Saint-SĂ©verin-d'Estissac
Saint-Séverin-d'Estissac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Saint-SĂ©verin-d'Estissac | |||||
Le village de Saint-SĂ©verin-d'Estissac. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | PĂ©rigueux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord | ||||
Maire Mandat |
SĂ©bastien Schaller 2020-2026 |
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Code postal | 24190 | ||||
Code commune | 24502 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
89 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 17 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 03âČ 04âł nord, 0° 28âČ 35âł est | ||||
Altitude | Min. 111 m Max. 202 m |
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Superficie | 5,31 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
Départementales | Canton de la Vallée de l'Isle | ||||
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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GĂ©ographie
Généralités
La commune de Saint-Séverin-d'Estissac est située dans le Landais, une des régions naturelles du Périgord. Elle est arrosée par la Crempsoulie, un mince sous-affluent de l'Isle.
Environ 600 mÚtres à l'est de l'intersection des routes départementales 39 et 39E, le bourg de Saint-Séverin-d'Estissac est établi sur une hauteur en rive gauche de la Crempsoulie. Il est situé, en distances orthodromiques, cinq kilomÚtres au sud de Neuvic et six kilomÚtres à l'ouest de Villamblard.
Communes limitrophes
Saint-SĂ©verin-d'Estissac est limitrophe de cinq autres communes.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Saint-SĂ©verin-d'Estissac est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5d, date du Campanien 4, des calcaires crayo-marneux grisùtres et des calcaires graveleux bioclastiques à orbitoides. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs : sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 782 - Mussidan » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et sa notice associée[4].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | |||||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
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PléistocÚne | non présent | |||||||||||
NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
PliocĂšne |
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MiocÚne | non présent | |||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocĂšne |
| ||||||||||
ĂocĂšne |
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PaléocÚne | non présent | |||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
Supérieur |
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inférieur | non présent. | |||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
non présent | |||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | |||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă elle entre 111 mĂštres[5] Ă l'ouest, lĂ ou la Crempsoulie quitte la commune et entre sur celle de Sourzac, prĂšs du lieu-dit Fonmoure, et 202 mĂštres[5] - [6] Ă l'est, au lieu-dit les Brendes[7].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [9]. La commune fait partie du PĂ©rigord central, un paysage vallonnĂ©, aux horizons limitĂ©s par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemĂ©s de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 5,31 km2[5] - [11] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 5,26 km2[3].
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Crempsoulie et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 5,5 km de longueur totale[15] - [Carte 1].
La Crempsoulie, d'une longueur totale de 9,91 km, prend sa source Ă Saint-Jean-d'Estissac et se jette dans la Crempse en rive droite en limite de Bourgnac et d'Issac[16] - [17]. Elle arrose la commune sur quatre kilomĂštres, dont plus d'un kilomĂštre sert de limite naturelle au nord-est face Ă Vallereuil.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [19].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[20]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[24] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[25] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-RibĂ©rac, mise en service en 1993[26] et qui se trouve Ă 22 km Ă vol d'oiseau[27] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 914,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[28]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă 22 km[29], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[30], Ă 13,1 °C pour 1981-2010[31], puis Ă 13,3 °C pour 1991-2020[32].
Milieux naturels et biodiversité
L'Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) indique que le site « Marais alcalins de la vallĂ©e de la Nizonne »[33] concerne la commune mais dans les faits, Saint-SĂ©verin-d'Estissac n'a rien Ă voir avec lui. Ătant situĂ©e Ă plus de trente kilomĂštres du point le plus proche de cette zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), il s'agit d'une confusion avec la commune de Saint-SĂ©verin, en Charente.
Urbanisme
Typologie
Saint-Séverin-d'Estissac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [34] - [35] - [36]. La commune est en outre hors attraction des villes[37] - [38].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (74,3 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (74,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (74,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (13,5 %), prairies (12,2 %)[39].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le petit bourg de Saint-SĂ©verin-d'Estissac proprement dit, la commune se compose de quelques autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[40] :
- les Brendes
- les Farges
- le Fournet
- les Jonies
- Lannégré
- le NĂšgre
- les Petits Clauds
- Raysses
- le Terme
- Vert de Bost.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Saint-SĂ©verin-d'Estissac est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[41]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[42].
Saint-SĂ©verin-d'Estissac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[43]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[44] - [45].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[46]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[47]. 94 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [48].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2018, par la sécheresse en 1992 et par des mouvements de terrain en 1999[41].
Toponymie
Le nom de la commune se rĂ©fĂšre Ă saint SĂ©verin, Ă©vĂȘque de Bordeaux au Ve siĂšcle[49]. La seconde partie du nom correspond Ă l'ancienne chĂątellenie d'Estissac[49].
En occitan limousin[50], la commune porte le nom de Sent Sieurin d'Estiçac[51].
Histoire
La premiÚre mention écrite connue du lieu figure dans un pouillé du XIIIe siÚcle et concerne son église (disparue) sous la forme Sanctus Severinus, archip. de Novovico[49] - [52].
Le 9 thermidor de l'an II, le curé de Saint-Séverin-d'Estissac est guillotiné à Périgueux[53].
Lors de la PremiĂšre Guerre mondiale, deux hommes de la commune sont morts pour la France[54].
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
DÚs 1790, la commune de Saint-Séverin-d'Estissac a été rattachée au canton de Neuvic qui dépendait du district de Mussidan jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Ribérac qui disparaßt en 1926, puis à l'arrondissement de Périgueux[5].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , le canton de Neuvic disparaßt aux élections départementales de mars 2015[55]. La commune est alors rattachée au canton de la Vallée de l'Isle, dont le bureau centralisateur reste fixé à Neuvic.
Intercommunalité
Fin 2003, Saint-Séverin-d'Estissac intÚgre la communauté de communes de la Moyenne Vallée de l'Isle créée sept ans auparavant. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[56] - [57].
Liste des maires
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Saint-SĂ©verin-d'Estissac relĂšve[60] :
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de PĂ©rigueux ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[62].
En 2020, la commune comptait 89 habitants[Note 9], en diminution de 11,88 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Emploi
En 2015[64], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent cinquante-deux personnes, soit 49,5 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (cinq) a augmenté par rapport à 2010 (un) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 10,0 %.
Ătablissements
Au , la commune compte huit Ă©tablissements[65], dont trois au niveau des commerces, transports ou services, deux relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale, deux dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, et un dans la construction[66].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-SĂ©verin du XIXe siĂšcle, avec clocher-mur[67]
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Saint-Séverin-d'Estissac sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Saint-Séverin-d'Estissac sur le site de la Vallée de L'Isle
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[12] - [13]
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[23].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Saint-Séverin-d'Estissac » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Ăvolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Saint-Séverin-d'Estissac » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
- « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Saint-SĂ©verin-d'Estissac », sur le SystĂšme dâinformation pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
- « Notice associée à la feuille no 782 - Mussidan de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- « Les Brendes » sur Géoportail (consulté le 6 juillet 2022)..
- IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
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