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Sanilhac-Sagriès

Sanilhac-Sagriès est une commune française située dans l'est du département du Gard dans le Languedoc-Roussillon, région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Sanigriésois.

Sanilhac-Sagriès
Sanilhac-Sagriès
Le château de Sanilhac
Blason de Sanilhac-Sagriès
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Nîmes
Intercommunalité Communauté de communes Pays d'Uzès
Maire
Mandat
Denis Veyrunes
2020-2026
Code postal 30700
Code commune 30308
Démographie
Gentilé Sanigriésois
Population
municipale
793 hab. (2020 en diminution de 8,96 % par rapport à 2014)
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 57′ 21″ nord, 4° 25′ 31″ est
Altitude Min. 30 m
Max. 202 m
Superficie 22,1 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nîmes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Uzès
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Sanilhac-Sagriès
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Sanilhac-Sagriès
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Sanilhac-Sagriès
Liens
Site web https://www.sanilhac-sagries.com

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gard, le Les Seynes et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans les gorges du Gardon, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (« le Gardon et ses gorges » et les « gorges du Gardon »), trois espaces protégés (les « gorges du Gardon »la réserve naturelle régionale des gorges du Gardon et le « Rnr gorges du Gardon ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Sanilhac-Sagriès est une commune rurale qui compte 793 habitants en 2020, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes.

    Géographie

    Localisation

    Le village se trouve entre Nîmes (20 km au sud) et Uzès (10 km au nord)[1], sur la rive gauche du Gardon[2].

    Sanilhac-Sagriès est limitrophe avec sept communes. Les communes limitrophes sont Blauzac, Collias, Poulx, Sainte-Anastasie, Saint-Maximin et Uzès.

    Géologie et relief

    Le Gardon a creusé dans les massifs calcaires les gorges du Gardon, magnifique canyon tourmenté de nombreux méandres. Les falaises ont des dénivellations de 75 à 200 mètres[2]. Le Gardon possède des résurgences importantes au lieu-dit la Baume[3].

    Ces plateaux d'une altitude de 200 mètres sont calcaires[4].

    On trouve de nombreuses cavités naturelles dans les falaises dominant le Gardon. Pendant des millénaires cette rivière

    La commune constitue la limite nord du camp des Garrigues (limitrophe avec Poulx), sans avoir de terrains dans ce domaine militaire[3].

    La réserve naturelle régionale des gorges du Gardon couvre 54 km2 de la commune, dont 199 ha en rive droite au sud de la rivière[2].

    En rive droite du Gardon, la partie sud du territoire communal englobe sur quelques centaines de mètres de largeur les plateaux surplombant la rivière[2], avec les lieudits la Canelle[3], la Baume et la Signore[2].
    Le long de la rive gauche se trouve la grotte de la baume Saint-Vérédème (site archéologique du Moustérien et du Néolithique) et la chapelle du même nom[2].

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le Bassin Rhône-Méditerranée-Corse.

    Le Gardon (ou Gard), qui coule d'ouest en est, forme la limite sud de la commune avec Sainte-Anastasie sur 3,3 km, puis avec Poulx sur environ 500 m, avant d'entrer sur le territoire communal de Sanilhac-Sagriès pour le traverser sur environ 3,2 km et enfin le quitter pour rejoindre Collias. Sur tout ce trajet, il forme les très touristiques gorges du Gardon. Sa vallée encaissée offre des dénivellations avoisinant les 150 mètres, avec la rivière à 30 mètres près de sa sortie de la commune (à l'est) et les hauteurs de ses flancs de vallée à environ 180 mètres en rive gauche (côté nord) et 200 mètres en rive droite (au sud)[2] - [5].

    La commune est également drainée par cinq autres cours d'eau :

    • Les Seynes, d'une longueur de 26,74 km, qui prend sa source dans la commune de Seynes et se jette dans le L'Alzon (ou Gard) au niveau de la commune d'Uzès[6] ;
    • L'Alzon, d'une longueur de 23,66 km, qui prend sa source dans la commune de La Capelle-et-Masmolène et se jette dans le Gardon (ou Gard) au niveau de la commune de Collias[7] ;
    • le Ruisseau de la Signore, d'une longueur de 3,13 km, qui prend sa source dans la commune de Poulx et se jette dans le Gardon (ou Gard) au niveau de la commune[8] ;
    • Le Rial, d'une longueur de 3,2 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le Gardon (ou Gard) au niveau de la commune de Sainte-Anastasie[9] ;
    • le Valat de Droume, d'une longueur de 1,4 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans L'Alzon au niveau de la commune de Saint-Maximin[10].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[12].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[11].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 16,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 17,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 798 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Meynes », sur la commune de Meynes, mise en service en 1966[16] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[17] - [Note 3], où la température moyenne annuelle est de 15 °C et la hauteur de précipitations de 734,5 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 14 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[20], à 15,1 °C pour 1981-2010[21], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[22].

    Milieux naturels et biodiversité

    Les gorges du Gardon.

    La végétation est constituée de garrigues basses de pins et de yeuses.

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[23] - [24].

    La commune fait également partie des gorges du Gardon, un territoire reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en 2015 pour l'importante biodiversité qui la caractérise, mariant garrigues, plaines agricoles et yeuseraies[25] - [26].

    Trois autres espaces protégés sont présents sur la commune :

    • les « gorges du Gardon », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 339,2 ha[27] ;
    • la réserve naturelle régionale des gorges du Gardon, classée en 2007 puis reclassée en 2009 et d'une superficie de 498,3 ha, qui a, grâce à la rareté de l’eau sur le plateau karstique, l’absence de route longeant le Gardon et la proximité du camp militaire des Garrigues qui a limité les aménagements, conservé un patrimoine exceptionnel, concentré pour l’essentiel dans les gorges mêmes[28] - [29] ;
    • le « Rnr gorges du Gardon », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 494,1 ha[30].

    Réseau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[32] :

    • « le Gardon et ses gorges », d'une superficie de 7 009 ha, présentant une importante diversité des habitats et des espèces. Les nombreuses grottes permettent d'accueillir une bonne diversité de Chiroptères. Dans les gorges, se trouvent des formations de Chênes verts peu perturbées avec des espèces particulièrement rares (Cyclamen des Baléares)[33]

    et un au titre de la directive oiseaux[32] :

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[35] : les « gorges du Gardon » (5 231 ha), couvrant 10 communes du département[36] et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [35] : le « plateau Saint-Nicolas » (15 838 ha), couvrant 16 communes du département[37].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Sanilhac-Sagriès.
    • Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Sanilhac-Sagriès est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [38] - [I 1] - [39].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,1 %), cultures permanentes (21,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), zones urbanisées (3,4 %), terres arables (0,1 %)[40].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques naturels et technologiques

    Le territoire de la commune de Sanilhac-Sagriès est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[41]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[42].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Gard et Les Seynes. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1990, 1995, 1998, 2002, 2005, 2010, 2011 et 2014[43] - [41].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sanilhac-Sagriès.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 36,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 454 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 292 sont en en aléa moyen ou fort, soit 64 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[44] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[45].

    Risques technologiques

    La commune est en outre située en aval du barrage de Sainte-Cécile-d'Andorge, un ouvrage de classe A[Note 9] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[47].

    Toponymie

    Sanilhac

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Castrum de Sennilhach en 1156 ; Castrum de Senillaco en 1311 ; Senilhacum en 1381 ; Locus de Sanilhaco en 1461 ; Sanilhac en 1549 ; Le prieuré Sainct-Laurent-de-Sanilhac en 1620 ; Senilhac en 1694 ; Sanilhac en 1735[48], Sanilhac depuis 1793 et 1801[49].

    Sagriès

    Villa Segrerii en 1096 ; Villa de Sacrario en 1156 ; La paroisse de Sagriès en 1535 ; Prioratus de Sancto-Sylvestro, alias Sagries en 1654 ; Sagriers en 1744[50], Sagriers en 1793 ; Sagriers et Sagriès depuis 1801[49].

    Sanilhac-Sagriès

    En 1814, la commune de Sanilhac absorbe celle de Sagriès et s'appelle depuis Sanilhac-Sagriès[49].

    Histoire

    Préhistoire

    La grotte de la baume Saint-Vérédème a livré du matériel du Moustérien et du Néolithique[51].

    Moyen-Âge

    Bâti au début du XIIe siècle autour d’un château et entouré de remparts, Sanilhac était protégé par trois tours. De ces constructions il ne reste qu’une tour de défense la « Tourasse », ainsi que le donjon du château. Sagriès distant de km au nord fut rattaché à Sanilhac en 1814.

    Révolution et Empire

    En 1814, les communes de Sanilhac et de Sagriès fusionnait pour former la commune actuelle[52].

    Politique et administration

    La mairie.

    Découpage territorial

    La commune se trouve, depuis 1926, dans l'arrondissement de Nîmes du département du Gard, auparavant, depuis 1801, elle se trouvait dans l'arrondissement d'Uzès[49].

    Commune et intercommunalités

    La commune est membre de la communauté de communes Pays d'Uzès.

    Circonscriptions administratives

    La commune est rattachée au canton d'Uzès, depuis 1801[49].

    Circonscriptions électorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Gard.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2008 Max Pulinckx
    mars 2008 2014 Bernard Comte DVG Vice-président de la communauté de communes de l'Uzège (2008-2012)
    mars 2014 En cours Guy Crespy DVG

    Équipements et services publics

    Enseignement

    La commune est située dans l'académie de Montpellier et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone C.

    Elle administre l'école primaire « Les Mugues »[53].

    Population et société

    Démographie

    Les habitants sont appelés les Sanigriésois[54].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[56].

    En 2020, la commune comptait 793 habitants[Note 10], en diminution de 8,96 % par rapport à 2014 (Gard : +2,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    422400430703724753672851795
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    769761716707662627586570541
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    521537516401365438415362408
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    401440442525643785826882793
    2020 - - - - - - - -
    793--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Avant la fusion en 1814 de Sanilhac et de Sagriès, la population de Sagriès était: 239 en 1793; 212 en 1800; 225 en 1806[52].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le monument aux morts.
    • L'église Saint-Laurent de Sagriès.
    • L'église Saint-Sylvestre de Sanilhac.
    • La chapelle Saint-Vérédème de Sanilhac-Sagriès. L'ermitage de la Baume Saint-Vérédème. Il semblerait que ce saint ait logé dans la grotte. Il y aurait été rejoint par saint Gilles.
    • La chapelle de la route d'Uzès à Sanilhac-Sagriès.
    • Une ancienne chapelle se situe à l'entrée de cavité en rive gauche du Gardon.
    • Le temple protestant de Sanilhac-Sagriès.
    • Les moulins de la Baume.
    • L'ancien barrage.
    • Le château de Sanilhac.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • L'église de Sanilhac.
      L'église de Sanilhac.
    • L'ermitage.
      L'ermitage.

    Patrimoine culturel

    La commune possède une médiathèque.

    • La médiathèque.
      La médiathèque.

    La commune dans les arts

    Personnalités liées à la commune

    • Albert Roux (d) (1871-1935), poète félibre, né à Sanilhac .

    Héraldique

    Blason de Sanilhac-Sagriès Blason
    D'hermine à la fasce losangée d'argent et de sinople[59].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[31].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[46].
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).

    Autres sources

    1. « Sanilhac-Sagriès », sur google.fr/maps.
      Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".
    2. « Sanilhac-Sagriès, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées.
    3. [Joyon 1989] Gérard Joyon, L'Appel de la garrigue, (1re éd. 1989).
    4. « Sanilhac-Sagriès, carte géologique interactive » sur Géoportail..
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Gardon (V71-0400) » (consulté le )
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Les Seynes (V7180560) » (consulté le )
    7. Sandre, « Fiche cours d'eau - L'Alzon (V7180500) » (consulté le )
    8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de la Signore (V7181120) » (consulté le )
    9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Rial (V7181100) » (consulté le )
    10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Valat de Droume (V7181340) » (consulté le )
    11. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    12. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    13. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    14. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    15. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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