Geoffroy Lejeune

Fils de militaire, frère aîné de Bastien Lejeune[2], il passe une partie de son enfance dans le Vaucluse et fait d'abord des études de droit à l'université de Marseille puis à Paris, où il obtient le diplôme de l'École supérieure de journalisme de Paris en 2011.

Geoffroy Lejeune intègre en 2012 la rédaction du Point pour couvrir l'élection présidentielle puis est embauché à Valeurs actuelles, dont il devient, en juin 2013, rédacteur en chef adjoint au service politique[3], puis rédacteur en chef du service politique en 2015, et enfin il devient directeur de la rédaction du magazine en 2016. Selon Yves de Kerdrel, il est alors le plus jeune directeur de rédaction français[4].

Il a écrit Une élection ordinaire qui relate l'élection fictive d'Éric Zemmour à la présidence de la République en 2017[5].

Il est chroniqueur sur Public Sénat et intervenant hebdomadaire sur Europe 1[6]. Il tient aussi une chronique politique quotidienne dans la matinale de Sud Radio. Il intervient régulièrement dans les débats politiques sur I-Télé devenue CNews par après. Il a également fait quelques passages dans les émissions de Thierry Ardisson, Salut les Terriens, et de Laurent Ruquier, On n'est pas couché. Il intervient régulièrement à l'émission de commentaire politique d'Arlette Chabot Politiquement show sur LCI depuis l'automne 2018 aux côtés de Gérard Miller.

En juin 2023, Geoffroy Lejeune est mis à pied à la suite d'un incident avec le nouveau président de Valmonde, Jean-Louis Valentin, et de désaccords persistants avec son actionnaire principal, Iskandar Safa, opposé à la ligne éditoriale d'extrême droite de Valeurs actuelles, qualifiée de « zemmourisation » du journal[7], Geoffroy Lejeune[8] - [9]. En effet, le magazine devient selon Les Inrocks « l’antre de la droite la plus réactionnaire qui soit, raciste, xénophobe, islamophobe, identitaire »[10]. Selon Challenges, sous sa direction, le magazine voit son chiffre d'affaire et ses ventes baisser, les annonceurs fuir[11]. Le licenciement de Geoffroy Lejeune est annoncé le 19 juin, il est remplacé par Tugdual Denis[12] - [13].

Il est alors pressenti pour prendre la tête de l'hebdomadaire Le Journal du Dimanche contrôlé par Vincent Bolloré[14]. La possible nomination du journaliste, marqué à l'extrême droite[15], déclenche une grève de la rédaction du JDD afin de protester contre cette arrivée potentielle[16].

Le 23 juin 2023, il est officiellement nommé directeur de la rédaction du JDD, dont la rédaction poursuit la grève en raison d'un « refus d'être dirigée par un homme dont les idées sont en contradiction totale avec les valeurs du journal »[17]. La protestation reçoit le soutien de nombreuses sociétés des journalistes, de Reporters sans Frontières et de la Ministre de la Culture[15]. Arnaud Lagardère, dans un communiqué de presse, justifie cette nomination parce que Geoffroy Lejeune, aurait, par ses compétences journalistiques et sa ligne politique, permis de redresser Valeurs Actuelles, ce que dément Challenges[11].

Il est proche du conseiller élyséen Bruno Roger-Petit[18]. Il est également sympathisant de Marion Maréchal[19], avec qui il est ami[20], de même qu'Éric Zemmour[21] - [22], dont il est proche et qu'il a qualifié de « mentor »[23] et dont il partage les idées politiques, d'extrême droite[24]. Il lui est d'ailleurs reproché de tenir une ligne trop à l'extrême droite, qualifiée de « zemmourisation » de l'hebdomadaire, ce qui mènera à son licenciement[7]. Son frère cadet, Bastien Lejeune, travaille aussi à Valeurs actuelles depuis mars 2016. Il y occupe le poste de rédacteur en chef[25].