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Saint-Pierre-d'Eyraud

Saint-Pierre-d'Eyraud est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Pierre-d'Eyraud
Saint-Pierre-d'Eyraud
La mairie de Saint-Pierre-d'Eyraud.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Bergerac
Intercommunalité Communauté d'agglomération bergeracoise (nouvelle)
Maire
Mandat
Jean-Pierre Faure
2020-2026
Code postal 24130
Code commune 24487
Démographie
Population
municipale
1 814 hab. (2020 en augmentation de 2,66 % par rapport à 2014)
Densité 69 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 50′ 57″ nord, 0° 19′ 10″ est
Altitude Min. 6 m
Max. 111 m
Superficie 26,16 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bergerac (banlieue)
Aire d'attraction Bergerac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Pays de la Force
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Pierre-d'Eyraud
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Saint-Pierre-d'Eyraud

    Géographie

    Généralités

    Commune située dans l'unité urbaine de Bergerac.

    Le territoire s'étend dans la plaine alluviale de la Dordogne, en rive droite, et sur les coteaux nord.

    Communes limitrophes

    Saint-Pierre-d'Eyraud est limitrophe de huit autres communes dont une dans le département de la Gironde.

    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Pierre-d'Eyraud est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[1].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e7c-A, se compose de molasses du Fronsadais inférieur à moyen, à faciès argileux dominant (Priabonien supérieur continental). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 805 - Sainte-Foy-la-Grande » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et sa notice associée[4].

    Carte géologique de Saint-Pierre-d'Eyraud.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 6 mètres et 111 mètres[5] - [6].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] - [8]. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures[9] - [10].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 26,16 km2[5] - [11] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 26,25 km2[3].

    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Dordogne, l'Eyraud, le Barailler, la Gouyne, le Leylavet, le ruisseau Mort, le ruisseau des Gaillardoux, le ruisseau du Landet, la Vieille Gouyne et par divers petits cours d'eau[Note 3], qui constituent un réseau hydrographique de 50 km de longueur totale[15] - [Carte 1].

    La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne à Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde[16] - [17]. Elle borde la commune au sud sur plus de sept kilomètres.

    L'Eyraud, d'une longueur totale de 21,02 km, prend sa source dans la commune d'Eyraud-Crempse-Maurens et se jette en rive droite de la Dordogne à Saint-Pierre-d'Eyraud, face à Gardonne[18] - [19]. Il arrose le sud-est du territoire communal sur trois kilomètres.

    Le Barailler est un défluent de l'Eyraud qui se jette dans la Dordogne en rive droite, en limite de Saint-Pierre-d'Eyraud et du Fleix. Il traverse la commune d'est en ouest sur six kilomètres, les 500 derniers mètres servant de limite naturelle, face au Fleix.

    La Gouyne prend sa source dans la commune de Monfaucon et se jette dans le Barailler en rive droite à Saint-Pierre-d'Eyraud[20]. Elle baigne la commune à l'ouest sur six kilomètres, bordant le territoire communal au nord-ouest sur plus de quatre kilomètres, face à Monfaucon et Le Fleix. Elle a un affluent homonyme qui borde la commune au nord sur près d'un kilomètre et demi, face à Fraisse.

    La Vieille Gouyne est un défluent de rive droite de la Gouyne dont l'intégralité du cours sert de limite entre Le Fleix et Saint-Pierre-d'Eyraud.

    Autres affluents de rive droite du Barailler, le ruisseau de Landet borde la commune à l'est sur deux kilomètres, face à La Force, le ruisseau des Gaillardoux arrose le centre du territoire communal sur plus d'un kilomètre et demi, et le ruisseau Mort en fait de même à l'ouest sur près d'un kilomètre et demi.

    Affluent de rive gauche du Barailler, le Leylavet baigne l'est du territoire communal sur deux kilomètres et demi.

    • La Dordogne au pont de la RD 15, entre Gardonne (à gauche) et Saint-Pierre-d'Eyraud.
      La Dordogne au pont de la RD 15, entre Gardonne (à gauche) et Saint-Pierre-d'Eyraud.
    • L'Eyraud en crue à Bourg-d'Abren, au pont de la RD 32.
      L'Eyraud en crue à Bourg-d'Abren, au pont de la RD 32.
    • Le Barailler au pont de la RD 15, près du lieu-dit Petit Lavaure.
      Le Barailler au pont de la RD 15, près du lieu-dit Petit Lavaure.
    • Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
      Réseaux hydrographique et routier de Saint-Pierre-d'Eyraud.

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [22].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[23]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[23]

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 5] : 15,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 6] : 781 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[27] complétée par des études régionales[28] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Port Ste Foy », sur la commune de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt, mise en service en 1956[29] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[30] - [Note 7], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 802,2 mm pour la période 1981-2010[31]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 13 km[32], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[33], à 13,1 °C pour 1981-2010[34], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[35].

    Milieux naturels et biodiversité

    La Dordogne entre Saint-Pierre-d'Eyraud à gauche et Gardonne à droite.

    Natura 2000

    La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Saint-Pierre-d'Eyraud[36] - [37]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[38].

    ZNIEFF

    Saint-Pierre-d'Eyraud fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[39] - [40], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[41].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Pierre-d'Eyraud est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [42] - [43] - [44]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bergerac, une agglomération inter-départementale regroupant 22 communes[45] et 64 187 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[46] - [47].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[48] - [49].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (31,1 %), forêts (30,3 %), terres arables (25,1 %), zones urbanisées (6,1 %), cultures permanentes (3,5 %), eaux continentales[Note 10] (2,6 %), prairies (1,3 %)[50].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

    Prévention des risques

    Le territoire de la commune de Saint-Pierre-d'Eyraud est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[51]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[52].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bergerac, regroupant les 22 communes (15 en Dordogne et 7 en Gironde) concernées par un risque de débordement de la Dordogne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[53]. Les événements significatifs antérieurs à 2014 sont la crue de 1843 (4 100 m3/s à Bergerac, la crue de référence historique de période de retour au moins centennale), les crues de 1912, 1944 et 1952 (période de retour de 50 ans) et les crues de 1982 et 1994 (période de retour de 20 ans). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[54]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1993 et 1999[55] - [51]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dordogne », couvrant 9 communes et approuvé le , pour les crues de la Dordogne[56] - [57].

    Saint-Pierre-d'Eyraud est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[58]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[59] - [60].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Pierre-d'Eyraud.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[61]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[62]. 98,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 11] - [63].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005, 2011 et 2015 et par des mouvements de terrain en 1999[51].

    Risque technologique

    La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 12] situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[65].

    Toponymie

    Le nom de Saint-Pierre-d'Eyraud fait référence à l'apôtre saint Pierre[66] et à l'Eyraud, le ruisseau près duquel le village est situé[67].

    En occitan, la commune porte le nom de Sent Peir d'Eiraud[68].

    Histoire

    La première mention écrite connue de la paroisse du village apparaît au XIIe siècle sous la forme Parochia Sancti Petri Deuraut[67].

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Fin 2001, Saint-Pierre-d'Eyraud intègre dès sa création la communauté de communes Dordogne-Eyraud-Lidoire. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté d'agglomération bergeracoise. Celle-ci fusionne avec la communauté de communes des Coteaux de Sigoulès au pour former la nouvelle communauté d'agglomération bergeracoise.

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 1 500 et 2 499 habitants au recensement de 2017, dix-neuf conseillers municipaux ont été élus en 2020[69] - [70].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1989 février 2005 Christian Aubertie PCF
    février 2005 mars 2008 Jean-Claude Lafage PS
    mars 2008 mars 2014 Albert Rameix PS[71] Conseil en démarches administratives
    mars 2014[72]
    (réélu en mai 2020)
    En cours Jean-Pierre Faure DVG

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Saint-Pierre-d'Eyraud relève[73] :

    Population et société

    Démographie

    Les habitants de Saint-Pierre-d'Eyraudsont les Pierrotins.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[74]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[75].

    En 2020, la commune comptait 1 814 habitants[Note 13], en augmentation de 2,66 % par rapport à 2014 (Dordogne : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0801 3201 1101 3951 4921 4091 3851 4401 439
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4741 4601 4511 4291 5091 4381 4091 3561 384
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3581 3551 2491 1601 1761 2171 2291 2051 281
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 3961 3581 2941 3661 4761 4801 5951 6131 741
    2017 2020 - - - - - - -
    1 7951 814-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[76].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Saint-Pierre-d'Eyraud possède une école qui regroupe des classes de maternelle et de primaire[77]

    Sports

    Un centre équestre est installé sur la commune[78].

    Manifestations culturelles et festivités

    • Importante « brocante vide-greniers » en mars de chaque année (30e édition en 2022[79]).

    Économie

    En 2015[80], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 728 personnes, soit 41,0 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (80) a diminué par rapport à 2010 (87) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,0 %.

    Établissements

    Au , la commune compte 108 établissements[81], dont cinquante au niveau des commerces, transports ou services, dix-neuf dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, dix-huit dans la construction, quatorze dans l'industrie, et sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[82].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12] - [13]
    3. Contrairement à ce qu'indique le Sandre, le ruisseau du Cluzeau affluent de rive droite de la Gouyne, n'arrose pas la commune de Saint-Pierre-d'Eyraud située en rive gauche à leur confluence.
    4. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[25].
    5. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    6. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[26].
    7. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    10. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    12. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[64].
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Saint-Pierre-d'Eyraud » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    2. « Carte géologique de Saint-Pierre-d'Eyraud » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
    3. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Pierre-d'Eyraud », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    4. « Notice associée à la feuille no 805 - Sainte-Foy-la-Grande de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    5. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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