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Saint-SĂ©verin-d'Estissac

Saint-Séverin-d'Estissac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-SĂ©verin-d'Estissac
Saint-SĂ©verin-d'Estissac
Le village de Saint-SĂ©verin-d'Estissac.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Arrondissement PĂ©rigueux
Intercommunalité Communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord
Maire
Mandat
SĂ©bastien Schaller
2020-2026
Code postal 24190
Code commune 24502
DĂ©mographie
Population
municipale
89 hab. (2020 en diminution de 11,88 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 17 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 03â€Č 04″ nord, 0° 28â€Č 35″ est
Altitude Min. 111 m
Max. 202 m
Superficie 5,31 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée de l'Isle
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Saint-SĂ©verin-d'Estissac
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Saint-SĂ©verin-d'Estissac

    GĂ©ographie

    Généralités

    La commune de Saint-Séverin-d'Estissac est située dans le Landais, une des régions naturelles du Périgord. Elle est arrosée par la Crempsoulie, un mince sous-affluent de l'Isle.

    Environ 600 mĂštres Ă  l'est de l'intersection des routes dĂ©partementales 39 et 39E, le bourg de Saint-SĂ©verin-d'Estissac est Ă©tabli sur une hauteur en rive gauche de la Crempsoulie. Il est situĂ©, en distances orthodromiques, cinq kilomĂštres au sud de Neuvic et six kilomĂštres Ă  l'ouest de Villamblard.

    Communes limitrophes

    Carte de Saint-SĂ©verin-d'Estissac et des communes avoisinantes.

    Saint-SĂ©verin-d'Estissac est limitrophe de cinq autres communes.

    Communes limitrophes de Saint-SĂ©verin-d'Estissac
    Neuvic Vallereuil
    Sourzac Saint-SĂ©verin-d'Estissac
    Issac Saint-Jean-d'Estissac

    GĂ©ologie

    SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă  son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Saint-SĂ©verin-d'Estissac est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă  partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant pour certaines du CĂ©nozoĂŻque, et pour d'autres du MĂ©sozoĂŻque. La formation la plus ancienne, notĂ©e c5d, date du Campanien 4, des calcaires crayo-marneux grisĂątres et des calcaires graveleux bioclastiques Ă  orbitoides. La formation la plus rĂ©cente, notĂ©e CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatĂ©es de vallons secs : sable limoneux Ă  dĂ©bris calcaires et argile sableuse Ă  dĂ©bris. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « no 782 - Mussidan » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine[2] - [3] et sa notice associĂ©e[4].

    Carte géologique de Saint-Séverin-d'Estissac.

    Relief et paysages

    Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă  la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă  Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m Ă  Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant Ă  elle entre 111 mĂštres[5] Ă  l'ouest, lĂ  ou la Crempsoulie quitte la commune et entre sur celle de Sourzac, prĂšs du lieu-dit Fonmoure, et 202 mĂštres[5] - [6] Ă  l'est, au lieu-dit les Brendes[7].

    Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise d’ouvrage de l’État et publiĂ© en [8]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [9]. La commune fait partie du PĂ©rigord central, un paysage vallonnĂ©, aux horizons limitĂ©s par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemĂ©s de prairies et de petits champs[10].

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l'Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rence dans toutes les statistiques, est de 5,31 km2[5] - [11] - [Note 2]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 5,26 km2[3].

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Saint-SĂ©verin-d'Estissac.

    La commune est situĂ©e dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainĂ©e par la Crempsoulie et par un petit cours d'eau, qui constituent un rĂ©seau hydrographique de 5,5 km de longueur totale[15] - [Carte 1].

    La Crempsoulie, d'une longueur totale de 9,91 km, prend sa source Ă  Saint-Jean-d'Estissac et se jette dans la Crempse en rive droite en limite de Bourgnac et d'Issac[16] - [17]. Elle arrose la commune sur quatre kilomĂštres, dont plus d'un kilomĂštre sert de limite naturelle au nord-est face Ă  Vallereuil.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a Ă©tĂ© approuvĂ© le . La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ɠuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [19].

    La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours d’eau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[20]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 7,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 5] : 911 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[24] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[25] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Martin Rib. », sur la commune de Saint-Martin-de-RibĂ©rac, mise en service en 1993[26] et qui se trouve Ă  22 km Ă  vol d'oiseau[27] - [Note 6], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 914,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[28]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et Ă  22 km[29], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[30], Ă  13,1 °C pour 1981-2010[31], puis Ă  13,3 °C pour 1991-2020[32].

    Milieux naturels et biodiversité

    L'Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) indique que le site « Marais alcalins de la vallĂ©e de la Nizonne »[33] concerne la commune mais dans les faits, Saint-SĂ©verin-d'Estissac n'a rien Ă  voir avec lui. Étant situĂ©e Ă  plus de trente kilomĂštres du point le plus proche de cette zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), il s'agit d'une confusion avec la commune de Saint-SĂ©verin, en Charente.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Séverin-d'Estissac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [34] - [35] - [36]. La commune est en outre hors attraction des villes[37] - [38].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (74,3 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (74,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (74,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (13,5 %), prairies (12,2 %)[39].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 3].

    Villages, hameaux et lieux-dits

    Outre le petit bourg de Saint-SĂ©verin-d'Estissac proprement dit, la commune se compose de quelques autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[40] :

    • les Brendes
    • les Farges
    • le Fournet
    • les Jonies
    • LannĂ©grĂ©
    • le NĂšgre
    • les Petits Clauds
    • Raysses
    • le Terme
    • Vert de Bost.

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Saint-SĂ©verin-d'Estissac est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible)[41]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[42].

    Saint-SĂ©verin-d'Estissac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. L’arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts d’incendie. À ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[43]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[44] - [45].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Séverin-d'Estissac.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[46]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[47]. 94 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [48].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2018, par la sécheresse en 1992 et par des mouvements de terrain en 1999[41].

    Toponymie

    Le nom de la commune se rĂ©fĂšre Ă  saint SĂ©verin, Ă©vĂȘque de Bordeaux au Ve siĂšcle[49]. La seconde partie du nom correspond Ă  l'ancienne chĂątellenie d'Estissac[49].

    En occitan limousin[50], la commune porte le nom de Sent Sieurin d'Estiçac[51].

    Histoire

    La premiÚre mention écrite connue du lieu figure dans un pouillé du XIIIe siÚcle et concerne son église (disparue) sous la forme Sanctus Severinus, archip. de Novovico[49] - [52].

    Le 9 thermidor de l'an II, le curé de Saint-Séverin-d'Estissac est guillotiné à Périgueux[53].

    Lors de la PremiĂšre Guerre mondiale, deux hommes de la commune sont morts pour la France[54].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    DÚs 1790, la commune de Saint-Séverin-d'Estissac a été rattachée au canton de Neuvic qui dépendait du district de Mussidan jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Ribérac qui disparaßt en 1926, puis à l'arrondissement de Périgueux[5].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , le canton de Neuvic disparaßt aux élections départementales de mars 2015[55]. La commune est alors rattachée au canton de la Vallée de l'Isle, dont le bureau centralisateur reste fixé à Neuvic.

    Intercommunalité

    Fin 2003, Saint-Séverin-d'Estissac intÚgre la communauté de communes de la Moyenne Vallée de l'Isle créée sept ans auparavant. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes Isle Vern Salembre en Périgord.

    Administration municipale

    La population de la commune Ă©tant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont Ă©tĂ© Ă©lus en 2020[56] - [57].

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1959 1995 Roger Adrien Bordier
    1995 mars 2014 Daniel Delord DVG[58] Employé du BTP
    mars 2014[59]
    (réélu en mai 2020)
    En cours SĂ©bastien Schaller

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Saint-SĂ©verin-d'Estissac relĂšve[60] :

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[62].

    En 2020, la commune comptait 89 habitants[Note 9], en diminution de 11,88 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    138144177147175166173155158
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    174160170148158146133144144
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    132116111110105102976177
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    776551565551636580
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1019089------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee Ă  partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[64], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent cinquante-deux personnes, soit 49,5 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (cinq) a augmenté par rapport à 2010 (un) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 10,0 %.

    Établissements

    Au , la commune compte huit Ă©tablissements[65], dont trois au niveau des commerces, transports ou services, deux relatifs au secteur administratif, Ă  l'enseignement, Ă  la santĂ© ou Ă  l'action sociale, deux dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, et un dans la construction[66].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Saint-SĂ©verin.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
    2. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[12] - [13]
    3. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[22].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[23].
    6. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Saint-Séverin-d'Estissac » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    2. « Carte géologique de Saint-Séverin-d'Estissac » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    3. « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Saint-SĂ©verin-d'Estissac », sur le SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
    4. « Notice associĂ©e Ă  la feuille no 782 - Mussidan de la carte gĂ©ologique harmonisĂ©e au 1/50 000 de la France mĂ©tropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consultĂ© le )
    5. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    6. « Les Brendes » sur Géoportail (consulté le 6 juillet 2022)..
    7. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    8. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    9. « Unités paysagÚres de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Séverin-d'Estissac », sur le site de l'Insee (consulté le )
    12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
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