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Sainte-Anastasie (Gard)

Sainte-Anastasie est une commune française située dans le centre du département du Gard en région Occitanie.

Sainte-Anastasie
Sainte-Anastasie (Gard)
Pont Saint-Nicolas sur le Gardon
Blason de Sainte-Anastasie
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté d'agglomération Nîmes Métropole
Maire
Mandat
Gilles Tixador
2020-2026
Code postal 30190
Code commune 30228
Démographie
Gentilé Anastasiens, Anastasiennes[1]
Population
municipale
1 740 hab. (2020 en augmentation de 4,19 % par rapport à 2014)
Densité 40 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 56′ 10″ nord, 4° 19′ 21″ est
Altitude Min. 33 m
Max. 207 m
Superficie 43,64 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nîmes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Uzès
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Sainte-Anastasie
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Sainte-Anastasie
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Sainte-Anastasie
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Sainte-Anastasie

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gard, le Bourdic, Valat de Gouloubert et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les gorges du Gardon, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (« le Gardon et ses gorges », les « gorges du Gardon » et le « camp des Garrigues »), un espace protégé (les « gorges du Gardon ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Sainte-Anastasie est une commune rurale qui compte 1 740 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Anastasiens ou Anastasiennes.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : la baume Latrone, classée en 1941, l'oppidum de Castelvielh, inscrit en 1979, le prieuré Saint-Nicolas de Campagnac, inscrit en 1987, et l'église Sainte-Anastasie de Russan, inscrite en 2005.

    Géographie

    Sainte-Anastasie est l'une des plus vastes communes du département avec ses 4 364 hectares de garrigues. La commune est à une dizaine de kilomètres au nord de Nîmes et à une douzaine de kilomètres au sud-ouest d'Uzès, dont elle a dépendu pendant de nombreux siècles.

    Le territoire de la commune est traversé suivant un axe ouest-est par le Gardon, affluent du Rhône. Au cours des âges, la rivière a fait son passage au milieu d'un plateau calcaire et y a creusé un canyon d'une longueur d'une dizaine de kilomètres. Plus en aval, le Gardon passe sous le pont du Gard.

    La commune culmine à 204 m ; le plateau s'élève à une altitude moyenne de 170 m. Le point le plus bas se situe à 37 m, en aval du pont Saint-Nicolas.

    La plaine du Bourdic, affluent du Gardon, atteint 61 m au point le plus bas. C'est dans cette plaine que se trouvent les vignes et les champs céréaliers qui font vivre les agriculteurs et les viticulteurs de la commune.

    Sainte-Anastasie est composée de quatre hameaux ou villages : Russan, Aubarne, Vic et Campagnac.

    C'est l'une des 79 communes membres du schéma de cohérence territoriale SCOT du sud du Gard ; elle fait également partie des 41 communes du Pays Garrigues Costières.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[2].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 16,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 17,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 779 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Rouvière », sur la commune de La Rouvière, mise en service en 1986[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,2 °C et la hauteur de précipitations de 918,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 11 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[11], à 15,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14] - [15].

    La commune fait également partie des gorges du Gardon, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 2015 pour l'importante biodiversité qui la caractérise, mariant garrigues, plaines agricoles et yeuseraies[16] - [17].

    Un autre espace protégé est présent sur la commune : les « gorges du Gardon », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 339,2 ha[18].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[20] :

    • « le Gardon et ses gorges », d'une superficie de 7 009 ha, présentant une importante diversité des habitats et des espèces. Les nombreuses grottes permettent d'accueillir une bonne diversité de Chiroptères. Dans les gorges, se trouvent des formations de Chênes verts peu perturbées avec des espèces particulièrement rares (Cyclamen des Baléares)[21]

    et deux au titre de la directive oiseaux[20] :

    • les « gorges du Gardon », d'une superficie de 7 024 ha, abritant trois espèces de rapaces remarquables, l'Aigle de Bonelli, le Circaète Jean-le-Blanc et le Vautour percnoptère[22] ;
    • le « camp des Garrigues », d'une superficie de 2 089 ha, présentant une richesse avifaunistique marquée notamment par la présence du cortège des espèces des garrigues méditerranéennes. Les principales espèces de passereaux et assimilés caractéristiques des zones méditerranéennes sont présentes dans le camp. Il présente aussi un intérêt majeur comme site de nidification et comme territoire de chasse pour de nombreux rapaces : Aigle de Bonelli, Milan noir, Grand Duc d'Europe, Circaète Jean-le-Blanc et busard cendré[23].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[24] :

    • les « gorges du Gardon » (5 231 ha), couvrant 10 communes du département[25] ;
    • la « plaine de Saint-Chaptes » (2 279 ha), couvrant 5 communes du département[26] ;
    • la « rivière du Gardon entre Moussac et Russan » (682 ha), couvrant 7 communes du département[27] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 6] - [24] :

    • le « plateau Saint-Nicolas » (15 838 ha), couvrant 16 communes du département[28] ;
    • la « vallée moyenne des Gardons » (1 848 ha), couvrant 24 communes du département[29].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Sainte-Anastasie.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Sainte-Anastasie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [30] - [I 1] - [31].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (35,2 %), forêts (27,3 %), cultures permanentes (16,5 %), terres arables (12,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), zones urbanisées (2,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,2 %)[32].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Sainte-Anastasie est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[33]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[34].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Gard et le Bourdic. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1990, 1994, 1995, 2002, 2005, 2010 et 2014[35] - [33].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sainte-Anastasie.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 57,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 772 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 593 sont en en aléa moyen ou fort, soit 77 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[36] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[37].

    Risques technologiques

    La commune est en outre située en aval du barrage de Sainte-Cécile-d'Andorge, un ouvrage de classe A[Note 9] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[39].

    Préhistoire

    L'histoire de cette commune commence dès le Paléolithique moyen (Moustérien), avec l'installation des Néandertaliens dans les gorges du Gardon[40].

    La grotte de l'Esquicho-Grapaou a livré des niveaux moustériens et aurignaciens[41]. La datation de ces derniers entre 32 et 34 000 ans montre que cette occupation est contemporaine de l'arrivée de l'homme moderne (Homo sapiens) en Europe. À ce titre, la grotte de l'Esquicho-Grapaou constitue un site de référence pour la Préhistoire européenne.

    À 800 mètres de là, dans la grotte de Baume Latrone, des dessins du Paléolithique supérieur ont été découverts en 1940. L'étude de la cavité reprise en 2009 par une équipe pluridisciplinaire menée par Marc Azéma a permis des rapprochements stylistiques avec l'art de la grotte Chauvet (Ardèche) datée de l'Aurignacien[42].

    En 2012, la datation d'un charbon de bois récolté au pied des peintures a donné un âge de 32 740 ans avant le présent. Cette datation très ancienne apporte un argument supplémentaire pour rattacher cet ensemble à l'Aurignacien, comme les Å“uvres de la grotte Chauvet. La grotte de Baume Latrone constituerait donc l'un des plus anciens sites d'art préhistorique du monde.

    Histoire

    Le territoire de la commune a été habité durant la protohistoire comme en témoignent des oppida. Quelques vestiges exposés au musée de Nîmes correspondent à la période gallo-romaine.

    Les premiers documents écrits citant le territoire de la commune datent de 896 ap. J.-C. Ils mentionnent Campaniaco et Marbaco comme domaines appartenant à l'évêque d'Uzès.

    En 951, on sait que le village d'Aubarne existe déjà et que l'ensemble du terroir s'appelle Sainte-Anastasie (issue de Marbacum).

    En 1144, on parle dans un pacte amiable du fort de Sainte-Anastasie. Il n'y a pas à proprement parler de village portant ce nom.

    Le domaine de Campagnac est occupé à partir de 896 par des moines qui construisent le prieuré de Saint-Nicolas de Campagnac (1156).

    Au milieu du XIIIe siècle, le trafic est très important entre Nîmes et Uzès. Deux voies permettent de communiquer entre ces deux villes : la voie des Helviens, passant plus en amont à hauteur du village de Russan, et une voie qui traverse le Gardon à hauteur de Saint-Nicolas, par un gué ou par des ponts de bois régulièrement balayés par les caprices de la rivière. La voie Nîmes - Saint-Nicolas - Uzès, plus courte de quelques kilomètres, est plus fréquentée et Pons de Becmil décide de lancer la construction d'un pont : le puissant pont Saint-Nicolas de Campagnac est construit de 1245 à 1260.

    Le fort et le pont, de par leurs positions stratégiques, jouent un rôle important pendant les différentes guerres de religion qui se succèdent entre 1560 et 1629 dans la région, passant tour à tour d'un parti à l'autre. Le fort est détruit à partir de sur l'ordre de Richelieu.

    En 1682, les églises de Russan et de Vic sont construites en remplacement de l'église Saint-Saturnin, détruite depuis fort longtemps.

    En 1703, lors de la guerre des Camisards, le village de Vic est attaqué. On dénombre 36 morts. En 1704, le consul de Russan est tué sur la route d'Uzès, ainsi que huit hommes et une femme sur la route de Saint-Chaptes.

    Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Montaury également transcrit Montauri[43].

    À la fin du XIXe siècle, Sainte-Anastasie connaît la fièvre de l'or. En effet, lors de sondages effectués pour la construction du pont de Russan, de nombreuses paillettes d'or ont été découvertes. Une mine d'or, avec son placer et sa voie de chemin de fer dans le Gardon, a été exploité. L'or ne s'y est pas trouvé de manière suffisante compte tenu des coûts d'exploitation. En effet, le Gardon dévastait tout à chacune des crues. C'est de cette époque que date la chapelle d'Aubarne.

    En 2002, le Gardon passe par-dessus les ponts de Russan et de Saint-Nicolas, atteignant pratiquement la place de Russan et occasionnant de nombreux dégâts. L'église de Russan n'est pas encore remise en état à ce jour ().

    Vous pouvez pour plus d'information sur l'histoire de Ste Anastasie consulter[44] le site marbacum.fr

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1989 mars 2014 Claude Vian UMP
    mars 2014 En cours Gilles Tixador SE Fonctionnaire
    Les données manquantes sont à compléter.

    La commune fait partie de la communauté d'agglomération Nîmes Métropole (CANIM), dont le siège se trouve à Nîmes et dont le président est Yvan Lachaud (UDI).

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[46].

    En 2020, la commune comptait 1 740 habitants[Note 10], en augmentation de 4,19 % par rapport à 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0651 0481 1031 0941 0231 1731 1511 1821 255
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1701 1601 1031 0701 036897876848879
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    848856776685646659600621615
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    7067087328701 0281 2701 5061 5571 667
    2015 2020 - - - - - - -
    1 6671 740-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 697 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 1 699 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 360 â‚¬[I 4] (20 020 â‚¬ dans le département[I 5]).

    Emploi

    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 6]10,2 %8,4 %8,2 %
    Département[I 7]10,6 %12 %12 %
    France entière[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 1 079 personnes, parmi lesquelles on compte 75,1 % d'actifs (67 % ayant un emploi et 8,2 % de chômeurs) et 24,9 % d'inactifs[Note 12] - [I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 171 emplois en 2018, contre 177 en 2013 et 177 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 728, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58 %[I 10].

    Sur ces 728 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 107 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 93,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 2,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Secteurs d'activités

    114 établissements[Note 13] sont implantés à Sainte-Anastasie au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble114100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    76,1 %(7,9 %)
    Construction2925,4 %(15,5 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    2925,4 %(30 %)
    Information et communication21,8 %(2,2 %)
    Activités financières et d'assurance10,9 %(3 %)
    Activités immobilières21,8 %(4,1 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    1916,7 %(14,9 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    1614 %(13,5 %)
    Autres activités de services97,9 %(8,8 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,4 % du nombre total d'établissements de la commune (29 sur les 114 entreprises implantées à Sainte-Anastasie), contre 30 % au niveau départemental[I 14].

    Entreprises et commerces

    Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[48] :

    • Mehdi Auto, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (73 k€)
    • Bancel.h, autres travaux de finition (k€)

    Agriculture

    La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations50392321
    SAU[Note 16] (ha)1 043884984851

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 50 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 39 en 2000 puis à 23 en 2010[51] et enfin à 21 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 58 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[52] - [Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 043 ha en 1988 à 851 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 21 à 41 ha[51].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Sainte-Anastasie de Russan
      Église Sainte-Anastasie de Russan
    • Église Saint-Nicolas d'Aubarne
      Église Saint-Nicolas d'Aubarne
    • Église Saint-Nicolas de Vic
      Église Saint-Nicolas de Vic

    Héraldique

    Blason de Sainte-Anastasie Blason
    D'argent au pal losangé d'or et de sable.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[38].
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    16. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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