29. « Roman autobiographique : Édouard Louis et le mauvais garçon », sur lemonde.fr, .
  30. « Édouard Louis, en toute complaisance », Marianne,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  31. JĂ©rĂ©my Collado, « Édouard Louis ou le dĂ©terminisme extrĂȘme », slate.fr, 14 fĂ©vrier 2017.
  32. « Le parquet demande un procĂšs en correctionnelle contre l’agresseur prĂ©sumĂ© d’Édouard Louis », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  33. « Édouard Louis et le rĂ©cit de son viol: aprĂšs le livre, la perspective du procĂšs », sur Le Point, (consultĂ© le ).
  34. Aude BariĂ©ty, « Affaire Édouard Louis : Rihad B. relaxĂ© des chefs d'"agression sexuelle" », lefigaro.fr, 8 dĂ©cembre 2020.
  35. (en) « Édouard Louis ‘in very bad way’ after man accused of his rape has charge dropped », sur the Guardian, (consultĂ© le ).
  36. « Riadh B., jugĂ© pour agression sexuelle Ă  l’encontre d’Édouard Louis, de nouveau relaxĂ© en appel », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  37. Nicolas Scheffer, « L'homme accusĂ© de viol par Édouard Louis dĂ©finitivement relaxĂ© », sur tetu.com, (consultĂ© le ).
  38. Nicolas Bastuck, « Me Marie DosĂ© : « Édouard Louis a confondu son roman avec la rĂ©alitĂ© » », sur Le Point, (consultĂ© le ).
  39. Fabienne Pascaud, « Avec “Qui a tuĂ© mon pĂšre”, Edouard Louis nous bouleverse encore », sur TĂ©lĂ©rama.fr, (consultĂ© le ).
  40. « Édouard Louis : "Avec mon pĂšre, j'ai surtout des souvenirs de ce qui n'a pas eu lieu" », sur France Culture (consultĂ© le ).
  41. « Edouard Louis : « La politique est une question de vie ou de mort » », sur humanite.fr, (consulté le ).
  42. Florence MĂ©rĂ©o, « "Comment j’ai tuĂ© son pĂšre" : la rĂ©ponse de Martin Hirsch Ă  Édouard Louis », leparisien.fr, 19 fĂ©vrier 2019.
  43. « Qui a tué mon pÚre », sur tns.fr (consulté le ).
  44. « who killed my father », sur tga.nl (consulté le ).
  45. (en) « Deflorian/Tagliarini Chi ha ucciso mio padre/ 2020 » (consulté le ).
  46. « Qui a tué mon pÚre », sur Théùtre de la ville de Paris (consulté le ).
  47. (en) « Qui a tuĂ© mon pĂšre », sur SchaubĂŒhne Berlin (consultĂ© le ).
  48. torrence-saw, « Who Killed My Father », sur St. Ann's Warehouse (consulté le ).
  49. (de) « Die Freiheit einer Frau », sur schauspielhaus.de (consulté le ).
  50. (en) « gevechten en metamorfosen van een vrouw », sur Internationaal Theater Amsterdam (consulté le ).
  51. Norma Jeane Baker de Troie, (ISBN 978-2-38198-011-9, lire en ligne).
  52. Antigonick, (ISBN 978-2-85181-967-3, lire en ligne).
  53. « The Interrogation », sur @lacollinetheatrenational (consulté le ).
  54. « « Combats et mĂ©tamorphoses d’une femme » : Edouard Louis libĂšre sa mĂšre », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  55. (en) « Brandhaarden 2022: Édouard Louis », sur Internationaal Theater Amsterdam (consultĂ© le ).
  56. « James Ivory adapte Édouard Louis en sĂ©rie », sur parismatch.com (consultĂ© le ).
  57. « Deux romans d'Édouard Louis vont ĂȘtre adaptĂ©s Ă  la tĂ©lĂ© amĂ©ricaine », sur Le HuffPost, (consultĂ© le ).
  58. « Une évocation virtuose et singuliÚre de la crise migratoire », sur FrenchMania, (consulté le ).
  59. Film-documentaire.fr, « Édouard Louis, ou la Transformation », sur film-documentaire.fr (consultĂ© le ).
  60. « L’amitiĂ©, c’est mieux Ă  3, pour Geoffroy de Lagasnerie (et Didier Éribon, et Édouard Louis) - Les Inrocks », sur lesinrocks.com (consultĂ© le ).
  61. Chapitre 19, Le Loup dans la bergerie de Jean-Claude Michéa, Flammarion, coll. « Climats », 2018.
  62. « Édouard Louis et SĂ©bastien Lifshitz laurĂ©ats du prix Pierre GuĂ©nin 2014 », article site Yagg.com, du .
  63. « Coup de coeur Parole Enregistrée et Documents Sonores 2019 », Académie Charles-Cros (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • HervĂ© Algalarrondo, Deux jeunesses françaises, Grasset, 2021. — EnquĂȘte sur les jeunesses respectives d'Emmanuel Macron et d'Édouard Louis, tous deux originaires de Picardie.

Filmographie

Articles connexes

Liens externes

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