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Santa-Maria-di-Lota

Santa-Maria-di-Lota (Santa Maria di Lota en corse) est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Lota.

Santa-Maria-di-Lota
Santa-Maria-di-Lota
Vue du village de Figarella.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Collectivité territoriale unique Corse
Circonscription départementale Haute-Corse
Arrondissement Bastia
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Bastia
Maire
Mandat
Guy Armanet (FaC)
2020-2026
Code postal 20200
Code commune 2B309 (ex 20309)
DĂ©mographie
Gentilé Lutinchi (Mandrialinchi, Figarellesi, Partinacci, Miumai)
Population
municipale
1 971 hab. (2020 en augmentation de 8,71 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 149 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 44′ 52″ nord, 9° 26′ 01″ est
Altitude 300 m
Min. 0 m
Max. 1 198 m
Superficie 13,20 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Bastia
(banlieue)
Aire d'attraction Bastia
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Cap Corse
Localisation
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Santa-Maria-di-Lota
Liens
Site web https://www.santamariadilota.corsica/

    Ses habitants sont les Lutinchi (et selon les hameaux, les Mandrialinchi, Figarellesi, Partinacci et Miumesi).

    GĂ©ographie

    Situation

    Santa-Maria-di-Lota est une commune située dans l'ancienne piève de Lota au voisinage nord de la ville de Bastia, à la base de la façade orientale du Cap Corse dont elle ne fait historiquement pas partie.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    Ruisseau de Poggiolo.

    Commune située à la base orientale du Cap Corse, San-Martino-di-Lota est adossée à la Serra, la chaîne dorsale du Cap Corse qui est un bloc de schistes lustrés édifié au tertiaire lors de la surrection des Alpes sur un socle hercynien.

    Santa-Maria-di-Lota occupe une grande partie d'un alvĂ©ole reprĂ©sentĂ© par le bassin versant du ruisseau de Poggiolo et qui est aussi appelĂ© « VallĂ©e de Lota Â». Son territoire s'Ă©tend sur la rive nord du fiume de Poggiolo qui le dĂ©limite de San-Martino-di-Lota, depuis la ligne de crĂŞte qui la sĂ©pare Ă  l'ouest de Farrìngule et Olmeta di Capicorsu et comprenant le Monte Prunu (1 148 m) et le Monte Capra (1 266 m). Sur ces crĂŞtes, on note la prĂ©sence de roches vertes : serpentines, gabbros, diabases.

    Son relief a été quelque peu modelé par l'homme. Sur les flancs montagneux au nord du village de Figarella, à l'adret de la vallée du Poggiolo, sont encore bien visibles les nombreuses terrasses de cultures (lenze) où existent plusieurs aires à blé (aghja).

    Hydrographie

    Ruisseau de Mandriale en amont du pont Ă©ponyme.

    La commune est dotĂ©e d'un dense rĂ©seau hydrographique. Le principal cours d'eau est le ruisseau de Poggiolo[1]. Le fiume di Poggiolu, dit aussi « fiume Miomo », a sa source Ă  près de 1 000 m d'altitude, au sud du monte Foscu (1 102 m) de la serra di Guadalone, sur la commune de Santa-Maria-di-Lota. Il se jette dans la mer TyrrhĂ©nienne et a son embouchure au sud de la plage de galets de Miomo.

    Ses affluents sont :

    • le ruisseau de Mandriale[2],
    • le ruisseau de Cavalligna[3] - [Note 1], et dans une moindre mesure,
    • le torrent de Figarella qui traverse le village de Figarella en sĂ©parant Giundi des quartiers voisins de Leccia et de Pollinacce.

    Climat et végétation

    Tout le Cap Corse bénéficie d'un climat méditerranéen maritime aux écarts thermiques modérés. L'hiver est plus chaud et l'été plus tempéré que sur le reste du littoral de l'île. L'hiver sur la côte, il ne gèle qu'un seul jour par an. En montagne, la neige n'abonde que tous les 5 à 7 ans. Santa-Maria-di-Lota, comme les communes voisines, est parfois soumise au libeccio, vent violent d'ouest qui se renforce après avoir franchi la dorsale du Cap Corse et qui crée de remarquables nuages lenticulaires. Les fins d'automne sont souvent marquées par de fortes pluies orageuses méditerranéennes. Ces pluies diluviennes ont causé au cours des dernières décennies, de nombreuses inondations et coulées de boue.

    Les hauteurs sont recouvertes de maquis, fruticées, pelouses et milieux rupestres. À l'étage inférieur, se trouvent des chaînaies, des bosquets de châtaigniers, puis un épais maquis. Au nord-est de Pollinacce, sur le flanc de montagne, sont de nombreuses terrasses de culture depuis longtemps abandonnées.

    Accès routiers

    Nouveau pont de Miomo de la RD 80.

    La pittoresque route littorale D 80, traverse la marine de Miomu. Elle pénètre au sud la commune par le nouveau pont de Miomo qui a remplacé celui détruit par une crue en 1948. La RD 80, qui longe la côte est du Cap Corse est doublée sur la commune, d'une route communale dite « route de la Corniche », entre Miomo et Voltojo.

    La route D 31 monte dans la vallée de Lota en direction des hameaux de Santa Maria et de San-Martino-di-Lota. Elle dessert, avec la RD 431 et quelques routes communales.

    Transports

    La commune est desservie par la ligne 4 « Mairie Bastia - Miomo Beausoleil » de la Société des autobus bastiais[4].

    Santa-Maria-di-Lota est distant depuis Miomo, par route[5], de 5,5 km du port de commerce de Bastia, de 5,5 km de la gare des CFC de Bastia et de 26 km de l'aĂ©roport de Bastia Poretta.

    Urbanisme

    Typologie

    Santa-Maria-di-Lota est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 2] - [6] - [7] - [8].Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Bastia, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 7 communes[9] et 68 842 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10] - [11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bastia, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[12] - [13].

    La commune, bordĂ©e par la mer MĂ©diterranĂ©e, est Ă©galement une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[14]. Des dispositions spĂ©cifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de prĂ©server les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre Ă©cologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilitĂ©, en dehors des espaces urbanisĂ©s, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prĂ©voit[15] - [16].

    La commune regroupe les trois anciennes communautés de Mandriale, Figarella et Partine, d'anciens villages bâtis sur les hauteurs, éloignés des côtes, qui disposaient de la marine commune de Miomo de développement plus récent.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (42,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (32,6 %), zones urbanisées (12,4 %), forêts (12,3 %), eaux maritimes (0,2 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].

    Mandriale

    Vue de Mandriale.

    Mandriale est un village qui se situe Ă  un kilomètre « Ă  vol d'oiseau » Ă  l'ouest de Figarella. Il est bâti Ă  la base d'une ligne de crĂŞte partant du Monte Capra (1 203 m). Il est desservi par la route D431 qui s'y termine en « cul-de-sac ». Son accès en vĂ©hicule a Ă©tĂ© rendu possible avec la construction en 1899 d'un pont sur le ruisseau de Mandriale. Mandriale Ă©voque la vie pastorale[Note 4] - [19]. Le village aurait Ă©tĂ© fondĂ© au XIVe siècle par des berges ulmetesi (d'Olmeta-di-Capocorso). Au cours du XVIIe siècle, un grand nombre de ses habitants ont Ă©tĂ© massacrĂ©s au cours de deux incursions des Ottomans, en 1657 et 1658.

    Ce vieux village est composé de quatre quartiers :

    • Casarta, situĂ© au nord, est le plus Ă©levĂ© Ă  360 m d'altitude. S'y trouve une ancienne tour transformĂ©e en habitation. Ă€ partir de Casarta, un rude sentier permet de grimper vers la ligne de crĂŞte sĂ©parant Santa-Maria-di-Lota d'Olmeta-di-Capocorso. Ce sentier passe par San Giovanni (881 m) oĂą est la chapelle San Giovanni dans un petit col Ă  800 m d'altitude. Jadis, les Lutinchi, gens de Santa-Maria-di-Lota, montaient nombreux en procession le .
    • Cagnano, situĂ© Ă  l'ouest
    • Sundi au centre
    • Maistra Ă  l'est. Ce quartier, qui est le plus important du village, possède l'Ă©glise Santa Maria Assunta, un grand Ă©difice baroque, de la fin du XVIe siècle. Ă€ son cĂ´tĂ©, se dresse l'ancienne chapelle de confrĂ©rie Santa Croce, datĂ©e du XVe siècle. Les confrères revĂŞtaient Ă  l'Ă©poque un costume composĂ© d'une manteletta (camail) rouge sur cĂ ppa (aube) blanche. Il existait aussi Ă  Mandriale deux autres confrĂ©ries : celle du Saint-Sacrement et celle de Notre-Dame du Mont Carmel, cette dernière crĂ©Ă©e en .

    Avant la construction en 1899 d'un pont sur le ruisseau de Mandriale, Maistra communiquait avec Figarella par le Ponte-Vecchiu, un pont en dos d'âne dit « gĂ©nois », construit au dĂ©but du XVIIe siècle 150 m en aval de l'actuel pont de Mandriale.

    Figarella

    Mairie annexe/Ă©cole et monument aux morts.

    Figarella Ă©tait encore il y a peu le chef-lieu communal. Son nom indique un lieu plantĂ© de figuiers. Le village est bâti Ă  une altitude moyenne de 280 m au sud-est du Monte Niello 1 032 m, entre Mandriale (altitude 317 m) Ă  l'ouest et Partine (altitude 280 m) Ă  l'est.

    • La partie basse est formĂ©e du quartier de Giundi (ou Ghjundi, synonyme de Suttanu), oĂą se trouve l'Ă©glise Sant' Antone (Saint-Antoine) bâtie sur des grottes Ă  la fin du XIXe siècle). Ă€ cĂ´tĂ©, se situe la chapelle de confrĂ©rie San Vincenziu (Saint-Vincent) dont elle a pris le vocable.

    Il existait deux autres confréries à Figarella : celle de Santa Maria di Rusariu (Notre-Dame-du-Rosaire) et celle de Notre-Dame-du-Mont-Carmel, dont la fête le est toujours marquée par une distribution d'abitini (scapulaires).

    Le quartier présente de nombreuses maisons dites « des Américains » (Corses émigrés au Venezuela), bâties entre le dernier quart du XIXe siècle et le début du XXe siècle d'architecture toscane, dont deux maisons de maître remarquables. L'ancien château des Cagninacci, du nom du comte Cagninacci qui possédait une mine d'or à Callao, a été transformé en Maison d'Enfants.

    « On dit que la Duchesse de Choiseul habita le château Cagninacci de Figarella. »

    — Alerius Tardy in Fascinant Cap Corse

    .

    Plusieurs tombeaux, bâtis à la même époque que l'église, sont à mettre à la contribution des « Américains ».

    Au centre du village se trouvent la mairie annexe Ă  la fois Ă©cole, et en face, le monument aux morts.

    • Sundi, synonyme de Supranu, est le quartier au-dessus de Giundi, qui occupe les hauts de Figarella.

    Le torrent de Figarella, tributaire du ruisseau de Poggiolo, sépare Giundi des quartiers voisins de Leccia et de Pollinacce. Depuis Pollinacce, un sentier mène aux ruines de la chapelle Sant' Andrea dont il ne reste que la base des murs.

    Ă€ près de 1 500 m de Favale, hameau situĂ© Ă  l'ouest de Figarella, autour de la jonction des routes D31 et D431, se situe San Giacintu (San Ghjacintu ou Saint-Hyacinthe), ancien couvent de Dominicains construit au XVIIe siècle, puis occupĂ© en fin du XIXe siècle par des religieuses Franciscaines missionnaires de Marie. De l'Ă©glise piĂ©vane puis conventuelle San Giovanni Battista du IXe siècle dĂ©truite, - l'abside a Ă©tĂ© abattue en 1948, il ne reste que quelques vestiges. Du couvent, un sentier descendait vers le ruisseau de Poggiolo qui Ă©tait franchi Ă  l'aide du Pont' A Pieve, construit, au XVIIe siècle dont il ne reste plus rien.

    Partine

    Partine évoque des murs en ruines. S'y trouve une ancienne église Santa Maria Annunziata renfermant un triptyque remarquable, classé MH[20]. Le triptyque était promené processionnellement dans le village tous les 25 mars. À trois cents mètres au sud-est, était autrefois exploitée une carrière de pierres à chaux. Au lieu-dit San Bernardino se trouvent les ruines de quatre fours à chaux.

    Sorbinca (Surbinca) est un quartier nouveau, situĂ© Ă  1 400 m de Partine, Ă  l'intĂ©rieur des terres.

    Miomo

    Entrée sud de Miomo.

    Miomo, le « bien commun » ou « mitoyen », tire son nom du latin medianus, médiana. Au XVIIIe siècle, Miomo n'était qu'une simple marine inhabitée, ne possédant que quelques magazini (entrepôts ou dépôts destinés au commerce maritime).

    Cette bourgade, aujourd'hui résidentielle, est un faubourg de Bastia. S'y trouve la mairie. Elle abrite quelques maisons anciennes (anciens magazini) ainsi qu'une tour génoise du XVIe siècle au nord d'une étroite plage de galets schisteux où se trouve l'embouchure du Fiume Miomu. Cette tour, très bien conservée, est classée monument historique et se trouve accolée à une petite chapelle ancienne, Notre-Dame du Mont Carmel (ex-confrérie).

    La D331, dite « route de la corniche », dessert de nouveaux quartiers résidentiels sur les hauteurs de Miomo, jusqu'à Voltojo.

    Dans sa partie occidentale, Miomo possède l'église San Teofalu au toit de lauzes, desservie par les franciscains du couvent de Lavasina.

    Au sud de Miomo, marquant les limites communales, se trouve le pont de Miomo sur le ruisseau de Poggiolo. Ce pont a remplacé un pont emporté par une crue en 1948.

    Le quartier de Voltojo s'est récemment développé au nord du littoral communal.

    Histoire

    Santa-Maria-di-Lota était autrefois nommée Santa Maria del Mandriale, ou encore Fiume-in-Là.

    Antiquité

    Dans l'antiquité, le Lota était occupé, comme presque partout sur l'île, par le peuple des Uanakini, d'origine ligure[Note 5]. Ceux-ci commerçaient avec les Phocéens qui ont apporté vigne, oliviers et figuiers, avec les Étrusques puis avec les Carthaginois, jusqu'à l'arrivée des Romains qui fonde la colonie de Mariana. La christianisation est précoce ; Saint Paul nomme des évêques à Tomino, Mariana et Aléria.

    Moyen Ă‚ge

    Avec la décadence de Rome, arrivent très vite sur l'île, Vandales, Byzantins, puis Lombards qui sont chassés par Pépin le Bref. Le Cap Corse se trouve dans l'empire de Charlemagne. Mais les Pisans ne pourront pas empêcher l'occupation sarrasine.

    La féodalité apparaît avec la reconquête de l'île au IXe siècle. Alberto de Loreto qui y a participé, est nommé Giudice (juge de la région). Alberto est l'ancêtre des Loretesi qui sont dépouillés en 1052 du Lota-Sagro par les Delle Suere, chassés à leur tour par les Da Furiani en 1072.

    Au XIIIe siècle, les De Bagnaria et les Cortinchi de la branche de Pietr'Ellerata se disputent le Lota. Giovaninello, un des seigneurs Cortinchi, fait fortifier la Cima di Pietr'Ellerata (877 m), construire un château Ă  Pietrabugno, ainsi qu'un fortin avec chapelle Ă  San-Martino-di-Lota.

    Au XIVe siècle, le village de Mandriale aurait été fondé par des berges d'Olmeta-di-Capocorso.

    • 1358 - Le peuple en rĂ©volte ruine la plupart des châteaux et instaure un gouvernement populaire. Chaque village forme une communautĂ© ; le Lota en a 13.
    • 1483 - GĂŞnes s'impose mais ne peut empĂŞcher la venue en 1553 des Français qui sont bien accueillis.

    Temps modernes

    • 1556 - La pieve de Lota est coupĂ©e en deux. GĂ©nois et Français s'affrontent.
    • 1559 - Ă€ la suite du traitĂ© de Cateau-Cambresis, les Français quittent l'Ă®le.

    Débutent alors les razzias des côtes par les barbaresques, conduisant les Génois à faire dresser des tours sur le littoral jusqu'à la fin du XVIe siècle, notamment à Miomo. Ceci n'empêcha pas qu'au XVIIIe siècle, un grand nombre de ses habitants ont été massacrés au cours de deux incursions des Ottomans, en 1657 et 1658.

    « En effet, depuis la piève de Lota jusqu'à celle de Santo-Pietro dans le Nebbio, l'une située à l'est, l'autre à l'ouest, il n'y a guère de village qui n'ait été attaqué par les Turcs ; beaucoup de ces villages ont même été attaqués plusieurs fois. »

    — Abbé Letteron in Histoire de la Corse[21], tome 3, p. 48

    .

    Dans les années 1700, des Partinesi (habitants de Partine) sont autorisés à retourner en Sia, sur la côte ouest de l'île, que les Génois avaient fait évacuer. Ils s'installent à Partinello.

    Au début du XVIIIe siècle, San-Martino-di-Lota se trouvait dans la piève de Lota, qui était une piève civile et judiciaire relevant de la juridiction de Bastia et une piève religieuse dépendant du diocèse de Mariana.

    En 1762, le Cap Corse se rallie à Pascal Paoli à l'exception de Brando occupé par Gênes jusqu'en 1764. Paoli ne peut libérer la piève de Lota et les Génois y sont remplacés en par les Français à la suite du traité de Compiègne.

    Le Lota est intégré à la France de Louis XV cinq ans avant le reste de l'île. Mais à l'école, le français ne remplacera l'italien qu'en 1833.

    La pieve de Lota et Pietrabugno disparaitra, laissant la place au Préside de Bastia.

    • 1789 - La Corse fait partie du Royaume de France. Avec la RĂ©volution française, est crĂ©Ă© en 1790 le dĂ©partement de Corse, puis en 1793, celui de El Golo (l'actuelle Haute-Corse).
    • 1793 - (An II) la commune portait le nom de Santa Maria, dans le canton de Bastia-Rural nouvellement crĂ©Ă©, dans le district de Bastia, dans le dĂ©partement de El Golo.
    • 1801 - La commune qui porte le nom de Santa Maria sur le Bulletin des lois, prend le nom de Santa-Maria-di-Lota, attachĂ©e au canton de Pietrabugno, dans l'arrondissement de Bastia, dans le dĂ©partement de El Golo.
    • 1811 - Les deux dĂ©partements de l'Ă®le sont fusionnĂ©s pour faire le seul dĂ©partement de Corse.
    • 1828 - Le canton de Pietrabugno devient le canton de San-Martino-di-Lota[22], chef-lieu : San-Martino-di-Lota.
    • 1838 - Ouverture de la route Bastia - Macinaggio, tronçon jusqu'en 1972, de la section septentrionale de la Route nationale 198, Saint-Florent Ă  Bastia par le tour du Cap Corse.

    Époque contemporaine

    • 1975 - Santa-Maria-di-Lota passe dans le dĂ©partement de la Haute-Corse nouvellement crĂ©Ă©.

    La route D80, nouveau nom donné à la section septentrionale de la route nationale 198, est modernisée, élargie et revêtue d'un bel enrobé.

    Économie et vie locale

    Les ressources de la commune étaient essentiellement, par le passé, constituées de l'exploitation des carrières pour la fabrication de la chaux, du fer, de la fabrication de la chaux et de cultures, spécialement de la vigne, puisque le vin de Lota était réputé jusque sur les tables de Rome, tout comme ses cabris et ses haricots. Bien entendu, la commune assurait aussi sa subsistance, traditionnellement, grâce à un ensemble de cultures maraichères et fruitières. Aujourd'hui, la commune est résidentielle, en périphérie de Bastia.

    La marine, outre le cabotage, servait jadis à l'exportation de minerai de fer, mais aussi à l'exportation des productions agricoles, spécialement du vin.

    En 2003, les violents incendies qui ravagèrent le Cap corse touchèrent très largement la commune de Santa-Maria et plusieurs maisons furent détruites par les flammes, notamment à Miomo. Les habitants s'en émurent au point qu'une plainte fut déposée contre la préfecture par certains d'entre eux pour négligence[23].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Mars 1978 Mars 2008 Henri Sisco PRG Ancien commissaire de police, conseiller territorial
    vice-président de la communauté d 'agglomération de Bastia
    membre de la commission permanente à la collectivité territoriale de Corse.
    Mars 2008 En cours Guy Armanet DVG Chef d'entreprise
    Conseiller territorial de l'Assemblée de Corse
    Vice-président de la Communauté d'Agglomération de Bastia
    Vice-Président du SYVADEC
    Président du CA SIS 2B
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].

    En 2020, la commune comptait 1 971 habitants[Note 6], en augmentation de 8,71 % par rapport Ă  2014 (Haute-Corse : +5,98 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    569290338342566424502503514
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    515524890572586627641617570
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    591605477672691692781549538
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
    9871 5831 5661 8261 7911 9171 9381 9371 717
    2020 - - - - - - - -
    1 971--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee Ă  partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Cultes

    La paroisse (éÉglise Santa Maria Assunta) relève du diocèse d'Ajaccio.

    Manifestations culturelles et festivités

    • La fĂŞte patronale a lieu le 15 aoĂ»t Ă  Mandriale, pour l'Assomption (Santa Maria Assunta) ou jour de la Sainte-Marie.
    • Le se dĂ©roule un pèlerinage Ă  la bocca di San Ghjuvanni.

    Settimana Santa

    Durant la Settimana Santa (Semaine sainte), au Lota et à Brando, les cérémonies commencent le dimanche des Rameaux, avec la bénédiction de branches d'oliviers et plus fréquemment, de crucette, petites croix tressées la veille avec des palmes[Note 7].

    • Le Mercredi saint, les cloches se taisent, en signe de deuil pour mieux Ă©voquer la Passion.
    • Le Jeudi saint, l'après-midi, le rituel lavement des pieds rappelant le geste de JĂ©sus envers ses apĂ´tres, ne se fait plus depuis longtemps. Le soir, est cĂ©lĂ©brĂ© un office des tĂ©nèbres, chantĂ© en latin. Il est annoncĂ© par les enfants qui agitent des crĂ©celles en souvenir des fidèles de Rome rĂ©fugiĂ©s dans les Catacombes. L'office s'achève dans l'obscuritĂ© en libĂ©rant les crĂ©celles pour faire scappĂ  l'abrei (traduire : se sauver les marchands juifs du Temple), simuler les tourments infligĂ©s Ă  JĂ©sus chez Pilate, et rappeler les scènes et prodiges qui ont accompagnĂ© JĂ©sus au Calvaire. Il s'ensuit une procession dans le village illuminĂ© de bougies, avec retour Ă  l'Ă©glise pour les stracinelle (les fidèles remontent la nef Ă  genoux en signe de pĂ©nitence en chantant A Cara destra, hymne aux cinq plaies. La cĂ©rĂ©monie s'achève par le chant d'adoration O Salutaria.
    • Le Vendredi saint, au matin, dĂ©marre A Pulezzula, une procession longue de quatre heures, pour un traditionnel chemin de croix et tour de commune, avec reliques, lampions et lourdes croix surmontĂ©es de pulezzula, objet d'art en palmes tressĂ©es. Les lodi sacrĂ©s d'U Venneri Santu sont chantĂ©s ; des haltes sont effectuĂ©es Ă  chaque chapelle. Le soir, l'office des tĂ©nèbres est cĂ©lĂ©brĂ©.

    Ces cérémonies se déroulent simultanément dans les villages voisins de Brando : Pozzo, Poretto et Erbalunga, avec des noms divergents. À Brando, la procession s'appelle A Cerca et l'objet d'art en palmes tressées se dit palmu (pulezzula à Lota) ; à Erbalunga a lieu la mystérieuse Granitula, du nom d'un coquillage marin en forme de spirale.

    Culture locale et patrimoine

    Tour de Miomo

    Tour de Miomo.

    Cette tour génoise datant du XVIe siècle, est situé sur le bord de mer à Miomo. Elle était destinée à prévenir la population de l'approche des embarcations des Barbaresques.

    Elle est inscrite Monuments historiques par arrêté du [27].

    Église Saint-Antoine de Padoue

    L'Ă©glise Saint-Antoine Ă  Figarella.

    L'église Saint-Antoine (Sant' Antone) se trouve à Figarella. Datée de 1876, cette église paroissiale est dédiée à Saint-Antoine de Padoue. Les marbres anciens de ses quatre chapelles (Sainte-Marie, Saint-Joseph, Saint-Sébastien et Saint-Jean), l'autel ainsi que le baptistère, ont été restaurés au début 2012, grâce au travail de l'Assunta, l'association de sauvegarde du patrimoine religieux de Santa Maria di Lota.

    Église Santa Maria Assunta

    Santa Maria Assunta.

    L'église Santa Maria Assunta se situe au hameau de Mandriale. Elle recèle un tableau Saint Jean-Baptiste prêchant du (XVIIe siècle), classé Monuments historiques[28].

    San Ghjacintu

    Le site du couvent dominicain dédié à saint Hyacinthe (San Ghjacintu) (XVIIe siècle), englobe l'ancienne église pievane (de la pieve de Lota), d'architecture romane, dédiée à saint Jean-Baptiste.

    En 1630, le couvent était la résidence du chef de l'Inquisition qui en était également le vicaire. Dans son enceinte, se trouvait l'église conventuelle San Giovanni Battista, église piévane de Lota édifiée au IXe siècle, rebâtie au XIe siècle en pierre de Brando, calschiste brun jaune veiné de vert clair et rose provenant d'une carrière voisine. Son abside a été abattue en 1948. La porte occidentale comporte un linteau orné d'une croix en relief, linteau supporté par deux consoles, un tympan et un arc de plein cintre.

    Le couvent accueille aujourd'hui une communauté de nonnes polonaises.

    Chapelle San Giovanni

    Chapelle Saint-Jean.

    La chapelle dédiée à saint Jean devant les Portes Latines est une chapelle rurale. Daté du XVIe siècle (?), l'édifice est restauré. De plan simple, la chapelle est construite avec de la pierre locale (schiste) ; l'appareillage est peu soigné. La couverture est faite de teghje (lauzes). Son chevet est accolé à un bâtiment construit avec de mêmes matériaux. La façade principale (ici orientale) est orientée vers Rome.

    Elle se dresse Ă  la Bocca di San Ghjuvanni (col Saint-Jean altitude 790 m), entre deux petits sommets sans nom de 881 m et 802 m. La chapelle est accessible par un sentier depuis Mandriale distant de 2,5 km (dĂ©nivelĂ© de près de 500 m). Le de chaque annĂ©e s'y dĂ©roule un pèlerinage.

    Chapelle de l'Annonciation de Partine

    La chapelle de l'Annonciation (Santa Maria Annunziata) se trouve au cœur du hameau de Partine, à l'est de Figarella le village principal de la commune. Une route en cul-de-sac y conduit. Elle renferme un triptyque (panneaux peints) L'Annonciation, Saint Jean-Baptiste, Saint André, Sainte Catherine, Saint Antoine de Padoue du milieu (XVIe siècle), classé Monuments historiques[20].

    Autres patrimoines religieux

    Notre-Dame-du-Mont-Carmel de Miomo.
    • Chapelle Notre-Dame-du-Mont-Carmel (ex-confrĂ©rie) Ă  cĂ´tĂ© de la tour gĂ©noise de Miomo.
    • Oratoire de Ponte-Vecchiu Ă  Mandriale
    • Église San Teofalu de Miomo

    ZNIEFF

    Santa-Maria-di-Lota est concernée par deux ZNIEFF de 2e génération :

    CrĂŞtes asylvatiques du Cap Corse (940004076)

    La zone d'une superficie de 6 387 ha, englobe la quasi-totalitĂ© de la crĂŞte centrale du Cap Corse[29].

    ChĂŞnaies vertes du Cap Corse (940004078)

    La zone concerne les chĂŞnaies vertes s'Ă©tendant sur une superficie de 4 563 ha de 15 communes, depuis la commune de Farinole jusqu'Ă  la commune de Rogliano au nord-est et Ă  la commune de Morsiglia au nord-ouest. Sur les communes de Santa-Maria-di-Lota, ainsi que celle de San-Martino-di-Lota, s'Ă©tend une chĂŞnaie verte qui poursuit les ruisseaux de Fornelli et de Milaja ainsi que celui de Grisgione. Au nord, elle ondule le long du ruisseau de Poggiolo et de ses affluents. Elle s'accompagne ainsi dans ce paysage vallonnĂ© d'une ripisylve Ă  frĂŞnes-ornes, aulnes glutineux, charmes houblons et de châtaigniers. L'altitude y atteint 200 Ă  700 mètres. Un socle schisteux y est recouvert de pillow lavas et prasinites[30].

    Espèces protégées

    Les espèces protégées sont : le balbuzard pêcheur, l'Orchis à fleurs peu nombreuses (Orchis pauciflora), la Cardamine fausse-chélidoine (Cardamine chelidonia), la Morisie (Morisia monanthos), la Canche de Provence (Aira provincialis) et la Ptéris de Crète, Fougère de Crète (Pteris cretica)[31].

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Cavalligna signifie "entouré de chevaux"
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Le mot Mandria en langue corse signifie bergerie
    5. Vanacini est porté sur les cartes de Ptolémée
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. Quand JĂ©sus entre Ă  JĂ©rusalem, la foule vint au-devant de lui avec des branches de palmiers.

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Fornelli (Y7400500) » (consulté le ).
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Mandriale (Y7401000) » (consulté le ).
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Cavalligna (Y7401020) » (consulté le ).
    4. « bastiabus.com/L4.htm »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
    5. ViaMichelin.fr
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Unité urbaine 2020 de Bastia », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    10. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    11. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin », sur insee.fr (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    15. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    18. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    19. Mandria sur INFCOR - Banque de données de la langue corse
    20. Notice no PM2B000424, base Palissy, ministère français de la Culture.
    21. Bulletin de la Societé des Sciences Historiques et Naturelles de la Corse, Histoire de la Corse Tome III, Chronique d'Anton Pietro Filippini, 1890 - Imprimerie Veuve Ollagnier - Bastia
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Maire-Info, 9 septembre 2003, Incendies : les habitants d’un village corse portent plainte contre le préfet tandis que le conseil municipal réclame une enquête administrative
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    27. Notice no PA00099244, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    28. Notice no PM2B000426, base Palissy, ministère français de la Culture.
    29. ZNIEFF 940004076 - Crêtes asylvatiques du Cap Corse sur le site de l’INPN et sa carte sur le site de la DIREN..
    30. ZNIEFF 940004078 - Chênaies vertes du Cap Corse sur le site de l’INPN..
    31. Espèces protégées sur le site de l'INPN
    32. Jean-Marie Rouart ne possède pas de maison en Corse. C'est la maison qui le possède.
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